Tu en as lu d'autres d'elle ? Car ses autres livres paraissent vraiment intéressants aussi !

Je fréquentais quelqu'un qui lui avait fait une grande place dans sa biblio, j'en ai feuilleté quelques-uns dont je ne me rappelle que vaguement, voir pas du tout, mais je trouvais ça apaisant et stimulant à la fois.
De ce qui est plus vif  à ma mémoire, j'ai beaucoup aimé les lettres à son mari ( ça donne une autre perspective au carnet de voyage je trouve, parce que ça reste ça) et aussi son livre sur l'inde.

edit :Je ne crois pas me tromper en te disant qu'Héliotrope a du en lire, elle pourra peut-être te conseiller aussi.

J'ai commencé La servante écarlate dans le train ce matin, dont Reka disait le plus grand bien.
Eh bien pour l'instant je ne regrette pas du tout, ça tranche avec Les Hauts de Hurle-Vent au point que c'en est savoureux. Tout est intériorisé, réprimé, même les dialogues.
Ce qui est vraiment intéressant aussi, c'est que la narratrice (la Servante écarlate, une des femmes habillées en rouge et qui ont pour tâche d'être engrossées - ici d'un Commandant) a vécu l'avant République de Gilead, ça change agréablement de toutes ces dystopies actuelles où le héros a déjà subi son lavage de cerveau et tombe sur la carte-mère de l'ordinateur des rebelles exterminés il y a deux siècles de ça.

Spoiler:

Un soir de pluie a écrit:

Je fréquentais quelqu'un qui lui avait fait une grande place dans sa biblio, j'en ai feuilleté quelques-uns dont je ne me rappelle que vaguement, voir pas du tout, mais je trouvais ça apaisant et stimulant à la fois.
De ce qui est plus vif  à ma mémoire, j'ai beaucoup aimé les lettres à son mari ( ça donne une autre perspective au carnet de voyage je trouve, parce que ça reste ça) et aussi son livre sur l'inde.

edit :Je ne crois pas me tromper en te disant qu'Héliotrope a du en lire, elle pourra peut-être te conseiller aussi.

Ah j'avais oublié les lettres.
Chouette, j'irai y jeter un coup d’œil !

QUITTER LE MONDE

de Douglas Kennedy

Je lis tous les Douglas Kennedy parce que j'aime bien

Après ca il m'en restera 3 sur les 12

Tu ressembles à Meryl Streep jeune, Gea. T'as fait de la natation ? T'es plutôt carrée.

Good Omens de Terry Prachett et Neil Gaiman (dont j'avais traduit un passage sur l'HP récemment pour le délire).



Je ne connais malheureusement pas assez la plume de Gaiman (une grande lacune, je sais !) pour arriver à identifier son style et son influence dans le texte, mais je retrouve tout ce que j'aime chez Pratchett (a l'exception du Disc-World bien évidemment) : un humour British décapant, les notes de bas de page également a crever de rire, un cynisme à toute épreuve tout en étant paradoxalement très humain, des portraits de personnages hauts en couleur et une intrigue jubilatoire : grosso modo, le démon Crowley et l'ange Aziraphale sont les "porte paroles" de leurs camps respectifs sur Terre (oui, oui, les habitués du coin réaliseront que je m'en suis inspiré pour mon dernier texte a la Roulette Russe), mais après des milliers d'années de vie commune, ils sont devenus très proches ("Besides, you grew accustomed to the only other face that had been around more or less consistently for six millennia.")... et puis un jour, Crowley reçoit la charge d'un bébé nommé the Adversary, Destroyer of Kings, Angel of the Bottomless Pit, Great Beast that is called Dragon, Prince of This World, Father of Lies, Spawn of Satan, and Lord of Darkness.
L'antichrist qui amènera la fin du monde, quoi... 
...
Et c'est putain de fin et hilarant ! 
Peut-être pas ce que je recommanderais pour s'initier à l'humour de Terry Pratchett, je trouve que le premier bouquin que j'ai lu de lui, "le Gué des Orfèvres" reste l'introduction parfaite au Disc-World et a son style, mais pour quiconque maîtrises un petit peu déjà le bougre, je ne peux que recommander de foncer, vous ne regretterez pas !

Vous me donnez très envie de lire Alexandra David-Néel !

L'essai sur la passion amoureuse était nul, bourré de généralités sur les femmes, je vais finir par croire que ce cadeau était un troll si quelqu'un en a un de chouette à me conseiller, je suis preneuse.

Jasmin a écrit:

Vous me donnez très envie de lire Alexandra David-Néel !

L'essai sur la passion amoureuse était nul, bourré de généralités sur les femmes, je vais finir par croire que ce cadeau était un troll si quelqu'un en a un de chouette à me conseiller, je suis preneuse.

(Pango, arrête de commenter le physique des autres alors qu'ils n'ont jamais vu ta tête roh)

Si tu veux un truc pas bourré de généralités sur les femmes, vas-y.

Pas faux

Je viens d'emprunter un livre qui compile cinq des voyages d'Alexandra David-Neel.

Je sors de quelques bouquins.


La bouche pleine de Terre de Branimir Scepanovic, un auteur serbe, qui raconte la traque d'un homme parce qu'il fuit. Cette homme fuit parce qu'il va mourir. Et sa fuite donne prétexte à beaucoup de rancunes suite à des désagréments réels, prêtés ou assimilés comme relevant de sa responsabilités.
Ça tient de la fable, c'est diphonique, joli, j'ai aimé mais ça ne va pas beaucoup plus loin


Jardins en temps de guerre de Teodor Ceric, encore un yougoslave, petit recueil de textes sur les jardins (l'auteur est un jardinier passionné, et a travaillé dans divers jardins du monde entier.)
C'est humble et méditatif, l’œuvre d'un jardinier, avec un poil d'humanisme. Très apaisant.
Je ne suis pas un amateur du genre, ça prend ses distances avec la littérature, mais j'ai pourtant pris du plaisir à la lecture.


Senilità d'Italo Svevo, un de ses premiers romans, un récit de plus traitant d'une femme dangereuse pour l'homme qui s'en éprend. C'est très habilement psychologique, une belle œuvre pertinente sur fond de paysage Triestin. Mais voilà, je commence un peu à me lasser du genre. Le stéréotype de l'homme et de la femme se décline à peine, pas de quoi bouleverser le genre, qui en a pourtant bien besoin.


Et en ce moment je suis sur Volte d'Andrzej Kusniewicz (Polonais forcément, avec un nom pareil) Récit "à tiroirs" comme dirait Condor, plutôt complexe et pour le moment difficile à suivre, qui se déroule comme l'onde de choc dans l'eau, un point d'onde chassant linéairement un autre point d'onde avec à peine de quoi les relier, marabout - bout de ficelle, sans savoir où tout ça nous mène, si ça mène quelque part, s'il y a une destination... ça se déroule et je suis dans l'expectative. Sinon au fond c'est chouette. Ca parle de juifs, de polonais, de rouges et de partisans de l'empire austro-hongrois, de la jeunesse fin de siècle, de l'aristocratie moribonde, et le style est bien là. C'est moderne, mais j'attends de voir si c'est suffisant.

J'ai un petit peu déraillé, c'est nul.

Naming & Necessity, Saul Kripke — ce mec est trop badass.
The Pale King, DFW — j'y comprends pour l'instant… pas grand-chose.
Introduction à la métaphysique, Heidegger — je n'y comprendrai… pas grand-chose.
Understanding David Foster Wallace, Marshall Boswell — c'est OK, même si « obtenir les copyrights » pour parler de cette triste affaire de plagiat qu'a subie DFW, c'est un raccourci un peu suspect. Il était encore vivant à la publication, cela dit, donc c'est quand même gentil.

J'ai terminé La nuit sera chienne, de Max Genève.
En effet, le titre est éloquent et ça s'est vite confirmé, ça parle beaucoup de sexe. Genre beaucoup, beaucoup. Avec tout de même quelques lignes de fond intéressantes, comme des réflexions sur la pornographie, l'image du corps, le parallèle entre littérature érotique et littérature tout court est marrant aussi (La différence étant que le petit oiseau sort à la première page plutôt qu'à la page 300, pour citer le bouquin)

Bref une lecture plutôt sympa !