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 Lire ou ne pas lire: le débat sans fin ici.

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Les écrivains qui ne lisent pas ont tendance à se croire des grands génies, parce qu'ils n'ont pas vu que ce qu'ils écrivaient a déjà été fait ailleurs, sauf en mieux.
 
Pianitza
   
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Pianitza  /  Effleure du mal


lemineche a écrit:
Les écrivains qui ne lisent pas ont tendance à se croire des grands génies, parce qu'ils n'ont pas vu que ce qu'ils écrivaient a déjà été fait ailleurs, sauf en mieux.
J'en parlais dans mon post précédent, des idées péremptoires...
Je connais bien ce forum... Neutral
 
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Je viens de découvrir ton post, No00. C'est vrai qu'il peut être dangereux de lire quand on est en plein processus d'écriture. Dans mon premier roman, j'ai trouvé quelques pâles imitations de Belle du Seigneur, A rebours, Laforgues, La Route des Flandres pêle-mêle. Inutile de dire que le résultat était étrange... après correction, je pense qu'on peut retrouver ces influences mais j'ai tout fait pour qu'elles ne prennent pas le dessus. Aujourd'hui j'essaie de ne pas lire des romans qui, je le sais d'avance, vont me bouleverser quand je suis en pleine écriture moi-même. Le problème se corse malheureusement quand nous sommes obligés de lire certains textes à valeur historique, sociologique ou autre pour nous aider dans l'écriture du nôtre. A chaque fois, je me fais avoir.

Comme toi je suis une bonne lectrice en moyenne (ça dépend des périodes), et je comprends que l'on puisse préférer savourer un livre plutôt que de tomber dedans tête baissée. ( J'adore Zola mais j'ai dû mal à prendre mon temps avec lui ^^). Il y a des livres dont la beauté ne se perçoit que lorsqu'on prend son temps.

Enfin, il pourrait être intéressant de savoir si, parmis nous, certains on eut envie d'écrire après avoir découvert un livre ou un auteur particulier. En ce qui me concerne, le gros déclencheur s'est manifesté quand j'avais 15 ans sous la forme des Hauts de Hurlevent. L'une des plus fortes doses d'émotion de toute ma vie. Heureusement que ce livre a croisé ma route, sans lui, je n'aurais peut-être jamais compris que je voulais écrire.
 
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J'aime l'idée qu'un cerveau " Vierge " se lance dans l'écriture.

Bon, je me lance. ( les BD ça compte ou pas ? Very Happy )
 
Gwenouille
   
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Gwenouille  /  Roland curieux


Question difficile...

Je suis tentée de rejoindre l'avis d'arsenia, et de fabre tout comme celui de float.

En fait il me parait difficile de répondre à cette question car elle en soulève beaucoup d'autre : qu'est-ce qu'on entend pas "écrire" ? Qu'est-ce qu'on entend par "lire" ? Qu'est ce qu'on entend par inspiration... Et j'en passe. Vu que tous ces termes sont des variables difficile de donner une réponse unique.

Je ne peux répondre qu'à titre personnel. Lire, dans les périodes où j'écris, me dessert plus que ne me sert. Il y a parmi vous des auteurs déjà matures sur le plan stylistique. Tandis que je me cherche encore. Il y a des gens qui sont si fidèles à eux-mêmes qu'ils savent ne pas se perdre en écrivant, ce qui n'est pas mon cas. Je m'imprègne de ce que je lis bien plus que je ne le voudrais. Et pour rejoindre Mahili et Red-Scarf, j'ai peur de reprendre quelque chose qui ne m'appartient pas et de le modifier à ma sauce. Ca m'est déjà arrivé, de me rendre compte que j'étais persuadée d'avoir inventé un nom, tout ça, avant de réaliser que je l'avais déjà entendu et réentendu ailleurs, et que mon cerveau avait enregistré sans que je ne m'en aperçoive. Et c'est flippant.
D'autre part, à moins d'être un géni (et il y en a peu), on ne peut être doué partout. On a tous nos zones de conforts, et celles où on se prend les pieds dans le plat. Certains sont doués pour développer des scènes d'introspection, d'autres pour décrire des scènes de combat. D'autre, doués d'un point de vu grammatical. Et avoir un bouquin sous la main pour comprendre l'engrenage des mots, c'est nécessaire.
Je dirais donc que lire est essentiel. Mais bien lire. Ce que j'entends par bien, c'est un bon livre bien rodé stylistiquement parlant. Même s'il s'agit d'un livre qui porte davantage sur la technique que sur l'intérêt de l'histoire. Parce qu'en étant honnête, je pense qu'apprendre à être intéressant, à rendre le sujet digne d'intérêt, ça ne s'apprend pas dans les bouquins. Ce qui peut, cependant, être le cas d'une tournure de phrase.

Petite touche personnelle ; je dirais que lire un bon livre (et cette fois-ci j'entends par "bon" un équilibrage correct entre le style et l'histoire) est utile dans le sens où c'est encourageant. On s'est tous (à l'exception prêt) déjà comparé à l'auteur du livre qu'on lisait, pour se "positionner" par rapport à lui. Ce que je suis en train de lire est-il meilleur ou moins bon que ce que je suis capable d'écrire ? Si lui a pu être publié, pourquoi ne le serais-je  pas ? C'est un des effets pervers qu'à la lecture sur l'écrivain lambda. Quand on écrit on reste quand même dans une démarche tournée vers soi, c'est à dire égocentrique (pas forcément dans le sens négatif du terme). Que cet égocentrisme appel l'orgueil. On se compare. Que ce soit en bien, où en mal, je pense qu'on passe à côté de quelque chose d'essentiel. Autant celui qui se dira que ce qu'il écrit est mauvais (ce qui peut tout de même avoir des effets positifs s'il sait rebondir), que celui qui se dira que ce qu'il écrit est meilleur (qui peut aussi avoir des effets positifs s'il sait s'assumer jusqu'au bout et qu'il tient son culot). Cependant, quand on parvient à se détacher de ces deux aspects, on réalise qu'il en existe un troisième. Un troisième qui nous donne la rage de vivre, la rage d'écrire et de ne pas lâcher, d'aller jusqu'au bout : nous aussi, nous existons. Nous aussi, nous voulons y arriver. Une sorte d'espoir. Pour moi c'est un aspect essentiel, provoqué par la lecture, qui permet à l'écrivain de donner tout ce qu'il a et d'insuffler, réellement, une âme à ses écrits.
 
Absinthe
   
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Absinthe  /  Magicien d'Oz


J'ai tendance à penser que chaque auteur a son mode de fonctionnement, ceux qui lisent sans cesse, ceux qui ne lisent plus et ceux qui lisent par période...
Personnellement, je pense que les deux sont liés. J'ai eu envie d'écrire car j'ai lu. Lire pendant la "phase d'écriture" peut évidemment influencer, mais cela peut aussi guider ! Comme le dit Mahili :"Ouf, je n'ai aucune peur, aucune honte à avoir écrit ça, lui l'a fait aussi !"

Donc, je suis pour la lecture, si on arrive à mettre assez de distance entre notre écrit, et ceux lus. Mais, ce n'est pas super facile pour tout le monde... Je suis la première à ne pas y arriver !
 
Daëfir
   
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Daëfir  /  Autostoppeur galactique


Ce qui est sur, c'est que lire, ça ne peut pas faire de mal. La lecture, n'ayant à mon sens, que du positif. Lire, ça permet aussi de découvrir un panel de style, de mots pour ensuite découvrir sa propre marque de fabrique. Après, toutes les questions philosophiques (ou existentielles) liées à cette question... je passe... C'est une discussion sans fin. Comme toujours (Voyez le p'tit taunt ? :p)

Après, j'avoue que l'idée d'écrire sans avoir lu grand chose est intéressante aussi Very Happy
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


Gwenouille a écrit:
On s'est tous (à l'exception prêt) déjà comparé à l'auteur du livre qu'on lisait, pour se "positionner" par rapport à lui.

je dois être cette exception alors... Dans des milieux artistiques, je n'envisage pas l'un comme "meilleur" que l'autre, parce que les règles sont toujours bousculées. Je parle de ce qui "me parle le mieux, me semble joli, accessible, profond", c'est un rapport entre moi et l'auteur, pas d'un auteur à un autre. Après je peux dire que l'ai adoré untel et détesté untel, mais je vais pas passer ma journée à essayer de déterminer une règle universelle dedans pour prouver que l'un est mieux que l'autre. parce que le type d'en face lui, il pensera le contraire.

Je ne lis pas pour dire d'améliorer mon écriture. Lire, c'est quand j'ai envie, comme écrire. Sauf que quand j'ai envie d'écrire, j'ai peu envie de lire. je lis très vite. Là, pendant mon blocage, j'ai lu plusieurs livres chaque mois.

Maintenant, j'ai repris l'écriture, et je ne veux plus lire.
je me souviens de l'illustrateur de mon roman, qui me montrait sa grosse collection de BD derrière lui, en expliquant "avant, je ne lisais que ça. maintenant que je fais mes propres illustrations, je ne les garde que par nostalgie, je ne les lis plus".

Voilà, on remonte intelligemment le sujet, si Sethi veut y poster aussi...
 
Joyo
   
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Pour apprécier un roman, j'ai besoin de le lire deux fois (sauf si bien sûr il m'a barbé). La deuxième fois, je découvre vraiment quelque chose de différent, comme si j'avais un cerveau pour la lecture 1 et un second pour la lecture 2. Une troisième lecture ne m'apporte en général rien de plus, sauf pour des chapitres bien précis.

La première fois, je lis l'histoire.
La deuxième fois ou plus, j'apprécie sa texture, ses tournures de phrases, ses transitions, ses dialogues... Des choses qui me servent quand j'écris.

Je parle bien de romans, pas d'essais. Je n'ai rien contre ces derniers, je les lis parfois avec intérêt, mais ça m'inspire peu et la plupart m'ont déçu.
 
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Invité  /  Invité


disons simplement lire d'autre auteur peux aider a mesurer nos défaut respectif et le chemin que l'on a a faire.

A rester terre a terre sans prendre la grosse tête, d'autre a s'encourager.

Lire c'est important pour apprendre a ecrire... après je lis surtout pour me détendre quand l'écriture ne me détend plus... d autre ferait de la musique.

la Bonne question c'est :

D’où nous vient ce désir d’écrire? après avoir lu un livre ? ou non ?
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Je suis très étonnée, sur ce forum, que la littérature soit à ce point exclue ou alors convoquée de façon assez scolaire (liste d'écrivains, "pourquoi Rousseau est-il détesté ?"...)
"La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent pleinement vécue, c’est la littérature" (Proust)

Tout au long de mes études de lettres, on m'a appris à mépriser la sous-littérature, Harlequin et la littérature de gare. Cela m'a posé quelques problèmes : j'ai toujours aimé les bandes dessinées et les romans policiers. Je ne considère pas la fantasy ou la s-f comme de la sous-littérature. J'ai appris à la fac que le personnage n'existe pas ("depuis le Nouveau Roman, comment peut-on parler de personnage ? Tout se réduit à l'auteur et à l'auto-fiction"...C'est un discours quasiment officiel depuis la fin des années 50) et j'étais souvent en porte-à-faux.
Mais finalement, sur ce forum, c'est majoritairement la para-littérature qui a droit de cité, ce qui ne me dérange pas. En revanche, je sens que l'histoire littéraire est mise au rebut, ce qui me dérange plus.

Sinon, je ne lis pas pour nourrir mon écriture, même si c'est le fait de lire qui m'a sans doute amenée à l'écriture. Mais ça n'a rien à voir. Quand j'écris, ce qui m'intéresse, c'est ma musique intérieure. Donc je me détache justement de tout ce que j'ai pu lire. J'essaie.
Et quand je lis, je ne convoque pas mon nombril parce que je me sentirais vraiment toute petite en comparaison.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


pardon mais ce débat fait très élémentaire, cours moyen de première année.
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


j'ai trouvé des idées très cours moyen aussi chez toi et ça ne m'a pas empêché de développer mon idée dans les topics où j'interviens. Alors développe, c'est un minimum nan ?
 
Joyo
   
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Joyo  /  Hé ! Makarénine


Shub a écrit:
pardon mais ce débat fait très élémentaire, cours moyen de première année.

"Quid de la lecture quand on veut devenir écrivain", dit le premier post. On parle beaucoup de ça en cm1 ?

 
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Dernièrement je lisais Écriture : Mémoires d'un métier de Stephen King où il abordait ce sujet. King suggérait de lire continuellement, le plus possible. Il se disait sceptique des jeunes auteurs qui prétendaient vouloir devenir écrivains alors qu'ils n'avaient pas beaucoup lu, voire ne lisaient pas du tout. (Je citerais plus précisément, mais j'ai prêté mon livre, donc c'est de mémoire!).

C'est très intéressant de réfléchir à ce sujet après avoir lu tous les commentaires, parce que chacun a une manière de fonctionner bien à lui. À la base j'aurais été tenté de d'aller dans le même sens que King parce que dans mon mode de fonctionnement, il faut parfois que je me mette à lire pour débloquer dans mon écriture. Souvent, mon rythme accélère et ma concentration est meilleure, c'est dire ! Je lis même plusieurs livres en même temps, et je voltige de l'un à l'autre tout en écrivant. Sauf que, j'y pense, je me restreins de lire certains romans qui m'éloignent des thèmes dans lesquels je veux me concentrer. Exemple, lire du Beigbeder me nuit dans mon projet actuel. Mes notes de cours aussi parce que le style est stérile, mais ça, j'ai pas le choix. Bref, y'a quand même présence d'un filtre.

Je pense que la lecture est essentielle à l'écriture.À moins d'être un talent inné, il m’apparaît difficile de le faire sans avoir lu un minimum. Au même titre qu'il est difficile de dessiner un éléphant si on en a jamais vu un avant. Encore, ça dépend si on prend toutes formes d'écriture ou celles qui passent la barrière du bien-écrit (et qu'est-ce qui est bien écrit ou pas ? autre débat.) Il reste une différence entre un livre qui divertit et un autre qui bouleverse.

Ce qui m'énerve c'est qu'à chaque fois que je me dis : «Oui, il faut avoir lu et continuer à lire, c'est clair», une voix répond dans ma tête «Mais ça dépend des gens, des cas...»
 
   
    
                         
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