Pour être plus proche de ce que l’auteur a répondu, il me semble qu’il a fait une trilogie (ou alors une dua et un troisième) mais il m’a dit que le premier s’était plutôt mal vendu. Donc les 3/4000, c’est surtout sur les deux autres que sur son premier.

Non non je n’ai pas du tout le contrat encore, je tachais de me renseigner sur la ME puisque les organisateurs des ML veulent leur présenter mon projet. Donc si ça se trouve en plus ils le refuseront

Page de bâtons a écrit:

Oui je suis aussi d’accord avec vous. J’avais cru comprendre que la moyenne des ventes (pour un premier roman je crois) c’était 800 ex (300 en SFFF), et c’est la moyenne, donc en général plus haut que la médiane (puisque déformé par les très gros tirages de certaines ME). Un peu plus de 1000, ça le place pour moi clairement au dessus de la moyenne.

Il doit y avoir un an j'avais vu passer un tweet d'Adrien Toma qui disait que pour son premier roman chez Mnémos il avait eu un avoir de 1 000€ (ou 1 200 ? Je ne me souviens plus, mais dans ces eaux-là). Donc ma foi, 1 300 exemplaires dans une ME qui n'a pas la force de frappe de Mnémos c'est plus que très honorable !

Charliie a écrit:

Pour être plus proche de ce que l’auteur a répondu, il me semble qu’il a fait une trilogie (ou alors une dua et un troisième) mais il m’a dit que le premier s’était plutôt mal vendu. Donc les 3/4000, c’est surtout sur les deux autres que sur son premier.

Ben non. Si c'est une trilogie, les gens n'ont pas acheté le tome 2 sans lire le tome 1 et le tome 3 sans lire le tome 2... (Sauf en admettant que chaque tome puisse se lire séparément, et encore.) Si c'est une dualogie, même principe. Et le troisième, même one-shot, aura pu relancer les ventes de la saga auprès des lecteurs qui ont aimé.

Enirtourenef a écrit:

Ben non. Si c'est une trilogie, les gens n'ont pas acheté le tome 2 sans lire le tome 1 et le tome 3 sans lire le tome 2... (Sauf en admettant que chaque tome puisse se lire séparément, et encore.) Si c'est une dualogie, même principe. Et le troisième, même one-shot, aura pu relancer les ventes de la saga auprès des lecteurs qui ont aimé.

Ce que je voulais dire c’est qu’il a explicitement dit que son premier s’était beaucoup plus mal vendu que les deux autres. Donc ce n’est pas environ 1000 exemplaires par livre.
Après je n’ai pas eu le temps de regarder si c’était des one shots ou pas encore, mais en tout cas le premier était bien en dessous des deux autres.

C'est peut-être le premier qui était un one-shot, alors ? Mais s'il a fait la plupart des ventes sur les deux suivants, ben du coup c'est encore plus impressionnant.

Oui là c'est bizarre. Il va pas vendre 500 ex du premier et 2000 ex du 2 et du 3, c'est pas logique comme le souligne Eni. Ou alors il a fait une trilogie et deux autres romans one shot. Ce qui ferait 5 livres en tout mais 3 titres. Et les 4000 ex vendus seraient tout à fait plausible.
Et Delf, je trouve que 1000 ex vendus c'est plus qu'honorable. En auteur débutant c'est quand même rare d'atteindre ce plafond pour un premier livre.
Cette ME fait de la POD ok, mais elle est obligée d'imprimer un petit stock quand même en prévision. Imaginez si son imprimeur a un souci et ne peut pas imprimer un roman en temps et en heure, elle fait comment ? Elle ne va pas annuler des ventes.

Alors je me permets de mettre mon grain de sel.
Il me semble qu'il y a une confusion ici entre ventes papier (là, atteindre 1000 exemplaires en POD ça me paraît très très difficile) et ventes numériques. Si j'ai bien compris ce qu'a dit CHARLIIE les chiffres donnés par l'auteur concernent la somme des deux. En revanche, il me semble que ce que disent DELF ou PAGE DE BATONS concerne les ventes de livres papier.

En numérique, si j'en crois mon expérience aux éditions d'Avallon, les choses sont vraiment très différentes de ce qu'elles sont en papier. En numérique, il n'y a pas de "POD", tous les livres se retrouvent à égalité sur les écrans, qu'ils viennent d'une grande ou d'une petite ME. Et on peut faire des promos. Quand un livre est à un prix très bas (type 1,99€) s'il est attirant, il peut se vendre à plus de 1000 exemplaires sans pb. Ce qui ne va pas rendre l'auteur riche, on est d'accord ! Mais il pourra afficher des chiffres de vente très sympas.

Hello hello,

Alors il semblerait que malgré que ses romans aient des titres très similaires, en fait ce sont 3 one shots.

Sinon j’ai discuté avec un deuxième auteur, qui a sorti un livre « contemporain » avec eux en avril. Plus de 500 exemplaires depuis, dont 60% en papier.
Il est très content, mais il fait quasiment toute la com lui-même : RS, démarchage de librairies pour les pousser à en commander quelques uns, salons, etc.
Pour les salons, il propose à la ME, et si ça les intéresse aussi pour d’autres livres, c’est eux qui paient la place et les impressions de bouquins.

Suite à l'ouverture des manuscrits chez L'Alchimiste j'envisage d'envoyer mon bouquin, mais...
J'ai dédaigné les éditions Laska parce que PoD, parce que trop peu de visibilité sur instagram (moins d'abonnés que moi), parce que financement participatif.
L'alchimiste a le même profil (à l'exception du financement participatif).
Alors je me demande si cette ME est meilleure que l'autre, pourquoi. Pourquoi dédaigner l'une mais croire en l'autre ?

Je ne trouve pas d'arguments plus solides qu'une intuition. (L'alchimiste me parait plus bankable que Laska, c'est comme ça, c'est mon ressenti)

Je vais sans doute ne pas envoyer mon manuscrit, finalement.