Ce n'est qu'une question de chance et de malchance

Tiens, je pensais que le non serait majoritaire en votant mais en fait, pas du tout

J'aurais tendance à dire que l'influence que notre environnement et notre corps a sur nous rend difficile toute prise de décision complètement "apurée" de toute pression extérieure. Les chats se comportent comme des chats parce que ce sont des chats, les chiens parce que ce sont des chiens et les humains ... parce qu'ils sont humains

Après, l'extrême complexité du comportement humain pourrait nous amener à penser qu'on peut faire des choix libre de toute contrainte ou pression. Peut être est ce vrai mais ces choix doivent vraiment être très minoritaires dans notre vie

Vallome, je pense que tu voulais dire "épurée". Mais merci pour ta participation plus nuancée que la mienne. Merci à tous·tes les participant·e·s de ce débat d'ailleurs, le sondage a plutôt bien fonctionné pour le sondage d'une catégorie philosophie sur un forum, merci aux octante "votant·e·s".

Et désolé pour celles et ceux que j'ai vexé en affirmant (avec une provocation effleurant l'outrecuidance) ma conviction que le libre arbitre est une chimère populaire encore bien répandue.

je continue ma petite liste innombrable de ressources corroborant le fait que le libre arbitre est plus une idée qu'une réalité : http://sciencepost.fr/2017/09/experiences-vecues-pendant-lenfance-sommes-aujourdhui-futur-defini-10-premieres-annees-de-vie

Citation :

Manger une pomme viendra augmenter l’expression de certains gènes et en rendra d’autres silencieux. Notre quotidien influe donc sur notre organisme et les événements du passé aussi.

Ah ah ! Un merci tout particulier à toi pour cette surabondance de sources.

Matrix a écrit:

Citation :

Manger une pomme viendra augmenter l’expression de certains gènes et en rendra d’autres silencieux. Notre quotidien influe donc sur notre organisme et les événements du passé aussi.

L'épigénétique, qui rend (dans une large mesure) obsolète la dichotomie inné/acquis.
Surtout qu'on commence à entrevoir clairement qu'une expression épigénétique chez le parent devrait influer l'expression épigénétique chez son rejeton.

Éthiquement c'est intéressant d'ailleurs : ça signifie que, même élevé dans un environnement et un contexte social positif, un enfant traîne une partie des casseroles de ses parents.

Un stress intense, une famine, une contamination, une maladie, tout ça aurait des répercussions dans la lignée de l'individu.
Ce qui signifierait par exemple qu'après un conflit armé, les gosses, non contents de naître dans un contexte difficile de pays bouleversé, hériteraient en plus de tares (épi)génétiques qui se sont exprimées chez les parents à cause du conflit.

Encore un truc qui met en défaut la thèse du mal pour le bien.

C'est l'effet papillooon.

Il faut quand même se garder de tirer des conclusions trop vite: l'étude ne fait que relier des réponses inflammatoires au passé du sujet. Le lien avec le libre arbitre, ou en tout cas, l'esprit, me paraît relativement ténu, sauf à assimiler un processus de décision rationnelle à une réponse du système immunitaire!

Système immunitaire => histamine => action sur le système nerveux central (en particulier l'état de veille et de vigilance)

Voilà voilà....  

(c'est un des liens les plus évidents entre les réactions immunitaires et le système nerveux, mais il y en a d'autres, comme celui du cortisol....)

Je l'ignorais.
Aurais-tu, Mika, quelque lien de vulgarisation en la matière sous le coude?

Je ne suis pas convaincu qu'il existe des masses d'article de vulgarisation sur ces sujets.  (Par acquis de conscience, j'ai cherché)

Tu trouves des articles un peu partout sur le net sur l'histamine et le cortisol, mais pas réellement de vulgarisation à proprement parler. Ces molécules agissent sur tout un tas de processus avec parfois des effets en cascade. Du coup, si tu veux comprendre un peu comment ça fonctionne, il va falloir manger un peu de littérature qui risque de ne pas te parler beaucoup.

Des textes comme ça :
https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2009/05/medsci2009254p377/medsci2009254p377.html

Donc soit des textes un peu pointus ou alors des textes tellement pauvre qu'ils ne disent rien. Pas beaucoup de nuance entre les deux. (éventuellement sur des articles de presse écrite dans science et vie, mais j'ai rien trouvé de facilement accessible, désolé)

Sinon, il reste la page wikipédia qui est facile d'accès, mais je sais que beaucoup de personnes n'aiment pas s'en contenter.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histamine

Merci d'éclairer ma vessie, je vais voir ça.

EDIT:
C'est vraiment, VRAIMENT trapu!

Pour revenir au sujet initial...
Je serais pour ma part un "ignostique" du libre arbitre, même si ce terme concerne la religion.
Ne parvenant pas à trouver une définition claire, il est difficile de se prononcer sur une chose aussi abstraite. Chaque fois que j'essaye, je me retrouve confronté aux grandes questions comme "Qu'est-ce que le moi? Qu'est-ce que le conscient vs l'inconscient?" Pour moi, ça reste une notion floue.

J'ai également l'impression que chacun répond plus avec son état d'esprit qu'avec sa raison.
Pieds sur terre => Pas de libre arbitre.
Épris d'indépendance, optimiste => Libre arbitre.

Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas être optimiste et avoir les pieds sur terre en même temps.
Il me semble que c'est mon cas.

En effet, ce n'est pas incompatible.
Mais j'insistais surtout sur l'état d'esprit qui pousse à s'orienter vers telle ou telle conclusion.
Et l'essentiel du message concernait l'ignosticisme.