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 L'influence du genre (sexe) de l'auteur sur son oeuvre.

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Invité  /  Invité


Hélène a écrit:
Parce que le seul véritable thème d'écriture derrière tous les autres c'est soi et qu'à l'intérieur de soi c'est le sexe qui irrigue tout le reste.

obsédée !






lol! je me pose la question quand même...
 
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véri  /  Hé ! Makarénine


Enfin je dis ça aussi parce que j'aime l'autofiction What a Face
http://la-vie-sans-saveur.blogspot.com/
 
Skaar
   
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Skaar  /  Pour qui sonne Lestat


Personnellement je ne pense pas qu'on puisse prétendre distinguer un auteur d'une auteure. Il y a déjà tellement de différences entre écrivains d'un même sexe qu'au final on ne peut plus distinguer grand chose.
Bien sur, certains points de vue sont communs, physiquement (j'vais pas énumérer les différences ne serait-ce que morphologiques hein ^^) et mentalement, puisqu'une part importante du style d'écriture vient du vécu, qui est un peu plus similaire entre personnes du même genre. Mais je ne pense pas que ça aille plus loin que quelques points de vue communs (et encore), et surement pas qu'il existe un 'style féminin' en opposition avec un 'style masculin'

J'ajouterai deux expériences personnelles: La première, j'ai lu presque tout l'Assassin Royal sans me douter un instant que R.Hobb était une femme.

La seconde, je suis arrivé second à un concours de nouvelle, et en discutant l'une des jurée m'a déclaré être étonnée qu'un homme ait pu l'écrire.

Skaar, C'était peut être parce que l'histoire mettait en scène une sorcière et une princesse homosexuelles... :mrgreen:


Dernière édition par Skaar le Jeu 3 Mar 2011 - 13:25, édité 1 fois
 
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Je pense que c'est d'abord dû à une perception de son propre sexe et du profil que l'on veut dégager de l'auteur au féminin et au masculin. C'est en grande partie une histoire de préjugés sexistes (mouahaha ! Ibsen, me voiiilà !!) sur ce que doit, peut ou ne peut pas écrire une femme et un homme. Et je pense aussi que du moment que chaque auteur à un style différent, il est impossible de deviner son sexe puisqu'il n'y a pas de registres (ou ne devrait pas avoir) de styles féminins ou masculins, pour rejoindre ce qu'a dit Skaar.
 
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second degré  /  Hé ! Makarénine


Lo.mel a écrit:
La question est multiple :

En matière de littérature, pensez vous que le sexe de l'auteur a une influence sur son style ?
Si oui, dans quelle mesure ?
Je pense que le sexe de l'auteur a de l'influence, s'il a un gros sexe il fera un gros livre, s'il a un petit sexe il fera un petit livre (ou au contraire un livre géant s'il veut compenser).

Concernant le style proprement dit, ce qui compte le plus ce n'est pas la taille du sexe mais la façon de s'en servir.

Enfin si certains écrivent avec leur sang, d'autres peuvent écrire avec leur sperme, un sexe c'est une nouvelle vision du stylo (heureusement qu'on n'en est plus à graver au burin des tablettes de pierre).
 
Lo.mel
   
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Lo.mel  /  Troll hunter un jour, troll hunter toujours


Menear a écrit:
Le sexe ne veut pas forcément dire le genre. D'ailleurs le titre de ce topic devrait être modifié, le terme "genre" convenant mieux me semble-t-il.

Non, je veux parler de style, pas de genre.

Pour ma part, je pense que cette influence existe, car en lisant des concours anonymes, j'arrive très souvent à me faire une idée du sexe de l'auteur derrière ce texte.

De même, j'ai un jour attaqué un polar que je croyais être écrit par un homme. Au bout de deux chapitres, je me suis dit que la manière dont l'auteur abordait les choses était décalée par rapport à celle d'un homme. Et pour cause, en vérifiant, c'était une femme. Pourtant, un polar, ça reste un polar, l'auteur s'y implique peu.

Et puis finalement, plus globalement, un homme et une femme s'expriment différemment.

Ce sont des exemples qui me donnent l'intuition qu'il y a bel et bien une différence, ou plutôt une multitude de tendances subtiles, qui peuvent marquer un écrit d'une patte un peu plus ou un peu moins masculine.

Je vous avoue ensuite que je ne souhaite pas prendre part au débat (car j'ai essayé de débattre ce sujet autre part) mais j'aimerais voir vos avis et vos arguments.
 
Menear
   
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Menear  /  Le bruit et la pudeur


Lo.mel a écrit:
Menear a écrit:
Le sexe ne veut pas forcément dire le genre. D'ailleurs le titre de ce topic devrait être modifié, le terme "genre" convenant mieux me semble-t-il.


Je pense qu'il y a méprise : je ne parlais pas de "genre" littéraire mais de genre au sens de distinction masculin/féminin. C'est le mot "sexe" qu'il faudrait, d'après moi, modifier.
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Menear a écrit:
Lo.mel a écrit:
Menear a écrit:
Le sexe ne veut pas forcément dire le genre. D'ailleurs le titre de ce topic devrait être modifié, le terme "genre" convenant mieux me semble-t-il.


Je pense qu'il y a méprise : je ne parlais pas de "genre" littéraire mais de genre au sens de distinction masculin/féminin. C'est le mot "sexe" qu'il faudrait, d'après moi, modifier.

Ah oui, excuse moi !

Je vois tout à fait pourquoi tu souhaites parler de genre plutôt que de sexe, mais du coup, j'ai l'impression que ça entraînerait d'autres confusions comme la mienne.

Et puis, ça permet à deux ou trois trolls trop lololol de parler de poils et de zizi. :squee:

Edit : j'ai quand même modifié.
 
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A chaque fois que je me dis "pff, seul un homme peut écrire ça" ou "vla le livre de gonzesse" (je n'y pense pas pour les bons livres) je me trompe. Soit il n'y a pas moyen de deviner, soi je ne suis vraiment pas douée.
Quoiqu'il y a un truc qui trompe rarement : les livres jeunesse ont la fâcheuse habitude de mettre en place un ratio homme/femme absolument pas naturel, et même pas souhaitable pour la reproduction. Vous voyez de quoi je veux parler ? ces groupes de 5 garçons avec une seule fille. Ils sont garço-centré, et ce genre de livre est toujours écrit par un homme. Non pas que les hommes ne peuvent pas faire de livre correctement mixte, mais les filles en font presque toujours, et les hommes font souvent du garço-centré. C'est d'autant plus idiot que les petites filles lisent plus que les petits garçons (là encore, la faute à la société).
(Maintenant que j'y pense, je ne crois pas que Pancol soit suffisamment mixte. Non, après comptage, Pancol met bien trop de filles dans ses livres)
 
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Hélène a écrit:
Parce que le seul véritable thème d'écriture derrière tous les autres c'est soi et qu'à l'intérieur de soi c'est le sexe qui irrigue tout le reste.

Encore un zigoto qui aurait bien du mal à lire mon essai "simplement A" Laughing

Lo.mel, tu es doté d'un sixième sens, tu peux sentir quand une oeuvre a été faite par une main féminine ou masculine, mais quel prodige es-tu ? ! :mrgreen: Faut te faire engager dans un comité de lecture misogyne, il serait ravi d'exploiter ton don :happy:

Enfin bon... je voulais juste rajouter ma pierre dans l'édifice en précisant que, selon moi, la littérature a ce lien avec le théâtre : "les meilleurs rôles que l'on joue sont les plus opposés à nous-même". Je crois donc qu'une femme créera plus facilement des personnages masculins, et un homme des féminins. Je ne parle pas en question de nombres, mais d'aisance, de profondeur.
L'écriture est aussi une modification de soi, pas seulement une révélation de soi. Heureusement, car combien de tueurs en série, bourreaux et mégalomanes on aurait sinon...
 
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Invité  /  Invité


Le problème, c'est qu'après des générations et des générations où on a fait des différences (génération qui continue encore maintenant d'ailleurs) les femmes se sentent la plupart du temps obligés d’écrire comme des femmes, ce qu'on attends d'elles, et c'est assez triste (suffit de voir le nombre assez faible en proportion d’écrivains féminins qui sont passé à la postérité).
 
Menear
   
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Menear  /  Le bruit et la pudeur


C'est un raccourci un peu facile, Ma, sachant justement que les femmes n'ont pas eu le même niveau d'éducation et évidemment pas les mêmes privilèges que les hommes pendant des siècles, évidemment qu'il n'était pas facile pour une femme d'écrire. Du coup ta postérité, elle est un peu faussé tu crois pas ?
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Jam
   
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Jam  /  Autostoppeur galactique


Lo.mel, pour m'excuser d'avoir gerbé sur le pas de la porte de ton joli topic hier soir en rentrant du pub, j'ai décidé de faire mes devoirs sérieusement aujourd'hui.

Alors a froid j'ai eut envie de dire non au début parce que quand on me pose des questions comme ça j'ai tendance à prendre le parti de la parité sans réfléchir (c'est le bon plan pour éviter de se faire traiter de misogyne).
Je pensai entre autres à Frankenstein de Mary Shelley, exemple qui aurait parfaitement pu être écrit par un homme. Mais c'est vrai qu'elle faisait un jeu avec des amis de son mari, Lord Byron, quand elle a commencé à l'écrire, et a peut-être qu'elle a voulu adopter un style plus masculin pour se conformer à leurs attentes.

Ensuite je me suis souvenu du dernier bouquin que j'ai lu écrit par une femme qui était plutôt sévèrement sexué : Apocalypse bébé, de Virginie Despentes.
De même avec une pièce de théatre de Sarah Kane, mais j'imagine que ces deux auteures défendent une cause farouchement féministe (ça crève les yeux pour Despentes, c'est limite si elle se demande pas s'il faudrait des morts pour que son mouvement soit prit au sérieux). Elles font donc un peu de militantisme à travers leurs textes.

J'ai eut l'impression que la majorité des livres qui se vendent aujourd'hui et écrits par des femmes oscille entre la guimauve/comédie romantique et à l'inverse le truc glauque ultra-burné. Entre les deux quelques thrillers best-sellers à la Agatha Christie. Peut-être que bon nombre de romans qui n'ont rien à voir sont publiés sous des pseudos à la George Sand justement parce qu'on suppose qu'un texte écrit par une femme n'attirerait pas le bon public.

Comme l'énoncé précisait empiriquement, j'ai mené une petite expérience. Je suis allé à la bibliothèque et j'ai pris un tas de bouquins au hasard, sans regarder le titre ni l'auteur, et j'ai lu un passage jusqu'à pouvoir imaginer le sexe de l'auteur.

Voici les résultats de l'expérience (un V marque une bonne réponse, et un X une fausse) :

Angela Green, The colour of water V

Indice : l'héroine est une femme, cinq lignes plus loin elle parle avec sa mère.
Bon d'accord, ça n'a rien à voir avec le style. J'essayerai de ne plus utiliser ce genre de trucs comme critère déterminant.

Patrick Neate, Jerusalem V

Indice : La encore l'héroine est une femme. Quelque chose dans le début de ses chapitres, les descriptions de son pays à la fois amer et un peu nostalgique me mettent sur la piste, je sais pas vraiment pourquoi.

Emma Donoghue, Touchy Subjects stories V

Indice : "While they were brushing their teeth, he passed on Rod's theory about the sex of eyeballs.
"Oh please" said Shorelle, spitting foarm.
"That's just bullshit male bonding.""
Encore une fois c'est pas vraiment le style qui m'a mis sur la piste.

Lucy English, Our Dancing Days X
Là je me suis planté, le style m'a rappelé du Garcia Marquez.

Umberto Eco, The mysterious flame of queen Loana V
Indice : Ce coup-ci, en trois phrases je suis presque sur que c'est un homme.
Il y a une impulsivité, son style donne l'apparente simplicité instinctive d'un Fante, d'un Cavanna ou d'un Gutiérrez. Première personne, les phrases s'enchainent comme des gazelles qui courent à toute vitesse et quand c'est bien fait on voit pas les ficelles qui les font bondir. Le seul bouquin que j'ai lu d'une femme dans ce style là serait Dope de Sara Gran, qui elle-même disait s'être inspiré de Raymond Chandler, mais là encore on sentait une délicatesse, plus de sophistication apparente dans la recherche des mots, moins de ce pouvoir brut.

Andrew Davidson, The Gargoyle X
Franchement aucune idée, j'ai abandonné.

The semantics of murder, Aifric Campbell V

Indice : Je commence à voir des similitudes aussi entre certains textes féminins.
Même façon de poser l'atmosphère, recherche de plus de raffinement dans le choix des mots. Autre chose : une vive tendance chez les auteurs anglais à faire parler l'inconnu(e) séduisant(e) ou le connard fini en français. Le sexe de l'inconnu(e) ou du connard n'est pas forcément opposé à celui du personnage, mais toujours à celui de l'auteur.

Comme ça m'a l'air un peu simple jusque là, j'explique le truc à la bibliothécaire, très gentille petite rousse, et lui demande de me choisir des bouquins sans me les montrer. Sur les sept livres qu'elle me ramène je me plante quatre fois.

Stephen King, Lisey's Story
Vraiment bon dans ses persos féminins.

Alexander Mc Call Smith, The n°1 Ladies Detective Agency
Le genre de similitudes sur lesquels je me basais au jusque là m'induise en erreur, de même que le cliché des best-sellers de femmes détectives. Mais à mon avis, c'est une recherche délibérée de l'auteur qui a souhaité adopté le style d'une femme pour rendre ses personnages plus crédibles.

Patricia Cornwell, Southern Cross
Ecriture hachée minimaliste, rythme saccadé, cette fois c'étaient plus des critères que j'utilisai pour trouver des auteurs masculins.

En essayant de se baser uniquement sur les similarités rencontrées entre les textes, j'obtiens à peu près cinquante pourcents de réussite. Pas vraiment concluant.
Si je peux déduire quelque chose de cette expérience c'est qu'il n'existe non pas un mais des styles masculins, qu'on peut plus ou moins classer en catégories, comme celui d'Umberto Eco. Pareil avec les styles féminins. Certains auteurs sont capable d'adopter un style du sexe opposé, la plupart du temps afin de rendre leur personnage plus crédible.


Dernière édition par Jam le Jeu 3 Mar 2011 - 18:18, édité 1 fois
 
Lo.mel
   
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Lo.mel  /  Troll hunter un jour, troll hunter toujours


En tout cas ta petite expérience m'a bien amusé, et évidemment, tu es tout pardonné pour hier !

Comme toi, je ne pense pas qu'on puisse définir un style masculin et un style féminin. Mais je suis persuadé qu'il existe des tendances de style en fonction du sexe !
 
Ragazzo
   
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Ragazzo  /  Tapage au bout de la nuit


Menear a écrit:
C'est un raccourci un peu facile, Ma, sachant justement que les femmes n'ont pas eu le même niveau d'éducation et évidemment pas les mêmes privilèges que les hommes pendant des siècles, évidemment qu'il n'était pas facile pour une femme d'écrire. Du coup ta postérité, elle est un peu faussé tu crois pas ?

Surtout que les salons étaient tenus par des femmes. L'érudition n'était pas forcément masculine. C'est la classe sociale qui influe sur l'éducation.

Je crois que le sexe influe sur l'écriture, comme sur toute chose. La façon d'appréhender. De ressentir. Pas besoin d'être une femme pour faire de la littérature féminine. Je pense à Flaubert et son Emma Bovary, ou encore "Moll Flanders" de Defoe. Ils ne font pas qu'adopter un point de vue féminin. Il existe une communion entre un personnage et son auteur. Diderot, paraît-il, fondait en larmes en écrivant les mésaventures de Suzanne dans "la Religieuse".

Ce n'est peut-être pas le sexe de l'écrivain qui importe, mais celui de son oeuvre.
 

 L'influence du genre (sexe) de l'auteur sur son oeuvre.

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