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 ETRE EDITE OU ETRE LU?

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Violine
   
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Violine  /  Autostoppeur galactique


Les manuscrits sont lus s'ils correspondent parfaitement à la ligne éditoriale et sont bien écrits (sans erreurs d'orthographe pour une première lecture rapide).
J'ai tendance à croire qu'un bon synopsis, bien pourléché peut aider. Un début accrocheur également : ce n'est pas se soumettre aux desirs des éditeurs, c'est une question de bon sens. Quand j'achète un livre, je feuillette les premières pages. Je vois presque immédiatement si cela va me plaire ou non. Je vois le style, le genre... Comme un lecteur qui fait le tri en édition.
Et j'ai aussi tendance à croire qu'un bon écrivain parviendra à se faire éditer (peut-être par une maison modeste pour commencer : il est vrai qu'elles semblent apporter plus d'attention au tri des manuscrits... Et ensuite par une plus grosse maison.)

Pour en revenir au sujet initial, j'ai écrit un roman pour être publiée et pour être lue par d'autres personnes que mes proches (à qui je ne fais de toute façon pas lire ce que j'écris !).
 
idmuse
   
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idmuse  /  Blanchisseur de campagnes


On dévie du sujet (comme souvent).
Le but est-il d'être édité ou lu?
Si tu es édité, tu as des chances d'être lu.
Si tu es auto-édité, tu as autant de chance (sauf que là, tu fais tout toi-même et tu concoures avec des trucs pas corrigés, mal structurés, mal écrits, etc. - en espérant que ton roman ne fasse pas partie de cette catégorie).

Ceci étant dit. J'ai des romans publiés et des romans auto-publiés. La maison d'édition (si elle est bonne, on s'entend) t'apporte des lecteurs. Elle a ses fans et si j'édite là, c'est que j'aime ce qu'elle publie (10 coups de fouet à ceux qui envoient un roman à une maison sans avoir pris la pleine d'en lire un roman).

Après, il y a ton nom à faire.
Est-ce à dire qu'en auto-édition, c'est plus difficile? Oui. Sans aide, cela reste difficile. Je suis prof en photoshop, pour la couv, ce n'est pas un problème. J'ai une copine qui corrige, ah, tiens, ça aide aussi (bon, ça bouffe dans les revenus, mais cela reste essentiel de présenter un truc fini - 10 coups de fouet supplémentaires à ceux qui tuent un arbre pour un truc bourré de fautes! - à ce sujet, certaines nouvelles maisons devraient faire leur boulot au lieu de publier n'importe quoi).

Personnellement, mon auto-édition est super rentable (plus que le reste, d'ailleurs, je dois l'avouer), c'est donc que ça fonctionne. Mais ça prend du temps. Et des gens autour de quoi qui t'aident dans ce pour quoi tu n'es pas doué.

Si tu veux être lu, t'as qu'à mettre ton texte en lecture libre quelque part (encore là, ça ne signifie pas que tu le seras, mais t'as plus de chance d'avoir un retour constructif et vrai). Si tu veux publier, c'est une autre histoire (et c'est forcément pour être lu, autrement on garderait tout pour soi, quelle idée!)

Si tu vas chez Lulu uniquement parce que tu ne sera jamais publié, là, c'est encore une autre histoire. Et être un auteur parmi d'autres auteurs sélectionnés, c'est parfois mieux qu'être un auteur inconnu dans une masse d'inconnus. Il y a une sorte de pyramide (quand je ne veux pas me prendre la tête, je choisis un texte publié par une maison que je respecte - car il y en a que je ne respecte pas, désolée). Et des gens publiés, il y en a partout (même trop, je dirais, mais là, je me garde un droit de réserve). Quand on pense à Cash qui est chez Gallimard (hé, c'est possible de publier chez Gallimard, bah oui! La preuve!) Je serai chez Milady en septembre. Ma copine est chez Harlequin. Donc... oui, c'est possible. Mais là encore, chacun voit midi à sa porte et fait comme il l'entend. Ce qui me convient à moi ne convient pas à d'autres et c'est tout à fait normal. Quand des futurs auteurs viennent me voir pour des conseils, je leur dis toujours: que vaut ton oeuvre? que veux-tu pour elle? combien de temps as-tu passé dessus? comptes-tu en faire plusieurs? celle-là te sert-elle de test ou veux-tu juste te faire un nom? On peut demander tous les conseils du monde (ou en offrir), mais au bout du compte, l'auteur reste seul capitaine à bord. Et heureusement!

Chacun son parcours, comme je dis souvent...
http://www.suzanneroy.net
 
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Invité  /  Invité


Citation :
On peut demander tous les conseils du monde (ou en offrir), mais au bout du compte, l'auteur reste seul capitaine à bord. Et heureusement!

Tout à fait d'accord idmuse ! La littérature, enfin plutôt l'écriture (soyons modeste), c'est surtout l'affaire d'autodidactes. C'est cet autodidactisme qui fait l'originalité de chaque auteur.

Et je suis une fois de plus d'accord avec toi David : pour être lu et/ou édité, en dépit des meilleures intentions qui composent notre roman, on sera obligé de polir les angles des chapitres, de mettre de la rondeur dans leur structure pour ne pas perdre le lecteur en route, ou mieux encore, susciter son intérêt.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


L'écriture expérimentale ? Comme qui par exemple ? Rimbaud qui a eu un mal fou à se faire éditer ? Beckett, ou même Proust qui a eu des retours très mauvais ? Kerouac qui a mis 7 ans ( sept années!!) à trouver un éditeur pour "Sur la route" ? Les dadaïstes comme Tzara ou les surréalistes comme Breton ou Eluard ? Le nouveau roman comme Robbe-Grillet ou Sarraute ou Butor ?
Ce qui me désespère un peu en général et ici en particulier est ceci.
Amazon est considéré (à juste titre!) ici par beaucoup (dont moi!) comme l'expression de la volonté de main-mise capitalistique sur la culture. Pas faux! Leur motus semble être celui issu du plus pur libéralisme à l'américaine dans sa volonté de faire du profit sur tout et aussi (au passage!) sur la culture bien sûr:
Upload your file, sell and earn money soit téléchargez votre fichier, vendez-le et gagnez de l'argent. Texte érotique ? Histoire de loups-garous ou de vampires ? Pas grave nous prenons tout du moment que ça se vend. En plus très bon pourcentage puisque vous aurez droit à 70% et nous le reste ! Avantageux, is'n it ? Vous bénéficierez au passage des techniques de marketing éprouvées qui consistent à cibler les goûts de n'importe qui ayant acheté sur Amazon. Et leur balancer des pubs qui peuvent passer pour des spams tellement ils sont nombreux et fréquents.
Ceci dit, qu'est-ce que ces contraintes imposées par les CL des (grandes) maisons d'édition ? Soyez vendables, ni plus ni moins.
Au moins, l'emballage façon Amazon est un pur produit du capitalisme. Ecrivez un texte ou un roman, mettez-le en page (on vous indique comment faire!), choisissez une couverture (on vous en propose des pré-fabriquées prêtes à l'emploi!) et vendez!!!
L'emballage façon éditeur que promeut Gallimard ou Seuil ou des petits éditeurs (même de bonne volonté et conciliants) est celui-ci:
Ecrivez selon des normes correspondant ni plus ni moins à ce qu'attend le public des lecteurs (qu'est-ce que les lecteurs attendent au juste sinon qq chose qui les intéresse, les fasse vibrer éventuellement), et vous serez les heureux élus de nos comités de lecture.  Vous arriverez (peut-être!) à franchir toutes les barrières et aurez enfin une chance d'être publiés! Et vendus! On ne vous expliquera jamais pourquoi vous avez été refusés ni quelles sont nos normes d'un "bon" ou d'un "médiocre" roman mais vous aurez droit à notre refus stéréotypé par des lettres idoines. Et notre considération car vous écrivez et le statut d'écrivain (e) est valorisé dans notre pays, cela va de soi hein ?

Ce procédé (ou technique) est beaucoup plus insidieux et pervers (je n'aime pas ce terme de pervers décidément!) que le deal que propose Amazon. Celui imposé par les maisons d'édition est assez obscur et masqué: on sait jamais de quoi il retourne. Au moins l'impératif capitalisitique d'Amazon est clair: vendez et vous toucherez des royalties!!
Dans le fond, qu'est-ce que des maisons d'édition même grandes comme Gallimard connaissent des goûts du public ? Bon ils ont des CL (comités de lecture) , ce qui assure que le roman est lisible et compréhensible par le + grand nombre, que les fautes de grammaire et orthographe ont été ou seront corrigées ce qui n'est pas le cas sur Amazon car chez eux, pas de CL ni de correcteurs! Juste la loi du marché!
Qu'est-ce qui vaut le mieux ??

J'en sais foutre rien.
 
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Invité  /  Invité


Ce que je nomme l'écriture expérimentale, c'est celle produite par l'amateur. Il ne s'agit pas d'une prose de la NASA mais d'une écriture sans brides formelles ou de suivi d'un canevas.

Ce que tu ne connais pas, manifestement, ce sont les maisons d'édition. Et plus particulièrement les éditeurs. Lis donc un peu la presse littéraire, assiste au salon, y'a même des vidéos sur le net qui en apprennent sur le cheminement d'un pianotement de touches jusqu'à l'impression d'un livre. Jeter l'opprobre sur les éditeurs c'est le même réflexe que crier à la conspiration face à la complexité du monde. Ca m'interpelle tellement cette vision simpliste, que je ne peux soustraire à l'assistance cette citation d'Alan Moore, en conclusion d'un travail titanesque sur la scénarisation de thèses complotistes (la CIA principalement visée). le projet n'a pas abouti, Moore a conclu ainsi :

"Si j'ai appris quelque chose sur la théorie de la conspiration, c'est que ses adeptes croient en une conspiration parce que c'est plus réconfortant. La vérité, c'est que le monde est chaotique".  In la biographie d'Alan Moore par Gary Spencer Millidge.

Voilà : si on n'est pas dans le chaos éditorial on est dans une configuration non écrite d'avance, rien de plus. Cette vue colle terriblement à l'idée que je me fais de ceux qui font feu de tout bois concernant les éditeurs. Il y a sûrement une grande part de chance (disposition du lecteur, créneau de publication disponible, volonté d'intégrer des auteurs inconnus au catalogue, correspondance du thème avec l'actualité...) et surtout de travail à la publication d'un livre d'un auteur inconnu.

M'en fous d'Amazon, suis pas client. Perso : être lu, c'est bien, être reconnu, c'est mieux.

Mais tout dépend de ses ambitions et toutes se valent si elles apportent du bonheur à ceux qui les portent.
 
Maeliana
   
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Maeliana  /  Barge de Radetzky


Hello!

Pour moi c'est évident: mon but est d'être lue. Pas d'être éditée.

1. J'écris pour moi

2. Sans le savoir, j'ai découvert au 3/4 de mon roman que j'étais en train d'écrire ce que les gens appellent une "fan fiction" puisque même si le scénario est totalement inédit, les personnages uniques et créés aux petits oignons, l'histoire se déroule dans un univers qui n'est pas le mien (largement inspiré de Vampire The Masquerade). Après renseignements pris auprès des ayants-droits, j'ai obtenu l'accord pour "sortir" le livre, du moment que je ne touchais pas de royalties: il doit être gratuit (par une fan, pour les fans).

N'étant pas bien au courant des législations sur les propriétés intellectuelles, j'ai été un peu décue au début: jamais je ne pourrais avoir l'espoir d'éditer ce roman. Mais après, je me suis posée exactement cette question: quelle importance? A la base, je n'ai jamais écrit pour me faire "du pognon", je ne sais même pas pourquoi je l'ai fait d'ailleurs ... donc l'important, c'est d'être lue.
 
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Invité  /  Invité


On ne sait pas qui nous lira mis à part nos proches. L'édition n'est qu'une porte ouverte, le but ultime, c'est être lu. Faisons bien ce que nous avons à faire, c'est une histoire d'amour, pas une course. Personne n'est en retard...Tout le monde arrivera au Paradis !
 
Maeliana
   
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Maeliana  /  Barge de Radetzky


Surprised C'est beau ce que tu dis Very Happy
 
Noctis
   
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Noctis  /  Pour qui sonne Lestat


Je ne considère pas l'édition numérique comme une véritable publication. En plus du fait que le produit n'a aucune existence en magasins, il n'a aucune chance d'attirer l'œil du passant par sa couverture, passant qui d'ailleurs n'était pas forcément venu dans le but de lire.

Perso j'achète les livres comme j'achète des CD de musique ou des jeux vidéos, en me baladant dans les FNAC ou autres boutiques. C'est le charme du shopping : découvrir des perles par hasard.

Quant au fait d'être lu, si moi-même je n'aurais jamais l'idée de lire un ouvrage entier sur un écran et encore moins de payer pour ça, ce serait illogique de demander ça à des clients.

Si c'est pour rester sur le net et être lu par les navigateurs, autant écrire sur un blog.

Alors oui, les chances de se faire éditer par des ME genre Le Seuil sont improbables. Mais il y a beaucoup de ME moyennes, et si on a vraiment du talent... ça finira toujours par se remarquer.

PS :
LaurCéli a écrit:
j'ai pour projet de faire édité
DANS LA VIE, IL FAUT DE PRENDRE EN MAIN

Oui mais si on ne prend pas l'habitude de se relire pour chasser les fautes, et qu'on n'adopte pas une écriture impeccable, c'est déjà mort pour l'édition.
 
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LU !
 
Maeliana
   
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Maeliana  /  Barge de Radetzky


Je suis plutôt d'accord avec Noctis, c'est important d'avoir une version papier, mais autant jongler avec les deux.

Moi je compte bien faire imprimer le mien, il y a des sites qui le proposent (sans proposer d'édition, juste l'impression). Ok, je le paierai, mais ça reste raisonnable.

Je ferai de généreux dons à ceux qui me le demanderont ^^ (et la prochaine fois, je n'utiliserai pas d'univers sous licence ... Laughing )
 
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Maeliana a écrit:
Surprised C'est beau ce que tu dis Very Happy
Very Happy
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Etre lu, d'accord.
Mais encore faut-il que ça en vaille la peine, non ?
Pour le lecteur, je veux dire.
Parce qu'on est rarement bon juge de son propre travail.
Et qu'un éditeur, par sa connaissance de ce qui se lit et de ce qui s'écrit, est normalement capable d'accompagner un écrivain pour tirer le meilleur de son inspiration égocentrique.
 
idmuse
   
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idmuse  /  Blanchisseur de campagnes


Oula, je reviens sur le débat avec mes gros souliers.

Citation :
Je ne considère pas l'édition numérique comme une véritable publication. En plus du fait que le produit n'a aucune existence en magasins, il n'a aucune chance d'attirer l'œil du passant par sa couverture, passant qui d'ailleurs n'était pas forcément venu dans le but de lire.

Si le but est d'être lu, je peux certifier que c'est le moyen le plus rapide. J'ai plus de ventes (3-4x) version numérique que version papier, mais on peut en reparler d'ici quelques années, si tu veux. C'est souvent moins cher que le papier et les gens surfent plus qu'ils ne vont en librairies, désolée de te le dire.

Citation :
Et qu'un éditeur, par sa connaissance de ce qui se lit et de ce qui s'écrit, est normalement capable d'accompagner un écrivain pour tirer le meilleur de son inspiration égocentrique.

Je me disais la même chose avant d'être publiée, mais en fait, les éditeurs veulent des trucs déjà publiables, la plupart du temps (peu de travail sur le fond, il faut que ce soit des détails ou presque).
Edit: j'exagère sur les détails, mais ils ne font pas un accompagnent super particulier, contrairement à ce qu'on s'imagine.
http://www.suzanneroy.net
 
nestie
   
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nestie  /  Barge de Radetzky


Je suis d'accord avec Idmuse et du coup je n'ai pas du tout les mêmes pratiques que Noctis. J'achète mes livres en ligne et je les lis sur mon ordinateur, il est très rare que j'achète des livres en me promenant dans les librairies. En général j'associe ça à du lèche-vitrine, je fais du repérage je réfléchis et je prends ma décision sur amazon.
Donc je pense que pour être lu, le numérique est tout aussi bien que le papier. Les gens ont des habitudes différentes, la preuve.
 
   
    
                         
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