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 SFFF : Fruit de l'égo ?

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Bonjour à tous !

J'aimerais connaître l'avis des écrivains de SFFF (SFiction - Fantastique - Fantasy) concernant les raisons de l'écriture, particulièrement leur ressenti par rapport au fait qu'ils partagent des écrits

Pour ma part et avec les témoignages de mon entourage de petits écrivains en herbe, l'écrivain en SFFF pour se faire du bien.
Il s'échappe, il se stimule, toute sorte de plaisirs vont jouer sur son esprit alors que sur le papier numérique vont s'allonger les mots, vont se créer des mondes, des pouvoirs, idées (EDIT : j'enlève l'adjectif "fabuleux", cela semble créer chez certains des souvenirs juvéniles décrédibilisant le sujet).

Pour autant nous savons que des millions d'écrivains amateurs sont passés par ce sentier avant nous; et l'originalité, si nous la recherchons de temps en temps pour se donner un semblant d'intégrité créative, ce n'est pas notre but premier. Derrière ce récit se retrouve le calque des références les plus célèbres, des expériences les plus communes. Pourtant nous continuons et parfois même partageons.

Oui, il est toujours plus facile de mêler le travail et l'agréable, de s'assurer les moyens financiers de vivre par une production jouant sur le plaisir. Et au-delà de l'argent, il y a aussi la reconnaissance.

Question #1 : Est-ce réellement le lecteur qui tient à coeur à l'écrivain de SFFF ?
En effet, à moins de toucher d'un sous-domaine dont les lecteurs du moment sont particulièrement friands, nous savons que notre récit est déjà présenté par beaucoup de gens sur beaucoup de rayons de beaucoup de librairies et donc n'aura que peu d'écho dans l'actualité.


Peu (EDIT : qui, comme "rare", ne veut pas dire aucun, réfléchissez sur ce bon sens des mots) de livres de SFFF pourraient être utiles au lecteur autrement que pour l'évasion. Et l'évasion nous connaissons donc même avec l'espoir potentiel d'être publié un jour, nous cherchons à produire une émotion déjà travaillée.

Question #2 : L'auteur va-t-il écrire uniquement pour lui-même, se faire du bien; ou dans ces élans imaginatifs peut-il chercher autre chose à donner que le simple apaisement de sa propre faim de création ?

NB : Je ne veux blesser personne, seulement connaître votre vision de la chose.


Dernière édition par Panthéon le Ven 13 Juin 2014 - 12:17, édité 1 fois
 
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En fait, je ne comprends pas pourquoi tu limites tes questions aux SFFF. L'évasion et tout ce que tu dis concernent également ceux qui écrivent/lisent de la littérature réaliste.


Dernière édition par Coline le Jeu 12 Juin 2014 - 19:00, édité 1 fois
 
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Simplement car c'est de la FFF (qui doit être SFFF sinon cela se rapporte au Foot mais vous m'avez compris) - surtout de la SF et de la Fantasy - que j'écris, du coup c'est plus cela qui me préoccupe.
De plus dans la littérature réaliste il peut y avoir toutes sortes d'autres buts qui ne seraient pas seulement supposés, comme la dénonciation.

En FF donc le réalisme est justement chassé, car il ne permet pas l'évasion. Et tout ce que permet le réalisme est de même éloigné du genre.

Exemple totalement au hasard :
Ecrire un roman réaliste sur le traitement des noirs sud-africains, amène à une réflexion sur ce qu'il reste du racisme aujourd'hui dans le monde, sur le devoir de mémoire.
En SF, je vois mal un roman traitant toute sorte de crime contre l'humanité version 2.0 autrement que dans une pure optique de jouissance agressive, sans rapport à l'actualité du moment ou à l'histoire. Ce sera quelque chose de supposé comme la soumission d'une race jugée inférieure, bien que non-humaine, à l'image du film Avatar, mais ce thème ne sera quasiment pas relevé.
 
boblafrite
   
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mouais, je suis un peu sceptique sur le fond de ton discours. mais je suis pas sûr d'avoir bien compris où tu veux en venir.
pour toi, si on écrit de la SFFF, c'est qu'on veut s'affranchir du réalisme? que l'on ne veut pas parler de l'actualité?
en Fantastique et Fantasy, c'est peut-être le cas, je sais pas. en SF, mis à part certaines oeuvres un peu olé-olé ou du "grand n'importe quoi" (à ne pas prendre au sens péjoratif) qui s'affranchissent totalement du monde réel et des lois de la physique, peut-être aussi.
mais dans la plupart des cas, la SF est un genre qui permet de transposer des craintes actuelles, ancrées à notre époque ou dans le passé, et donc qui touchent à la réalité, dans un monde futur (qu'il soit proche ou lointain). certains taxent même les auteur de SF d'être réacs... car ils refuseraient le "progrès".
alors oui, le fait de se projeter dans un monde futuriste peut donner une certaine liberté de création, mais pour de la bonne SF, il faut se documenter et rendre les choses plausibles, réalistes, sinon ça n'est pas crédible.

pour l'exemple que tu donnes, avatar est une transposition dans le futur de la colonisation de l'amérique par les européens, et de l'extermination des indiens.
la question qu'il faut se poser (même si le film est purement divertif et peu philosophique (le côté "écolo-gaïen")), c'est : si un jour l'Homme conquiert l'espace et des planètes avec des forme de vie, intelligentes ou pas, va-t-il reproduire les schémas qu'il a produit sur Terre? va-t-on détruire de nouveaux écosystèmes totalement inconnus, qui font partie d'un patrimoine "universel"? va-t-il réduire des espèces en esclavage? en gros : a-t-on retenu la leçon??? dans la plupart des cas, l'écrivain de SF répondra : NON, ON N'A PAS RETENU LA PUTAIN DE LECON !


Dernière édition par boblafrite le Jeu 12 Juin 2014 - 16:43, édité 1 fois
 
Le Condor des Andes
   
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Sans vouloir te blesser, moi non plus, je pense que tu ne connais pas ton sujet : ni les auteurs "FFF" (je n'ai jamais compris pourquoi il fallait absolument rassembler tous ces genres dans le même panier, soit dit en passant), ni leurs productions, ni les auteurs, ni les thèmes et les recherches qui sont faites autour de la littérature en général et de ces genres en particulier.

Donc, je te conseille de lire, de te documenter, de t'ouvrir un peu la tête, et surtout, de lutter contre cette liste invraisemblable de préjugés que tu viens de nous aligner.

Après, on pourra causer.
 
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Mais je n'attends que ça qu'on cause justement.

La troisième personne tout le long du message, comme je le précisais au début, n'englobait que moi et mes connaissances.
Je n'attends que des témoignages. Il n'y a pas de préjugés, puisque je n'ai posé aucun absolu général, seulement des états d'esprit individuels. Seul mon dernier paragraphe est global : et j'attends justement qu'on me dise ce qu'il y a dans le fond d'autres.

Ton message ressemble un peu à "Je connais tout, MOI, toi tu ne connais rien.". Quand on parle d'égo ...
Et depuis quand faut-il tout connaître d'un sujet pour en débattre ? Le débat est intéressant en ce qu'il y a plusieurs point de vue, mais étrange vision que celle qui pose comme fondement que l'autre, ne connaît pas et ce dès la première phrase.

Au final écrivez-vous dans un de ces genres uniquement pour vous, ou avez-vous une vision plus large de la chose ?
 
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Citation :
En FF donc le réalisme est justement chassé, car il ne permet pas l'évasion.

Ah ? Depuis quand le réalisme ne permet pas l'évasion ?  Shocked 

Il y a des tas de romans réalistes qui ne trimbalent pas de thèses sociales et/ou politiques et qui ont comme seul objet le divertissement.

Au hasard, quel genre de combat mène Agatha Christie selon toi ?
 
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Arrêtons de jouer sur les mots, tu m'as compris : évasion dans un monde parallèle où les vérités générales de notre environnement réel ne sont plus les mêmes. Le lecteur s'évade des normes de la réalité. Je ne vois pas trop ce que fait Agatha Christie dans cette histoire du coup.
 
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Ben, c'est juste que ton postulat de départ est aberrant.

Citation :
Oui, il est toujours plus facile de mêler le travail et l'agréable, de s'assurer les moyens financiers de vivre par une production jouant sur le plaisir. Et au-delà de l'argent, il y a aussi la reconnaissance.
Mais est-ce réellement le lecteur qui lui tient à coeur ? Car à moins de toucher d'un sous-domaine dont les lecteurs du moment sont particulièrement friands, toi, moi, auteurs de FFF, savons que notre récit, il est déjà présenté par beaucoup de gens sur beaucoup de rayons de beaucoup de librairies et donc n'aura que peu d'écho.

Au final rares sont les livres de FFF qui pourraient être utiles au lecteur autrement que pour l'évasion. Et l'évasion il connaît, donc l'auteur cherche à produire une émotion déjà travaillée.
Ma question : l'auteur va-t-il écrit uniquement pour lui-même, se faire du bien; ou dans ces élans imaginatifs peut-il chercher autre chose à donner que le simple apaisement de sa propre faim de création ?

Que tu parles de SFFF parce que tu en écris, c'est une chose, mais ce que tu avances concerne tous les genres. Du coup, je ne vois pas pourquoi tu cloisonnes sur ce plan-là.

(Ou bien, tu n'es vraiment pas clair dans ton propos.)


Dernière édition par Coline le Jeu 12 Juin 2014 - 18:28, édité 1 fois
 
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Citation :
tu avances concerne tous les genres.

Non. Je précise à chaque fois : auteurs de ces trois genres particuliers.

Citation :
J'aimerais connaître l'avis des écrivains de FFF

C'est dès le début, c'est là, c'est clair.

En fait vous n'allez pas l'air de beaucoup aimer les questions. Vous pouvez me renvoyer à la figure le manque de clarté du propos, la méconnaissance du sujet; mais je veux simplement au départ que soit donnée une réponse. Les post sonnant un petit peu comme de l'orgueil ou du dédain (oui le "après, on pourra causer" passe mal), ou ceux cherchant la petite bête dans chaque coupure de syllabe ("aberrant", et on repart sur de grands mots) ... J'y vois mal l'intérêt.
 
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J'écris du contemporain, de la fantasy, de l'urban fantasy et du fantastique.
Que ce soit en SFFF (le FFF ne veut rien dire) ou en littérature dite blanche, j'avance de la même façon, j'aborde les mêmes sujets. Quand on écrit de la fantasy, on peut parler de thèmes sérieux comme la place de la femme, le traumatisme, l'émancipation quelle qu'elle soit, la religion, etc. D'ailleurs, on est même beaucoup plus libres de critiquer la société moderne sous couvert d'une civilisation fictive.
Contrairement à certains romans contemporains qui... qui rien.
 
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Citation :
En fait vous n'allez pas l'air de beaucoup aimer les questions. Vous pouvez me renvoyer à la figure le manque de clarté du propos, la méconnaissance du sujet; mais je veux simplement au départ que soit donnée une réponse. Les post sonnant un petit peu comme de l'orgueil ou du dédain (oui le "après, on pourra causer" passe mal), ou ceux cherchant la petite bête dans chaque coupure de syllabe ("aberrant", et on repart sur de grands mots) ... J'y vois mal l'intérêt.

Ben, comme je l'ai dit, peut-être que ton propos n'est pas franchement clair. Tu peux accuser ceux qui répondent... ou te remettre en cause aussi.

Ta définition de l'évasion est par exemple plutôt étriquée (si je puis me permettre) alors que ta vision de l'écriture et des motivations des auteurs dépasse largement les frontières de SFFF auxquelles tu tiens tant (ne t'en déplaise).
Donc, affine ton propos.
 
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Merci Jo Ann v. pour cette vision personnelle de la chose, qui fait enfin avancer le topic. Tu es mon sauveur/euse, et ce sans affinage de propos - tu dois être doté(e) d'un cortex évolué.

Effectivement, on peut en parler en SFFF (oui, désolé, j'avais oublié ce fameux "S").
Tu penses donc qu'il peut y avoir une portée sociale dans ces genres, et que l'auteur peut écrire pour dénoncer, d'accord.

Maintenant qu'il y a une suite, on peut enchaîner : peut-on placer ces thèmes comme prépondérants au risque de faire passer la civilisation fictive, ou tout détail fictif et donc le plus intéressant/original en second plan alors ?
 
Flora
   
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Flora  /  Serial Constance killer


Je suis d'accord avec Coline. Beaucoup d'auteurs se contentent d'écrire des histoires distrayantes et ce ne sont pas tous des écrivains SFFF... L'exemple d'Agatha Christie est pertinent, elle a produit de très nombreux romans réalistes et aucun n'a pour but la dénonciation d'une injustice ou le lancement d'une polémique !

Je suis un peu déconcertée par cette phrase :
Citation :
Et l'évasion il connaît, donc l'auteur cherche à produire une émotion déjà travaillée.
A chaque fois que je lis un nouveau roman SFFF, je m'évade à nouveau, et chaque fois d'une façon différente. Je ne lis pas un Stephen King comme je lis un McCaffrey ou comme je lis les nouvelles de Poe. Ils n'éveillent pas les mêmes sentiments chez moi (rêver = une émotion, c'est rapide...) et je peux passer par une large palette d'émotions dans le même roman. Et même si on parle d'une émotion en particulier, je ne suis pas non plus triste de la même façon en lisant deux romans différents, de deux auteurs différents...

Quant au fait de faire passer des messages dans une civilisation fictive, ou lui transposer des problèmes contemporains, je pense que beaucoup d'auteurs le font le sans y penser, tout simplement parce qu'ils contribuent à rendre cette population plus crédible et plus intéressante.

Je ne pense pas avoir un cortex assez évolué pour élever le débat, mais j'aurai au moins apporté ma petite pierre à l'édifice Wink


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Pas de soucis Flora, là il y a de la matière et ça me va. Ce n'est pas un simple "affine ton propos, point." Et tu es déconcertée, non pas en victime d'une aberrante soudaine : c'est mieux.

Effectivement il y a tout un style qui entoure ensuite l'oeuvre, la rendant unique par rapport aux autres. Mais là ce n'est plus propre aux trois genres : dans tous les cas un auteur éveille des sentiments différents et doit en éveiller, c'est presque une obligation ou un automatisme. Alors pourquoi écrire dans la SFFF alors que le réalisme y parvient tout autant ? Fantasme d'une liberté quasi-totale de création personnelle, ou transmission d'un sentiment, d'une réflexion à travers un nouveau prisme ?
 
   
    
                         
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