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 [Recherche éditoriale] Attentes, échecs & doutes ...

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Ahava-brumes
   
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Ahava-brumes  /  Sang-Chaud Panza


Pour ma part, je n'ai jamais reçu de refus personnalisé. À force, j'ai commencé à me poser des questions. "Wahou! J'écris tellement de la daube que l'éditeur a décidé de purement m'ignorer".
Enfin bon, ça forge le caractère.
 
Dr Ray
   
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Dr Ray  /  Tapage au bout de la nuit


Une des particularités de l'écriture, c'est que l'on peut y réussir au delà de la mort... (bon, pour l'auteur, cela ne change pas grand chose...)

Sinon, c'est très bien d'attendre et de poursuivre l'éditeur, mais lorsque l'on a dépassé un certain nombre d'années, il faut, tout de même, vivre l'écriture. Vite.
Alors, si M. l'Editeur ne goute pas mes écrits parce que pas à la mode, pas assez de verbes au présent, trop de mots compliqués, trop de virgules, pas assez de Q, ou bien qu'il est objectivement mauvais (objectivement mauvais existe t'il ?), que nous reste t'il ? Faire le grand saut, et tenter d'éditer soi même.

Nemuyoake a raison : ne jamais lâcher prise. Tombe sept fois. Relève toi huit.
http://www.exobiologie.info
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Ahava-brumes a écrit:
Pour ma part, je n'ai jamais reçu de refus personnalisé. À force, j'ai commencé à me poser des questions. "Wahou! J'écris tellement de la daube que l'éditeur a décidé de purement m'ignorer".
Enfin bon, ça forge le caractère.


Pareil...
et oui, ça forge...
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sosotess
   
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sosotess  /  Pour qui sonne Lestat


J'ai commencé mes recherches d'éditeurs en m'assurant que je ne me laisserais pas atteindre par les mois qui passent, par les refus-type et le silence... Mais bon, force est de constater que je ne suis pas surhumaine : après quelques mois, j'ai finalement commencé à douter... J'ai eu plusieurs retours personnalisés, dont certains très encourageants, des réponses à deux doigts d'un oui... Mais finalement, c'était toujours non.

Il faut dire que je suis exigeante : je tiens à trouver une ME qui a une présence en librairie. Alors je m'acharne encore un peu (j'ai refait des envois récemment), mais ma patience ayant ses limites, avant fin 2018, je risque de prendre un autre chemin que celui de l'édition tradi.

De toute façon, on est obligé d'avoir des coups de mou, je pense : la déception de ne pas immédiatement taper dans l’œil des lecteurs de ME, le stress de l'attente quand tu sais que tu as tes chances et qu'on t'a promis une réponse rapide, la désillusion quand elle ne vient pas, puis quand elle vient et qu'elle est négative... Finalement, c'est frôler le oui qui me donne le plus envie de hurler. Mais je ne sais pas comment je réagirais avec uniquement des refus par silence, je le vivrais probablement encore plus mal.

Allez, haut les cœurs ! Le jour où on l'aura, notre éditeur, on se dira que ça valait le coup !
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Séléné.C a écrit:
Maddy = Il y a quelques années, j'ai été  contactée par un auteur pour un livre de contes qu'il voulait illustrer.
Pendant  que je faisais les croquis, il a parlé à l'éditeur... et appris qu'il n'était pas prévu de crédit illustration.
On lui a dit de faire réaliser les images par un proche ou de chercher des images libres de droit.
Il était très embêté de m'annoncer cela. Parce que j'avais déjà fait les esquisses et parce que mes dessins au trait correspondaient bien à ce qu'il voulait. Il a dit qu'il allait chercher des images d'archives ou faire des photos, mais que ce ne serait pas ce qu'il aurait voulu.

Quand je travaille avec un illustrateur sur un projet jeunesse, et que cet illustrateur prend le temps de réaliser non pas une seule illustration, mais 4 ou 5, voire toutes les illustrations (un de mes albums est intégralement illustré bien que n'ayant jamais trouvé d'éditeur... enfin si, on avait eu un oui, mais justement, le contrat ne convenait pas à l'illustratrice), je ne signe pas avec l'éditeur en solo. Question de principe. Ça pourrait seulement se discuter si : 1/ L'illustrateur me donne son feu vert. 2/ L'éditeur me propose des illustrations bien meilleures que celles que je lui ai présentées, et dans ce cas, possible que j'hésiterais.
Mais remplacer des illustrations réussies par des illustrations libres de droit uniquement à cause du coût, ça ne m'incite pas à signer. :rain:
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Il avait déjà signé avec l'éditeur quand il s'est adressé à moi.
Le livre n'était pas du type "livre illustré pour enfants" mais "contes, légendes & folklore", domaine où les image sont "un plus" et non une partie intégrante de l'oeuvre.
Mes croquis n'étaient pas très avancés, et il avait lui-même décidé que je ne les affinerais qu'après réponse de l'éditeur. Ainsi, il pouvait montrer des dessins déjà réalisés (pour le style) et les croquis (pour les idées destinées à chaque conte)
Il était très déçu... et ça se comprend aisément. Hélas, il était trop tard pour qu'il puisse négocier.

Dans le même ordre de politique éditoriale, j'ai un jour participé (et ne compte pas le refaire) à un "appel à illustration" demandant un projet détaillé d'illustration (pour une couverture de livre) et un devis détaillé. Chez un éditeur dont la très grande majorité des ouvrages avait une couverture unie. Ceci avec pour point de départ le "pitch" de 4° de couverture et les explications et exigences  de l'auteur concernant l'image (pas très long ni détaillé). Ni extrait représentatif ni résumé détaillé, et il est bien évident qu'un dessin déjà très avancé avait plus de chances d'être pris qu'un simple schéma avec explications. Autrement dit : on demandait aux illustrateurs de faire l'image sans aucune garantie qu'elle soit prise. Il est également assez clair qu'un devis "au rabais" avait plus de chances.
Pour l'éditeur, c'est sans doute équivalent aux appels à textes destinés à des recueils de nouvelles. Mais pour l'auteur, il est plus facile de ré-employer une nouvelle qu'une image.

Neutral ce genre d'éditeur, en effet, ne donne vraiment pas envie !

J'ai quand même été moins assommée par ces échecs que par le fait d'avoir trouvé un éditeur, puis perdu. Surtout pour celui du  devis... où je m'attendais au résultat (même pas une lettre-type).
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didyme
   
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didyme  /  Effleure du mal


Je comprends ton questionnement, Séléné, parce que c'est aussi le mien. J'ai dépassé la trentaine d'envois sur une période de deux ans et demi, et je n'ai reçu qu'un seul refus argumenté et un oui. Avant le oui, j'ai vécu de longues périodes de doute, où je continuais de faire des envois par pur entêtement, sans y croire du tout. Je me disais que j'avais trop investi dans ce projet pour abandonner.

Quand le "oui" est venu, j'ai sauté dessus en me disant que c'était LA chance que je me devais de saisir. J'ai travaillé d'arrache-pied pour réécrire le texte. Finalement, il est paru... mais sans bénéficier de la moindre promotion, sans aucune présence en librairie. À peine trois mois plus tard, l'éditrice m'annonçait qu'elle ferme boutique.

Quand j'aurai récupéré mes droits, je compte reprendre les envois. Mais qui voudra d'un texte déjà paru autre part? D'un texte qui s'est "cassé la gueule", même si c'est parce que l'éditrice n'a strictement rien fait pour le faire connaître, et que je suis un incapable en matière de promo? Je l'ignore. Pourtant, je suis incapable de le laisser mourir en paix. Résigné et entêté tout à la fois, je retente ma chance. Parce que. C'est tout simplement plus fort que moi.

Un dernier truc. Dis-toi bien que des refus à la pelle, ça ne veut rien dire par rapport à la qualité de ton texte. J'ai vu assez de bons textes refusés pour pouvoir dire que trouver un bon éditeur, c'est comme gagner à la loterie.
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


:calien: Didyme
C'est moche, ce qui t'arrive. Tu avais tellement attendu sans baisser les bras !
Ton avatar te va bien. Toujours tendu en avant.

Oui... l'absence de réponse personnalisées ou positive ne veut pas dire que le texte est mauvais (et je crains fort qu'un "oui" ne soit pas forcément signe qu'il est bon).
C'est pour une bonne partie lié aux demandes du marché et pour une autre au fonctionnement de la ME, ses exigences et même sa façon d'effectuer la promotion (toutes les méthodes ne touchant pas les mêmes publics)

Pour le moment, je suis "ok / à vos marques pour le départ". Ce que je crains (et espère réussir à repousser), c'est la trouille qui s'installe petit à petit.
Elle peut être justifiée, voire productive. En relisant Howahkan, en octobre, j'ai trouvé beaucoup de choses à y reprendre. C'est tout de même un constat inquiétant. Comment savoir si dans deux ans, je ne penserai pas la même chose de la version actuelle et de Martin ? Hé oui... petit à petit, on progresse. Ca donne quand même des doutes sur les capacités qu'on possède à juger d'un bon texte ou à en produire un.
La seule solution est probablement de se distancier du texte et de ses refus. Après y avoir mis tout ce qu'on pouvait, ce n'est pas facile !
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henri_b
   
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" j'ai sauté dessus en me disant que c'était LA chance que je me devais de saisir"
Mais c'est LA chance à saisir... même si le livre s'arrête lui, pas toi. Tu dois pouvoir profiter de cette première édition pour démarcher d'autres éditeurs, lancer d'autres projets,etc. Tu pars plus sans rien, tu as un livre, tu es un auteur désormais...

Perso, j'en suis aussi à mon premier roman (jeunesse), à sortir à la fin de l'année. Point de vue stats, 50% de refus argumenté, 50% de refus type. Pas mal de non réponse du tout. Et un oui donc (en quelques jours). Pour un premier roman écrit, c'est plutôt positif. En tous cas assez pour me donner grave envie de continuer...
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Citation :
En relisant Howahkan, en octobre, j'ai trouvé beaucoup de choses à y reprendre. C'est tout de même un constat inquiétant. Comment savoir si dans deux ans, je ne penserai pas la même chose de la version actuelle et de Martin ? Hé oui... petit à petit, on progresse.

Je rebondis là-dessus Selené C. car je suis dans le même cas. Et pire encore, il peut n'y avoir que quelques mois qui séparent une relecture d'une autre ... je crois qu'à un moment, il faut savoir se dire "stop, je ne le touche plus" et s'y tenir le temps nécessaire, jusqu'à obtention du fameux contrat d'édition ... ou d'un changement radical de situation !

En tout cas, j'admire votre résilience, à tous, et ne peux que vous souhaiter bon courage.
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Florence_C
   
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Florence_C  /  Sang-Chaud Panza


Didyme, les éditeurs en voudront s'il leur plaît.
Le livre n'a pas qu'une vie.
Kairos n'a eu aucune promotion. Tu peux l'expliquer dans ta lettre.
:flower:
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Irvyn
   
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Irvyn  /  No fun allowed


Séléné:
Je compatis à ta situation, pour être dans le même cas. Les premiers envois datent de septembre 2015, donc je n'ai pas besoin de beaucoup d'imagination ou d'empathie pour deviner ce que tu ressens.
Pas de remède à te proposer hélas, sinon de poursuivre. Je continue dans la même voie (celle qui mène au mur) et je poursuis les envois, même si la lumière des débuts a disparu. Je n'ai plus du tout d'attentes, ce qui limite la déception. Au moins maintenant, j'écris vraiment pour moi et non en vue de l'édition, ce qui... m'éloigne sûrement encore plus du contrat, mais tout n'est pas négatif \o/
Après, pour tous les écrits un peu "particuliers", l'auto-édition peut être une alternative à condition d'avoir des moyens derrière (notamment le facteur temps).
Ou alors tenter les éditions étrangères (la française étant plutôt bornée à quelques recettes), ce qui est un investissement pour aucune garantie (comme l'écriture d'un roman me direz-vous).
Ou bien épouser une relation d'un grand patron (ou le grand patron lui-même, tant qu'à faire, mais ça pourrait faire suspect).
Ou bien écrire quelque chose de plus commercial. <= Bon ça, c'est le conseil que je reçois souvent, mais ne le suis pas. Même (surtout?) pour un premier roman édité, je trouve important qu'il reflète véritablement ton style, et pas qu'il soit seulement un moyen de mettre le pied à l'étrier.
En te souhaitant bon courage et, sans doute plus encore, beaucoup de chance.
Parchemin
https://auteurnegora.wixsite.com/necrosang
 
Dr Ray
   
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Dr Ray  /  Tapage au bout de la nuit


Ne cherchez jamais à écrire pour être publié. Ecrivez pour vous. Parce que vous avez cette voix, en vous, qui raconte des histoires. Parce que vos mains battissent un empire de papier. L'édition, c'est un plus, pas un but. Même si vous êtes édité un jour, cela ne changera pas votre vie. L'écriture, oui.
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Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Dr Ray a écrit:
Ne cherchez jamais à écrire pour être publié. Ecrivez pour vous. Parce que vous avez cette voix, en vous, qui raconte des histoires. Parce que vos mains battissent un empire de papier. L'édition, c'est un plus, pas un but. Même si vous êtes édité un jour, cela ne changera pas votre vie. L'écriture, oui.

Pour ceux qui font ou aimeraient diriger des ateliers d'écriture, ou autre activité cuturo-créative... peut-être que si.
Ceci étant, quand j'écris, je ne me pose pas la question du public. Entre deux phases de ratatinage de clavier, je me demande parfois si je ne perds pas mon temps. Au moment de chercher éditeur... je sui bien obligée de m'interroger.

De même que je ne me pose jamais la question du genre exact quand j'écris, mais commence à le faire au moment de lister des éditeurs
sans compter le catalogue, et certains appels à texte, à travers lesquel je commence à devenir maniaque sur la dénomination "Fantastique", employée pour tous genres de l'Imaginaire

Importance ou pas de l'édition, le doute peut s'installer partout, y compris dans de simple passe-temps. Le stress aussi (j'en ai à l'instant un exemple juste à côté de moi). Dès lors qu'on s'attache à quelque chose, les incidents de parcours peuvent prendre de l'importance... et il est rare qu'on ne se passionne pas dans ses passe-temps favoris. Oui, c'est très con de stresser dans ce qui est supposé détendre.
Oui il faut savoir se détacher.... mais détaché de tout, aura-t-on envie d'écrire ? Le détachement juste après avoir écrit est difficile. Dès lors, le doute prend de l'importance. Pourrait-on alors ne démarcher que pour des textes écrits depuis assez longtemps pour qu'on ne soit plus atteint ? Peut-être, mais dans ce cas, d'où viendrait la motivation à leur donner des lecteurs ?
Comme pour toutes choses, c'est un juste milieu à trouver.
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Aventador
   
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   Pensée du jour  :  "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


Quand on écrit, on écrit pour soi, c'est vrai, mais aussi pour être lu il me semble.

Alors on peut être lu sur de nombreuses plateformes d'écrivains (comme sur JE par exemple), mais parfois ça ne suffit pas. On a envie d'étendre son lectorat à des "non-spécialistes", à son vrai "public cible". D'où des envies d'édition...

Mais au final, être édité ne veut pas forcément dire être lu, l'expérience de Didyme le montre bien !

Moi aussi j'ai accumulé les expériences éditoriales foireuses, mais celle qui m'a laissé le goût le plus amer est celle liée à mes récits jeunesse : "Epiphanie et le triangle magique", édité en ebook durant un an et demi et "Oli Briusse et Annie Versaire", qui était dans les starting-blocs (illustré et tout) au moment où la ME a fermé ses portes. Et ça m'a fichu un coup parce que la publication d'Oli devait en appeler d'autres pour une série (avec ebook interactifs et tout...). Ca a arrêté net ma créativité pour les minots : écrire ce genre d'histoire pour quoi, pour qui ? Sur le net, jamais aucun gamin, à qui étaient destinés ces récits, ne les lira. C'est aux enfants que je m'adressais, pas aux adultes que je peux côtoyer sur la toile ! Alors depuis, je n'ai plus jamais écrit pour les gosses. Ces histoires-là ne subsistent que pour mes propres mômes (pour ma fille, aujourd'hui préado, c'est une madeleine de Proust).

Le rapport à mes récits pour adultes est différent, ils n'ont pas nécessairement besoin d'être édités pour être lus. Le lectorat reste restreint et j'essaie de trouver d'autres biais pour atteindre "mon" public. Mais il est évident qu'être édité par une ME connue et reconnue permet de gagner en visibilité. C'est ce qui va bientôt m'arriver d'ailleurs, avec ma romance contempo co-écrite avec Lilyange...
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