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| | Vous est-il déjà arrivé de "vivre" vos personnages? | |
| | Nombre de messages : 150 Âge : 32 Localisation : Enkidiev Pensée du jour : 데이비드 Date d'inscription : 10/12/2015 | IrishSoul / Tycho l'homoncule Dim 15 Nov 2020 - 11:12 | |
| L écriture therapeutique Enfin en tout cas je sais que je suis dans le même état d esprit |
| | Nombre de messages : 16 Âge : 42 Date d'inscription : 14/11/2020 | Aurélien Lenaars / Homme invisible Lun 16 Nov 2020 - 17:29 | |
| C'est très intéressant de voir comme on peut tous et toutes vivre les émotions de nos persos de façons différentes !
Moi, quand j'écris sur un personnage, j'ai toujours le sentiment d'être comme un acteur et d'incarner son rôle. Je me mets dans le costume, dans la peau de mon personnage. J'ai un plaisir incroyable à vivre des vies qui ne sont pas les miennes. Plus mes personnages font des choses que je suis incapable de faire, et plus je prends mon pied ! Mais je n'ai jamais de pitié par contre : s'ils doivent souffrir, je ne les épargne pas. |
| | Nombre de messages : 14272 Âge : 49 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Lun 16 Nov 2020 - 17:36 | |
| Si Markus est dans le coin... - Citation :
- Vous est-il déjà arrivé de "vivre" vos personnages?
- Markus Charret a écrit:
- Salutations!
histoire d'un peu partager le personnel en parallèle de l'écrit, je me permets de vous poser cette question, franche et directe: suis-je le seul à avoir déjà pleuré d'émotion à la relecture de la mort de l'un de ses héros?
NB: si ce devait effectivement être le cas, merci d'avance de ne pas vous moquer Quand le topic a été créé, j'ai pensé en voyant le titre que la question portait sur l'intensité des émotions / l'empathie avec les personnages. C'est à dire la compréhensions qui s'est développée au cours des pages. Mais après avoir lu question (et avoir relu pour vérifier, car cela m'étonnait beaucoup), j'ai répondu (c'était en début de topic) sur la difficulté / douleur qu'il y a pour moi à les tuer. Ce qui est très différent de l'autre question. Quelle est, au juste, la question ? Les deux sont intéressantes... mais puisque depuis le début je m'interroge sur pourquoi le titre du topic et le 1° post ne demandent pas tout à fait la même chose : je finis par demander Au tout-tout début, c'est à dire avant de cliquer, j'avais percuté sur "vivre" qui est, pour moi, la seule façon de concevoir mes personnages. Après avoir cliqué, je me suis questionnée sur mon lien avec eux. Les "vivre" pendant qu'ils agissent se traduit très souvent par un zig-zag de ma cervelle entre leurs têtes, exercice de gymnastique émotionnelle à la fois intéressant et potentiellement épuisant. Mais cet exercice n'implique pas de les faire "mourir sur scène", et comme cela le complique, ce serait même plutôt l'inverse. A côté de quoi les faire mourir peut se faire via une narration très proche d'eux ou au contraire celle de leur pire ennemi (sans compter les amis, les voisins, etc.), et ces différents points de vue amènent à ressentir très différemment le même fait ! Ensuite, il y a la décision de les faire mourir, avant de rédiger le passage : cela aussi peut être douloureux, soit par attachement au personnage lui-même soit parce que cela correspond à un passage crucial du texte. Comme je ne tue pas gratuitement mes personnages, les deux raisons coexistent. Concernant le "vivre" durant leur vie : c'est un peu mon "graal d'écriture"... donc, fatalement, oui ça m'arrive. En fait, ce qui me perturbe, c'est que les deux manières de comprendre le topic (selon titre ou selon premier post) sont un peu "inverses et complémentaires" L'une porte sur la vie, l'autre sur la mort L'une amène à se placer dans leur peau, l'autre à regarder leur cadavre (ou éventuellement mourir dans leur squelette) |
| | Nombre de messages : 182 Âge : 48 Localisation : Belgique Pensée du jour : Fumer tue Date d'inscription : 24/09/2020 | Markus Charret / Tycho l'homoncule Mar 17 Nov 2020 - 7:43 | |
| Héhé, oui, j'avoue, maintenant que tu en parles, le contenu et le contenant peuvent sembler ne pas relever de la même question ^^' Je pense que, à l'époque, j'avais écrit après l'un de ces passages bien perturbants justement (la mort d'un chat dans l'une de mes nouvelles, au demeurant) :>
Dernière édition par Markus Charret le Mar 17 Nov 2020 - 19:41, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 3704 Âge : 26 Date d'inscription : 15/11/2015 | Noxer / Au nom de l'Abeille – Et du Papillon – Et de la Brise – Amen ! Mar 17 Nov 2020 - 12:22 | |
| J'ai eu ce sentiment en écrivant mon autobiographie, c'était émouvant |
| | Nombre de messages : 29 Âge : 28 Localisation : Rue des étoiles, 2ème après Jupiter Pensée du jour : Dormir, c'est digérer sa journée Date d'inscription : 14/10/2020 | agiadeecrivain / Petit chose Mar 17 Nov 2020 - 16:08 | |
| Je trouve la question intéressante. La "mort" de mes personnages ne m'émeut pas vraiment. En fait, maintenant que j'y pense sérieusement, je me rends compte que je suis rarement pris d'empathie en me relisant. Mais je n'en ressens pas beaucoup dans la vraie vie non plus; j'suis né avec une âme froide, ahah. Toutefois, il m'arrive de "tomber amoureux" de certains de mes personnages. En général, il s'agit de ceux sur lesquels j'ai fabriqué une idiosyncrasie particulièrement travaillée. Bon, dans mon cas, j'aime les femmes, donc je tombe amoureux de mes personnages féminins, mais il m'arrive tout aussi fréquemment de ressentir une sorte d'authentique tendresse amicale envers mes personnages masculins. J'en reviens à ces personnages féminins parce que je trouve que c'est assez intéressant psychologiquement. En dehors de mes écrits, je n'ai pas beaucoup d'intérêt pour les relations romantiques. Paradoxalement, j'adore lire et écrire des romances torturées ! Je me demande si ce ne serait pas justement parce que je m'attache à ces personnages féminins que je trouve leurs homologues réelles aussi fades . Où l'inverse? C'est misanthrope de penser que la profondeur des êtres de fictions est bien souvent plus grande que celles des êtres de chair que nous sommes ? Allez, je retourne écrire, y a mon amoureuse qui m'attend |
| | Nombre de messages : 457 Âge : 27 Localisation : Reims Date d'inscription : 29/12/2017 | Le Renard Rouge / Pour qui sonne Lestat Mer 25 Nov 2020 - 17:53 | |
| Perso quand j'écris, je fais des grimaces comme pas possible... Si mon personnage est heureux, je souris jusqu'aux oreilles, Si mon personnage est triste, je renifle, Si mon personnage est en colère, je fronce les sourcils, Mais bon après je suis peut être juste taré. |
| | Nombre de messages : 1066 Âge : 32 Localisation : 16 Date d'inscription : 15/07/2021 | Chimère / Constamment Fabulous Dim 18 Juil 2021 - 22:44 | |
| Totalement ! C'est même très répandu parmi les écrivains, il me semble. Je suis même allée "un peu plus loin" (nan, j'ai tué personne pour le besoin d'une scène) ; je fais beaucoup de rôleplay avec des amis, depuis des années, avec les mêmes personnages. Il ne s'agit pas d'un plateau et de dés, ou même de GN, mais d'écriture à quatre mains en instantané ; globalement, ça fait des années que je cultive plusieurs "identités", que je peux penser, agir et m'exprimer comme les personnages que j'ai créés. Je les connais par cœur, je deviens ces personnages lorsque je les joue. J'ai conscience que mon post flirte avec le côté no-life voire l'internement, mais pas du tout. De même que je n'en suis pas incroyablement fière, c'est simplement un fait. Je perçois davantage cet exercice comme du théâtre (j'en ai justement fait, d'ailleurs), qui me permet de travailler à fond mes personnages, mes archétypes, et de les connaître si bien que je les manie sans heurts, en plus de décupler mon plaisir à écrire et créer en commun, tout simplement |
| | Nombre de messages : 125 Âge : 40 Date d'inscription : 06/11/2020 | Aelnen / Barge de Radetzky Mer 12 Jan 2022 - 19:50 | |
| Pour ma part, oui il m'est arrivé d'avoir les larmes aux yeux en écrivant la mort d'un personnage ( en écoutant en plus la musique de Band of brothers c'était frissons assurés). Dans un contexte plus joyeux, j'ai un roman où l'un des persos est une joueuse de tennis professionnelle. plusieurs passages que j'ai écrits étaient des moments que j'ai réellement vécus en match moi-même (je joue au tennis mais à un petit niveau amateur haha). Je trouvais ça sympa et moi ça me rappelait de bons et de mauvais moments. En fait j'aime bien laisser des petites touches personnelles, que personne ne peut identifier. Parfois c'est un besoin, pour évacuer par exemple un traumatisme. Et comme je sais que personne ne comprendra (je prends bien le soin d'éviter que tout lien puisse être fait avec moi), ça me fait du bien d'extérioriser de la sorte. Ce que je fais aussi par exemple c'est parler de mes centres d'intérêt que certains de mes lecteurs de wattpad connaissent et donc du coup quand je poste un chapitre et qu'ils remarquent le petit clin d'oeil cela fait des discussions sympas. |
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