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 SFFF : Fruit de l'égo ?

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Invité  /  Invité


Bon j'ai édité le message. Mon précédent oubli de ce foutu "S" devrait ne plus se faire remarquer.

Le Condor, tu restes pour moi l'objet d'une certaine admiration. Tu tournes les mots pour au final en revenir au même fond :
Ce n'est pas une question de logique, mais de connaissance du sujet. Diantre, si tout le monde raisonnait ainsi, il y aurait beaucoup plus d'abrutis sur cette terre; car on ne leur laisserait jamais la chance d'être aider, d'être instruit, en se contentant de les rediriger.
Depuis le départ je te demande justement d'étayer de façon concrète une vision difficile à te faire prononcer; et quand tu te décides enfin, tu me sors un exemple "loufoque" - mais on mettra ça sur le compte de la Nuit blanche. Réponds simplement aux questions (s'il te plait, je reste poli) au moins si tu ne veux pas apprendre aux autres évite de sortir que tu n'es pas concerné par les réactions suscitées par l'expression de ton avis ... Parce que là on s'enfonce encore plus dans orgueil effarouché (pour preuve : Jean-Jacques mène une réflexion de 4 paragraphes, tu n'en retiens que le préambule qui te concerne; excepté ce lien qui non, désolé, ne m'ait pas d'une grande utilité).

Mais Jean-Jacques est arrivé !
La SFFF (terme dont le questionnement sur sa catégorisation rapide tient d'un autre débat) permet la production d'oeuvres intelligentes et belles. Oui.
Ta phrase "il n'y a qu'une littérature du réel qui puisse nous sauver du réel" est intéressante : la SFFF ne pourrait donc pas nous en sauver. Mais pourquoi cela saborde-t-il ce traitement à ton avis ? Est-ce un simple besoin de correspondance entre l'univers réel et l'univers littéraire qui l'accompagne pour lui montrer la voie ?  
Tu penses que l'écrivain doit écrire pour lui, mais surtout pour développer quelque chose de nouveau :
Est-ce là un conseil pour agrandir son propre développement intellectuel personnel (à l'écrivain), ou un conseil pour que son livre une fois sur le marché ait un effet plus profond sur le lecteur (au-delà de tout succès commercial j'entends) ?
Tu trouves que les gens qui écrivent pour leur personne sont celles qui écrivent de la SFFF moins profonde. Tu évoques là je crois l'égoïsme financier plus qu'intellectuel, et effectivement nous sommes dans une société individualiste où il suffit d'abord de penser pour soi, pour sa subsistance financière, avant, de penser aux autres et à l'apprentissage qui pourrait être tiré du livre écrit et vendu. Mais ainsi va le monde.

Sethie, nous pensons la même chose :
J'écris simplement pour écrire car ça me fait du bien.
Parfois je m'interroge sur l'utilité de mon action puis pense avoir le temps.
Je crois qu'il faut d'abord faire primer une sorte d'égoïsme intellectuel, en écrivant pour soi, avec soi; puis ensuite avec le temps et les expériences, les idées concernant le monde et les évolutions à lui faire donner, faire jouer le rôle de passeur au récit entre sa propre vision et le lecteur, pour lui inspirer ainsi toute son originalité et son idéologie.
 
QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


moi je rejoins pleinement Flora et Coline. La démarche d'évasion ou de dénonciation n'a mais strictement RIEN avoir avec le genre. la plupart des auteurs écrivent d'ailleurs leur histoire AVANT de les classer Smile Quand ils les classent !
par contre, on a souvent dans notre idée de base du récit, une envie de soit faire rêver, soit faire réfléchir sur certaines choses, soit les deux.
Mais ça, ce sont les motivations. Ca n'a rien avoir avec le fait d'écrire un genre précis. Ce serait comme dire qu'avec le même mobile de départ, tous les meurtres après se ressemblent.
 
Lowena
   
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Lowena  /  Tycho l'homoncule


Hello,

J'ai cinq minutes alors sans faire de commentaire sur autre chose, je vais répondre brièvement à tes questions avec mon point de vue.

Question #1 : Est-ce réellement le lecteur qui tient à coeur à l'écrivain de SFFF ?

Je pense que cette question peut se porter sur tout les genre. Souvent, on écrit un livre d'abord pour soi-même, mais aussi pour apporter sa propre vision des choses à son lectorat.

Question #2 : L'auteur va-t-il écrire uniquement pour lui-même, se faire du bien; ou dans ces élans imaginatifs peut-il chercher autre chose à donner que le simple apaisement de sa propre faim de création ?

Non, pas uniquement ou alors il a vraiment un orgueil monstrueux (surtout qu'il y a des moyens plus simples et moins fatiguant de se faire connaître qu'en écrivant un livre).
Si ce n'était qu'une faim de création pourquoi alors essayer de faire publier son œuvre ou la partager avec le monde ? Je pense que c'est plus une envie de marquer le monde, même de façon infime.
 
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Message supprimé.


Dernière édition par Saüren le Sam 21 Fév 2015 - 5:14, édité 1 fois
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Non, le réalisme n'y parvient pas "tout autant". Les champs d'action sont différents. On dispose de possibilités qui n'ont rien à voir.

Il a été question des sujets à polémique = les univers imaginaires sont plus propres que les univers réalistes à les développer sans se voir critiqué ou rejeté dès la première page. Par parabole.

Inversement, quand il s'agit de mettre le lecteur face à des sensations, d'éveiller en lui des sentiments de proximité avec les personnages, ce sera effectivement plus aisé avec un univers réaliste... A condition que cet univers soit voisin de celui du lecteur. Par exemple, le gars qui passe sa vie entre bureau super-luxe et agences de voyages ne se sentira pas forcément proche d'un récit en univers HLM
http://scriptorium2.canalblog.com
 
samedisoirs
   
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samedisoirs  /  Barge de Radetzky


Panthéon a écrit:
Simplement car c'est de la FFF (qui doit être SFFF sinon cela se rapporte au Foot mais vous m'avez compris) - surtout de la SF et de la Fantasy - que j'écris, du coup c'est plus cela qui me préoccupe.
De plus dans la littérature réaliste il peut y avoir toutes sortes d'autres buts qui ne seraient pas seulement supposés, comme la dénonciation.

En FF donc le réalisme est justement chassé, car il ne permet pas l'évasion. Et tout ce que permet le réalisme est de même éloigné du genre.

Exemple totalement au hasard :
Ecrire un roman réaliste sur le traitement des noirs sud-africains, amène à une réflexion sur ce qu'il reste du racisme aujourd'hui dans le monde, sur le devoir de mémoire.
En SF, je vois mal un roman traitant toute sorte de crime contre l'humanité version 2.0 autrement que dans une pure optique de jouissance agressive, sans rapport à l'actualité du moment ou à l'histoire. Ce sera quelque chose de supposé comme la soumission d'une race jugée inférieure, bien que non-humaine, à l'image du film Avatar, mais ce thème ne sera quasiment pas relevé.


Bon, parce que c'est ce qui me vient de meilleur à l'esprit, lis: La Paille dans l'oeil de Dieu, de Larry Niven et Jerry Pournielle. La richesse du style (traduit ou pas, d'ailleurs, le travail de Cowen est remarquable), du détail, et la richesse des personnages; cette intuition psychologique, et cet ultra réalisme révèlent avant tout un profond professionnalisme, certainement pas pour bien des passages une partie de plaisir, et feront écho de bien des travers humains, mais aussi des vertus; ils sont simplement, comme souvent en littérature, mis en scène.

Les contes, merveilleux, de Perrault à Voltaire, ont une morale, informent l'âme et éduquent selon des moeurs. Ils ont par là une valeur historique et sociologique, voire géopolitique quand le grand méchant loup se transforme en méchant boche après 1870... d'ailleurs.
Qu'as-tu retenu du Rhinocéros, de Ionesco? Pas que tout le monde se transforme en rhinocéros, j'espère...
Le fantastique, la SF, ou l'HF sont autant de prétextes un brin ludiques de prendre d'assaut bien des sujets très sérieux, et même les romans dits populaires font écho à des traumatismes du XXe, à des grands travers sociaux, ou pour d'autres à des inquiétudes écologiques.

Pense à Niourk, de Stefan Wul... La SF c'est une forme d'uchronie, et parfois d'utopie. Et que la HF soit une utopie avec des dragons, ce n'est pas moins à mettre en perspective du réel. C'est l'efficacité de la fiction, paradoxale, inattendue pour les scientifiques.

Comme la science, par un biais radicalement différent, l'image et la fiction cheminent vers la vérité. Ne t'inquiète pas.

Enfin, le fantastique est un genre à part, que je ne mettrais pas dans la même case que SF ou HF, parce qu'il n'a pas de vertu ou d'ambition épique; il s'agit d'insérer de l'étrange dans un cadre réel. L'ambition est le traitement des émotions sombres (peur, angoisse, fantasmes etc.), c'est donc évidemment tourné vers le lecteur.

N'oublions pas qu'écrire, c'est communiquer. Cf l'épistolaire: même romancé, le destinataire et le destinateur semblent être les seuls concernés, mais tu lis aussi, et tu lis des mots qui ne t'étaient ni adressés, ni destinés... Pourtant, inévitablement, tu entres en communication...
 
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Invité  /  Invité


Evidemment, ces genres sont de la littérature : il est possible d'y insérer de la richesse stylistique.
Evidemment, "écrire c'est communiquer".
Evidemment le Fantastique est un genre à part, je le sais bien. J'avais ainsi commencé la chose par respect d'une norme qui semblait prioritaire aujourd'hui dans bien des appels à texte, ou même dans certaines librairies.

Je partais du fait que ces genres dits de l'imaginaire, en sont car sur une frise abstraite bornée par réalisme et imaginaire, ceux-ci se trouveraient loin d'un côté (imaginaire, donc), et proche de l'autre - et différemment entre eux et selon les sous-genres. Cet autre bout est chassé, mais ce n'est pas un abandon total.

Il n'est pas laissé en abandon total car nous puisons forcément notre inspiration dans la réalité.
De fait, lorsque le matériau de base est un être humain, il est normal qu'y soit inspiré des échos d'analyses psychologiques sur son comportement. Et même quand il n'en est pas un, la symbolique anime la chose (comme chez Orwell).
En fait, cet exemple que tu prends, tu l'as je crois finement choisi. Car c'est le modèle que l'on prend le plus rapidement et automatiquement en compte. Je suis humain, j'écris pour des humains : mon modèle physique et moral influe sur mon écrit, leur modèle influera sur leur lecture.

Par contre, pour des structures plus complexes comme la géopolitique, la religion, etc., le raccourci est moins faisable et l'écho, ralenti. La vérité est là, mais les subterfuges sont plus nombreux, les interprétations peuvent divaguer en tout sens puisque le propos n'est plus direct, ni même amené dans un contexte réel.
C'est surtout l'utilité pédagogique de ces trois genres que j'interroge vis-à-vis de l'actualité. Sachant cela, ne devrais-je pas faire le choix de soit écrire des romans, des nouvelles, des articles, des chroniques, sur la réalité et le jugement que je lui porte; soit d'écrire des histoires en SFFF éloignées de toute vocation à instruire (pas à communiquer, bien sûr) ?

En bref à partir du moment où la réalité est falsifiée dans la littérature, on peut s'interroger sur la vertu d'un message qui n'est plus dans un contexte authentique, mais vu et accepté comme biaisé.
Je ne m'inquiète pas de l'objectif du destinateur; mais de l'accomplissement véritable sur le destinataire.

P.S. : Pour ce qui est des listes d'auteurs et de livres, j'ai lu certains que vous me proposez, je pourrais en découvrir d'autres. Mais la question du listing n'est plus vraiment le problème.
 
Benji
   
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Bonsoir Panthéon. En effet, les interprétations peuvent être diverses si le destinateur n'a pas un point de vue plus ouvert.
Dans cette question, entre "écrire des romans, des nouvelles, des articles, des chroniques, sur la réalité" et "écrire des histoires en SFFF éloignées de toute vocation à instruire", je trouve que le choix est vite fait pour celui qui veut faire passer un message sur l'actualité. Mais je ne comprends pas très bien ces deux choix qui ne sont pas comparables.

Question #1 : Est-ce réellement le lecteur qui tient à cœur à l'écrivain de SFFF ?

Je pense comme Criquet pour cette question. Je trouve qu'elle applicable à toute la Littérature puisque, à part être hypocrite, celui qui écrit le fait d'abord pour soi. A moins de le faire pour l'argent (Je m'arrête ici mais tiens à préciser que je partage l'avis de Criquet, au risque de me répéter)...

Question #2 : L'auteur va-t-il écrire uniquement pour lui-même, se faire du bien; ou dans ces élans imaginatifs peut-il chercher autre chose à donner que le simple apaisement de sa propre faim de création ?

Ici aussi, la question est applicable à toute la Littérature. L'auteur écrit uniquement pour lui-même (à part exceptions déjà citées) mais il peut chercher autre chose à donner en faisant passer quelque chose. Et de manière générale, n'est-pas, pour tout écrivain, le but de faire passer quelque chose au "destinataire" (du divertissement à travers l'émotion ou autre, des sujets d'actualité), même inconsciemment ?
 
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Non en fait tu as vu le choix au mauvais endroit.
C'était ou la complémentarité entre les deux (écrire des romans, etc./écrire des histoires SFFF), ou la distinction. Faut-il, après en avoir débattu, tenter d'apporter un fond réaliste pour y insérer une idée, un avis; ou séparer les deux types de genre clairement et garder l'un pour la "pédagogie", l'autre pour la détente imaginative ?

Merci en tous les cas pour ces deux réponses de ta part, Benji, de même pour Criquet dont je salue le post constructif.
 
souplicourt
   
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souplicourt  /  Clochard céleste


Bonjour,

Si je cantonnes ma réflexion sur l'écriture (en général) et l’Ego au sens large: le premier mot qui me vient est EVIDEMMENT !

Tout oeuvre artistique est, pour moi, enracinée dans l'Ego de son auteur. Cela dit ce n'est pas forcément négatif .

Le besoin de fixer des mots pour donner une pérennité à nos pensées ou à notre existence est une preuve à elle seule. Sinon, ne nous contenterions-nous pas de transmission orale ?

Après tout, "les écrits restent, les mots s'envolent". C'est pour l'auteur une manière de laisser sa "trace", marquer "le monde". Quoi de plus égocentrique ?

J'en veux pour preuve la perte des cultures et médecines des tribus des Indiens d'Amérique qui ont disparues faute de préservation écrite.

Faut-il en conclure qu'il manquaient d'Ego ou que ? Je digresse ...
Bref, Ego, Égocentrisme et écriture sont pour moi liés. Et c'est tant mieux !
 
Raphaël Thomas
   
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   Pensée du jour  :  envoi de mon premier roman aux éditeurs. Que de stress à attendre !!!
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Raphaël Thomas  /  Tycho l'homoncule


Pour reprendre Coline, je ne vois pas vraiment moi aussi pourquoi cette question se poserai à un genre de récit en particulier.
J'affirme que cette question peut être posée dans plein d'autres domaines qui implique l'acteur lui-même. Ce qui fait que ça rejoint plutôt le problème : quel est notre rapport avec l'écriture, le fait de raconter des histoires ?
Car un auteur de réalisme aurait-il moins besoin de s'évader qu'un auteur de science-fiction tout ça parce que ce qu'il écrit est plus terre à terre? Je ne crois pas...
Je pense que ta question générale était mal formulée, ce qui n'a rien d’offensant rassure-toi Wink

Pour te répondre, je dirai ceci :
- Pour certains écrivains, l'écriture est carrément un exutoire. Elle permet de coucher sur le papier ce qu'on est pas capable de dire on qu'on ne peut pas dire. Elle permet d'évacuer sa tristesse, sa colère et bien d'autres sentiments. Je ne le cache pas, passé un moment, c'était le cas pour moi lors des dépressions...

- Pour d'autres (et il faut pas se le cacher, l'humain en possède une plus ou moins grande partie), c'est un besoin de reconnaisse. De montrer aux autres ce que l'on a accompli et de finalement entendre de la part des autres : waouh j'ai adoré ce que tu as fais ! C'est tout bonnement gratifiant ! Soyons honnêtes un peu !

- Pour d'autres, c'est tout bonnement une passion : écrire encore et encore, raconter des histoires avec différents styles, partager les expériences, partager les idées avec le lecteur ainsi qu'avec d'autres écrivains. Finalement, être dans son monde, comme le sont les geeks entre eux, les sportifs entre eux etc.

- Pour finir (même si c'est un peu hors propos), il est nécessaire de comprendre que ce n'est pas parce que c'est de la science-fiction que cela n'instruit pas. Et ça équivaut aussi pour la fantasy même si à première vue, les pouvoirs magiques et compagnies, on ne voit pas trop ce que cela pourrait nous apprendre.
Encore une fois, ça dépend de la vision de l'auteur. S'il veut faire évader le lecteur en lui inculquant des concepts réels ou s'il veut simplement raconter une histoire.

Et concernant ce propos :
Panthéon a écrit:
Alors pourquoi écrire dans la SFFF alors que le réalisme y parvient tout autant ? Fantasme d'une liberté quasi-totale de création personnelle, ou transmission d'un sentiment, d'une réflexion à travers un nouveau prisme ?

Je crois qu'il faut se pencher plus sur le passé de l'auteur, sa personnalité et son histoire, plutôt que réfléchir sur le potentiel de la S.F, fantasy, realisme, etc.
 
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Invité  /  Invité


Comme Coline et Raphaël Thomas, je pense que d'une les questions que tu soulèves ne sont pas spécifiques à la SFFF et que de deux, l'écriture est toujours une affaire d'ego. On écrit d'abord pour se faire plaisir, sinon ça dure pas bien longtemps, et en plus on a la prétention de se faire lire par d'autres, mon dieu ! Quand on y pense, ça vaut quand même dire qu'en tant qu'écrivains on part du postulat que ce qui nous passe par la tête intéressera d'autres personnes. Very Happy Je trouve ça fascinant... Comme le disait souplicourt, ce n'est pas une démarche négative, loin de là.

Et je ne pense pas non plus qu'on s'astreint moins des contraintes quotidiennes dans ces genres-là. A ce titre je traiterai séparément fantastique, fantasy et science-fiction, mais pour moi la science-fiction est le genre le plus politique qui existe.

Pour ce qui est des écrivains réalistes qui basculent parfois vers le fantastique, le meilleur exemple qui me vient en tête est Thérèse Raquin de Zola.

De manière ironique, et c'est vrai pour les 3 genres, ce sont les genres que je préfère lire mais ceux que j'ai le plus de mal à écrire - j'ai l'impression de ne jamais tomber juste. Il faut réellement embarquer le lecteur dans son monde. Alors que dans les genres plus réalistes, bah.. le lecteur, il y appartient déjà, à notre monde.
 
Sethi
   
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Sethi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Je n'ai pas lu toutes vos réponses mais je penses avoir compris l'avis général et je le rejoins.

La littérature SFFF fruit de l'égo ? De prime abord, ça parait juste très péjoratif. Et ça suinte de prétention. Déjà, j'ai du mal à comprendre l'expression. Fruit de l'égo. Fruit de l'imagination, oui. De l'égo ? hum.

De plus, pourquoi s’acharner sur la SFFF ? Alors dès que tu 'inventes', c'est selon toi pour flatter ton égo ... (sic) Sauf que même en écriture dites 'réaliste' on invente. C'est le métier de l'écrivain d'inventer. Seuls les (auto)biographies peuvent déroger à cette règle, encore que...

Alors oui, je me demande vraiment ce qui nous vaux un tel poste sur un forum d'écrivains. Que veux-tu savoir ? Qu'attends tu de nous ??! Que les écrivains de SFFF, très flattés d'apprendre qu'ils n'écrivent que pour eux (sic) et que de toute façon leur sujet à déjà été vu et revu (resic) te réponde gentiment que tu as raison et qu'ils vont aller élever des bébé pandas et abandonner leur livre (et leur vie, et leur gosse, et leur maison, tant qu'on y est). Que les écrivains de réalistes (ou autre) et toi forment une sorte de ligue antie-SFFF.
Parce que la SFFF c'est mal.

Non, je ne voit pas. Vraiment, j'ai beau chercher...

Mais attends, j'écris de la SFFF ! Ca doit être ça. Mon égo (surdimensionné, c'est bien connu) m'empêche de percevoir la finesse de tes remarques. Pardonne moi. Je ne dois pas être à la hauteur. La prochaine fois, je n'imaginerais plus rien. C'est mal d'imaginer. Et d'écrire aussi.
http://lecrins.wix.com/l-ecrins
 
   
    
                         
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