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 [Auteur] Albert Camus

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Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Je me suis littéralement avalé L'Etranger pendant un voyage en train (3 heures, donc non, je ne pense pas qu'on puisse dire que ce roman a "des longueurs").

Lecture transcendante. Pour plusieurs raisons je me suis totalement identifié au personnage, à ses réflexions, à sa vie, à sa manière d'être, peut-être à son destin. Ce romain est sans doute un indispensable... mais je ne le mettrais pas dans les cultes, selon moi. C'est un excellent exercice de fusion fond / forme, une psychologie terrible et une histoire troublante, mais elle manque, je pense, de la maturité du penseur. Si le parcours du personnage est édifiant, le message échoue à avoir une portée générale, sociale, voire universelle. Il est, en fait, trop spécialisé. S'il m'a touché pour des raisons propres, il a sans doute l'effet inverse chez d'autres personnes...
Par comparaison, La Condition humaine parvenait à toucher une certaine globalité qui dépassait le simple sujet premier de l'œuvre.

Du coup, j'ai acheté La Peste dans la foulée...
 
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Comme beaucoup j'ai adoré L'Etranger. J'ai été emmerveillée en lisant Les Noces à Tipasa juste après. C'est pas du tout le même style.
Savoir que Camus est capable de l'un comme l'autre le rend encore plus admirable.
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


L'étranger est le livre que j'ai eu le plus de mal à lire (deux pages maximum à la fois, j'en avais déjà marre), avec "L'homme-dieu ou le sens de la vie" de Luc Ferry, et un essai de Sartre. Comme quoi... l'univers trop peu décrit ne m'a jamais transporté, aucune image ne venait en moi, aucun sentiment non plus, et pas de touche de l'auteur qui soit particulière ou appréciable. Je l'ai lu comme un essai pondu par un type sorti de philologie romane qui rédige son projet en vulgarisant ses propos vers le grand public. Jamais le personnage ne fut un personnage. Certains trouveront ça sensationnel, moi j'ai trouvé ça plus nul qu'un roman écrit par un gamin de 13ans, vu que même eux y arrive. Et le mythe de Sisyphe n'a fait que confirmer ma première impression sur l'auteur. Si encore derrière il y avait une réflexion, un point de vue qui se reflète, une histoire cohérente, un décor, une époque... mais non rien. J'ai lu du vide. Après, c'est la mode depuis quelques décennies, l'art abstrait... Moi ça me botte pas, je préfère encore le surréalisme.

donc, comme tu dis Condor, y en a qui ont adoré, comme toi, et d'autres détesté, comme moi. Pour moi, c'est un auteur qui n'écrit qu'avec la tête. Un peu de couilles parfois. Mais vraiment rien de plus.
 
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bon j'ai lu L'étranger et c'était exceptionnel comme livre !
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Plume, je comprends ce que tu as ressenti (ou "pas ressenti") en lisant L'Etranger, mais ne même temps je ne peux pas acquiescer à tes conclusions. C'est vrai que l'écriture de Camus est "pauvre" d'une certaine façon, qu'elle n'emporte pas beaucoup de sentiments. Moi, j'ai trouvé ça très cohérent, justement, avec ce personnage qui est une sorte de désert sentimental. On ne peut pas dire qu'il ne ressente rien, mais il n'exprime rien, il refoule. Et on sent que ça pose problème, justement, sans que ce soit annoncé ou exprimé avec force et fracas.

Finalement, ce personnage se dessine pour moi à travers les vides qu'il laisse. Ce qui lui manque semble bien plus révélateur que ce qu'il a, cela le définit bien mieux qu'un portrait psychologique minutieux. Et on sent son malaise par le fait qu'il insiste sur des évènements qui devraient "normalement" être sentimentalement forts, mais qu'il présente sous une forme épurée, purement descriptive, sans le moindre engagement.

Pour la réflexion, là encore elle est présente. L'Etranger pose la question de l'intégration d'un type pas exceptionnel si ce n'est un poil individualiste, dans la société de l'époque. Il fait penser à un "code de conduite" non dit qui règlementerait la vie sociale et qu'il faudrait absolument respecter. La fin est un peu plus explicite dans ce sens : le personnage est exécuté "pour n'avoir pas pleuré à l'enterrement de sa mère". Il faut absolument pleurer dans ces circonstances ? Le personnage est relativement ouvert d'esprit, on ne peut pas dire qu'il se contente des préjugés et des "on-dit". Finalement, il en paie le prix. C'est un peu le message sinistre du roman. On a beau être dans une société moderne et démocratique, il vaut mieux rentrer dans la norme pour garder la tête sur les épaules.

Je pense qu'en le lisant par tous petits morceaux, tu n'as peut-être pas perçu cette cohérence, cette unité du roman (au-delà de l'histoire qui n'a franchement rien de captivant, c'est vrai). Je ne vois pas du tout L'Etranger comme une oeuvre abstraite, tout au contraire, je le mettrai dans le genre réaliste, un réalisme moins sociologique que psychologique...
 
Menear
   
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Menear  /  Le bruit et la pudeur


plume_du_reve a écrit:
Jamais le personnage ne fut un personnage.

Et tu ne crois pas que c'est un peu (je dis bien un peu) en rapport avec le propos du livre (lequel est contenu quasi tout entier dans son titre) ?
http://www.fuirestunepulsion.net
 
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Rozbaum  /  Crime et boniment


William Styron a écrit:
Alors que j'étais tout jeune écrivain, j'avais traversé une phase où Camus, davantage peut-être que tout autre figure littéraire contemporaine, avait radicalement influencé ma conception de la vie et de l'histoire. J'avais lu son roman L'étranger plutôt tardivement et le regrettais - j'avais alors dépassé la trentaine - mais quand je l'eus terminé, je ressentis cette impression fulgurante d'adhésion instinctive qu'engendre la lecture de l'oeuvre d'un écrivain qui a su allier à la passion morale un style d'une grande beauté, et dont l'impreturbable lucidité a le pouvoir de terrifier l'âme jusqu'au tréfonds d'elle-même. La solitude cosmique de Meursault, le héros du roman, me hantais au point que lorsque j'entrepris d'écrire Les confession de Nat Turner, je ne pus m'empêcher d'utiliser la technique de Camus en présentant l'histoire du point de vue d'un narrateur isolé dans la cellule de sa prison au cours des heures qui précèdent son exécution. Dans mon esprit, il existait un rapport d'ordre spirituel entre la solitude glacée de Meursault et le triste sort de Nat Turner - son précurseur par une bonne centaine d'années dans l'histoire de la rébellion - comme lui condamné et abandonné des hommes et de Dieu. L'essai de Camus Réflexions sur la guillotine est un document virtuellement unique en son genre, empreint d'une terrible et ardente logique ; il est difficile de concevoir le plus vindicatif des partisans de la peine de mort se cantonnant dans la même attitude après avoir affronté de cinglantes vérités exprimées avec tant de fougue et de rigueur. Je le sais, ma vision personnelle des choses fut à jamais influencée par cette oeuvre, qui non seulement bouleversa complètement mon optique et me persuada de la barbarie fondamentale de la peine de mort, mais également imposa à ma conscience de substantielles exigences quant au problème de la responsabilité en général. Camus contribua grandement à purifier mon esprit, en me débarassant d'innombrables idées faciles, et, par le biais d'un pessimisme perturbant comme jamais je n'en avais connu, en m'incitant à me passionner de nouveau pour l'énigmatique promesse de la vie.
[...]
Mais avant même mon arrivée en France, tomba la consternante nouvelle : Camus avait été victime d'un accident de voiture et, à quarante-six ans, soit cruellement à la fleur de l'âge, il était mort. Je n'ai pratiquement jamais ressenti avec autant d'intensité la perte de quelqu'un que je ne connaissais pas. Sans relâche, je méditais cette mort. Bien que Camus ne conduisît pas la voiture, on pouvait supposer qu'il savait que le conducteur, le fils de son éditeur, était un fanatique de la vitesse ; aussi y avait-il dans l'accident un élément de témérité qui suggérait un comportement quasi suicidaire, au moins un flirt avec la mort, et il était inévitable que les conjectures suscitées par l'évènement n'en reviennent au thème du suicide dans l'oeuvre de l'écrivain. Une des professions de foi intellectuelles les plus célèbres de notre siècle se situe au commencement du Mythe de Sisyphe : "Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie." En lisant pour la première fois ces lignes, je me sentis perplexe et ma perplexité persista pendant la plus grande partie de l'essai, dans la mesure où malgré sa logique et son éloquence persuasives, beaucoup de choses m'échappaient aussi, et toujours j'en revenais à affronter vainement l'hypothèse initiale, incapable que j'étais de m'accomoder de ce postulat selon lequel chacun devrait d'emblée éprouver l'envie de se suicider. Je lus une de ses oeuvres ultérieures, La chute, que j'admirais également mais non sans quelques réserves ; le remords et l'autocondamnation du narrateur-avocat, qui débite lugubrement son monologue dans un bar d'Amsterdam, me paraissaient quelque peu outranciers et excessifs, mais à l'époque j'étais incapable de me rendre compte que l'avocat était en réalité plongé dans les affres d'un grave état dépressif. Telle était mon innocence, j'ignorais jusqu'à l'existence de cette maladie.

Face aux ténèbres
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


non je le crois pas, car j'ai laissé sa chance à Camus en lisant des extraits d'autres livres qu'il a écrit (Le mythe de Sisyphe, La Peste)et j'y ressens exactement le même vide d'un universitaire qui écrit son mémoire par défaut, parce qu'il faut de bons points, mais qui ne transcende pas, ne transporte nulle part, sonne assez "creux". Et voir toute une carrière basée sur ça fleurir, alors que c'est l'un des premiers trucs qu'on irait reprocher aux débutants de nos jours, ça a tendance à me répugner un peu. "Mais enfin, lui c'est Camus, il peut le faire, ce sera toujours du concept, du génie !"

C'est comme les trois derniers tableaux de Miro avec un trait noir dessus. Mon fils de 2ans arrive au moins à faire des boucles et à varier les couleurs "mais Miro c'est le concept".
Non, c'est pas du tout dans mes principes ce genre de chose. Le concept, ça doit rester un défi entre ami. Ca ne devrait pas être pris autant au sérieux sous un prétexte de gloire.

D'ailleurs, la pièce de théâtre "Art" est très intéressante à ce sujet... Le type qui achète super cher un tableau blanc...

c'est un débat en soi ce que je raconte, mais pour moi Camus est un philosophe, ou un sociologue, ou un psychologue allez, mais pas un écrivain comme je l'entends.
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Tu as lu La chute?
Parce que j'avoue que l'Etranger m'avait laissée muette (enfin, je n'avais rien à en dire), tandis que la chute eh bien, c'est très violent. Enfin je doute que ton fils de deux ans puisse en imiter la prôse
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


"Le concept"... franchement, si je suis d'accord pour Miro, je ne vois pas ce que tu veux dire pour Camus. Je ne vois pas le "concept" que tu désignes. Au contraire, son écriture me semble à l'opposé du "conceptuel" ou de l'âbstraction ârtistique. Quand tu évoques un universitaire, au contraire, je retrouve le soucis de sens, de contenu, de construction logique et progressive du discours, de "maitriser son sujet". Cela autorise moins de liberté et moins de transport que d'autres formes de littérature...

Pour moi l'écrivain doit aussi être un penseur, parce que l'écriture et la pensée sont inextricablement liées. Un auteur qui se concentrera sur la "pure" écriture, sans prendre en considération le contenu, la profondeur de son écrit, aura autant d'intérêt qu'un oiseau virtuose pour un joueur de flûte traversière. C'est joli et j'arriverai jamais à faire pareil, mais bon, la principale finalité, c'est de tirer son coup. Insuffisant...

Camus est définitivement à ranger dans la case "écrivain à contenu" pour moi. Quitte à sacrifier le style et le transport.
 
Faust Federel
   
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Menear a écrit:
plume_du_reve a écrit:
Jamais le personnage ne fut un personnage.

Et tu ne crois pas que c'est un peu (je dis bien un peu) en rapport avec le propos du livre (lequel est contenu quasi tout entier dans son titre) ?

C'est vrai. Le personnage est étranger à sa vie, étranger à ses proches, étranger à lui-même. Il est le spectateur extérieur de sa vie. C'est effectivement le propos du livre (enfin pour moi).


 
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Pour ma part, je n'ai lu que "la peste", mais j'ai vraiment beaucoup aimé Very Happy
 
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J'avais écrit ça sur Camus, il y a quelques temps :

"Albert Camus donne du sens là où l’existence semblait en être dépourvue. Il incarne l’idéal que tout homme souhaitant devenir meilleur ne peut que viser : la mesure, toujours la plus grande mesure dans ses réflexions politiques et philosophiques, la joie de vivre, l’amour de la beauté que recèlent les lieux qu’il chérit, celui des femmes, qu’il aime trop pour se cantonner à la monogamie, et que celles-ci lui rendent bien, la grandeur et l’amour de l’existence maintenues en dépit de la souffrance du corps, la simplicité, l’intelligence, la noblesse de corps et d’âme."
 
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Insane.  /  Avant, j'avais un rang. Mais c'était avant.


Parce que ce qui attire un homme, c'est forcément la beauté d'une femme? Je ne pense pas que Camus comme chaque homme, soit avant tout attiré par une relation esthétique .. D'ailleurs, je ne pense pas que ce soit un grand amoureux de la vie, et un jouisseur de première.

Je ne vais pas tout relever, mais il faut vraiment que vous fassiez attention quand vous faites des éloges, des remarques, des critiques. Tu parles de mesure, il faudrait ne pas hésiter à en abuser. Wink Là, ça fait très impersonnel en outre. Puis franchement, Camus = un idéal alors que sa plume et sa pensée sont l'équivalent d'une ration de riz pour un aventurier de Koh-lanta?

Par ailleurs, y a tellement de grands auteurs du 20ème, j'ai encore découvert hier un certain Guimard .. Smile
 
QuillQueen
   
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Faust Federel a écrit:
Menear a écrit:
plume_du_reve a écrit:
Jamais le personnage ne fut un personnage.

Et tu ne crois pas que c'est un peu (je dis bien un peu) en rapport avec le propos du livre (lequel est contenu quasi tout entier dans son titre) ?

C'est vrai. Le personnage est étranger à sa vie, étranger à ses proches, étranger à lui-même. Il est le spectateur extérieur de sa vie. C'est effectivement le propos du livre (enfin pour moi).


sauf que tous ses personnages sont ainsi, pas que l'étranger... c'est ce que j'explique plus haut. L'étranger fut une très bonne couverture pour donner à ses imperfections un éclat de génie.
C'est toute l'impression qu'il m'a laissé. Tout comme Nothomb qui elle, cache les siennes sous une folie légère et des mots sortis des profondeurs d'un Larousse spécialisé. On retire ça, on n'a plus grand chose. Après, le décréter "grand écrivain du rien", c'est à mon sens ridicule. Il n'a rien inventé à ce sujet, et c'est une bonne excuse. Un mauvais peintre pourra toujours se recycler dans la peinture abstraite, pourvu qu'il ait un bon agent marketing qui soigne son image. Si le seul argument de ses livres est d'être capable d'écrire 300pages pour décrire un vide austral... Ouah ! C'est génial, il écrit et pourtant il partage pas trop, c'est du génie, vu qu'il est connu ! On n'aurait pas fait sa pub, il viendrait sur JE à l'heure actuelle, on le traiterait de novice, mais là non les gars attendez, c'est Camus quoi, pas touche !
Moi ça me débecte ce fanatisme, je ne le comprends pas en tout cas. Neutral Même King a réussi à me faire partager une atmosphère et une émotion au moins... pas pour autant que j'en suis fan, mais je reconnais son talent. Camus, son talent, à part d'avoir été bien entouré et d'avoir eu de bons contacts presse, je ne le vois pas. C'est tout, c'est pas compliqué à saisir. Si ? scratch
 
   
    
                         
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