C'est vrai, mais s'il s'agit de E.L. James, alors ce destin semble tout de suite moins triste.

Spoiler:

J'avais les chevaliers d'émeraude dans ma wishlist Livraddict, du coup vous m'avez donné envie de laisser tomber... Snif. Mais les avis ont l'air tranchés sur cette série alors je vais sûrement m'abstenir, j'ai tellement d'autres choses cools à lire !

Leah Dreams a écrit:

Quel que soit le livre, je trouve ça triste de lui réserver comme destin le pilon. Derrière il y a un auteur, qui a peut-être mis tout ce qu'il avait dedans non?

Entre ceux qui écrivent pour l'argent et ceux qui laissent une faute toutes les pages... j'avoue n'avoir plus aucune pitié.

AppleCokes a écrit:

J'avais les chevaliers d'émeraude dans ma wishlist Livraddict, du coup vous m'avez donné envie de laisser tomber... Snif. Mais les avis ont l'air tranchés sur cette série alors je vais sûrement m'abstenir, j'ai tellement d'autres choses cools à lire !

Disons aussi que c'est douze tomes pour une fin facile.

J'en ai lu quatre et j'ai l'impression que la fin va être un combat final et un banquet xD

Je les emprunterai à la bibliothèque plutôt que de les acheter du coup ! J'aimerais quand même me faire ma propre idée .

Sinon je n'ai pas de livres à mettre au pilon moi, enfin je crois... pour le moment du moins.

AppleCokes a écrit:

Je les emprunterai à la bibliothèque plutôt que de les acheter du coup ! J'aimerais quand même me faire ma propre idée .

Sinon je n'ai pas de livres à mettre au pilon moi, enfin je crois... pour le moment du moins.

Si tu les lis tu en auras bientôt un 😂😂

Je trouve que les chevaliers d'émeraude sont ce qui se rapproche le plus d'un nanar littéraire. Ce n'est que mon avis personnel, mais même à l'époque où je l'ai lu, quand j'étais plus jeune, j'avais trouvé ça scandaleux de nullité. Et je suis très bon public.

Mis à part ma petite haine futile contre Anne Robillard je ne vois pas tellement de livres que je pourrais jeter sans un regret. Il y en a que je déteste, qui m'ennuient tellement que je suis dégoûté à vie de leurs auteurs (Flaubert et Duras, par exemple), mais je ne peux pas mettre de côté leurs qualités indéniables dont il est difficile de passer à côté. Duras m'emmerde profondément, mais elle a un propos sur l'écriture qui est intéressant et dans lequel je me reconnais, par exemple.
Flaubert me gave par principe, ses sujets ne m'intéressent pas, et quand je l'ai lu je me suis tant débattu avec son style que je suis passé à côté de son ironie. Mais j'apprécie quand même sa démarche, le côté jusquauboutiste du style du mec.
Il y a d'autres exemples.
Quelques part ce qui m'empêche d'apprécier ces livres c'est souvent lié à leurs qualités. Le style de Flaubert me perd, la richesse de Balzac aussi. Je reconnais le génie de ces constructions mais ça ne m'intéresse pas pour autant.

Salut à tous,

De nos jours, les productions les plus imbéciles révèlent selon vous quels aspects de notre époque (aspects littéraires ou autres) ?

Je poursuis ici une considération de Stevenson proposée dans son excellent essai Les romans de Victor Hugo, que vous pouvez trouver parmi ses tout aussi remarquables Essais sur l'art de la fiction. Selon l'auteur écossais, "de même que la production la plus imbécile d'une époque littéraire nous permet parfois de saisir tel ou tel de ses aspects que nous cherchions en vain dans les chefs-d’œuvre, de même il se peut que le livre le plus faible d'un auteur venant à la suite de nombreux autres, nous permettent de saisir ce qui est sous-jacent à l'ensemble de l’œuvre -- ce réseau de significations, cette colonne vertébrale qui commande tout le corps de son œuvre, et en fait un ensemble tout à la fois organique et rationnel. C'est précisément ainsi que Quatre-vingt-treize éclaire toutes les œuvres précédentes (...)"

(Suit tout une analyse comparant l’œuvre de Fielding et de Walter Scott, ce dernier se distinguant alors de son prédécesseur par le fait, précisément, d'avoir inclus ses personnages et leurs actions dans un "réseau de significations" bien plus profond (à travers un plus large arrière-plan psychologique, historique, politique, etc.), et d'avoir ainsi fait correspondre leurs actions à des "mobiles beaucoup plus vastes". Arrive ensuite Victor Hugo, dans lequel Stevenson voyait l'écrivain qui a "porté le plus loin la révolution littéraire introduite par Walter Scott", -- le Magicien du Nord ayant été plutôt "inconscient de son art", lorsque l'auteur de Quatre-vingt-treize avançant "lucidement, après mûre réflexion", aurait bien mieux "compris la nature des changements qu'il apportait").

Merci à vous, bon week-end

Pour ma part je cite un livre non pas parce qu'il n'est pas bon (je ne juge pas... si il est mauvais pour moi il peut être excellent pour un autre) mais parce qu'il a été ma PIRE déception littéraire de tous les temps.
C'est Le voleur d'ombre de Levy.
Le titre me donnait envie (imaginaire, enfantin, poétique), le résumé m'attirait (et oui... comme quoi...) et au final je me suis retrouvé face à un truc qui, pour moi, n'avait aucun relief, aucune poésie... Un vulgaire re-pompage de tous les autres livres de Levy, pas une touche de fantaisie ou de douceur. Aucune émotion... cruelle déception.
Le livre qui aurait pu me réconcilier avec cet auteur n'était qu'une bide de plus.

J'ai été personnellement très déçu par "barbe bleu" d'Amélie Nothomb. Et par beaucoup de ces livres.
Je plains les auteurs "pros" qui ont réussi un livre et sont depuis "condamnés" à publier importe quoi chaque année en capitalisant sur leur notoriété pour vivre...

Je n'ai pas lu les 19 pages, je sais honte à moi mais les livres à mettre au pilon, selon moi :

*Les Noces Barbares de Queffelec, prix Goncourt blabla, un mélo digne d'une fiction de France 2 d'un total inintérêt.
*Bal de givre à New York de Fabrice Colin. La fin en elle-même justifie un pilonnage selon moi. Comment peut-on écrire un truc avec une ficelle aussi grosse ? Ça me dépasse.

Flaubert. J'ai lu deux de ses livres et à chaque fois j'en avais mal au coeur tellement c'était indigeste, notamment "Un coeur simple" qui m'a dégoûté.

Et j'ai aussi globalement beaucoup de mal avec les auteurs du réalisme/naturalisme ou du surréalisme, Aragon excepté. Le pire, c'est le dadaïsme. J'ai envie de dire que ça n'a pas plus de sens et d'utilité qu'un gribouillage de maternelle. Tout le monde peut le faire. Je veux bien croire que la guerre a tout emporté, mais la déconstruction et le n'importe quoi peut aussi passer par des choses plus... "réfléchies". Plus abouties dirons-nous.

Donc exit Zola, Balzac, Stendhal, Breton et globalement tous les surréalistes (Aragon, comme je le disais, étant le seul que j'apprécie, avec peut-être Apollinaire en poète).

Je préfère largement les auteurs romantiques / symboliques, même si je ne nie pas les qualités de Zola ou de Balzac, attention. C'est juste pas fait pour moi. ^^'

Umi a écrit:

C'est juste pas fait pour moi. ^^'

Dit comme ça, c'est préférable

Je trouve ce sujet alors que j'effectuais ma cherche "Giono" sur le forum et je le trouve Rigolo.
Il se trouve qu'il fait justement écho à ma récente publi sur insta, où j'ai listé 7 bouquins que j'ai vraiment vraiment pas aimés.

La liste est la suivante :
- Malevil, de Robert Merle
- Carnage, de Barjavel
- La trilogie des sorcières (trois tomes), de Anne Rice
- La trilogie Steampunk (un seul tome qui s'appelle "la trilogie [...]" ; en fait un recueil de trois nouvelles) de Paul di Filippo
- Les guerriers du silence, de Pierre Bordage
- Shibumi, de Trevanian
- un vampire ordinaire, de Suzy McKee Charnas

(ce qui est intéressant c'est qu'Anne Rice a écrit un de mes romans préférés (Entretien avec un vampire, et quelques unes de ses suites, bien appréciées pour ma part) et trois de ceux que je déteste le plus... et Pierre Bordage pareil. Il a écrit "les derniers hommes" et la saga "Wang", qui sont dans mes lectures préférées ; et pourtant d'autres que je déteeeeste de tout mon coeur.

Ce qui m'amène à m'inquiéter du souvenir que j'ai de ces romans de Bordage, lus quand j'étais plus jeune et peu sensible aux thématiques qui me préoccupent aujourd'hui. La prudence me recommande de ne surtout pas les relire et de chérir leur souvenir.)