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 Vous est-il déjà arrivé de "vivre" vos personnages?

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Markus Charret
   
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Markus Charret  /  Tycho l'homoncule


Salutations!

histoire d'un peu partager le personnel en parallèle de l'écrit, je me permets de vous poser cette question, franche et directe: suis-je le seul à avoir déjà pleuré d'émotion à la relecture de la mort de l'un de ses héros?

NB: si ce devait effectivement être le cas, merci d'avance de ne pas vous moquer Embarassed
 
absolute
   
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absolute  /  Pour qui sonne Lestat


Salut,

Eh bien si ça peut te rassurer j'ai pleuré à la relecture de la fin mon roman alors que mon "héro" n'est pas mort Laughing

Je pense que c'est normal d'être ému car nos personnages nous habitent. Ils sont même parfois une partie substantielle de nous.
https://www.flickr.com/photos/jonathan_martz/
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Oui.... il m'arrive de pleurer à la mort de mes personnages.
Il m'arrive même d'avoir un mal fou à écrire le chapitre correspondant, voire différer cette écriture.

Il y a des tas d'autres situations que leur mort, qui sont dure à écrire.
La mort n'est même pas forcément le pire "en soi".
Ce qui est rude, à ce niveau, c'est qu'il faut leur dire adieu. Sauf en flash-back, on ne les aura plus sur le clavier.

Parfois, après écriture d'un passage éprouvant, je bloque. J'ai besoin de faire une pause pendant quelques jours sans même songer au texte.

Ça doit être pour ça que je tue rarement mes personnages !
(en fait, c'est plutôt parce que je préfère les faire passer en coulisse que les tuer sans nécessité absolue)
Les plus "durs à tuer" ont été : un dans "Howahkan" et deux en saisons 9 et 11 de "SInistre DiscoBall".
A noter que sur ces trois décès, il y en a deux qui, au départ, n'étaient pas prévus au synopsis et ont été décidés "en cours de route" parce que cela me semblait finalement mieux.
Heu... en fait, en réfléchissant, c'est même les trois, sauf que le 3° est un personnage qui selon le synopsis de départ aurait dû mourir beaucoup plus tôt. Hé oui... il arrive que je leur accorde le droit de vivre.
http://scriptorium2.canalblog.com
 
Grisebouille
   
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Grisebouille  /  Si c'est pas urgent, je le fais pas


Non, par contre je ris souvent des mésaventures qui arrivent à mes personnages quand je me relis, c'est sans doute parce que j'ai un fond mauvais Wink En même temps peu de mes personnages meurent
 
Maanilee
   
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Maanilee  /  Pour qui sonne Lestat


J'ai déjà pleurer en écrivant certaines scènes (d'autant plus quand j'écris en musique et que du coup, l'ambiance est déjà bien pesante pour que je sois dans le bon état d'esprit).
http://www.marine-gautier.com
 
Malucio
   
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Malucio  /  Gloire de son pair


Je suis très impliquée émotionnellement avec mes héros. Les morts de beaucoup d'entre elles et eux m'ont mis plus bas que terre ahah, j'écrivais une ligne et me mouchais deux fois avant d'écrire la suivante. Je suis déjà repassé une bonne demi-douzaine de fois sur l'une de ces scènes lors de corrections et je ne m'en suis toujours pas remise. C'est aussi sur ma corde sensible, je suppose.

Pour le coup, la seule autre fois où j'ai pleuré lors d'une scène qui n'était pas la mort d'un personnage, c'était les retrouvailles d'un fils et de sa mère qui le croyait décédé, c'était assez fort comme moment.
http://la-prod-a-deux-l.jimdo.com/
 
Scarlet Dream
   
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Scarlet Dream  /  Tentatrice chauve


Ah ça oui, je pleure ! Je peux pleurer sur la mort de mes persos, mais aussi sur leur destin (je ne suis pas tendre avec eux). Si en plus je lis certains passages avec la musique qui va bien... Pour moi, la musique "Isabella's lullaby" de The Promished Neverland colle tellement bien à mon troisième tome, que lorsque je l'écoute en lisant certaine scènes, j'ai les larmes qui montent. Ambiance, ambiance. Sinon, sans avoir trouvé de musique pour un autre roman, je suis quand même très triste à la fin : pareil, destin toussa. Une tragédie à me fendre le cœur. Mais pourquoi tant de cruauté ?

Ce qui est très étrange, c’est que moi qui n'hésite pourtant jamais à tuer mes personnages, il y a un roman que je n'arrive pas à finir, car certains persos sont censés mourir. Je ne sais pas encore top comment. Mais c'est prévu. Seulement, je crois que c'est pour ça que je recule le moment d'écrire ces scènes et que donc je n'y pense pas sérieusement.

J'ai tendance aussi à (presque) éprouver ce qu'ils éprouvent. S'ils ont peur, je me surprends à angoisser moi aussi... Parfois, je ressens un vrai malaise par rapport à ce que je leur fait et ce qu'ils souffrent. Vraiment comme si eux et moi étions liés.

Ce ne sont que des personnages issus de mon imagination, et pourtant...

Et malgré que je souffre avec eux par procuration, leur inventer des trucs terribles, ça me plaît... Twisted Evil Je me sens sadique et sensible à la fois. Contradiction, quand tu nous tiens.
 
Profsamedi
   
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   Pensée du jour  :   "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle)
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Profsamedi  /  Roberto Bel-Agneau


Rassure-toi complètement si tel est le but de ta question.
Ta question est : vous est-il déjà arrivé de « vivre » vos personnages ?
Oui, encore oui, et toujours oui. Je n’écris que comme ça.
C’est pour ça que je ne fais jamais mourir mes personnages.
Je ne peux pas ! S’ils doivent disparaître, je fais comme Selena, je les éclipse, d’une manière ou d’une autre, mais ils ne sont pas morts ou pas vraiment.
En plus, je pleure sur tous les moments émouvants qu’ils vivent.
Je pense que c’est la raison pour laquelle je vais transformer mon roman parti pour être du Fantasy JA en « Fantasy Jeunesse »
Voilà…

P.S. Je n'ai aucune émotion quand je fais mourir les très méchants de mes romans. Mais je ne les considère pas comme étant mes personnages. Very Happy


Dernière édition par Profsamedi le Ven 16 Oct 2020 - 7:43, édité 1 fois (Raison : Ajout de précisions.)
 
Leasaurus Rex
   
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Leasaurus Rex  /  Terrible terreur


Pour rassurer ceux et celles qui ne vivent pas aussi intensément leurs écrits : moi ça ne m’est jamais arrivé à ce point.

Mes personnages existent à part entière. Je ne les vis pas, je raconte leurs vies. Partant de là, ce qui leur arrive est presque indépendant de ma volonté (pas vraiment, mais on se comprend). Bien sûr, c’est triste s’iels meurent ou souffrent, mais je ne vais pas en pleurer, parce que c’est quelque chose qui doit être et qui est.

Il m’est arrivé d’écrire certains passages le cœur gros, parce qu’ils évoquent des situations difficiles, mais c’est plus une mélancolie générale qu’une tristesse vraiment liée au ou à la protagoniste. Parfois, j’ai une envie de faire tomber les murs parce que je comprends leur colère et leur révolte, et je trouve légitime qu’iels gueulent s’iels en ont besoin.

Mais jamais plus.

Il ne s’agit pas selon moi d’un manque de sensibilité non plus, simplement je suis à leur service pour raconter du mieux que je peux leur cheminement, leurs souffrances, leurs joies et leur évolution générale. Je leur prête ma voix, ou plutôt ma plume, et je pense que c’est pour ça que je vois une différence avec les autres témoignages.

Je suis attachée à eux et elles, mais encore une fois, iels ont leurs vies, j’ai la mienne, on se croise simplement au détour de quelques pages et on s’accompagne un peu.
 
Scarlet Dream
   
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Scarlet Dream  /  Tentatrice chauve


La relation que j'ai avec mes personnages doit être du domaine du pathologique, car il suffit qu'on les critique négativement, voire qu'on se moque d'eux, pour que je me sente vexée comme si c'était à moi qu'étaient adressées les critiques... Au fil du temps et de mes relectures, j'ai remarqué que chaque perso représentait une partie de moi (par exemple l’un d'eux représente la colère, ma colère). C'est assez subtile. Faut lire entre les lignes et arriver à faire le lien entre ma vie ou ma psychologie et la vie de mes personnages ou leur propre psychologie. Parce qu'en surface, ce ne sont que des personnages de fiction vivant des aventures de fiction, rien à voir avec moi donc, à priori. Mais en tant qu'auteure, à force de "vivre" avec eux, j'ai remarqué ces "points communs".

A nouveau, ça doit être pathologique, car je les considère comme mes "bébés" mais aussi comme mes alter ego, d'une certaine façon.
 
Paige_eligia
   
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Paige_eligia  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Je n'ai jamais pu tuer un seul de mes personnages principaux ! xD
Alors Est-ce que je les vis, je ne sais pas.
En tout cas je sais que eux prennent vie et parfois mon texte va dans une direction imposée par les personnages peu importe ce que j'en fais. Si une dispute doit arriver, elle arrivera et la seule façon de changer les choses est de modifier les personnages en présence. En général quand j'arrive à ce stade je dis que mes personnages sont vivants et que j'ai bien fait mon travail Smile

Maintenant je réponds un peu à côté de la question mais comme j'ai beaucoup de mal à décrire les émotions je pense que je ne les vis pas encore assez non plus.
https://paigeeligia.com/ En ligne
 
Mokkimy
   
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


Mhh, pour moi, les personnages ne sont que des personnages. Ils appartiennent à un univers fictif que je sais conserver à distance.

Ça n'empêche que parfois, l'écriture peut avoir des vertus thérapeutiques, quand on peut évacuer certaines choses par leur intermédiaire.

Mais quand même, à côté de ça, je ne m'implique pas émotionnellement dans mes récits. Comme Leasaurusrex, je ne fais que raconter la vie d'autres personnes.
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Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Pour moi... pas besoin de chercher quelque chose de thérapeutique dans le lien à tel ou tel personnage et son intensité.
A force de "discuter avec eux", c'est à dire se demander ce qu'ils feraient, en fonction des caractères qu'on leur a donné, ou bien ce qu'ils ressentent dans la situation où on les a mis, il se développe une empathie très forte, peut-être une sorte d'amitié. Fatalement : quand on les "tue", le lien émotionnel en prend un coup.
De plus, comme je ne tue pas mes personnages à la légère, leur mort correspond en général à un point important du synopsis (pour d'autres auteurs, je ne sais pas). Même sans mort à la clef, les nœuds de scénario sont toujours des moments forts et potentiellement éprouvants.

Leur infliger une rude épreuve (accident, par exemple) est également très rude !

Ce topic m'inspire que nous devons tous être plus ou moins masochistes...
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Mokkimy
   
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


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Ce topic m'inspire que nous devons tous être plus ou moins masochistes...

On pourrait organiser un exorcisme collectif, aussi. What a Face
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Quentin_RAFFOUX
   
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Quentin_RAFFOUX  /  Barge de Radetzky


Je n'ai jamais versé une larme. Je dois etre un sociopathe. Il y en a beaucoup dans le milieu.

Vous est-il déjà arrivé de "vivre" vos personnages? Scumbag-grr-martin
https://sites.google.com/view/raffouxrossi
 
   
    
                         
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