Bonjour.

C'est bien cette close de pré-commande avec fourniture d'adresse mail des proches qui me gêne. Je ne vois pas pourquoi je fournirai les adresses de mes proches pour qu'on vienne les emmerder avec de la pub.

Parce que mon bouquin aussi "shooting Brake" vient de retenir l'attention de Kirographaires.

Du coup, je ne sais pas si cette close est contournable pour qu'ils me publient quand même.

Les prés-commandes, c'est ça leur business

Vu que ce sont les seules personnes à qui ils espèrent vendre ton livre, ça m'étonnerait qu'ils y renoncent facilement...

(Je confirme, je ne peux vraiment pas les blairer! )

Tu peux leur donner une dizaine de fausses adresses aussi, ça ne changera rien. Dans le contrat, il n'y a pas obligation d'effectuer des ventes via la campagne de pré-commande. Par contre, il faut que tu aies en tête que tout ce que tu obtiendras d'eux est un service d'impression. À toi de démarcher les libraires, trouver des salons pour tes dédicaces, contacter des journalistes, etc.

Ben oui, mais imaginons que l'auteur soit l'archétype de l'écrivain tel qu'il est décrit dans les consignes (caricaturales lol) de présentation du forum JE, c'est à dire asocial, et qu'il ait par ailleurs beaucoup de talent, serait-ce une raison suffisante pour l'évincer?

Je me pose la question parce qu'ils précisent tout de même que sans réservation, le processus d'édition dans le timing prévisionnel arrêté se poursuivra malgré tout.

Parce que contrairement à certains JE ici présents, le fait qu'on accepte de publier ce bouquin qui représente un an de travail constituerait pour ma part une sorte d'aboutissement. Et ça me permettrait de passer à autre chose pour laisser mon livre vivre par lui-même à travers le regard des lecteurs (d'ailleurs, depuis que j'ai commencé les démarches de prospections, mon inspiration est revenue, comme libérée de mes personnages de "Shooting Brake"). Une fierté aussi, parce que c'est du compte d'éditeur quand même...

Mitsu a écrit:

Tu peux leur donner une dizaine de fausses adresses aussi, ça ne changera rien. Dans le contrat, il n'y a pas obligation d'effectuer des ventes via la campagne de pré-commande. Par contre, il faut que tu aies en tête que tout ce que tu obtiendras d'eux est un service d'impression. À toi de démarcher les libraires, trouver des salons pour tes dédicaces, contacter des journalistes, etc.

Ils ont apparemment (d'après ce que je lis) des chargés de promotion...

Oui deux et un chargé de diffusion ; 284 livres sur dilicom.

Et donc, conclusion, Mister Monilet (parce que là, on dirait l'avis de certains services que je consulte dans mon boulot : un constat mais pas de prise de position...)?

Aventador a écrit:

Parce que contrairement à certains JE ici présents, le fait qu'on accepte de publier ce bouquin qui représente un an de travail constituerait pour ma part une sorte d'aboutissement. Et ça me permettrait de passer à autre chose pour laisser mon livre vivre par lui-même à travers le regard des lecteurs.

Beaucoup de JE aimeraient être édités, même si tous ne s'en donnent pas les moyens, et que certains s'en fichent effectivement. Ceci étant dit, tu parles de faire découvrir ton oeuvre à des lecteurs. C'est là que le bât blesse : une maison d'édition sans véritable distribution ne permettra pas à ton livre d'être lu, si ce n'est par ton propre réseau. La promotion d'un livre passe par des contacts avec des journalistes, des salons, des librairies. Et les éditions Kirographaires laissent ce travail aux auteurs. Que font-ils d'autre, à part imprimer ce roman sur lequel tu as passé tant de mois ?

Un conseil : envoie ton manuscrit ailleurs, et s'il est refusé, il te restera toujours Kiro.

Tu devrais lire ce témoignage. Et le témoignage de Monilet, ici, plus positif.

J'attends d'autres réponses, mais je ne sais pas comment faire patienter Kiro. Je pense déjà essayer de leur téléphoner pour leur dire que cette close m'ennuie (pour être poli).

PS : il y a un truc qui me chiffonne quand même. C'est du compte d'éditeur, on est d'accord? C'est même cet éditeur que les JE ont choisi pour faire publier une oeuvre collective (recueil de poèmes je crois) si je ne m'abuse. D'où ma question : si cette maison d'édition est tellement pourrie, pourquoi les JE l'ont choisie?

peut-être parce que les JE s'en foutaient de faire des sous sous et de vendre beaucoup à des gens hors de JE ?

Très bonne réponse de QuillQueen. Et puis aussi parce qu'ils acceptent les soumissions par email (donc gratuit, donc pas la question de qui doit payer les frais d'envoi) et qu'ils disent oui si c'est pas écrit n'importe comment (donc processus accéléré, ce qui n'est pas du luxe quand on voit la galère que c'est de coordonner une dizaine d'auteurs).

C'était juste une question que je me posais...

Et je voulais te donner une réponse précise Vraiment, on dirait de l'acharnement de notre part, mais c'est juste qu'on trouverait ça dommage que tu signes avec eux sans avoir attendu les réponses d'autres éditeurs plus sérieux.

(j'ai édité ta signature pour donner des titres aux liens, j'espère que tu ne m'en veux pas)

(non du tout, c'est même plutôt plus sympa comme ça. Merci Mitsu, c'est cool. D'ailleurs, il faudrait que je songe à faire basculer "Shooting Brake" dans la cour des grands...)