475 mots de plus, soit 2156, soit environs 5 pages 1/3…

je m'arrête là.

Voici les lignes produites sans relecture (donc avec fautes) sur le thème d'une progression historique de la mise en place d'un nouvel État au sein du système existant. Victoor est une IA. Les armes mentionnées sont logicielles et financières…

chapitre 9 : Du Crédit a écrit:

[…]

Pour gérer nos besoins d'espace nous fîmes l’acquisition de sites industriels et urbains abandonnés. Nous créâmes des zones de développement sur le principes des hackerspaces dans de nombreux endroits. Rachetant et abandonnant parfois volontairement des bâtiments à des squatters afin qu'ils créent des espaces alternatifs. La stratégie fut une fois encore inspirée par le monde du Libre. Donner aux personnes l'espace et le temps et ils créaient. Victoor encourageait les hackers de toute sorte sans agir à leur place. Il corrigeait un bug de-ci de-là, nous rétablissions une ligne électrique ou un réseau se laissait pénétrer à proximité de nos habitants.

D'une part nous faisions des acquisitions stratégiques et financières. Comme nous utilisions les armes de nos ennemis nous ne manquions jamais de munitions. Nous prîmes ainsi, des entreprises de BTP, qui allaient nous permettre de construire. Des firmes de codeurs qui allaient masquer certains développements de Victoor, ou servir d’appât à la pêche au gros. Des détaillants pour les fournitures et progressivement remonter vers les matières premières. Nos publications ouvertes sur certains thèmes coordonnés avaient pour but de partager des techniques. Laissant l'opportunité à d'autres de les copier et de les développer. Rediffusant au besoin leurs résultats sous licence Libre. Un tour de pédale supplémentaire qui permettait à la concurrence de s'accélérer dans notre roue. Bien évidement, cela nous permettait de masquer nos progrès et aussi de faire progresser les autres dans la direction que nous avions choisie. C'était comme de publier les morceaux d'un puzzle.

D'autre part, nous guidions les esprits les plus libres sur des zones où ils pouvaient développer leur conscience et faire partie de la Résistance. Les plus marginaux vers des zones vierges, les employés de nos entreprises rachetées vers des écoquartiers que nous fabriquions de toute pièce.

D'une main les ressources, de l'autre les talents et la force humaine. Il fallait maintenant rassembler les deux. L'idée séduisante vint de Victoor sur ses analyses financières. Une fondation de rachat de crédit. Ou comment boucler l'argent des banques dans un gadget informatique. Une spirale à fabriquer de l'argent virtuel, mais aussi à acheter de la Liberté. Concept simple à mettre en œuvre à ce stade de notre complot. Nous rachetions sans contrepartie le bien d'un tiers en lui en laissant toute la jouissance. Pas de piège, pas de contrat de 30 pages indigeste, une seule page qui expliquait que nous effacions sa dette afin de lui offrir la Liberté. Tout était financé par des dons. Et nous les redonnions tous exactement là d'où il provenait, du néant informatique qui les avait créés. Déjouer les escroqueries, les profiteurs était un jeu d'enfants pour Victoor. Plus les banques s'enrichissaient, ou le croyaient elles, plus nous redistribuions ces mêmes fonds dans les méandres de chiffres du labyrinthe monstrueux de la finance.

Nous étions donc prêt à disposer de notre Crédit, à faire Crédit, à condition d'avoir du Crédit dans vos propos et nous créditions votre dette.

Bon, je n'ai pas beaucoup écrit, mais je m'arrête tout de même là. je ne suis pas très productive la nuit, mais je m'entraîne pour quand je n'aurai plus de vacances d'été pour écrire à longueur de journée.

SuperIgor a écrit:

Pour gérer nos besoins d'espace nous fîmes l’acquisition de sites industriels et urbains abandonnés. Nous créâmes des zones de développement sur le principes des hackerspaces dans de nombreux endroits. Rachetant et abandonnant parfois volontairement des bâtiments à des squatters afin qu'ils créent des espaces alternatifs. La stratégie fut une fois encore inspirée par le monde du Libre.

Je vais te livrer ma version, mes interprétations de ce passage : il y a des mots qui résument peut-être trop ton propos, par exemple « sites industriels…, zones de développement, hackerspace, alternatifs, monde du Libre.
Je me suis un peu perdu dans ces dédales obscurs, pour moi, ils gênent la lecture du roman/nouvelle, c’est un vocabulaire qui m’échappe, malgré tout je perçois une idée géniale qu’il fallait trouver.

Un autre petit extrait, en ayant bien conscience que c'est loin d'être top :
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Ensor a écrit:

Sous leur dais de nuit, deux hiboux, se dressent avec panache dans l’obscurité, contemplant Nausicaa allongée sur son lit.
La lune tombe juste à travers la vitre de la chambre, tremblante, comme Nausicaa qui reste muette, tandis qu’il continue de lire le précieux roman.
Elle ne le regarde pas, c’est un lecteur invisible et sa voix semble raconter son périple qui a commencé de façon tout à fait factice à partir de **Troie**.

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SuperIgor a écrit:

Nos publications ouvertes sur certains thèmes coordonnés avaient pour but de partager des techniques. Laissant l'opportunité à d'autres de les copier et de les développer.

[…]
Plus je lis et relis ce passage, plus il m'intrigue, je pense à un langage codé, subversif, est-ce que ton propos (ou ton but, ou ton sujet, je veux dire l'idée de départ de l'auteur serait d'inciter les gens à moins de passivité, ou je suis loin du compte?

Bon ma soirée n'a pas été aussi productive que je l'espérais au départ je me reprendrai ce weekend.

Ensor a écrit:

Je vais te livrer ma version, mes interprétations de ce passage : il y a des mots qui résument peut-être trop ton propos, par exemple « sites industriels…, zones de développement, hackerspace, alternatifs, monde du Libre.
 Je me suis un peu perdu dans ces dédales obscurs, pour moi, ils gênent la lecture du roman/nouvelle, c’est un vocabulaire qui m’échappe, malgré  tout je perçois une idée géniale qu’il fallait trouver.

C'est très intéressant ton retour !

Car vu l'avancée de la citation dans l'ensemble de mon récit, il n'y a pas de « trop » sur mon propos. C'est déjà du dénouement, si tu préfères.

Ensuite, concernant le  vocabulaire, certains mots devraient  être lisibles par tous, sans explication. "zones de développement" signifie endroit où l'on peut se développer faire des essais. Ce n'est pas une tournure de phrase à sens caché.

Les expressions suivantes viennent par contre du monde du hacking informatique, un contexte de bidouilleurs (hacking veut dire bidouiller et non pas pirate) qui explorent des usages imprévus de tout. Logiciel évidement, mais ce peut être de l'art, de lieu, de mode de vie, d'idées… Ce doit être présenté dans les chapitres précédents, je vais vérifier.

"monde du Libre" désigne simplement l'état d'esprit des développeurs de logiciel qui donnent leur code et ouvrent ainsi leur savoir au monde. C'est comme d’offrir une recette de cuisine avec le gâteau, offrir les plans avec une invention.

Alternatif devrait aussi avoir une signification en dehors de ce contexte. Mais désigne aussi cette état de pensée.

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Ensor a écrit:

SuperIgor a écrit:

Nos publications ouvertes sur certains thèmes coordonnés avaient pour but de partager des techniques. Laissant l'opportunité à d'autres de les copier et de les développer.

[…]
Plus je lis et relis ce passage, plus il m'intrigue, je pense à un langage codé, subversif, est-ce que ton propos (ou ton but, ou ton sujet, je veux dire l'idée de départ de l'auteur serait d'inciter les gens à moins de passivité, ou je suis loin du compte?

Évidement !  

Mais la première phrase est peut être un peu lourde à digérer dans cette forme de rédaction…


Merci de ton retour. Fascinent.


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Ensor a écrit:

Sous leur dais de nuit,  deux hiboux, se dressent avec panache dans l’obscurité, contemplant Nausicaa allongée sur son lit.
La lune tombe juste à travers la vitre de la chambre, tremblante, comme Nausicaa qui reste muette, tandis qu’il continue de lire le précieux roman.
Elle ne le regarde pas,  c’est un lecteur invisible et sa voix semble raconter son périple qui a commencé de façon tout à fait factice à partir de **Troie**.

Alors il me manque du contexte pour apprécier la citation. Si je raccroche à ce que tu nous as livré plus tôt, il s'est échoué. Ton Ulysse, le "lecteur invisible".

Donc je perçois une certaine langueur dans ta façon de rédiger, une reprise de l’éloquence Grecque que tu vises, j'imagine. C'est assez poétique on va dire, plus que descriptif.

J'ai un petit problème de contexte crédible :

Donc les hiboux peuvent regarder dans la chambre. Il fait une nuit claire, peut être de pleine lune. Avaient il des vitres à l'époque décrite ?

Il n'y pas un problème d'éclairage pour lire avec la clarté de la lune qui peut entrer dans la pièce ? Mais peut être le lecteur est dans l'esprit de Nausicaa.

Pourquoi un "commencement de périple" serait "factice" ?

Dans les extraits que tu as collé, je trouve les transitions trop rapides d'un contexte à l'autre… Ici les hiboux, la nuit, et tout de suite la chambre, la lecture… Il me manque un lien, une façon plus "complète" de pénétrer dans la chambre sur le rayon de lune… Si j'ose dire.

Idem avec le naufrage et la tirade. Tout de suite le bateau sombre sans que l'on passe de la description dense des boiseries au reste, à la suite… L'utilisation du futur aussi ne m'aide pas. Peut être est-ce une culture littéraire dont tu t'inspires et qui me manque ?

Voilà.
Au plaisir d'un prochain échange.

@ Paulux , je pense qu'on pourrait dire que c'est une dystopie même si je n'aime pas du tout cette idée. C'est de l'anticipation en tout cas, dans un monde sans prisons. L'objectif était de faire au moins un chapitre, j'ai fait le minimum syndical.

Je trouve que le titre de ton roman sonne très bien. Un prénom commun qui évoque plutôt la sympathie; pour un roman d'épouvante c'est vraiment bien.

Chouette petite nuit avec un total d'un peu plus de 500 mots   

Comme Infini, une petit nuit sympa, total de 540 mots   

J'aurai avancé de 1000 mots pour ma part ! Même si j'ai eu un problème internet qui a fait que j'ai dû terminer tout seul ^^

Bravo à tout le monde ! J'ai fait 1500 mots hier soir, j'étais contente car je n'avais pas avancé depuis longtemps. Demain j'ai le grand projet d'installer scrivener et de passer mon texte dedans parce que je m'en sors plus avec mon fichier word, vu que j'écris pas dans l'ordre.

Zetta Un autre outil que je n'ai pas testé : yWriter

Moi j'utilise Zim qui est gratuit et ouvert mais pas spécifique à l'écriture…

Le traitement de texte, n'aide certes pas pour la prise de notes et la structuration.

SuperIgor a écrit:

« Les expressions suivantes viennent par contre du monde du hacking informatique, un contexte de bidouilleurs (hacking veut dire bidouiller et non pas pirate) qui explorent des usages imprévus de tout. Logiciel évidement, mais ce peut être de l'art, de lieu, de mode de vie, d'idées… Ce doit être présenté dans les chapitres précédents, je vais vérifier.

Le « monde du Libre" désigne simplement l'état d'esprit des développeurs de logiciel qui donnent leur code et ouvrent ainsi leur savoir au monde. C'est comme d’offrir une recette de cuisine avec le gâteau, offrir les plans avec une invention.

Alternatif devrait aussi avoir une signification en dehors de ce contexte. Mais désigne aussi cette état de pensée. »

Merci beaucoup pour ces retours et cette réponse,

Après relecture, je trouve que ton extrait contient de nombreux éléments intéressants, à savoir ils incitent le lecteur à se demander comment évoluera le récit, au fil des pages, en revanche je me demande si « l’avancée de la citation dans l'ensemble de ton récit » ne serait pas plus judicieux si elle était placé au début, comme germe avant le début de l’action.
Car tu parles de « dénouement »… mais comme je n’ai pas lu le reste (d’ailleurs, je suis motivé pour lire ces lignes couchées la nuit, si tu pouvais m’envoyer ton récit, ce serait génial) je préfère ne pas trop m’avancer, de plus l’auteur est toujours le mieux placé pour déterminer la structure du récit.

Ensuite, je ne sais pas si ton oeuvre est finalisée ou  si elle demande d’être encore structurer : si tu préfères je te propose d’envoyer un extrait où l’on assiste à la confrontation/Présentation/ou description des personnages ; je pense que tu as beaucoup de potentiel et de ressources, même si les lignes lues vers 2h du matin, me semblaient un peu nébuleuses.



A bientôt, très bonne continuation !

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Ensor Tu as jeté un œil au lien suivant? ici

Je l'avais mis plus haut, mais peut être pas très visible.

J'y fais un bref exposé des chapitres… l'extrait dont nous parlons vient du chapitre 09.

Ce court roman (nouvelle)  ne sera pas très long, mois de 100 pages je pense. Probablement encore une vingtaine à écrire soit 60 ~ 24 000 mots. Toute la structure existe, tout le contenu aussi. Mais tout n'est pas encore tapé. Il manque aussi encore peut être des liaisons entre certains chapitres.

Je vais peut être aussi le rédiger au présent au lieu du passé simple…

Mais je suis assez satisfait de la chronologie. Et je rédige plutôt le matin que la nuit, d'habitude, alors désolé mais seule cette citation est une prose nocturne…

Je t'ajoute à ma liste de lecteurs. Tu vas pouvoir jouer à trouver le Titre.

Et ton Odyssée tu en es où ?

Merci SuperIgor, je me tâte toujours, ça serait tellement plus simple de rester dans word que je maitrise... et puis je lis des avis mitigés sur tous les autres logiciels...