La volonté de faire le bien commun qui s'exprime à travers la volonté de la majorité des personnes.

Heu ... L'Allemagne dans les années 30 ? L'Italie dans les années 20 ??
Désolé

Capitaine Jack Sparrow a écrit:

Je pense qu'il était juste différent.

À une certaine époque et encore parfois de nos jours, la différence a toujours été mal vu.  Des fois, j'ai l'impression que les hommes  et les femmes cherchent à pointer du doigt les personnes issues de minorités inférieures de la société en se justifiant à l'aide de raisons pour rabaisser l'individu.


Prenons , par exemple, les juifs, pendant la Seconde Guerre mondiale, ont été emprisonnés et déportés. Il ne faut pas oublier que les juifs étaient innocents.



Peut-être était-t-il homosexuel?

Souffrait-il d'une maladie mentale ?

Je suis le seul à trouver tout ça un peu malsain ?

Non, Condor. Surtout que confondre intolérance, religion, politique et bêtise humaine avec une comparaison aussi hasardeuse, c'est un petit peu fort.

Les minorités inférieures ? Pléonasme ou contresens avec un sens caché politique derrière ???
À l'époque actuelle, les mots ont leur importance. Et la signification qui peut en découler ....

Shub a écrit:

À l'époque actuelle, les mots ont leur importance. Et la signification qui peut en découler ....

  

Pasiphae a écrit:

Shub a écrit:

À l'époque actuelle, les mots ont leur importance. Et la signification qui peut en découler ....

  

j'ai pas bien pigé. Tu me tournes en dérision ????

Oui!
Mais gentiment.
Notre époque est comme toutes les autres, les mots y évoluent comme des petits poissons, perdent ou gagnent de l'intensité, disparaissent et apparaissent, ont un impact ou n'en ont pas suivant les situations dans lesquelles ils s'insèrent (comme c'est abscons)
Mais je suis prête à en entendre plus, peut-être que cette phrase a un sens (toutefois je signale qu'il n'est pas manifeste)

Avant on raisonnait avec des épées
maintenant il y a internet
donc les mots sont plus importants


cqfd

Oui je peux préciser mais tout le monde a compris: je crois qu'il était fait allusion à un message dont un participant a souligné les mots en gras, comme s'il y avait une connexion entre eux renvoyant à..

c'est tout.

j'interprète pas , même le moins possible surtout sur Internet.

Ma prof de littérature, qui elle est une spécialiste et une inconditionnelle de Rousseau, nous a expliqué qu'il était, surtout, pas mal en avance sur son temps, que ce soit pour les idées ou pour son allure. Tellement en avance qu'il avait carrément l'air d'un extra-terrestre, ce qui bien sûr lui attirait l'animosité. D'un autre côté il semblait socialement difficile à vivre, au point que même son pote Diderot qui essayait de le soutenir dans un premier temps face à la "persécution" dont il était victime, a fini par trouver des prétextes pour arrêter de lui rendre visite parce qu'il était trop chiant.
Après ça explique seulement pourquoi il faisait tant de barouf à son époque. Difficile de mesure l'influence que cet argument peut avoir sur l'opinion qu'on se fait de Rousseau aujourd'hui.

c'est ridicule de se liguer contre quelqu'un qui est atteint de maladresse langagière; c'est beaucoup trop facile d'interpréter n'importe comment n'importe quoi et c'est ça qui est malsain
et ta remarque est toujours aussi inepte.

Inepte or not in epte ? that is the question...
Lorsque Rousseau parle de la tyrannie de la majorité est-ce le présage ou une anticipation des dictatures ? Pas sûr du tout, d'ailleurs les dictatures sont le fait d'une minorité mais la remarque d'une critique de la démocratie comme dictature de la majorité n'est pas sans fondement. Loin de là même...
il y eut une époque ou des époques, celle des révolutions, où une minorité se sentait l'obligation de devoir d' infléchir le sens de l'Histoire selon des critères de liberté, mais c'est une autre histoire.

Le problème de Rousseau, à mon avis, c'est d'une part que son oeuvre est très éclectique, et que des idées divergentes peuvent être retrouvées au sein d'un seul roman. On n'en garde que ce que l'on veut, en somme (comme dit plus haut, notamment par rapport à la dictature et la démocratie qu'on peut allègrement justifier sur base de son contrat social).
Mais au-delà de la moralité, tout n'est pas à jeter chez Rousseau, par exemple son Emile et donc ses idées sur l'éducation me semblent très intéressantes ( je suis d'ailleurs dans une école privée qui se base sur ces fondements pédagogiques et qui fonctionne, je trouve, très bien). Les rêveries du promeneur solitaires est également un livre agréable et enrichissant, que j'ai trouvée sans prétention.
C'est sûr qu'il se la jouait un peu, mais ses contemporains ont quand même été pas très sympas avec lui (rappel: Voltaire à Rousseau: votre traîté me donne envie de me mettre à quatre pattes et de manger de l'herbe -ou quelque chose comme ça, désolée pour l'imprécision).

C'est drôle, ma prof de français aussi le détestait, et nous le disait clairement. Elle idolâtrait Voltaire et le favorisait au niveau de notre programme de cours :-)

Apocalice a écrit:

C'est drôle, ma prof de français aussi le détestait, et nous le disait clairement. Elle idolâtrait Voltaire et le favorisait au niveau de notre programme de cours :-)

On pourrait ouvrir un autre post sur Voltaire, où l'on se rendrait compte que tout n'était pas très clair ni très net dans ses propos. Voir l'article du Point sur la face cachée de Voltaire

Accusé d'être par moments sexiste, antisémite (ça ne fait aucun doute), anti-Islam à une époque où l'on sortait à peine des croisades, homophobe, misogyne.

Citation: le professeur Henri Labroue (1880-1964), antisémite virulent, ami de Louis Darquier de Pellepoix et d'Abel Bonnard, inaugura à la Sorbonne, le 15 décembre 1942, un cours de prétendue " histoire du judaïsme " qui n'était que propagande antisémite. Son objectif, en rassemblant les textes de Voltaire contre les juifs, était d'établir l'ancienneté de l'antisémitisme français. L'important à noter est qu'il ait pu penser, dans ce contexte, trouver matière suffisante dans ces écrits pour cette besogne.

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" L'homosexualité, une infamie. Cependant, malgré ces idées si éloignées de nos opinions et de nos moeurs, ce vice était regardé chez les Grecs comme une débauche honteuse toutes les fois qu'il se montrait à découvert et sans l'excuse de l'amitié ou des liaisons politiques. Lorsque Philippe vit sur le champ de bataille de Chéronée tous les soldats qui composaient le bataillon sacré, le bataillon des amis à Thèbes, tués dans le rang où ils avaient combattu : " Je ne croirai jamais, s'écria-t-il, que de si braves gens aient pu faire ou souffrir rien de honteux. " Ce mot d'un homme souillé lui-même de cette infamie est une preuve certaine de l'opinion générale des Grecs. "

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" Plus faibles, les femmes sont plus douces.

Les femmes étant plus faibles de corps que nous ; ayant plus d'adresse dans leurs doigts, beaucoup plus souples que les nôtres ; ne pouvant guère travailler aux ouvrages pénibles de la maçonnerie, de la charpente, de la métallurgie, de la charrue ; étant nécessairement chargées des petits travaux plus légers de l'intérieur de la maison, et surtout du soin des enfants ; menant une vie plus sédentaire ; elles doivent avoir plus de douceur dans le caractère que la race masculine. "

Finalement Voltaire n'était pas si clair que cela et on ne trouve pas des propos comme cela chez Rousseau: en tout cas, ça m'étonnerait beaucoup. Mais vous allez me dire le contraire  non ?