Best of charmes...

Ainsi commence l’aventure, j’ai le charme de Clément, la joie de Pazie, le rire de Moira, l’intelligence de Majan, l’ambidrextréïté de Mario, l’anomalie de Liam, le carnet de note d’Aom, le plaid d’Hiver, la musique d’Holopherne, rien d’Art.rhite, le cendrier de Juliette, le porte savon d’Hirondelle, le froid de Pehache, la peuclo à Boobaragon, les cheveux d’MSD, la vue du Pèlerin bleu, le genou de Selene.C, le style a Spacypulp, le hum hum de Noxer, la nudité de Kanu, l’exigence d’Aldo, la sympathie de Jezebeth, la couverture de Trôme (to be continued),
et j’ai du temps à faire passer par la grand’ porte bleu.

La soupe à la châtaine est bien trop chaude, encore, pour être tirée sec.
Elle me chauffe la salope je sens que je vais buter.

Vous savez, les sangliers n’ont qu’un désir en forêt...

J’ai peur que tout cela ne s’achève trop tôt,
C’est que la pilule est dure a avaler,
En ces temps de truies maigres.

A croire qu’il n’y a plus assez de glands.

Allons allons à la récolte !
Ensembles.

Le départ de chez soi est laborieux,
Il faut s’habiller mettre des sabots bruyants bruyamment,
Mettre un k-way, des gants, pas d’écharpe par contre
Le jocastisme est interdit, c’est une nouvelle règle.

Ensuite il faut monter dans sa voiture,
Il faut donc avoir le permis, sinon bon c’est interdit d’écrire...

Il faut avoir pris une bouteille d’eau, c’est dur sinon,
Et un encas.

La solitude ne doit pas faire peur, c’est le prima terreau du poète,
Malgré le collectif, il faut savoir faire sans copilotes parce que
C’est souvent ainsi.

L’incompréhension, c’est le champignon inconnu que l’on ose ramasser,
C’est la lèpre, l’MST, le bleu du roquefort,
C’est la fenêtre !

Puis il faut mettre de l’essence, sortir le portefeuille,
Bling bling, payer les quataris, leur payer des étalons
Et ne pas penser au reste.

Groum groum ! On appuie sur le bouton, on est seul,
Le k-way craque, les sabots cognent fort, le volant glisse sous les mains à chaque virage,
La sensation, on s’échaude, c’est beau la campagne ariégeoise, se sont de sacrés circuits,
Enfin on respire !

Je ne suis pas en train de délirer...
Je suis en voiture.

L’herbe vous savez, celle que mangent les brouteuses,
Je pensais à ça parce que, vous savez le fromage,
C’est important le fromage !
Les vaches d’Ariège elles sont bel-les !
Elle ont la beauté pour elles !
On sent que leur corps est chaud.


Savez-vous que du village d’où vient ma grand-mère,
Beaucoup sont morts tués par des vaches,
Pauvres anciens, pauvres Cagots.

Le voyage est ainsi bref ce soir,
J’ai besoin d’encore penser à eux.

Je m’enserre dans la vallée
Les murs vont se joindre
Rouler s’est échapper.

La vapeur du soir grimpe
J’entends la cloche tomber
Le bordel vide
La bille rouler
Le lépreux grince
Une femme se jette de la falaise
Dans les branches du cyprès pleureur.

Je me niche sous d’alcôve du col,
Un dernier regard vers la vierge,
Comme à cheval, j’avance les lacets et m’allonge,
Je me repose.

Je suis désormais à l’enfance des souvenirs,
Me voici sur le sentier, je pars en marche arrière pour laisser la priorité,
Les bips de recul sont d’une utilité remarquable lorsqu’on approche du bord de rien,
Je salue la pauvre âme, elle reconnaîtra ma mère sur mon visage.

J’arrive chez moi.

Le village a été construit par des adorateurs du soleil, il est placé sur le bon côté de la montagne, du bon côté de la vallée, du bon côté de la boussole.

La maison est claire, on voit la tombe des anciens de la fenêtre, elle est placée elle aussi du bon côté.

Le vert est joli, tout est quasi vert, il placé du bon côté de l’altitude.

L’air est bon, placé du bon côté de la pollution.

La rime est basse, du bon côté de la ceinture.

Alice est fatiguée, du bon côté de l’écran, bien placée pour tout le monde.

Mon cœur je respire.

Les sentiers la marche,
Les paysages.

La forêt et ses différents bleu.

Reprendre les aventures enfantines là où elles avaient été laissées.

Ce sentir vivre parce que la vie continue !

C’est le bonheur d’être ici et pas ailleurs,
Pas enfermé, être libre.

Si les roches ont pris le soleil,
Elles nous tiendront chaud en fin de journée,
Pour attendre en peu que le temps passe avant de rentrer.

Le peu de personnes que l’on croise,
C’est étrange qu’ils soient là.

On peut penser rapidement qu’un film d’horreur se prépare,
Comme lorsqu’un type chelou vient à vous croiser dans un rue vide alors que le soir tombe.

Mais on rentre tranquille, un petit bouquet de tremblote à la main,
Et même s’il fait nuit arrivé au crucifix, on est légers.

La maison sent le bois.

Je voudrai un cercueil identique.

J’y serai bien, gentiment allongée à dormir.

Quelques roses trémières et des baisers, de bons baisers.

Peut-être Lizst et du calme.

Mon sommeil je dormirai comme je t’aime.

Tu sais, écrire, pour dormir c’est comme attendre l’heure du poème. Disons qu’il se déroule, Chronos, qu’il sait où il va sans crainte et que ce don s’articulant de manière régulière offre une exactitude pleine.

Je faisais, avant, ce genre de texte avec ferveur. Désormais on dirait que le temps, je ne l’ai plus trop, je n’ai pas, comme aujourd’hui le silence pour rédiger.

J’aime, écrire et me concentrer.
J’aime aussi savoir, avoir devant moi qui s’accumulent des détails. C’est devenir maître de quelque chose, de quelqu’un, de soi simplement je pense.

Alors, signifier un état d’âme, ne résulte plus vraiment à quelque chose... ce qui importe mieux, c’est le devenir de la phrase immédiate, le plan du sens, le travers donné dans la surprise.

Mes amitiés.

L’espace est fécond.

S’il est clair pour nous, il ne l’est pas vraiment.
Nous nous y projetons parce qu’il est beau et vaste,
Si vaste que nous nous projetons tous dans le même ciel.

C’est peut-être difficile à penser mais
Il en est de même pour la poésie.

Un rien nous sépare que ce soit du big bang où les uns des autres,
De notre naissance poète à notre naissance pure,
D’un côté de l’espace à l’autre
Que l’on soit plume ou enclume.

De ma fenêtre, je vois un ciel qui n’est peut-être pas le vôtre ;
Il n’y a rien pourtant de bien différent, juste des positionnements.
De mon sein, je vois des choses que ne sont peut-être pas les vôtres ;
Il n’y a rien pourtant de bien différent, juste des positionnements.

La Voie lactée est saisissable.

Il faut la voir naître.
Regarder le ciel, poser son regard.
Écouter le silence qu’elle entoure.

Dans notre retranchement prendre des yeux
Les lueurs et ce qu’elle est, là.

Y glisser, dire si l’on veut intimement être ici avec elle.
C’est l’instant où elle va apparaître, lentement qui créera une horlogerie fine,
Puis inscrire qu’elle n’ira qu’avec vous luire.

Partir de ce moment, c’est naître nous aussi,
Miroiter l’immensité, sidérer les novices, briller intensément.

Briser ce qu’elle nous offre, se cloîtrer en prières pour venger un destin morose,
C’est aussi mourir, partager ses souffrances ou des souvenirs atroces ;
Manger ce qu’il nous reste, ne pas oublier l’amour que nous avions porté à quelqu’un si indigne.

En faire un drapeau, aux vents, au ventre, éventré sans bâton.
C’est un donuts immense qui n’a besoin de rien que de nous
Pour lui donner une âme.

Lorsqu’on se réveille et que l’on est pas dans notre maison habituelle, ET BIEN C’EST DIFFÉRENT !

La cuisine n’est pas au même endroit, les interrupteurs non plus,
C’est une aventure.

Aller jusqu’au café, laisser aller son odeur dans cet environnement différent,
Regarder d’autres choses, ne pas savoir quoi faire, ne rien vouloir déranger,
Chercher le sucre :

C’est presque un rêve.

Encore qu’il n’y ait personne d’autre avec moi.

Elle était parfois agréable cette solitude.

J’en buvais du café en attendant d’avoir à donner du pain à l’enfant.
Je comatais sans sourire le temps du réveil en écoutant les acouphènes,
Désormais ce sont des phonèmes.

Doucement donnée, j’arrive à l’heure,
Chaque jour tout plus net.

Je ne suis plus en retard mais je ne suis plus en vacances,
Je vais vous faire passer un bon anniversaire,
Je suis désolée je ne sais plus si je vous l’ai envoyé depuis ce cadeau.

Je vais vous donner un petit coup pour le moment,
Je ne sais plus si c’est ça le mieux,
Je suis en train de me faire chauffer le petit poème.

Vous avez le droit de vous dire qu’il faut se mettre au boulot,
Mais bon, il faut que j’y pense et ça me dérange.

En vrai, c’est ça le pire, il est vraiment pas super ;
C’est le forum des forums.
Le conseil général a été mis en place par les autorités,
Le poinçon carré c’est un poinçon de maître.

Je vais vous donner le numéro de téléphone de mon père,
Vous pouvez vous aussi vous envoyer un message pour savoir ce qu’il faut faire
Pour le moment, il faut se mettre au travail.

La plupart des gens sont là pour les autres mais y’a pas de soucis,
Alors je suis désolée je suis pas là pour toi,
Je ne pense pas qu’il faut faire venir un petit groupe avec les enfants.

Regarde les photos que tu veux et tu as un peu plus que tout.
Je t’ai dit que je t’aime, c’est suffisant.

Il existe un commerce de façons poétiques, c’est l’abomination quand on y pense...

Écrire est une chose avoir des choses à dire en est une autre.

Utiliser l’écriture automatique pour créer, ne pas savoir ou aller c’est comme être un sans abri poétique et on en meurt de froid, c’est terrible ; autant que d’être amoureux de quelqu’un qui ne nous aime pas ou qui a des raisons bizarres de ne pas être avec vous, je vous le dis, c’est terrible.

La présence c’est déjà une chose si elle n’est pas malsaine,
Même si j’ai toujours eu des difficultés à accepter les débiles.

La compagnie c’est une chose sympathique !
Grande !
Parce que c’est se montrer sage.
C’est relatif de ma part de dire que je suis bien accompagnée,
Je préférerais être seule en un lieu inconnu à boire un café dans une tasse inhabituelle, c’est sûr à quatre-vingt-dix pour cent.
Pour les dix restants, je mourrais d’ennui avec : je ne puis le dire ici.

Je retenterai l’expérience de ce dire plus tard.

Dans le village il y a une petite église,
Je suis très friande de ces vielles bâtisses,
Ce sont comme des gourmandises,
Je lècherais le sol du parvis à l’autel.

Je ne sais pas tant en quoi réside cette passion,
J’aurai quelques interprétations mais je vous en passe les détails.

Mais le gros du charme du village réside dans ses fontaines,
Elles vont du haut jusqu’au bas et sont présentes à chaque dénivelé ;
Sans elles, tout semblerait mort.

Et puis, il y a les maisons, la plupart ont de toutes petites portes,
C’est adorable d’avoir enfin des entrées à sa propre échelle.
Les habitants qu’ils soient saisonniers ou pas ont le goût pour entretenir la rusticité ;
Tout y est très joli, les maisons ont même des noms.
- c’est d’ailleurs une chose qui m’a toujours intriguée, ses noms que l’on donne aux maisons,
il faut vraiment être amoureux de sa maison pour faire ceci.-


J’en ai marre de ces poèmes gnangnans.

le Coeur est une maison que l’on cherche

Vous savez le prospecter c’est louable
Parce que l’or est rare, il est cher
Le cœur, lui, abonde sur le globe
Pourtant il n’est pas La richesse.

J’ai peur de ne plus saisir
C’est ainsi que je choisis le dernier moment
Quand le système est au bord du gouffre
Que je n’ai plus envie de savoir si la chose va basculer
J’attends simplement de voir quel sera le dénouement.

Mais le plus difficile, c’est d’écrire alors que quelqu’un nous parle,
Enfin, veut nous parler, même si j’essaie de ne pas écouter,
Ça me dérange de faire : oui oui ou hm pour rien,
Je préfère dire : ça ne m’intéresse pas, je suis occupée,
Je n’écoute pas et tu me déranges.

Je n’ai plus de coeur, c’est fini.
C’est agréable !
Je suis presque contente.