Le lis Dracula de Bram Stoker.
J'aime bien

Mha a écrit:

Enfin tu sais, avec toutes les pages qui sont blanches à l'exception d'un mot ou deux, ça va plus vite qu'on ne le croit. (Est-ce que je spoil là en fait? Question délicate)

Je l'ai feuilleté la première fois que je l'ai eu en main, ne t'inquiète pas

Nox a écrit:

Nox ? NOX ?!
BLOODY HELL

Tim a écrit:

J'ai eu la Maison des Feuilles pour Noël.

On se retrouve dans 6 mois.

Trois semaines, tout au plus.

Enjoy.

fitzgerald - tendre est la nuit...

Qu'est ce que je l'aime

En ce moment, je lis La conjuration primitive de Chattam.

Franchement sympa, ça me rappelle sa trilogie du Mal.

Le joueur d'échec, Stefan Sweig!!!
Lisez le!

Le chant du monde, de Giono.

Lu Putain de Nelly Arcan, pas du tout aussi bien que ce que j'en espérais. Je ne sais pas si c'est le motif des marges sexuelles ou le voyeurisme afférent aux récits de prostitué(e)s qui me poussent à y revenir mais j'ai tendance à les trouver rapidement gris, convenus, clos sur eux-mêmes, je ne sais pas : poseurs à la manière un peu premier degré, mal aboutie, de quelqu'un qui se saisit de sa propre « putasserie » — je cite le livre — comme d'une espèce de tare morale et/ou sociale supposée faire contraste avec le noble métier de femme ou d'homme de lettres. Tout le sous-texte explicitement réac et anti-féministe intrigue moins qu'il fatigue : tout est narré tièdement, sans conviction, avec soit trop soit pas assez de conscience réflexive pour exprimer les choses nettement. Toujours cette impression étrange — je l'avais eue avec Belloc, avec Guibert aussi dans un registre différent — de lire des écrivains embourgeoisés qui traitent ordinairement, selon une grille de lecture opportuniste et périmée, d'événements extraordinaires qui sont pourtant leur vie. Encore curieux, du coup, de lire les tout premiers Despentes qui, de ce que j'en sais, se tiennent aussi loin que possible de cet habitus conservateur et « littéraire ».

Enchaîné sur La Littérature nazie en Amérique, dans lequel on retrouve beaucoup de motifs déjà présents avec Les Détectives sauvages : la musique douce-amère, les récits de seconde main, les grandes œuvres inconnues, la satire des cénacles. Je ne suis pas sûr d'aimer tout Bolaño — je suis même sûr d'avoir un peu d'antipathie pour Le Troisième Reich et quelque chose qui s'approche du dégoût, grande œuvre ou pas, pour 2666 ; Amuleto me semble plus négligeable — mais cette version de lui m'est franchement sympathique. Pas certain de suivre ses commentateurs, qui considèrent le livre — et plus généralement tout Bolaño — comme une mise en fiction de la banalité du mal. Il y a évidemment de ça mais c'est trop schématique ou tout au moins tronqué pour rendre compte d'un ensemble à la fois beaucoup plus organique et beaucoup plus sophistiqué.

Bouclé Pluie de Kirsty Gunn, très court mélange entre un Tendre est la nuit tête à l'envers et Suspicious River en couches-culottes : elle y raconte l'histoire de deux enfants limite incestueux laissés à l'abandon par des parents noceurs et fin de race avec, en toile de fond, tous leurs amis soûlards pas plus timides que ça quand il s'agit de peloter la narratrice à peine pubère entre un verre de brandy et une saucisse cocktail. Pas mal de choses m'ont plu — la mère en forme de Zelda Fitzgerald, sa relation avec le père, l'ambiguïté morale qui se balade partout — mais le roman souffre de l'omniprésence un peu casse-couilles des motifs aquatiques et d'une tendance — comme Kasischke — à faire sentir son atonie de façade par des gimmicks très affectés. Les dernières pages, écrites en surrégime et introduites de manière trop abrupte, m'ont chagriné aussi. Pas mauvais malgré tout.

J'entame Hipsters de Mailer.

Je me suis bloquée le dos, et je lis La route de Los Angeles de John Fante, sur trois épaisseur d'oreillers et c'est plutôt cool pour l'instant.

Bon rétablissement pour ton dos Hel...

Finalement Dracula j'ai pas tant aimé. J'ai trouvé ça long et les petites réflexions et comportement sexistes à droite à gauche m'ont exaspérée. OK c'était une autre époque mais je fus énervée.

J'ai attaqué The Power, de Naomi Alderman. De la dystopie bien vénère où les femmes découvrent soudainement qu'elles peuvent balancer de l'électricité avec leurs mains... et pas les mecs. Punaise, c'est puissant et ça pose pleins de questions sur l'impact que ça aurait sur notre société, les médias, la politique, la violence... J'en suis à la moitié et je passe un super moment.

Houuu, tu m'intéresses AppleCokes. J'vais peut-être aller faire un tour à ma librairie pour me le procurer, ce The Power... !

Je suis en train de lire La Faucheuse, de Neal Shusterman. J'avais adoré sa trilogie Les Fragmentés, et pour l'instant j'aime beaucoup aussi celui-là. C'est de la dystopie où des gens sont "employés" pour tuer un quota de personnes chaque année parce que la mort n'existe plus (on peut vous ressusciter à l'infini). C'est assez sombre et pas manichéen, même si j'ai un peu l'impression qu'on reste en surface pour l'instant.

Livia K. a écrit:

Houuu, tu m'intéresses AppleCokes. J'vais peut-être aller faire un tour à ma librairie pour me le procurer, ce The Power... !

Mais fais donc ! J'ai un peu avancé et c'est toujours aussi cool. J'ai aucune idée de comment ça va se terminer, donc c'est trop bien.

Ce soir, on a lu "Tchoupi va au pot".
Très déçu, on est très loin du lyrisme et des instants de grâce de "Tchoupi va à la piscine".

Je suis dans 1984 d'Orwell

The Big Lebowski a écrit:

Ce soir, on a lu "Tchoupi va au pot".
Très déçu, on est très loin du lyrisme et des instants de grâce de "Tchoupi va à la piscine".

J'suis en train de me marrer comme une dinde devant mon PC.
Merci pour ce moment.

(Bon et pour rester dans le thème du topic et éviter de flooder, j'arrive aux trois quart de The Power et en fait ça commence à être un peu long. Mais bon, je vais donner un coup de fouet pour le terminer et donner un avis complet sur l'bouquin)