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 La place de la fantasy

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Arcturus
   
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Arcturus  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Oui enfin faut pas déconner non plus : créer pour le plus petit dénominateur commun et appliquer des recettes marketing éprouvées depuis des lustres, c'est un "gros" travail seulement au sens ou "vendre des sardines" c'est un gros travail.

Mac Donald vend beaucoup plus que Trois Gros, mais à peu près tout le monde est d'accord pour dire que Mac Donald, c'est de la sous-nourriture. Pourquoi dès qu'on parle de livre, c'est différent ?
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur


Le problème est le même que pour les block-busters américains du type "Transformers" ou trucs de ce genre : il s'agit de marketing, plus d'art.

Quand l'écriture d'une histoire revient à : "... tu vois, coco, là, faut qu'il y ait un perso comique qui sorte une vanne, ensuite, une scène d'action, et après une scène romantique, mais pas trop... hein, comment ça, la profondeur de l'histoire ?! Mais on s'en torche coco, on en met plein les yeux, on fait du business, là !"

Lorsqu'on arrive à ce stade, on ne construit plus d'histoires...

Eragon, dans le domaine littéraire, c'est un peu pareil. Un perso conçu pour séduire l'ado mal dans sa peau, des clichés balancés tels quels, une histoire prémachée, prédigérée... pour reprendre l'image du Conteur (héhé Wink), Eragon, c'est du Mac Do littéraire. Ca cale, mais c'est pas bon... L'emballage est attrayant, mais à l'intérieur... c'est de la merde...
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Citation :
Mac Donald vend beaucoup plus que Trois Gros, mais à peu près tout le monde est d'accord pour dire que Mac Donald, c'est de la sous-nourriture. Pourquoi dès qu'on parle de livre, c'est différent ?

Mais c'est exactement pareil et moi j'adore Macdo (à petite dose, comme il se doit).
J'espère que tu ne ménimises pas la place qu'occupe Macdo dans le monde actuel?

donc c'est pareil, Macdo OK, pas de prise de tête; Nourriture bonne et facile à manger (peu cher) comme on dit: y'a pas de mal à se faire du bien Smile
Mais bien sûr, personne ne se satisfait de cela (du moins j'espère). ca passe le temps, si tu veux de la littérature tu te démènes et tu trouves des auteurs (que dis-je, des écrivains) qui t'en donnent pour ton argent !)
on n'est pas des boeufs tout de même !!

(pblegion, j'adorerai te voire sur d'autre forum, tu secouerais un peu le cocotier et ca ferais du bien)

++
 
Arcturus
   
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Arcturus  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Le truc de Mac Donald, c'est moins le goût (qui n'est pas infect, certes) que la qualité des produits employés, dont je doute qu'elle ait un impact positif sur la santé du consommateur, même en consommation épisodique (on peut en dire autant de la plupart des plats préparés vendus en grande surface).

Si on doit poursuivre la métaphore, je ne suis pas sûr que ce soit en lisant des romans dépourvus de mérites artistiques (ce n'est pas leur but, on est d'accord) qu'on affine ses goûts littéraire et qu'on soit amené à aller vers des choses plus difficiles.


Le_conteur a écrit:

(pblegion, j'adorerai te voire sur d'autre forum, tu secouerais un peu le cocotier et ca ferais du bien)

Ça dépend, quels forums ?
 
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Eragon est un mauvais plagiat de Star Wars servi par un mauvais style d'adolescent.
J'aimerais voir ce que ferait Paolini avec un scénario original maintenant.

Pas grand chose à mon avis. Qui veut prendre des paris ?
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


aura mon respect celui qui à la fois atteint le grand public et se montre original.

Après c'est une question de goût. par exemple, je trouve le travail des détails et du scénario d'HP assez bluffant, dans le sens où vous pouvez avoir dans le paysage un truc d'une ligne qui va tout changer dans le tome suivant, sans vous en rendre compte, et quand on a lu les 7 tout correspond aux premiers indices. Le fait d'avoir eu cette vue d'ensemble et cette volonté de ne pas faire les choses à moitié me rend déjà plus respectueuse de JK Rowling que de l'auteur d'Eragon.
Même si elle fait aussi des références à des créatures déjà existantes pour la plupart, et des héros typiques, je ne le nie pas. ca ne vaudra sans doute pas certains bouquins de fantasy (même si ça reste fort teinté de fantastique), mais c'est déjà mieux mis en place que certains bestseller du domaine.
 
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Invité  /  Invité


Harry Potter reste de la très bonne littérature jeunesse. Pour un tas de raisons, de par son scénario bien exploité comme tu le soulignes plume, de par son style simple et fluide qui fait que la lecture se fait sans aucun problème. Il a poussé beaucoup de jeunes vers la lecture ce qui est un exploit. Bref, ça reste très honorable même si la saga tend à se détériorer et que ça n'est pas de la grande littérature (mais combien d'auteurs font de la grande littérature ?)
Par contre, Eragon n'a rien apporté en littérature jeunesse. Absolument rien. Un produit marketing dès le début, ce que n'était pas Harry Potter. Et puis même le style d'HP est plus travaillé que celui d'Eragon ...
 
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Invité  /  Invité


Citation :
Oui enfin faut pas déconner non plus : créer pour le plus petit dénominateur commun et appliquer des recettes marketing éprouvées depuis des lustres, c'est un "gros" travail seulement au sens ou "vendre des sardines" c'est un gros travail.

Et c'est justement un gros travail. Qu'est-ce qui te permet de mépriser les efforts et le savoir-faire d'une commerciale, d'un logisticien, d'un comptable, d'une secrétaire, de toutes les personnes qui font tourner une entreprise ?

Une étude de marché, puis la production d'un produit qui y réponde, demandent beaucoup de compétences et des heures et des heures d'effort. C'est également un investissement, donc un risque économique, et l'édition d'un roman est presque toujours une entreprise particulièrement risquée. La situation économique des maisons d'édition est souvent bien précaire.

Alors bien sûr, dans tout ce processus de production, il n'est pas question d'art et très peu de littérature en apparence. Quand on doit payer des employés, on n'oublie pas de se demander si le livre sera rentable. Et c'est peut-être douloureux, mais il vient un moment où le livre doit être vu sous l'angle de sa valeur économique.

Ce qui a un sens, au fond : le lecteur (acheteur potentiel) préfèrera-t-il un CD à ce roman ? Ou préfèrera-t-il un autre roman ? Peut-on le convaincre d'étendre son budget culture ? Et toutes ces questions reviennent à l'image d'une maison d'édition : si cette image est bonne, elle attirera d'autrs lecteurs ; si elle est mauvaise, elle coulera la maison.

Chaque nouveau roman est un double risque : le risque financier direct (si le livre ne se vend pas) et le risque en termes d'image (si le livre est très mal reçu, c'est tous les autres romans de la maison d'édition qui en pâtiront également). Et de toute façon, pour exister, une maison d'édition a besoin d'exister, d'obtenir de la visibilité : en vendant beaucoup, en faisant de la pub si elle en a les moyens (la pub pour les livres en France, c'est quand même réservé aux très grosses sorties), en maintenant une présence dans les salons...

Publier un livre médiocre mais bien calibré permet donc à une maison d'édition de se donner une bonne base à partir de laquelle elle pourra promouvoir des livres plus risqués et plus intéressants. Et en pratique, c'est bien ce que certains éditeurs font.

Il faut quand même partir du principe que les éditeurs sont quand même motivés par la littérature. Sinon, ils se reconvertiraient dans des branches plus rentables et moins risquées. Mais leur boulot est chef d'entreprise avant tout. Donc publier Eragon, du point de vue d'un chef d'entreprise, est une décision judicieuse et fondée.
 
Arcturus
   
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Arcturus  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Bélier a écrit:
Citation :
Oui enfin faut pas déconner non plus : créer pour le plus petit dénominateur commun et appliquer des recettes marketing éprouvées depuis des lustres, c'est un "gros" travail seulement au sens ou "vendre des sardines" c'est un gros travail.

Et c'est justement un gros travail. Qu'est-ce qui te permet de mépriser les efforts et le savoir-faire d'une commerciale, d'un logisticien, d'un comptable, d'une secrétaire, de toutes les personnes qui font tourner une entreprise ?

1) Moi je me permets, tout.

2) Si on doit réduire tout ça à de bas critères économiques, alors c'est plié, puisque dans les théories économiques crédibles, la valeur d'un bien ne dépend pas de la quantité de travail qu'on y investi.

Edit :

Et puis 3) L'énorme imposture de ton discours consiste à faire croire que ça demande plus de travail pour faire un best-seller d'un livre médiocre, sans envergure, mais dans quoi le plus grand nombre se reconnaîtra, que pour faire vendre un livre avec un vrai mérite littéraire, mais plus difficile d'accès. Alors que c'est bien sûr l'inverse qui est vrai. (Edit edit : et que c'est bien pour ça que les éditeurs sont plus enclins à faire le premier que le second).


Dernière édition par pblegion le Mer 27 Avr 2011 - 11:50, édité 2 fois
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


pblegion t'es un bon

Citation :
1) Moi je me permets, tout.

t'as bien raison!

après t'as le droit aussi de vivre dans la vrai vie et de constater (désabusé, si tu veux).
l'éditeur n'est pas ton ami, il le deviendra (et c'est même pas sûr) si tu as du succès (je n'ai pas dis si tu as du talent, ou si tu écris un truc bien ou innovant).
le fric mon ami, voilà ce qui fait avancer le monde
autant t'y faire et entré dans la danse

++
 
Arcturus
   
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Arcturus  /  Double assassiné dans la rue Morgue


T'es gentil mais j't'ai pas attendu pour réaliser que les éditeurs sont au mieux des requins, au pire des épiciers.
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


Trop fort, rien pour ce que tu viens d'écrire, j'ai faillit me faire bannir d'un forum d'écrivain Wink

heureusement que t'es là, j'avais finis par croire que j'étais un 'électron libre' un 'fou égaré' dans ce monde bien pensant peuplé par des bizounours attendrissants

GG à toi
 
Arcturus
   
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Arcturus  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Tes fantasmes de persécution ne regardent que toi.
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


du coup je te sens bien en phase avec le titre de ton roman.

mes fantasmes ne regardent que moi et la persécution je m'assoie dessus.
Les branques, fervant défenseur de la pensée unique me fatiguent.
L'impertinence me fait sourir (choisis ton camp Wink )
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur


Il y a un équilibre à trouver.

Un bouquin totalement élitiste, déconnecté du lecteur lambda, fait simplement pour plaire à un cercle de potes intellos et à quelques critiques pompeux, je trouve ça grotesque.

Un bouquin totalemenent commercial, répondant à un cahier des charges digne de celui d'une bagnole, sombrant dans la facilité en permanence et prenant même par moments les lecteurs pour des demeurés finis, ça aussi je trouve ça ridicule (et même honteux)...

L'équilibre est à trouver entre ces deux extrêmes (même si c'est peut-être ça le plus dur...)
 
   
    
                         
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