les journaux de mireille Havet, par fragments à la bibliothèque

cette partie à trieste est merveilleuse et triste

et les Crimes de l’amour de sade, très différent de ce que j’ai pu lire de lui, quatre nouvelles très sobres dans l’écriture (qu’est-ce que ça veut dire ça ne veut rien dire) et pourtant pleines de joyeusetés comme l’inceste et la vengeance (à ne pas lire avant de dormir sinon vous risquez de rêver que vous tuez votre père)
me fait réfléchir à ce qu’Annie le brun disait à propos d’un sade féministe

Alors j'ai lu (et relu)
Gay Talese - Sinatra a un rhume
Charles Bukowski - Le journal d'un vieux dégueulasse
Mark Spragg - Là où les rivières se séparent

Et là je suis dans Dan O'Brien - Wild Idea.

Mes prochains:
Jim Harrison - Le vieux saltimbanque
Pete Fromm - Le nom des étoiles
Dan O'Brien - Haut domaine

Les lectures d'Otrante et de Hirondelle me donnent toujours très envie

J'entame Les Rêveries du promeneur solitaire de Rousseau.

Lo.mel a écrit:

Et en ce moment je suis sur Volte d'Andrzej Kusniewicz (Polonais forcément, avec un nom pareil) Récit "à tiroirs" comme dirait Condor, plutôt complexe et pour le moment difficile à suivre, qui se déroule comme l'onde de choc dans l'eau, un point d'onde chassant linéairement un autre point d'onde avec à peine de quoi les relier, marabout - bout de ficelle, sans savoir où tout ça nous mène, si ça mène quelque part, s'il y a une destination... ça se déroule et je suis dans l'expectative. Sinon au fond c'est chouette. Ca parle de juifs, de polonais, de rouges et de partisans de l'empire austro-hongrois, de la jeunesse fin de siècle, de l'aristocratie moribonde, et le style est bien là. C'est moderne, mais j'attends de voir si c'est suffisant.

J'ai pris mes repères et je kiffe (prononcer "tcheaf"). C'est audacieux et plein de style.

Fini La servante écarlate ce matin dans le train. Les notes "historiques" à la fin de l'histoire sont amusantes, mais plutôt inutiles, limite j'ai trouvé malvenu cet intermède (sauf qu'il n'y a rien après) avec ces "rires" et ces "applaudissements" qui ponctuent un exposé sur la République gileadienne.
Sinon c'était beau et glaçant.

J'ai commencé Nana de Vian Enfin, un classique.

George Packer - L'amérique défaite. Portraits intimes d'une nation en crise

Terminé Le club des incorrigibles optimistes, ça m'a pris 15 jours cette histoire sans aucun détour, truc très inhabituel, 14 jours pour la première moitié, 1 jour pour la deuxième, la lecture a ses mystères... un chouette bouquin, sans folie stylistique, mais bien narré, mené, j'avais lu ambitieux sans le comprendre, mais oui, des personnages denses, fouillés, qui ont chacun leur histoire dans l'histoire.

J'enchaine avec Les corps inutiles que je dois rendre demain , et penser à me dégoter le JE Bouquine toujours pas eu le temps.

Volte de Kusniewicz était finalement une tuerie, donc j'ai commandé deux autres livres du même auteur . A LIRE !


Sinon, je suis sur L'élève de Joyce de Drago Jančar, qui est un recueil de nouvelles sympathiques mais inégales. Je ne suis pas trop fan du format "Nouvelle" en général, mais ça se laisse lire.


Et en parallèle Les Roses D'Ispahan de Iaroslav Serpan. Les premières lignes sont un régal, et puis quand j'ai compris que ça allait continuer à flirter avec / épouser le surréalisme, j'ai aussi compris que ça allait vite me lasser. Mais enfin, continuons, c'est quand même assez joli, même si on cumule le glauque et le dégueulasse, et que je te tue des bébés, et que je te chie dans la bouche, inceste, viol, meurtres, et un père avec la tête coincé dans le vagin de sa femme enceinte. Oui.

(très envie de découvrir Kusniewicz, du coup, Lo.mel)

Ce que savait Maisie, Henry James
c'est la première fois que je m'attaque à Henry James, et c'est sûrement la bonne (quoique la traduction ait assez mal vieilli, en tout cas dans mon édition). On assiste aux roueries des adultes à travers les yeux de Maisie, une petite fille, qui donc ne maîtrise pas les codes et valeurs adultes. C'est assez incroyable, je n'avais plus lu depuis longtemps de telles finasseries psychologiques

et je viens de finir Je m'en vais, d'Echenoz, à force d'entendre parler de l'auteur j'ai eu envie de le découvrir. Et je ne l'ai pas aimé du tout, c'est toute la crasse quotidienne avec une fausse aventure et de faux personnages.

J'aime beaucoup Échenoz — et Je m'en vais ô tristesse !

Je lis beaucoup Le sang des hommes, un recueil constitué de poèmes choisis parmi toute l'œuvre de Luc Bérimont, et ça porte bien son nom, c'est parfois bon comme Bérimont sait l'être, et parfois moins, comme il sait l'être aussi, mais c'est cette inégalité-là je crois qui est intéressante. C'est quelqu'un d'intéressant. Mort, aussi, j'aime pas employer le passé. Mon livre est tout taché de vin rouge car un abruti m'en a renversé dessus, normalement j'aime bien le vin rouge mais là pas du tout.

Récemment, de Tabucchi j'ai lu trois romans, je conseille vivement Requiem et Nocturne Indien. J'essaie de finir Le Dieu Manchot de Saramago, qui est bon ! mais j'ai fait une pause obligée, et maintenant c'est dur de reprendre. Surtout que le bouquin est énorme et pas pratique à balader. Logistique de la lecture en bus / tram / métro.

J'ai lu Ma cousine Emilie de Vlada Urosevic :

C'est formidable, un regard enchanteur et troublant sur l'enfance. Très loin du glauque en dépit du fait que l'intrigue se déroule durant la guerre.

Et Rose Ausländer ...

Là j'entame un petit Kadaré pour me dégourdir les pattes.

On ne badine pas avec l'amour de Musset. C'est court ! Okay. Bon, oui. Mais c'est pas Molière quoi.
Mémoires sauvés du vent de Brautigan. Que du bonheur. L'épisode avec David dans le verger avec les pommes pourries et le faisan m'a laissé des frissons.

Fini ! Maintenant c'est Motel Blues de Bill Bryson, je me gondole presque tout le temps