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 Une "littérature vieillesse" ?

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Emsi
   
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Emsi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Comme plusieurs l'ont dit, ton message est très intéressant, Seb, et je trouve très émouvante la façon dont tu relates tes exemples.

Je rejoins beaucoup de ce qui t'a été répondu sur le fait que l'âge, à partir du moment où on est adulte, importe peu sur les lectures "standard".
Déjà, il faudrait revoir le concept de "personne âgée" : pour l'OMS (et pour nos médecins, ainsi que pour les structures de services à la personne), c'est officiellement "65 ans" !!!!  :mrgreen: Oui oui, ça peut paraître surréaliste quand on voit la façon dont beaucoup de sexagénaires slaloment entre  aide à leurs propres parents, dépannage de leurs enfants, nounou pour leurs petits-enfants ! En fait ce "65", m'a s'explique un toubib, est une moyenne que fait l'OMS à partir de paramètres de santé et d'espérance de vie à travers le monde, d'où ce résultat, étonnant pour les Occidentaux, de 65 ans !

Moi, à bientôt 71 ans, je suis donc parmi les personnes âgées depuis près de 6 ans, et si je devais me sentir "âgée" c'est bien plus quand une vendeuse me dit "alors, on a choisi ?" que dans le quotidien ; le premier signe de l'âge m'étant tombé dessus le jour horrible où, dans un magasin de fringues, une vendeuse m'a sorti "elle cherche quoi la p'tite dame ?". J'ai regardé autour de moi, persuadée de voir la vieille dame mise-en- plissée remplissant tous les codes et à laquelle s'adressait forcément ce "p'tite dame"... Las : la p'tite dame, c'était bien moi.  affraid  affraid  affraid
Dans mes années de jeunesse (années 60) on disait (moi comme les autres)  "croûlant" pour toute personne de plus de... disons... 25 ans.  Very Happy

Si on se base donc sur cet âge officiel de 65 ans pour définir la personne âgée, on voit encore plus mal que pour celle de 90 ans pourquoi il faudrait lui attribuer un style particulier de lecture  Very Happy  : comme ça a été très bien dit tout au long de ce fil, avec les années on acquiert des savoirs, des goûts, des opinions..., et tout cela est nourri entre autre par des lectures, qui non seulement recouvrent les domaines auxquels on s'intéresse, mais aussi des traitements variés de ces domaines. Par exemple pour la mort, ou pour l'écologie, on butinera entre essais objectifs, ouvrages polémiques, humour (noir ou vert), traitement en littérature enfantine... On voit mal pourquoi il faudrait parler de ces thèmes de façon particulière parce qu'on s'adresserait à une personne de plus de 65 (75, 85, 95...) ans.

En fait, ce très intéressant fil de discussion nous ramène à un sujet plusieurs fois évoqué par d'autres points d'entrée, et qui énerve prodigieusement certains d'entre nous (dont moi !) : celui de la manie française de la classification, de l'étiquetage, de la ghettoïsation, de la catégorisation. Et ce que dit Seb pourrait nous amener à nous étonner : "comment donc, vous éditeurs et vous libraires, qui adorez mettre des étiquettes sur ce que vous produisez ou mettez en rayon, vous n'avez pas encore pensé à nous trouver un créneau à nous les vieux ?"

Quelqu'un a parlé de littérature " de terroir" associée à de la lecture senior : on pourrait en effet être tenté par ce cliché, mais ayant eu ma première librairie en zone rurale, je peux dire que ce type de littérature est tout à fait partagé par des gens jeunes, souvent des femmes, et qui lisent aussi de la romance et des récits historiques. Le roman de terroir souffre d'une image un peu méprisante, snobé qu'il est par les critiques. Il faut avoir écrit un (magnifique) Cheval d'orgueil pour qu'on parle de vous en termes élogieux dans les media intellectuels et qu'un immense succès soit au rendez-vous.

Sur un autre fil, j'ai dit que je prenais autant de plaisir à relire mes Alice détective, ou Un tigre dans la théière, qu'à relire Boulgakov ou Somerset Maugham, mais si  je ne devais prendre que quelques livres avec moi (ce qui serait un choix horrible, et que je ne me souhaite pas), le premier que j'attraperais dans mes rayons serait "la danse d'hiver", album "jeunesse". Et je n'y vois pas un choix de sénilité.

Je pense que s'il y a une littérature de croûlants  :mrgreen: ce concept, politiquement incorrect, est masqué derrière des voies d'entrée, comme par exemple cette phrase totalement imbécile de libraire : "quel âge à votre maman ?".
 
Raven Twelve
   
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Raven Twelve  /  Pippin le Bref


Je n'ai pas de pierre à apporter à ton édifice, je voulais juste te remercier pour le témoignage. Particulièrement :

Citation :
Elle m'a raconté qu'autrefois, là où elle a grandi, les gens ne lisaient qu'à table, en mangeant. Le reste du temps il y avait trop de travail. Même le soir il fallait coudre, tricoter, se rendre utile et ne pas "perdre son temps" avec la lecture. Donc les gens lisaient pendant les repas.

Dans mon entourage, j'ai pas mal de nostalgiques d'une époque qu'ils ont ou n'ont pas connu. Les preuves d'un "ce n'était pas forcément mieux avant" sont rares. Et c'est intéressant de voir que même 80 ans plus tôt, il y avait cette notion de se rendre utile/ productif à tout prix, même sans internet.
 
Seb
   
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Seb  /  Tapage au bout de la nuit


Merci pour vos contributions. Cela éclaire ma question sous des angles différents et m'apporte de nouvelles réflexions

Merci Raven Twelve pour ce touchant retour Une "littérature vieillesse" ? - Page 2 4179165162

Ma grand-mère m'a toujours décrit un monde dans lequel le travail était omniprésent, mais selon des modalités très différentes d’aujourd’hui. "On ne savait rien" est la phrase qu'elle m'a le plus répété à propos de sa jeunesse. Certaines choses du passé peuvent nous sembler plus agréables, tandis que d'autres nous révulseraient. Qui aujourd'hui a envie de vivre à plusieurs générations entassées dans la même pièce ? C'était pourtant la norme autrefois. Peu s'en souviennent

Cependant je ne dénigre pas la nostalgie. Il est possible qu'il y ait autant de risques à y renoncer complètement que de s'y enfermer. La nostalgie est parfois une étape nécessaire pour aller de l'avant. Ce que j'ai appris c'est qu'il est presque impossible de se rendre compte de comment c'était avant. À l'échelle de ma propre vie, même si mes souvenirs sont corrects, je n'arrive pas réellement à me projeter dans mon adolescence, car il est impossible de se souvenir en ignorant l'avenir. C'est depuis son futur que nous jugeons le passé. La nostalgie fait le procès du présent, mais c'est aussi une forme de culpabilité sourde. C'est une part de soi que l'on condamne avec la nostalgie
 
Emsi
   
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Emsi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Seb a écrit:
il est impossible de se souvenir en ignorant l'avenir. C'est depuis son futur que nous jugeons le passé.

Entièrement d'accord sur le fait que la nostalgie est quelque chose dont il serait aussi dommage de se priver que de s'y complaire (désolée pour ma syntaxe, qui ici ne va pas mais tant pis), en revanche  j'ai du mal à te suivre dans les deux phrases ci-dessus, pour ce qui est du lien entre avenir et nostalgie. Pour moi la nostalgie n'existe que dans un rapport passé-présent, mais l'avenir, dans la mesure où il est incertain, n'y a pas sa part, sauf si on y projette le présent, et donc ça restera toujours du présent (projeté, mais du présent).
Il y a certes l'adage "celui qui n'a pas de passé n'a pas d'avenir", mais ce type de phrase fait référence à la "construction" et n'est pas porteur de nostalgie : l'avenir se bâtit à partir de ce que le passé nous a appris.
Maintenant... j'ai toujours été nulle en philo, qui est une matière beaucoup plus "mathématique" que littéraire, et donc sans doute que quelque chose m'échappe dans tes deux phrases. :mrgreen:
 
Seb
   
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Seb  /  Tapage au bout de la nuit


Pour le dire simplement, l'avenir du passé, c'est le présent. L'ambivalence de la nostalgie tient là-dedans. On éprouve un sentiment positif vis-à-vis d'un moment passé dont on connaît désormais le futur. En 2024, du point de vue d'un souvenir de 2004, 2014 est l'avenir, mais du point de vue actuel, 2014 est le passé. Donc la nostalgie considère un passé débarrassé de l'angoisse de l'avenir, puisque son avenir, nous le connaissons : c'est le présent depuis lequel on éprouve la nostalgie. Mais les gens qui vivaient cette époque passée étaient sans doute plus occupés à anticiper l'avenir qu'à apprécier ce qu'ils avaient sur le moment
J'espère que ça aide Wink
 
Emsi
   
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Emsi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Deux aspirines et ça ira (peut-être). Very Happy
 
Seb
   
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Seb  /  Tapage au bout de la nuit


Hihi ! Je ne dois pas être très bon vulgarisateur, ça n'a pas d'importance, ce qui compte c'est ta compréhension, c'est la bonne Smile
 
Emsi
   
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Emsi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Si si, tu t'en es bien sorti, j'ai fini par comprendre ton raisonnement. En fait, tout bêtement (je parle pour mon niveau à moi) : tu donnes  en termes savants la définition du mot nostalgie, lequel fait référence à un souvenir (forcément positif pour eux, mais pas forcément dans un contexte qui soit, lui, positif ni même moral : certaines personnes ont la nostalgie de la guerre, pas forcément parce qu'ils y ont connu une certaine camaraderie mais parce qu'ils ont pu s'y livrer librement à des actions répréhensibles) souvenir situé dans le passé  (euh, pléonasme, non ? Smile ).
Après, dire que la période pendant laquelle on se rappelle se souvenir fait partie du présent, et que ce présent est un futur par rapport au passé. ben... euh... voui, Monsieur de La Palisse, ai-je envie de dire !  :mrgreen:
Mais on est en train de flooder là, on s'éloigne du sujet de départ. :mrgreen:


Dernière édition par Emsi le Lun 8 Jan 2024 - 10:17, édité 1 fois
 
Mika
   
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Mika  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Raven Twelve a écrit:
Je n'ai pas de pierre à apporter à ton édifice, je voulais juste te remercier pour le témoignage. Particulièrement :

Citation :
Elle m'a raconté qu'autrefois, là où elle a grandi, les gens ne lisaient qu'à table, en mangeant. Le reste du temps il y avait trop de travail. Même le soir il fallait coudre, tricoter, se rendre utile et ne pas "perdre son temps" avec la lecture. Donc les gens lisaient pendant les repas.

Dans mon entourage, j'ai pas mal de nostalgiques d'une époque qu'ils ont ou n'ont pas connu. Les preuves d'un "ce n'était pas forcément mieux avant" sont rares. Et c'est intéressant de voir que même 80 ans plus tôt, il y avait cette notion de se rendre utile/ productif à tout prix, même sans internet.

C'était pareil chez mes grands-parents. Lire était vu comme une activité de fainéant qui ne servait à rien. Il fallait se cacher pour lire. Résultat leur fille est devenue prof de français et leur petite-fille aime écrire. Mon grand-père se retournerait dans sa tombe 😂
 
Profsamedi
   
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   Pensée du jour  :   "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle)
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Profsamedi  /  Didon de la farce


Bonsoir.

Je recommande la lecture de ce site fort instructif.

http://www.agisme.fr/

Peut-être s’y trouve-t-il quelques pistes intéressantes qui ne sont pas abordées ici.

En toute amitié, Philippe.
 
Emsi
   
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Emsi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Merci Prof. "Agisme", un mot en isme de plus  :mrgreen: mais au fond, on parle bien de jeunisme, alors pourquoi pas.
Le premier article, de J. Pélissier, parlant de personnes "âgiséés" et non pas "âgées" (tout comme je parle de "langues minorisées" et non "minoritaires" pour nos langues de France) donne une définition qui devrait selon l 'autrice être objectivement le sens de "personne âgée" : une personne dotée d'un âge quel qu'il soit, aussi bien 13 ans que 93.
Mais c'est me semble-t-il un peu discutable puisque dans ce cas, elle utilise "agé" comme le participe passé d'un verbe "âger" qui n'existe pas. Cela dit, pourquoi ne pas le créer, tout comme elle le fait aussi pour  "âgiser", et comme les chercheurs le font assez facilement, pour nuancer tel ou tel détail d'un autre dans leur recherche (mince, comme de bien entendu, aucun exemple ne me vient au moment où j'écris, alors que j'ai plusieurs fois remarqué ce phénomène  :mrgreen: )
Par ailleurs elle semble oublier que "âgé" tout court, est différents de "âgé de.." (qui en effet dans ce cas indique l'âge quel qu'il soit : en enfant âgé de 6 mois).
Et enfin, elle semble aussi oublier que les mots acquièrent avec le temps et l'évolution de la langue un sens un peu différent. Si je prends par exemple le verbe "dater" : il a longtemps signifié uniquement "indiquer une date". Or à présent, conjugué avec l'auxiliaire être, ce verbe a également pris le sens de "prendre un coup de vieux" (ce dessin est un peu daté, cette façon de voir est un peu datée...).

Merci encore en tout cas pour ce lien, qui certes pourrait alimenter cette discussion, mais pour ma part, je vais m'en tenir à ma toute bête contribution plus haut, qui évoquer plus simplement, concernant la production éditoriale (tout de même le sujet de ce fil  :mrgreen: ), la maladie, qui semble incurable, de nos libraire et de nos éditeurs : la ghettoïte aigüe  :mrgreen:


Dernière édition par Emsi le Lun 8 Jan 2024 - 14:17, édité 1 fois
 
Mokkimy
   
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En même temps, je ne suis pas sûr que s'intéresser à un public cible, ça soit nécessairement de l'âgisme (le terme a un caractère péjoratif pour moi).

Sinon, que penser des revues presse comme Notre Temps, qui s'adressent (avec de très chouettes articles, cela dit en passant) aux séniors ? Est-ce qu'on doit leur interdire de réfléchir à l'écriture d'articles à destination d'un public d'âge cible ?
https://lamonstrotheque.home.blog/
 
Emsi
   
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Emsi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Mokkimy a écrit:
En même temps, je ne suis pas sûr que s'intéresser à un public cible, ça soit nécessairement de l'âgisme (le terme a un caractère péjoratif pour moi).  
Le terme n'est pas plus péjoratif que "jeunisme", pas plus que tout autre mot en "isme" (racisme par exemple) : c'est le concept auquel font référence ces mots qui est négatif, mais pour moi ils sont neutres, ils servent simplement à désigner des choses.

Mokkimy a écrit:
Sinon, que penser des revues presse comme Notre Temps, qui s'adressent (avec de très chouettes articles, cela dit en passant) aux séniors ? Est-ce qu'on doit leur interdire de réfléchir à l'écriture d'articles à destination d'un public d'âge cible ?
Le monde de la presse obéit selon moi à des considérations différentes : il y a des revues spécialisées en économie et finances, en nature, en monde des animaux, en timbres, en pêche, en pornographie, en musique, en voyages, et donc aussi des revues plus centrées sur les problèmes (ou les bonheurs) qui concernent l'être humain "passé un certain âge" : que faire de sa retraite, comment réagir à certains soucis relatifs au corps qui ne fonctionne plus comme avant, etc.
Mais de toute façon, il n'a jamais été question, dans les messages que j'ai lus sur ce fil de discussion, d'interdire quoi que ce soit dans le domaine concerné au départ : l'édition de livres.
 
Jdoo
   
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   Pensée du jour  :  Three blinds rabbits.
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Jdoo  /  Maîtrise en tropes


Etant moi même un vieux et en passe de le devenir encore plus, je n'éprouve absolument aucun besoin de disposer d'une littérature de vieux, l'idée même me fait frémir.
https://julesallea92.wixsite.com/image
 
Emsi
   
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Emsi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Jdoo a écrit:
Etant moi même un vieux et en passe de le devenir encore plus....

Tu as donc, selon la très officielle et internationale définition de l'OMS du "vieux", 65 ans (au moins), et tu vas vers tes 66... Pense à prendre ta canne et tes aides auditives... :mrgreen:
 
   
    
                         
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