Kid a écrit:

Tu as l'impression qu'on t'en met plein la poire Bzh0 ?

Là n'est pas la question. Je remarque que ce sujet provoque un rejet similaire à celui causé par le féminisme en général, c'est un fait qui mérite d'être noté.

Citation :

Parce que c'était constructif, ce que disait Shub ? 

"C'est pas moi qui a commencé"
Je ne pense pas que le but de Shub ai été d'écrire un message non-constructif, il a juste exposé son point de vue. On peut avoir des choses à lui redire, mais dans ce cas fait comme Pasiphae...

Kid +1

Bzh0 a écrit:

Kid a écrit:

Tu as l'impression qu'on t'en met plein la poire Bzh0 ?

Là n'est pas la question. Je remarque que ce sujet provoque un rejet similaire à celui causé par le féminisme en général, c'est un fait qui mérite d'être noté.

Dans le monde réel, le féminisme ne provoque pas de rejet en général. C'est plutôt un phénomène de la chambre d'écho de certains endroits d'Internet.

Absolument pas.
Et je pense qu'il y a peu de gens pour le nier.

D'ailleurs il est naïf de croire que ce qui se dit sur internet n'est pas seulement l'écho des opinions des gens. Plus facilement assumée peut être.
(Je pense même que sur JE, les opinions les moins modérées sur ce sujet sont encore loin des opinions d'une bonne frange de la population.)

Mais ce n'est pas en cassant le thermomètre qu'on fait baisser la température (i.e. faire taire les gens).

D'où la nécessité d'essayer d'en discuter.

Je crois que jusque là, c'était pas mal.

Oui, assez d'accord Lo. Je pense que certaines notions, des termes dont le sens est spécifiquement dirigé contre le féminisme (comme feminazi par exemple) se sont épanouis dans des communautés sur Internet en profitant de la logique des mèmes avant d'être employés IRL comme des notions concrètes. Mais on ne peut réduire à ça (d'ailleurs le terme feminazi dont je parle vient d'un bouquin écrit il y a 10 ans je crois, mais mon choix d'exemple est un peu de la triche).
Il y a des phénomènes de rejet et des idéologies antiféministes, qui existent depuis longtemps... Je pense ?

Je crois qu'on a abordé ce sujet de la terminologie et d'Internet plus haut dans le débat, je vais essayer de retrouver les posts

EDIT : page 13 ! http://jeunesecrivains.superforum.fr/t46762p165-rejet-du-feminisme-causes

Le rejet du féminisme est simple, les hommes ne veulent pas perdre leur place de dominants.

Pour ma part je suis pour l'égalité entre les hommes et les femmes, sauf que le mouvement féministe extrême désire renverser l'ordre des choses faisant passer les femmes comme dominantes et les hommes dominés.

D'où l'interrogation faut-il rejeter le féminisme ?

J'avais pas envie d'intervenir mais bon c'est fait

Anti, le mouvement féministe extrême dont tu parles est une minorité minuscule à ma connaissance.

pasiphae a écrit:

Ah oui, j'oubliais les fantasmes liés à l'existence d'un féminisme misandre Wink et qui découlent en général d'une ignorance totale des féminismes contemporains. Merci Nordgia pour ce rappel involontaire !

Pasiphae a écrit:

"les dérives du féminisme", ça aussi c'est une bannière qu'on agite trop souvent. Déjà parce qu'il existe des féminismes, parfois antagonistes entre eux. En plus parce que dès qu'une expression s'est formalisée pour devenir une sorte de démon sans contenu, il y a de quoi se méfier.

Il y a autre chose à aborder :

Le milieu dans lequel on évolue.

Le harcèlement de rue est beaucoup moins présent en campagne qu'en ville. En revanche, à la campagne, d'autres problématiques se posent.

Du coup une parisienne qui va s'indigner contre le harcèlement de rue pourra paraître en train d'exagérer aux yeux de certains.
Sans compter qu'en cambrousse, on trouve rarement des frotteurs... du métro. Et même s'il y avait un métro, on n'est pas anonyme en campagne comme dans une ville... ça force à maîtriser ses pulsions.
Et comme le soulignait Volte, je crois, sur la CB : en campagne, les femmes sont intégrées depuis longtemps dans la vie active et économique, ne serait-ce que par le travail agricol, on y connaissait beaucoup moins les salons-gynécées de la belle époque, la problématique est différente.

En campagne en revanche, on aura tendance à condamner plus facilement ce qui n'est pas dans la norme : homosexualité, jupe trop courte, etc.

Il doit y avoir bien d'autres cas : le cas des banlieues ouvrières, par exemple.

Donc un même discours pourra toucher une population et sembler creux à une autre.
Et on pourra taxer à tour de bras, l'un de bourgeois, l'autre de beauf, etc.

C'est là que l'intersectionnalité entre en scène !

Personne ne parle des frotteurs des champs de maïs...

Le féminisme est un ensemble de mouvements et d'idées politiques, philosophiques et sociales, qui partagent un but commun : définir, établir et atteindre l'égalité politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. Le féminisme a donc pour objectif d'abolir, dans ces différents domaines, les inégalités homme-femme dont les femmes sont les principales victimes.

c'est la signification pur et simple.

Pour la jupe trop courte c'est du bon sens dont il est question, rien à voire avec le féminisme (ce n'est que mon point de vue)

On parle de causes du rejet, pas du principe du féminisme.

La cause c'est le pouvoir.

Il n'y a pas de signification pure et simple du féminisme !

Pasiphae a écrit:

Il n'y a pas de signification pure et simple du féminisme !

ok

c'est la représentation que j'en ai... du coup doit-je mettre une jupe ?

Si tu en as envie tu en as le droit.

Je voulais simplement dire qu'il n'existe pas un accord entre tous les féminismes et toutes les féministes en ce qui concerne les buts poursuivis et le définition donnée à leur mouvement.