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J'ai passé le dimanche dans mon lit à lire, comme un vrai dimanche d'hiver, comme j'avais pas fait depuis longtemps.
Terminé Price, qui m'a accroché jusqu'au bout, terrible et brillant à la fois, et riche et plein de chose, je lirais Karoo, c'est certain, au minimum dans l'année qui vient.
Le JE bouquine un peu, pas trop parce que, déjà dit.
Les filles d'Holow Farms qu ipour le coup ça récréationne toutes ces choses lourdes, un petit goût des quatre filles du docteur March, orgueil et préjugés, légendes d'automnes et tout plein d'autres choses, c'est sympa, ça détend.
 
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Moins que zéro, Bret Easton Ellis.
Curiosité parce que je l'avais jamais lu et que je voulais voir un peu ce que ça donnait, bah ça porte bien son titre... Rolling Eyes
C'est du style :
Je suis au cinéma, je regarde le film, je sors du cinéma.
Je suis à la terrasse du XX, Trent me rejoint, on boit du champagne. Trent veut aller à la fête de Kim.
Nous arrivons à la fête de Kim, Trent se fait un rail de coke, je me fais un rail de coke.
Je suis chez moi dans ma chambre. J'entends mes sœurs, je sais plus trop quel âge elle ont, treize ou quinze ans.
Mes sœurs regardent un porno sur la télé de maman, je ne sais pas à qui est le film. Peut-être à maman.
Je me fais un rail de coke.
Avec Blair nous faisons l'amour.
je suis au restaurant avec mon père et mes sœurs et ma mère. On boit du champagne, mon père recommande une bouteille, nous buvons une autre bouteille.

Voilà, j'en arrivais à être abrutie à la lecture, tellement c'est au-dessus du mécanique et que ça vire neurasthénique.
Sans doute le but, après ça monte en glauquitude, avec toujours cette voix hyper détachée, et donc je me dis que l'écriture est voulue en ce sens pour symboliser la rupture du perso avec sa conscience et tout ce qui l'entoure, ce qui est en un sens intéressant sur le parti pris de l'auteur, raccorder la tonalité à la personnalité du personnage, symboliser un peu son néant, quelque chose comme ça, mais punaise que c'est chiant à lire !
Bon j'ai vu, je sais, et je passe allègrement à autre chose, que je vais forcément trouver mieux.
 
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Un jour j'ai rencontré quelqu'un qui avait aimé un livre de Bret Eston Ellis, j'aurai du prendre un selfie, je regrette.

De mon côté je dévore la pierre et le sabre I love you Et je suis un peu amoureux de Otsu Embarassed
 
Manfred
   
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Manfred  /  Pouyoute (© Birdy)


Un soir d'été a écrit:
Moins que zéro, Bret Easton Ellis.
Curiosité parce que je l'avais jamais lu et que je voulais voir un peu ce que ça donnait, bah ça porte bien son titre... Rolling Eyes
Hahaha, je me suis fait exactement la même réflexion en le refermant.
 
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Les romans d'Ellis donnent des films sympa, mais il aurait peut-être été plus judicieux de ne pas publier les romans du tout, et passer direct à la case ciné.
 
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Je viens de commander Poétique du regard, de Pierre Ouellet. J'espère qu'il est aussi intéressant qu'il en a l'air Embarassed 
http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/poetique-du-regard
 
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Un lac immense et Blanc, de Michèle Lesbre.
Petit roman d'un centaine de pages, comme tous ces romans d'ailleurs, il m'a fallut arriver à celui-là pour me demander pourquoi je continue de la lire, je suis un peu colère je crois d'être tombée sur le même effet que dans écoute la pluie (qui quand même valait le détour, les deux seuls avec le canapé rouge) ou un homme se suicide en se jetant sous un train, et hop rebelote dans le blanc laiteux, sous une voiture cette fois, et jamais, jamais d'histoire, et toujours un voyage entre deux hommes, entre le passé, le présent, et on ne sait quoi, toujours une errance mais moins bien rendue ici, (et puis je suis souple m'enfin c'est quoi cette chronologie qu'on y comprend rien ! ) et puis deux trois références bien senties pour noyer tout ça, ça fait un peu "je fais mon importante" en plein milieu, ou disons que ce n'est pas nécessaire, nulle part l'écrit appelle ces références là, oh ! Du coup ça me brouille tout le charme, comme une empreinte de gadoue par-dessus la voix blanche.
Tant pis s'il ne m'en restait qu'un ou deux, je ne la lirais plus.

J'ai commencé L'infinie comédie, va falloir s'accrocher, c'est un sacré morceau, pour l'instant j'aime, original avec des sourires. Je vais peut-être entrecouper  un peu avec d'autres choses en attendant d'avoir assez avancé pour être dedans vraiment.
 
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eh bah ...c'est encore moi.

L'infinie comédie j'en ai lu 100 pages donc plus que 1350 ! Hu, hu, j'adore comment ce type écrit, c'est dément, c'est pas linéaire par contre hein, même un peu alien,  il te balance les pièces du puzzle comme ça, hop tout en vrac (bon de petites choses se tissent à petit) mais chaque pièce est composée de tout plein d'infinis détails, il glisse d'un personnage à l'autre d'un voix à l'autre avec une foolitude de détails, pensées, etc qui rendent tout ça riche, et puis y'a plein d'humour aussi.

Bon mais je venais surtout parler de : Arrive un vagabond  de Robert Goolrick qui me régale et que je vais relire, enfin j'ai presque terminé ça se lit tout seul, et je ralenti, tellement je suis attachée à tout ce petit monde et à cette histoire et que j'ai la frousse qu'il se passe quelque chose de terrible depuis 50 pages Crying or Very sad

Alors je m'applique un peu pour une fois !

Le vagabond c'est Charlie Beale, qui va de ville en ville dans son pick-up, depuis on ne sait où, on ne sait pourquoi mais sans doute depuis un certain temps, avec juste deux valises. une pleine de billets qu'on sait pas non plus d'où ils viennent et l'autre pleine de couteau de boucher, de super qualité même qu'ils viennent d'Allemagne. Puis soudain la Virginie, et Brownsburg plus particulièrement, là Charlie s'arrête au bord d'une rivière, c'est beau, quelque chose dans la terre, l'eau, le vent, qui lui murmure que c'est ici, l'endroit qu'il cherchait. Il mange un sandwich aux saucisses et puis il tire un édredon sur le bidule de son pick-up, et il dort là, avec les étoiles au-dessus, et même la première bise, et les premières lueurs de l'aube pour le secouer au matin. Et voilà, il prend quelques billets de sa valise et hop c'est son terrain.
Il se présente au boucher qui s'appelle Will et à sa femme Alma, qui ont même un garçon qui s'appelle Sam, et bon Will n'a besoin de personne et est réticent au début, mais Alma on dirait qu'elle sonde Charlie et y voit quelque chose dans le dedans que personne d'autre ne peut voir, voilà l'affaire est faite et tous les deux travaillent main dans la main, et Charlie a une façon particulière de couper la viande, de la préparer, et même il va carrément au fil du temps tuer les animaux, avec douceur et tout ça, pour pas que la viande soit parfumée de la mort et tout, et petit à petit tout le monde se met à l'apprécier dans la ville (enfin le village quoi) et même les deux jumelles soixantenaire qui tapent la balle de base ball une fois l'an, parce que Charlie joue comme un dieu, comme personne n'avait jamais vu et que tout ça crée quelque chose chez eux. Bon après Charlie tombe amoureux de Sylvan Glass, et alors pour pas que se soit trop parfait, forcément elle a déjà un boulet à son pied, qui est un gros boulet, le plus riche de la ville tout ça, et plein de plaisanteries graveleuses et bref, et les femmes n'aiment pas trop Sylvan qui s'habille comme les stars Hollywoodiennes et qui est très, très chouette et attirent l'œil et tout, et elle cancane que son mari l'a acheté dans une vallée voisine ou les gens vivent retranchés les uns sur les autres, et pas instruits ni rien, et bon c'ets vrai mais peu importe, Sylvan s'en fiche de son vilain mari, car elle a le cinéma, et Claudie, la meilleure couturière de la ville, qui est la seule femme noire à avoir un compte banque, et gagner sa vie peut-être mieux que tout les blancs de la ville, et à faire les choses comme elle l'entend et comme elle le veut. Bref comme Charlie n'est pas censé tombé amoureux de Sylvan, Sylvan n'est pas censé être amie avec Claudie, et pourtant tout ça se passe, et ce que j'aime bien vraiment, déjà c'est superbement raconté, chaque personnage excellemment rendu, homme ou femme, avec toute son histoire, sa façon d'être qui devient une petite histoire dans l'histoire, mais aussi il y a comme une chimère partagée, comme si tous ceux-là étaient d'abord poussé par une rêverie chacune différente, mais une rêverie qui définit leur vie, et l'alimente, et quelque part prend forme. Et bon il y a tout plein de personnages et pleins de trucs autour, comme Alma qui pousse Charlie à aller à l'Église, comme Charlie qui essaie docile, et se dit bah peut-être que se serait chouette oui, de se trouver un dieux et tout, et qui finalement est barbé, et avec une manière intelligente de réfléchir et remettre en cause les prêchi-prêcha de pêché et d'enfer, de toutes les églises de la ville et ne trouve sa place, ne se sent bien que dans l'église des noirs (ou là encore il est pas censé aller) qui est pleine de couleur, de joie, et qu'il lui apporte vraiment ce qu'il attendait, mais qu'il peut pas y rester pour les mêmes raisons que Claudie et Sylvan ne sont pas sensées être amie. Et bref il s'en passe tellement que. C'est super bien raconté, écrit, et riche et plein de choses, et pourtant je sens que ça va mal se finir Sad
mais je relirais Robert !
 
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Alors, j'ai lu Bill Bryson - Des cornflakes dans le porridge, c'est sympa mais pas aussi marrant que ses livres sur les USA...
Je me suis fait aussi Haut Domaine de Dan O'Brien, un recueil de nouvelles assez puissantes...

Sinon là j'alterne entre Ted Conover - Au fil du rail (de la non-fiction très littéraire américaine avec un jeune qui infiltre le monde des hobos...) et Meredith Russo - If I was your girl. Je l'ai qu'en Anglais, c'est un roman ciblé teens et young adults, l'histoire d'une lycéenne transgenre, c'est plutôt bien, pas débilitant, pas mièvre.

Du coup je me rends compte que comme j'arrive a peu pres a lire en Anglais, je me suis telecharge pour la tablette un des premiers bouquins de Gay Talese, (un des pères du nouveau journalisme), qui s'appelle "The kingdom and the power: Behind the scenes at The New York Times, The institution that influences the world."
Et je pense que je vais le lire en alternance avec Pete Fromm - Le nom des étoiles et John Kennedy Toole - La conjuration des imbéciles...
 
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Le livre de l'intranquillité, Fernando Pessoa

J'en suis à environ un tiers ; je reconnais que c'est pas mal, mais j'ai en même temps du mal à y trouver le "chef d'oeuvre" que certains voient dans ce recueil. Je dois aussi dire que, finalement, la plupart de temps, je me trouve en désaccord avec la pensée de Pessoa. En fait, même s'il écrit très bien, je l'exècre un peu parce qu'il incarne à mes yeux le genre de gars qui fait de son renoncement un choix, de son asociabilité un prétexte à la littérature (et non un moyen, un besoin), et qui vous ferait presque passer sa lâcheté, sa couardise, pour une vertu, une nécessité. Au départ, je voyais dans la pluralité de son JE une sorte de prolongement rimbaldien ; je n'y vois maintenant plus qu'un type qui écrit bien pour dire n'importe quoi.
Bref, je nuancerais cependant mon commentaire en cela qu'il y a ici et là quelques pépites, des passages intéressants, originaux. J'attendrai aussi de progresser dans ma lecture pour m'en faire une opinion un peu plus complète ; il paraît d'ailleurs que les meilleurs textes sont à la fin.
 
art.hrite
   
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Mausolée a écrit:
Le livre de l'intranquillité, Fernando Pessoa

J'en suis à environ un tiers ; je reconnais que c'est pas mal, mais j'ai en même temps du mal à y trouver le "chef d'oeuvre" que certains voient dans ce recueil. Je dois aussi dire que, finalement, la plupart de temps, je me trouve en désaccord avec la pensée de Pessoa. En fait, même s'il écrit très bien, je l'exècre un peu parce qu'il incarne à mes yeux le genre de gars qui fait de son renoncement un choix, de son asociabilité un prétexte à la littérature (et non un moyen, un besoin), et qui vous ferait presque passer sa lâcheté, sa couardise, pour une vertu, une nécessité. Au départ, je voyais dans la pluralité de son JE une sorte de prolongement rimbaldien ; je n'y vois maintenant plus qu'un type qui écrit bien pour dire n'importe quoi.
Bref, je nuancerais cependant mon commentaire en cela qu'il y a ici et là quelques pépites, des passages intéressants, originaux. J'attendrai aussi de progresser dans ma lecture pour m'en faire une opinion un peu plus complète ; il paraît d'ailleurs que les meilleurs textes sont à la fin.

le livre de l'intranquillité n'incarne pas à proprement parler la pensée de Pessoa, mais de Bernardo Soares, qui n'est, pour ainsi dire, qu'un personnage auctorial parmi d'autres (même si, selon ses dires, c'est le personnage le plus proche - dans son attitude - de l'homme qu'il était, lui, Fernando Pessoa)

il serait plus juste de comparer le nom de Pessoa au "ON" qui englobe Bernardo Soares, Alberto Caeiro, Ricardo Reis, Alvaro de Campo, et la soixantaine d'autres noms d'auteur sous laquelle il a produit.

il faut bien se rendre compte qu'il ne s'agissait pas là de simples pseudonymes, mais de personnalités artistiques, intellectuelles, de vies peut-être foncièrement distinctes les unes des autres, mais qui entretenaient une sorte de dialogue intime entre elles.

les parties de son oeuvre,  je crois qu'on peut les comparer à quelque chose comme un dialogue intérieur entre ces manières d'être - passées, par exemple, du statut de vague sentiment qu'on peut avoir de nos variations d'humeurs, d'états et de personnalité selon la circonstance à leur pleine réalisation/manifestation/création.

ce que je trouve fascinant, ce n'est pas tant les oeuvres prises comme telles dans leur autonomie (quoiqu'elles valent déjà à mon avis leur pesant d'or), c'est surtout la perfection avec laquelle il a incarné tant de systèmes de vie et de pensée, c'est le théâtre de liberté qu'il incarne.

d'une certaine façon, on peut juger sa façon de vivre le "Je est un autre" de Rimbaud, beaucoup plus profonde et intelligente que ce dernier, car moins brève et explosive.

le Rimbaud qu'on connaît, pour génial et décisif qu'il fût, reste de criante façon un adolescent (même si ça lui a suffit pour châtrer l'idée de révolution en littérature).

reste que si je voulais provoquer les dieux, je me laisserais à dire : Rimbaud, c'est de la littérature jeunesse. Surprised
 
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Oui, en fait, c'est ce dont je me rends compte : le livre de l'intranquillité ne permet pas d'apprécier pleinement tout le travail de Pessoa et de ses multiples JE.
Mais je suis très inconstant quant à mon opinion sur ce recueil ; j'en ai lu quelques pages tout à l'heure encore et j'ai trouvé ça très bon.
 
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inuits dans la jungle revue très chouette :flower:

chaque numéro prend quelques grandes figures et des poètes plus confidentiels présentés par pays, des entretiens très intéressants aussi sur l'état actuel de la poésie

Spoiler:
 
plouf
   
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plouf  /  Crime et boniment


c'est pas gratuit je suppose Embarassed
http://lefauxrhum.forumactif.org/
 
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Les insulaires et autres romans (noirs) de Pascal Garnier, assez habile pour faire disjoncter ses personnages qui ne tiennent qu'à un fil et basculer les situations avec de petites notes d'humour féroces, mais le schéma borderline dont il use et abuse devient un peu répétitif de manière à ce qu'on l'entrevoit inévitablement à chaque nouveau petit roman. Vite lu et divertissant en quelque sorte, rafraichissant au travers des personnages incarnés à contre courant des clichés habituels.

Et puis j'ai commencé Enfance de Gorki, mais je sais pas si j'irais au bout, plombant déjà, oppressant, j'étouffe là-dedans, mais on verra, continuer encore un peu.
 
   
    
                         
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