Moi, les gens sont fascinés, et après, je ne sais plus où me mettre.

ed

Ouf, je ne sais pas si c'est seulement mon impression, mais il y a des gens (ici et maintenant sur le forum dans cette conversation) qui semblent prendre cette question à coeur... ce n'était qu'une simple question. J'ai dit des gens, parce que je ne connais pas ceux que vous connaissez, que ce soit des amis, des collègues, des voisins etc.

Et désolée pour ma syntaxe et le reste si ça a pu choquer certains, mais hier soir, je venais passer deux heures à réviser et à corriger des textes bourrés de fautes (exprès) pour un examen de français justement, alors après, je ne voyais plus rien.

Et puis, je le cris pas sur les toits que j'aime écrire, c'est que ça venait dans la conversation. Je dois apprendre le doigté pour mon cours, et je trouve ça difficile, parce que j'écris de la même façon depuis que j'ai 12 ans, et je disais que j'écrivais beaucoup, beaucoup pour expliquer pourquoi d'avais tant de mal à me faire à une nouvelle méthode. Évidemment, on me demandait ce que j'écrivais et j'ai dit « n'importe quoi, plein de trucs, des histoires... ». Sans parler que j'écris des rapports avec des phrases à rallonge... Bref, c'est ça l'histoire.

Moi, c'est tout à fait l'inverse de ton cas : il a fallu que mes copains me mettent un sérieux coup de pied au cul me déversent un flot d'encouragement pour que j'accepte l'idée que j'étais finalement capable d'écrire. En revanche, moitié d'accord avec Lo.Mel, je ne le leur ai pas dit et n'en parle pas, sauf si la conversation m'y mène. A vrai dire, c'est soit que je n'y vois pas d'intérêt, soit que j'ai peur de leur réaction légèrement trop enthousiaste (il y en a 2 qui ont gueulé comme des fous quand je leur ai dit).

Bref, bien que mes amis ne le comprennent pas forcément, ils acceptent parfaitement mon goût pour la lecture/écriture.

Je n'ai jamais dit à des gens que j'adore écrire. Normal. Je vis entre quatre murs et ... un toit. D'ailleurs qu'est-ce que ça veut dire : adorer écrire ? J'écris, point barre. Et cela n'a rien d'extraordinaire et puis c'est personnel, intime comme a souligné un intervenant.

MaxLouis a écrit:

Je n'ai jamais dit à des gens que j'adore écrire. Normal. Je vis entre quatre murs et ... un toit. D'ailleurs qu'est-ce que ça veut dire : adorer écrire ? J'écris, point barre. Et cela n'a rien d'extraordinaire et puis c'est personnel, intime comme a souligné un intervenant.

Bah apparemment ça a l'air plutôt extraordinaire. :/

Les trucs pas extraordinaires comme aller au cinéma on les raconte.

mnep a écrit:

MaxLouis a écrit:

Je n'ai jamais dit à des gens que j'adore écrire. Normal. Je vis entre quatre murs et ... un toit. D'ailleurs qu'est-ce que ça veut dire : adorer écrire ? J'écris, point barre. Et cela n'a rien d'extraordinaire et puis c'est personnel, intime comme a souligné un intervenant.

Bah apparemment ça a l'air plutôt extraordinaire. :/

Les trucs pas extraordinaires comme aller au cinéma on les raconte.

Exactement, tout le monde dit que ça n'a rien d'extraordinaire, mais ils ne le disent à personne. Si on te demande ce que t'as fait la veille et que t'as passé la soirée à écrire, tu le dis pas ?! C'est personnel... ok, mais dessiner aussi c'est personnel, mais quand je le dis en général, les réactions sont plus enthousiastes que quand je dis que j'écris. Tout ce que je disais c'est que bien des gens autour de moi ne comprennent pas cette passion (oui, c'est une passion et j'adore écrire, adorer, ça veut dire aimer beaucoup beaucoup - moi, je conduis, je n'adore pas conduire, je conduis parce que c'est nécessaire, mais quand j'écris, j'adore ça, ou alors je le ferais pas).

en revanche moi j'adore conduire

Citation :

Les trucs pas extraordinaires comme aller au cinéma on les raconte.

Tout est une question de contexte, d'événements, etc ...

Citation :

mais quand j'écris, j'adore ça

Bien grand te fasse Pour ma part, je n'adore pas écrire, pour moi c'est comme conduire une voiture pour aller d'un point A à un point B.

Quand je dis que je passe mon temps à écrire, de suite on me compare à une fifille coincée qui reste cloîtrée dans son coin bourré de livres, à lunettes/queue de cheval et qui n'en sort jamais... Le genre bibliothécaire quoi.

Mais quand je leur dis qu'à côté de ça je suis barmaid, c'est marrant de voir l'expression contradictoire qu'ils affichent.
Mais bon, mon frangin écrit, ma meilleure amie écrit et je rencontre des écrivains au bar. Donc j'en ai franchement rien à foutre de ce qu'ils peuvent bien en penser.
Je vais pas juger quelqu'un parce qu'il aime construire des parcours de dominos, moi (bien que je n'ai jamais compris cette passion... mais je respecte xD.)

Lohengrin a écrit:

Ne leur dis pas, tu seras tranquille.

A la base, je faisais ça. Il n'y avait que mes parents qui étaient au courant.
Et puis un jour, alors que j'étais tranquille dans mon lit à l'internat en train d'écrire, ma colocataire, qui est légèrement chiante, a débarqué sans prévenir et m'a gentiment pris arraché des mains mon carnet (j'ai cru que j'allais la tuer). Et puis elle m'a demandé ce que c'était, je lui ai dit que j'écrivais, et elle m'a regardé bizarrement. Maintenant, elle m'en parle plus, et me fout la paix (mais ça l'énerve parce que les trois quart des soirs, j'écris.

En fait, à vous lire, j'ai surtout l'impression que c'est une histoire d'âge tout ça... les adultes d'un certains âge placeraient l'écriture dans l'intimité là ou les ados et plus jeunes voient ça comme une "activité" plus ou moins "avouable".

J'ai commencé à écrire ma première histoire à 12 ou 13 ans. Très peu de gens le savais pour la simple et bonne raison que j'écrivais chez moi et pas en cours (en cours je lisais on ne peux pas tout faire). Quand j'ai intégré l'internat, je n'ai pas abandonné cette activité salvatrice, mais ça c'est forcément "su" puisque je n'étais pas seule dans ma chambre... et après, le temps passe et en devenant adulte on garde ça pour soi. Je ne saurai pas expliquer pourquoi.

Depuis quelques semaines, j'ai pris un nouveau taf avec des grandes coupures le temps de midi, alors quand il fait -5 et qu'il neige, je reste au chaud dans un coin et j'écris ou je dessine... et les autres... s'ils veulent en causer, on en cause, sinon, ben je les laisse à leurs discussions de "courses-gamins-boulot". Et parfois je lâche mon griffonnage pour une simple discussion entre humains, c'est pas mal aussi parfois

Quand j'étais gamine ou "jeune" on me trouvait bizarre... et avec l'âge les collègues me trouvent "whaa t'as du courage, moi je n'y arriverais pas", donc en gros, je suis toujours bizarre... les adultes perdent beaucoup d'illusions en vieillissant...

Alors moi j'ai plus simple.

J'en parle pas.

Au début :
Et puis...
Ensuite... alors
Du coup :

C'est à peu près ça.

De mon côté, la première personne à qui j'ai dit que j'écrivais, c'était ma meilleure amie. Elle m'a même fait promettre de lui faire lui mon manuscrit en avant-première.

Par contre, quand j'en ai parlé à ma famille, ma mère m'a dit que ce n'était pas un métier, que si je voulais vraiment écrire, ce ne serait qu'un loisir parce qu'on ne peut pas ganger sa vie en écrivant.
Pour mon père, j'ai eu l'impression qu'il me disait un truc du genre "Ah, oui ? Eh ben, c'est bien." Voilà, c'est tout.
La dernière personne à qui j'en ai parlé, c'est l'un de mes frères et il m'a dit que si j'aimais ça, alors je n'avais qu'à foncer.