Licoupeille a écrit:

Si toi tu refuses, qqn acceptera à ta place...

Oui enfin là refuser ou accepter ça changeait rien : pas de contrat.

Et si tout le monde refusait, ils arrêteraient cette pratique et signeraient les contrats avant de demander des corrections

Page de Bâtons a écrit:

Bon je suis peut-être une grande naïve, mais ça ne m'inspirerait pas confiance pour Jenn Ink non plus. C'est un peu la ME qui indique par là ne pas faire suffisamment confiance à l'auteur pour réaliser les corrections après signature du contrat.

Quand les Titanides étaient intéressées par mon roman, elles m'ont jamais demandé de corrections avant. On s'est rencontrées, on a parlé corrections, on s'est rendues compte qu'on était pas sur la même longueur d'ondes, elles m'ont dit au revoir et point barre. Donc pas besoin de demander des corrections avant signature pour "voir si l'auteur est prêt à coopérer" : suffit de discuter corrections puis voilà.
Je pense que, à part cas particulier de grosse correction structurelle où en fait on me demande autre chose, je pense effectivement que ça ne me plairait pas du tout, une ME qui ferait ça, pour une question de confiance. Genre moi je dois leur faire confiance pour la suite et travailler les yeux fermés, mais eux ils veulent des garanties avant pour "voir si je suis capable de corriger" bah… pourquoi je ferais confiance à quelqu'un qui me fait pas confiance ?
Donc bref, tout ça pour dire que même une micro-ME peut faire les choses bien, donc c'est même pas un problème de taille !

Oui voilà exactement, je trouve que c'est très illustratif de la manière dont une relation "honnête" se construit.

Et puis, "l'auteur prêt à coopérer", lol. C'est censé être une relation professionnelle mutuelle, une transaction commerciale (on rappelle que l'éditeur publie un roman car il espère gagner de l'argent dessus, et non pas par bonté d'âme). Donc bon, je dirais que la ME, elle, ne se montre pas très prête à coopérer dans ces cas là.

Surtout que bon, il y a un contrat quand même. J'ai vu beaucoup plus de ME rompre des contrats que l'inverse. Si au final, l'auteur est trop compliqué, la ME peut se désengager.