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 ETRE EDITE OU ETRE LU?

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Invité  /  Invité


Suis à 100 % d'accord avec David.

La grande majorité des éditeurs fait son job, les manuscrits sont lus, entièrement s'ils méritent de l'être. On peut avoir une lettre-type de refus et avoir été lu quand même (j’ai eu une lettre type de Gallimard, mais mon manuscrit était annoté sur les 2/3).

Si le manuscrit tient la route, s'il correspond à la ligne éditoriale, je suis à peu près persuadée que l'on peut trouver un bon éditeur et à tout le moins, des réponses personnalisées de plusieurs grands, qui feront progresser.

Quant à vendre... Je rejoins également ce qui a été dit par plusieurs. Je n'irais pas frapper aux portes avec mon roman ni harceler les gens. Mais quand mon éditeur m'enverra sur des salons, à des dédicaces, ou répondre à des interviews, comme il s'y est engagé, j'irai avec plaisir.
 
Pomcassis
   
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Pomcassis  /  Tentatrice chauve


LaurCéli > le jour où je passe à l'auto-édition parce que ça n'aura pas marché avec un éditeur, je pense passer par le livre électronique uniquement et le vendre moins d'un euro symbolique (voire 0 €). Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne suis pas éditeur, que je n'ai aucun recul sur ce que j'écris et que je ne me sentirai pas légitime à vendre mon livre. De plus, sachant que je ne paierais pas de correcteur, le roman ne sera jamais dans un état "fini" (alors oui j'ai corrigé, traqué la faute, mais je suis sûre qu'il en reste encore, et je parle pas de la syntaxe que j'ai pu malmener parfois voire souvent).

Alors oui, je le partagerai, mais je ne le vendrai pas.

Après, chacun fait ce qu'il veut, d'autant plus qu'avec les nouvelles plateformes ça ne coûte plus rien à l'auteur qui, au moins, ne se fait pas entuber. Et j'imagine aussi tout à fait la satisfaction qu'on peut ressentir à voir son écrit sur un livre "papier".

Et puis je n'ai pas encore vécu le parcours du combattant qu'est l'envoi de manuscrits, je ne fais que commencer, donc j'ai encore de l'espoir ; je ne dis pas que d'ici quelques années, blasée, je ne changerais pas d'avis.

Flora >  :flower: 
David >  :flower: 



 
boblafrite
   
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Wahya a écrit:
Moi je préfère le boudin aux pommes...
et les pommes tu les fais comment, quand tu écris?
 
LaurCéli
   
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LaurCéli  /  Clochard céleste


porthos a écrit:
Citation :
Ce qui me rassure c'est que mon recueil de nouvelles est nominé pour un concours, avec l'édition d'un roman en cas de victoire, que j'ai gagné plusieurs concours de nouvelles et déjà été publié dans des magazines. Comme quoi, les goûts et les couleurs....

C'est sur qu'une "œuvre" littéraire n'engendre que des avis subjectifs, chacun est chaussé de lunettes différentes de celles du voisin.
Cependant, quiconque se gargarise de gagner tel ou tel prix devrait aller faire un tour du coté de chez Swann pour recaler son écriture a son vrai "niveau".

Pardonne-moi Porthos, mais loin de là l'idée de ma gargariser parce que j'ai gagner tel ou tel concours. je ne me prend pas pour un grand écrivain. mais si je pensai écrire "des navets", j'arrêterais tout de suite. Ce n'est pas "péter plus haut que son c.. de penser que ces écrits ont une certaine qualité. Et le fait d'avoir de bon retour comme des bons résultats dans les concours où être publier dans des revues est une satisfaction personnelle bien naturelle. Cela veut dire que sa prose intéresse les autres.

http://roumegil.wix.com/laurceli
 
LaurCéli
   
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LaurCéli  /  Clochard céleste


Le nombre de réponses à ce post démontre bien que ce sujet intéresse. Un peu de polémique ne fait de mal à personne.
Il permet de lancer le débat et le conflit peut être positif
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Pomcassis
   
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LaurCéli a écrit:
je ne me prend pas pour un grand écrivain. mais si je pensai écrire "des navets", j'arrêterais tout de suite.

Le problème, il est là : personne ne pense écrire des navets...
 
LaurCéli
   
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LaurCéli  /  Clochard céleste


Wahya a écrit:
Oui pour moi aussi l'important est d'être lue ! Et pour l'être, il faut être éditée. Comme le dit Pom l'autoédition est fastidieuse car il faut promouvoir seule. Et comme elle, je ne m'en sens pas capable. Il faut du temps et le temps perdu à le faire on n'écrit plus !
La maison d'édition qui a refusé Harry Potter doit s'en mordre les doigts !
Si notre scénario est original, il y a toujours moyen de remanier le manuscrit...
Il faut y croire !


L'exemple de Harry Potter n'est pas vraiment l'exemple de l'écrivain  inconnu qui devient un best-sellers.
Si elle a réussie à placer son livre, c'est tout de même parce qu'elle avait un agent littéraire très connu (son manuscrit ne s'est pas retrouvé perdu au milieu de centaines d'autres). mais en France, les agents littéraires ne sont pas d'actualité
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LaurCéli
   
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LaurCéli  /  Clochard céleste


Pomcassis a écrit:
LaurCéli a écrit:
je ne me prend pas pour un grand écrivain. mais si je pensai écrire "des navets", j'arrêterais tout de suite.

Le problème, il est là : personne ne pense écrire des navets...

oui mais il me semble que beaucoup n'ose pas se dire écrivain et n'assume pas leur position. C'est trop facile de se cacher derrière les décisions d'un éditeur. Si on a confiance en ce que l'on écrit, rien n'empêche de le faire savoir, de l'éditer.
Après, s'il n'intéresse personne.....
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Pomcassis
   
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Pomcassis  /  Tentatrice chauve


LaurCéli a écrit:
Pomcassis a écrit:
LaurCéli a écrit:
je ne me prend pas pour un grand écrivain. mais si je pensai écrire "des navets", j'arrêterais tout de suite.

Le problème, il est là : personne ne pense écrire des navets...

oui mais il me semble que beaucoup n'ose pas se dire écrivain et n'assume pas leur position. C'est trop facile de se cacher derrière les décisions d'un éditeur. Si on a confiance en ce que l'on écrit, rien n'empêche de le faire savoir, de l'éditer.
Entièrement d'accord  Wink 

LaurCéli a écrit:
Après, s'il n'intéresse personne.....
Ça, c'est une autre histoire (après tout il y a des livres publiés par des éditeurs qui n'intéressent personne).
 
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Citation :
L'exemple de Harry Potter n'est pas vraiment l'exemple de l'écrivain  inconnu qui devient un best-sellers.
Si elle a réussie à placer son livre, c'est tout de même parce qu'elle avait un agent littéraire très connu (son manuscrit ne s'est pas retrouvé perdu au milieu de centaines d'autres). mais en France, les agents littéraires ne sont pas d'actualité

Non seulement elle avait un agent, mais elle a été refusée une bonne dizaine de fois avant qu'un petit éditeur ne s'intéresse à elle.

Donc : courage ! Il faut tenter le coup plusieurs fois, se lire et se relire, se faire lire et relire, tenir compte de tous les avis donnés ici, se poser les bonnes questions (ex : est-ce que l'histoire est compréhensible (ce qui peut paraître bête, mais on oublie souvent que les lecteurs ne sont pas dans notre tête...Est-ce que l'histoire est crédible ?  donner l'illusion du vrai à une oeuvre de fiction, sans une seule invraisemblance qui pourrait faire que le lecteur cesse d'y croire... Est-ce que l'histoire est accrocheuse, avec des défis à relever, des mystères à résoudre, une tension croissante, des coups de théâtre, des accomplissements inattendus et des rebondissements efficaces.)

Bref, il faut persévérer, s'améliorer (non tous les éditeurs ne sont pas des salopards qui ne lisent pas nos fictions et nous prennent de hauts – j'ai une copine chez Gallimard, et elle écrit merveilleusement bien, donc elle mérite d'être éditée –) et il faut savoir reconnaître lorsqu'on est pas au top, ce qui n'est pas toujours le cas... C'est vrai que c'est dur parfois de se dire que son "bébé" n'est pas tout à fait comme on le voulait, ni même le plus beau du monde, mais que par contre il a des qualités et que c'est ça que je dois creuser. Et s'il n'en n'a pas, je le jette et je recommence.

Pfiou, excusez moi pour cette diarrhée verbale Embarassed
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Je mets mon grain de sel: vaut-il mieux être nominé pour des concours que gominé pour le Goncourt??

Hein, je vous le demande!
 
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Invité  /  Invité


Citation :
Le problème, il est là : personne ne pense écrire des navets...

A l'instant même où on écrit, on ne pense pas pondre un navet, sinon on s'userait vite.
Mais avec le recul (ça arrive à tout le monde je pense), on se dit m**de ce passage est nul, ou tout ce chapitre c'est un navet. Donc avec un peu de détachement vis à vis de notre texte, il y a quand même moyen de se dire qu'on a écrit un beau navet.

Citation :
Pardonne-moi Porthos, mais loin de là l'idée de ma gargariser parce que j'ai gagner tel ou tel concours. je ne me prend pas pour un grand écrivain.

J'ai mal interprété ton commentaire, mes excuses LaurCéli.



 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


comment ça pompom, personne ne pense écrire des navets ? tu veux qu'on reparle du nombre de JE, talentueux ou non, à tort ou à raison, qui disent "ouiiin mon roman il est naze, je vais peut-être même le retirer d'ici, en fait faut que j'arrête ce projet à mi-chemin, l'est nul" ? :mrgreen:

Si je ne suis pas éditée, je ne suis pas lue par plus de 14-15 personnes, ça ne m'intéresse pas. Internet est trop vaste pour être intéressant, si être publié par un éditeur est de 1 contre un million comme tu dis laurcéli, quelle est la statistique d'un roman lu sur le net, en entier, quand y en a des tas d'autres, en plus eux, non filtrés par des regards attentifs ? Entre les gens qui n'ont pas internet, ceux qui ont du mal à lire sur un écran, ceux qui font autre chose sur le net, ceux qui ne restent pas plus de sept clics et deux minutes sur un site (moyennes données par mon ancien prof d'HTML), quel pourcentage de chance de toucher le bon public ?

Et IRL, l'auto-édition, c'est genre 10-20 personnes... ouah... ou alors faut douiller pour payer son salon, ses trajets pour ses présentations... bah autant aller vers le compte d'auteur...

La version électronique ne m'intéresse pas, je lui trouve une très mauvaise lisibilité et elle ne fait vivre aucun emploi. Eventuellement un petit plus pour un webmaster...

J'achète en librairie. La librairie elle filtre bien, je sais que je vais acheter un truc potable. En auto-édition, t'as pas de distributeurs ou de réelle mise en réseaux depuis l'imprimeur, si t'es dans trois librairies du coin t'es déjà content. Moi c'est niet hein. J'ai pas écrit durant des années un truc pour qu'il s'évapore entre deux livres édités par des éditeurs. Quand c'est un petit éditeur, je lui achète par contre directement, à un stand, après avoir discuté avec lui.

Je boycotte Amazon. Je ne veux pas soutenir une multinationale qui ne respecte ni loi ni droits fondamentaux. Qu'ils aillent se faire foutre. Et si ceux qui veulent lire avaient moins la flegme d'aller au village d'à côté chez un libraire, peut-être qu'ils auraient encore un libraire ouvert plus près de chez eux et qu'ils pourraient rêver de devenir libraire sans craindre de ne pas nourrir leurs enfants !
J'achète en papier. J'aime voir le travail d'un illustrateur sur la couverture, d'un imprimeur sur le papier glacé ou parcheminé, d'un étalagiste dans son choix de placement dans un rayon.

Libraires, dessinateurs comme éditeurs sont des gens passionnés aussi, qui bossent aussi, et qui nourrissent une famille aussi. Je trouve ça affligeant de ne penser qu'à soi en faisant de l'auto-édition, j'ai pour principe de dire qu'en faisant tout tout seul, on finit tout seul. Et en plus, c'est moins bien fait : deux têtes valent mieux qu'une.
 
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Damn QQ : je suis "so" d'accord avec toi ! Du début à la fin
 
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Invité  /  Invité


Citation :
"Je boycotte Amazon. Je ne veux pas soutenir une multinationale qui ne respecte ni loi ni droits fondamentaux. Qu'ils aillent se faire foutre. Et si ceux qui veulent lire avaient moins la flegme d'aller au village d'à côté chez un libraire, peut-être qu'ils auraient encore un libraire ouvert plus près de chez eux et qu'ils pourraient rêver de devenir libraire sans craindre de ne pas nourrir leurs enfants !
J'achète en papier. J'aime voir le travail d'un illustrateur sur la couverture, d'un imprimeur sur le papier glacé ou parcheminé, d'un étalagiste dans son choix de placement dans un rayon. "

C'est pas faux, c'est même tout à fait exact.

Mais qu'en est-il des personnes qui ont du talent (j'en ai vu pas mal) et qui ne passe pas le cap de l'édition en bonne et due forme ? Doivent-elles pour autant jeter leurs écrits ? Attendre le bon vouloir d'un éditeur qui peux mettre 20 ans avant de jeter un vrai regard sur leur texte ? Je peux comprendre qu'elles aient envie de tenter autre chose, surtout lorsqu'elles ne se consacrent qu'à ça... – j'en connais aussi, et leur choix est pensé et réaliste – et la famille elles n'y pense même pas, car dans ces cas là autant rester célibataire...

 
   
    
                         
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