C'est génial, oui, j'avais oublié que sur certaines 4èmes de couverture ils racontaient d'abord la fin. Merci mes amis, la prochaine fois que j'irai acheter un bouquin, j'm'en souviendrai

Certaines 4e de couv' montrent à quel point celui qui l'a rédigée n'a rien compris au livre qu'il présente. C'est à la fois amusant et énervant. Je prends rarement conseil d'une 4e de couverture. Pas plus que d'une première, d'ailleurs.

En général, c'est le nom de l'auteur qui m'interpelle. Un auteur que je connais déjà, ou dont on m'a parlé, ou que je connais de réputation, ou qui sont cités comme référence par d'autres auteurs que j'apprécie...

Je n'ouvre jamais le livre pour en lire un passage, sans doute parce que je ne suis pas sectaire quant au style.

Lire un passage ne donne pas qu'informations sur le style, mais aussi sur l'ambiance et le décor. C'est comme goûter.

Bizarrement, je suis très attirée par la taille d'un livre. J'aime avoir à manger pour un moment.
Si le livre qui me plaît est trop court, je l'accompagne d'un autre.

Ensuite, titre et couverture (cela comprend les couleurs, le visuel représenté, la texture du cartonné, tout relief éventuel... le livre plaît souvent à mes doigts en premier lieu).
L'auteur, le classement au box office, le prix blablabla etc, peu importe.

Les très rares fois où je m'autorise à lire un passage au hasard, il sera choisi dans les tout premiers chapitres (voire le premier).
J'ai trop peur du spoil.

Oui, je suis spécialiste pour ouvrir les bouquins à un endroit "au hasard" et pour tomber sur un spoil énorme. Du coup je le fais plus. Et je me suis mis aux marques-pages.

Par contre, je ne vois pas franchement l'intérêt de se référer à la couverture... elle peut changer radicalement entre deux collections, entre les rééditions, entre les formats...

Un truc qui est important pour moi aussi, c'est le nombre de "bonus" que je trouve dans le livre. Un dossier d'explication du texte, des références, une préface ou ce genre de chose.

Le Condor a écrit:

Par contre, je ne vois pas franchement l'intérêt de se référer à la couverture... elle peut changer radicalement entre deux collections, entre les rééditions, entre les formats...

L'intérêt est assez limité, mais il existe. Par exemple, quand je vois une couverture avec un dessin de vampire, je ne prends même plus la peine de lire la quatrième de couverture.

Mais généralement, je choisis suite à un conseil. Ou alors, je cherche des livres d'auteurs que je connais déjà, dont j'ai envie de lire d'autres ouvrages.

Le Condor a écrit:

Par contre, je ne vois pas franchement l'intérêt de se référer à la couverture... elle peut changer radicalement entre deux collections, entre les rééditions, entre les formats...

Si on aime le livre en tant qu'objet, ça a quand même un intérêt certain.

Depuis que, toute jeune, j'ai découvert chez ma grand-mère les oeuvres complètes de Victor Hugo reliées en cuir noir doré à l'or fin, et tourné les pages plus fines que des ailes de libellules et jaunies par le temps, je n'ai plus jamais dissocié le texte de son support...

J'ai du mal à concevoir aussi qu'on puisse avoir un intérêt pour l'objet. Quand je prend un verre, ce qui est important, c'est ce qu'il y a à l'intérieur...

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Non, de même que je préfère un verre propre. Mais la qualité du verre, ce n'est pas forcément son design, ses couleurs, ses reliefs ou son ergonomie.
Pour revenir au livre, si la couverture me semble suffisamment résistante, ça me suffit.

Malheureusement Condor, faut croire que la majeure partie ne pense pas comme toi. Une bonne couverture offre une différence de bénéfices de... 30% en moyenne ! Ben ouais

Citation :

Malheureusement Condor, faut croire que la majeure partie ne pense pas comme toi.

La partie majeure devrait mieux choisir son maître à penser.

Le titre est le premier élément qui m'accroche, ou pas. J'ai souvent commencé des livres juste parce que le titre sonnait bien, qu'il m'intriguait. Ensuite, la couverture - une jolie illustration me donnera envie de saisir le livre - et la quatrième - pour avoir une idée de l'intrigue et voir si elle correspond à mes centres d'intérêts, ou si l'histoire pourrait justement changer de ce que je lis habituellement.
Si, lorsque je lis les premières phrases, le style et l'ambiance me plaisent, hop, j'achète.

Mais le plus souvent, c'est quand même par recommandation, surtout sur internet, car mon entourage lit très peu.

Sinon, il m'arrive souvent d'acheter impulsivement des livres sur Amazon. Par exemple, j'achète un livre que je veux depuis longtemps, puis de recommandations en recommandations proposées par le site, je tombe sur un livre dont le titre et le résumé m'attirent. Comme en général les bouquins sont entre 4 et 5 euros, je me dis que ça rentabilisera les frais de port.

Enfin, j'achète aussi des livres après avoir vu leur adaptation en film. Par exemple, j'ai vu Blade Runner et j'ai acheté le livre de Philip K. Dick pour comparer.

Moi je me fie parfois à la tête de l'auteur!

Sinon plus généralement c'est le fruit de recherches ou de références dans ce que je lis à d'autres lectures. Il y a tant de classiques à lire que je n'ai pas encore vraiment le temps de faire des "découvertes" véritablement par hasard dans les rayons obscurs de mon libraire.

Albion a écrit:

Il y a tant de classiques à lire que je n'ai pas encore vraiment le temps de faire des "découvertes" véritablement par hasard dans les rayons obscurs de mon libraire.

Tiens, en fait, je partage très largement ce sentiment. Il n'empêche, il faut garder un oeil niais sur les falots - les mercenaires de la plume actuels.