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| | Comment bien commencer dans l'écriture ? | |
| | Nombre de messages : 339 Âge : 76 Localisation : Basse Normandie Pensée du jour : C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son,que les gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con ! Date d'inscription : 02/07/2011 | Papigeo / Tapage au bout de la nuit Sam 6 Aoû 2011 - 20:18 | |
| La quantité n'est pas forcément qualité. Quand un éditeur accepte un roman, à la correction il vous en fait sabrer 10 à 20%. Je ne trouve pas qu'un roman de 250 pages soit un roman court. Les éditeurs préfèrent les romans allant de 200 à 450 pages maximum, au-dessus ces romans sont beaucoup plus difficile à vendre. |
| | | Invité / Invité Lun 15 Aoû 2011 - 15:04 | |
| moi , j'ai toujours essayer d’écrire des petites nouvelles mais sans succès a la fin j'abandonner a tous les coups . Mais franchement ce n'est réellement pas facile surtout pour ceux qui sont timide ou qui n'osent pas . |
| | Nombre de messages : 5496 Âge : 27 Localisation : ça bouge... Tout le temps... Date d'inscription : 20/02/2010 | Hiendi Mond / Maîtrise en tropes Lun 15 Aoû 2011 - 22:22 | |
| La présentation, penses-y Non mais je ne vois pas le rapport avec la timidité, moi, en fait... |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 111 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Mer 14 Sep 2011 - 14:52 | |
| Oui, je pense qu'il faut lire beaucoup, énormément, pour parvenir à écrire quelque chose de correct. Et dans beaucoup de genres et de styles différents, c'est encore mieux. Même si on veut écrire, par exemple, du policier, je pense qu'on a intérêt à lire des œuvres qui n'entrent pas du tout dans cette catégorie, pour avoir une chance de pondre quelque chose d'original, qui ne soit pas un ramassis de procédés d'écriture et de clichés. Ce qui est difficile quand on écrit un roman, c'est de se mettre, lorsqu'on se relit, dans la peau du lecteur lambda qui découvre cette histoire pour la première fois, ne connaît pas l'intrigue et n'a ni notre sensibilité, ni notre vécu... ni, bien souvent, notre âge. Parfois, quand j'arrive à me projeter ainsi, je n'ai plus qu'une envie : tout jeter au panier. |
| | | Invité / Invité Mar 29 Nov 2011 - 20:03 | |
| Molly59==> Je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'il faut se mettre dans la peau d'un lecteur lambda, il faut être objectif quand on se relit... Par contre, ce n'est pas simple! Moi par exemple, même si lors de mes nombreuses relectures, je tente d'être objective, je sais bien que je ne peux pas l'être entièrement, c'est pour ça que je le fais lire à mon entourage, pour avoir des avis, des idées aussi qui sait?
Je pense d'ailleurs que lorsque l'on pense avoir terminé un roman, il est bon de le faire lire par des proches, ça sert à se rassurer, car on en a besoin, mais aussi à se prendre quelques claques, que même des inconnus hésiteraient à donner lol. Pour l'objectivité absolue, je pense qu'il faut le faire lire par des gens qui n'ont pas forcément l'habitude de lire souvent, l'avis du néophyte est toujours révélateur. |
| | Nombre de messages : 379 Âge : 38 Localisation : Deux-Sevres et partout dans le monde Pensée du jour : La plume s'allume d'une flamme amertume aspirant sous son aile les neiges éternelles Date d'inscription : 01/11/2011 | toniodelavega / Tapage au bout de la nuit Mar 29 Nov 2011 - 20:24 | |
| L'ecriture a ses raisons que la raison ignore...
Je n'ai aucun conseil à donner, simplement de croire en son projet, si projet il y a.
En ce qui me concerne, c'est vraiment personnel, je n'aime pas les romans. C'est long à lire, on ne peut ouvrir une page sans se demander quelle était la trame antérieure....donc pas évident pour Bernadette qui voulait un réconfort minimaliste après avoir perdu son chat.
Bon peut-être en ecrirais-je un jour qui sait?
Sinon, croire en soi me semble important, croire en ce qu'on propose et y mettre du coeur!
bonne soirée! |
| | | Invité / Invité Mar 29 Nov 2011 - 20:34 | |
| Pour moi, la question n'est pas de bien commencer. En fait, commencer, c'est déjà bien. L'enjeu est de ne pas s'arrêter. Ne pas s'arrêter avant d'avoir commencé, ne pas s'arrêter après avoir commencé. Ne pas s'arrêter alors que le doute vient, que ce qu'on est en train de rédiger, au fond, ça n'a pas l'air de mériter d'être continué, et que d'ailleurs personne n'a l'air emballé à l'idée que ce soit continué, puisque de toute façon, c'est dur, ça prends du temps, et il serait tellement plus détendant d'aller allumer la console, la télé, la liseuse, rayez la mention inutile, et de profiter de son temps libre. Ne pas s'arrêter au premier jet, ne pas se contenter du fait que ce soit écrit, se demander si c'est vraiment le meilleur qu'on pouvait donner, si on peut faire mieux. Ne pas s'arrêter aux premières critiques, même méchantes et antipédagogiques. Se demander la part de vrai dedans. Se demander s'il s'agit d'une question de goût divergent où si ce qu'on voulait faire passer dans son texte n'a pas été clairement exprimé. Ne pas s'arrêter au manque de succès. Des goûts et des couleurs, on ne discute pas, et si on aime ce qu'on a écrit, ça fait au moins une personne qui aime. |
| | Nombre de messages : 8765 Âge : 39 Pensée du jour : Another Perfect Day Date d'inscription : 03/08/2007 | Nox / Vacher polyvalent Mar 29 Nov 2011 - 20:39 | |
| Tchouky> Extrêmement d'accord avec tout ce que tu viens de dire. |
| | Nombre de messages : 2774 Âge : 56 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Mar 29 Nov 2011 - 20:45 | |
| Trop vrai Tchoucky Faire en sorte de ne pas s'arrêter, un vrai défi ! |
| | Nombre de messages : 1840 Âge : 28 Pensée du jour : Le meilleur moyen de se délivrer d'une tentation est d'y céder Date d'inscription : 18/05/2007 | ecriture / Journal du posteur Mar 29 Nov 2011 - 20:48 | |
| Je plussoie, et pour moi c'est d'ailleurs un de mes plus gros challenge ! De continuer d'écrire mon roman, même si beaucoup de choses ne me conviennent pas... Et après c'est quand même très satisfaisant d'avoir réussi à continuer, on est fier d'avoir avancé, et on veut réussir à finir. Il faut garder la motivation |
| | | Invité / Invité Mar 29 Nov 2011 - 20:54 | |
| Il faut croire en ses personnages... peut être qu'au début on est maladroit, mais après tout, ils n'existent pas... on en fait ce qu'on veut. Si on prévoit de sombres événements, et que l'on s'attache trop aux persos, on risque de s'autocensurer, et de se rendre compte qu'on vient d'écrire de la guimauve, il ne faut pas arrêter pour autant, ça se corrige tout ça^^ Il ne faut pas avoir peur de soi et de ce qu'on peut écrire. Il ne faut pas non plus se sentir dépassé par son récit, c'est l'auteur le maitre! |
| | | Invité / Invité Ven 9 Mar 2012 - 1:47 | |
| Bonsoir, Je ne sais pas s'il faut vraiment bâtir toute la trame d'un roman avant de se lancer dans le travail d'écriture. Il y a plusieurs écoles, qui correspondent certainement à des tempéraments différents. Bernard Werber passe les deux tiers de son temps à construire son projet "comme une cathédrale" (selon ses dires), Philippe Djan aime au contraire prendre la plume sans savoir d'avance où ses personnages vont le mener. Je pense que l'un est fait pour raconter des histoires (Werber) sans nécessairement avoir une grande maîtrise du style (ce n'est d'ailleurs aucunement son but recherché) ; et l'autre, pour raconter des histoires en faisant l'effort de trouver le mot juste (d'après ce qu'il explique lui-même à propos de son travail). Le plus difficile, lorsque l'on débute l'écriture d'un roman, c'est de savoir comment appréhender ce début. Comment surmonter cette angoisse de la page blanche, comme on dit. À chacun sa méthode, mais une chose fera à coup sûr la différence entre le premier roman d'un novice, et le premier roman d'un futur écrivain : l'expérience ! Un peintre ne commence pas une toile sans maîtriser les rudiments de la peinture : la technique, les couleurs, les ombres et les lumières, les proportions, etc. Pour un écrivain, c'est pareil. Les rudiments, ce sont (du moins, de mon point de vue, et je n'en fais pas une doctrine !) : la capacité d'observation, la syntaxe, l'orthographe, les figures de style, le vocabulaire, la psychologie, la sensibilité, l'imagination, etc. Personnellement, derrière mon premier roman publié se cache en vérité un premier manuscrit, beaucoup plus vieux, qui a eu la particularité de ne plaire qu'à ma poubelle… et puis aussi des milliers de pages, de lettres, d'exercices ou de projets avortés qui ont été autant d'expériences positives et enrichissantes pour ma façon d'écrire. Une dizaine d'années m'auront été d'ailleurs nécessaires pour voir aboutir mon projet… et même aujourd'hui, je sais que si commencer un roman est difficile, le terminer l'est tout autant, car le travail d'écriture est un travail sans fin. Qu'en pensez-vous ? |
| | | Invité / Invité Ven 16 Mar 2012 - 11:21 | |
| Je comprends tout à fait le conseil, et je n'ai pas pu m'empêcher de rire en lisant : ''Vous êtes vraiment jeune (disons 10/15 ans, avec exceptions bien sur encore), ne vous attachez pas trop à votre roman, dans 1 an vous allez vous relire et avoir honte.'' Je suis tout à fait d'accord. J'ai relu mes histoires de cette période, et franchement, elles se sont toutes installées sur la pile ''à refaire''. |
| | | Invité / Invité Lun 26 Mar 2012 - 21:33 | |
| Oui - mais en même temps, que l'on ait 15 ou 85 ans, on écrit toujours sur ses failles. Là où il y a eu un vide, une blessure. Avec le temps, la forme évolue. On "refait", comme tu dis. Et le masque se perfectionne. Mais sur le fond, rien ne change. On cautérise, on ne guérit jamais. Mais on écrit des livres. C'est déjà ça... |
| | | Invité / Invité Sam 7 Avr 2012 - 11:00 | |
| J'aime beaucoup la mise au point concernant le "Fantasy..." |
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