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 La litt. jeunesse: nouvel instrument d'infantilisation

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Nox
   
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Nox  /  Vacher polyvalent


Tout est dans le titre.

Je pars du constat - assez alarmant - que la littérature jeunesse est lue de plus en plus tard. On voit des personnes de 16-17-20 ans - même ! - lire HP et ses petits amis encore plus mauvais Ewilan et consorts, et chose encore plus consternante, en tirer des leçons de vie et de philospohie (un peu comme ceux qui lisaient Coehlo (doute sur l'ortho) il y a une dizaine d'années). Je tire donc la sonnette d'alarme !

Application du syndrôme télé-poubelle à la littérature ? Refus de grandir ?

J'en appelle aussi à la responsabilité des parents. La littérature jeunesse doit rester à la jeunesse. Pas la peine de s'enorgueillir que sa progéniture lit énormément quand à 18 ans, ses seules références littéraires sont SDA (qui est livre que j'aime beaucoup), Eragon ou Eddings.

Soyons clair, c'est bien pour un ado de 13 ans (allez, sauf le SDA qui a une portée un peu plus grande), c'est un éveil à la lecture. Mais c'est vide. C'est un jeu sur les stéréotypes qui satisfait l'ego et les schémas mentaux des ado, mais retarde aussi leur capacité à se construire et à raisonner. (le mythe de l'adolescent élu dans un monde manichéen ou celui de la jeune fille amoureuse du héros parfait, avec happy ends à la clé).

Le détournement de toute cette littérature nous abrutit, et ne rend service à personne : infantilisation, perte de contact avec la vraie vie, absence de réflexion.

Je choisis mon camp :

Autant être analphabète.

Oui à l'utilisation et à la lecture de la littérature jeunesse aux enfants, donc mais aux enfants seulement. Qui ne doivent pas être pris pour des idiots, par ailleurs.
 
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On voit la littérature " adulte " comme chiante quand on est ado (pas tout le monde hein). Donc ba déjà c'est un mauvais début. C'est culturel, les adolescents pour la plupart ont une idée des livres ultra préconçue, parce que c'est la classe au collège de dire " han j'ai pas lu le livre que la prof a donnée ", un peu comme la cigarette, pour être intégré au groupe on pense même pas que Maupassant si ça se trouve c'est bien.

Après, chez les adultes, si on regarde les Best Sellers, c'est la même chose aussi hein, c'est du vide.
 
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Ouh la la... je te trouve bien véhément. Shocked

Il est vrai que les gens lisent mal. Pas moins mais mal. Mais, et alors ? C'est leur droit, même si c'est dommage, bête, et tout ce que tu veux. =)
Le lecteur lit ce qu'il veut quand il veut.

Citation :
Mais c'est vide. C'est un jeu sur les stéréotypes qui satisfait l'ego et les schémas mentaux des ado, mais retarde aussi leur capacité à se construire et à raisonner.

Je trouve que tu raisonnes dans le mauvais sens.
Bien au contraire, c'est par ces lectures qu'ils se construisent. Et pourquoi ? parce que, avant ça, il n'y a pas eu parcours de lecture, car il y a eu découverte tardive de la lecture.
J'ai réussi à initier une amie à la lecture alors qu'elle a 18 ans. Elle lit Harry Potter, l'Apprenti Epouvanteur, et elle s'éclate. Alors oui, ce sont des lectures niaises, mais il faut lui laisser le temps de faire son parcours de lecteur. Wink
On devrait au contraire être heureux que ces "jeunes vieux lecteurs" s'intéressent enfin à la littérature, même en commençant par la littérature bas de gamme. C'est bien. S'ils continuent, ils écrèment, et ils découvriront le meilleur !

Citation :
Je tire donc la sonnette d'alarme !

Idem ! Parce que :
Citation :

Oui à l'utilisation et à la lecture de la littérature jeunesse aux enfants, donc mais aux enfants seulement. Qui ne doivent pas être pris pour des idiots, par ailleurs.

Pourquoi mettre tant de barrières entre la littérature "jeunesse" et la littérature "adulte" ? Pourquoi réduire la littérature jeunesse à Harry Potter et consorts ? A des livres qui ne sont pas d'une profondeur inouïe, il est vrai ?
Parce qu'il y a une tonne de livres jeunesse qui valent vraiment le coût. des livres pour les jeunes et les moins jeunes, des livres estampillés jeunesses car tous publics, mais pas dans le mauvais sens du terme. Tous publics au niveau de la compréhension et de la manière d'aborder le sujet, pas du sujet abordé.

Je pense notamment aux éditions du Navire en pleine ville, qui prônent une littérature jeunesse très adulte, très noire, très réaliste, parfois très cruelle, et où il y a une vraie réflexion, profonde. Eux, en effet, ne prennent pas les lecteurs pour des imbéciles. C'est ce qui fait qu'un adulte peut aussi y trouver son compte, et que donc la dichotomie entre les secteurs adultes et jeunesse n'a plus vraiment lieu d'être.
Je te conseille vivement d'aller jeter un œil sur leur site et leurs livres.
Ils ne sont bien sûr pas les seuls à défendre une littérature jeunesse accessible à tous qui ne soit pas un simple divertissement ou de la réflexion à 5cts.

Comme le précise Ma, cette dichotomie est culturelle. Mais ça ne justifie pas tout, à mon sens.

(je suis peut être un peu sortie du sujet, mais à peine, à peine... dsl)
 
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C'est quand même rare quelqu'un qui va commencer sur Harry Potter, aller vers Poe et finir sur Tolstoï hein. C'est plus HP, Da Vinci Code, Patricia Cornwell, Marc Levy.

(Je dis pas que les lecteurs de HP sont tous des cons, moi je lis bien des tas de mangas sans aucun fond, juste pour le plaisir, parce que j'aime l'histoire est les personnages, juste que des tas de gens vont s'arrêter là. Le pire restant ceux qui disent " moi je lis un livre par semaine " (avec Marc Levy&co dans la bibliothèque). Déjà on s'en fout, et puis ensuite moi aussi je peux lire un Amélie Nothomb par heure si je suis motivé hein).
 
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Ma a écrit:
C'est quand même rare quelqu'un qui va commencer sur Harry Potter, aller vers Poe et finir sur Tolstoï hein. C'est plus HP, Da Vinci Code, Patricia Cornwell, Marc Levy.

Mais ça existe. Wink
*en est la preuve vivante* What a Face
J'ai lu tout ce que tu cites, mais je suis passée à autre chose, et désormais je m'estime une lectrice "indépendante" de toute mode.
 
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Dernière édition par RB le Mar 10 Sep 2013 - 20:59, édité 1 fois
 
fredkrueger
   
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fredkrueger  /  Gloire de son pair


Moi, je pense qu'au fond, l'important, c'est de lire.
C'est sur que le monde de l'édition n'échappe malheureusement pas aux raccourcis mercantiles... il n'y a qu'à faire l'inventaire des publications de romans d'heroic fantasy depuis la sortie du premier volet du SDA au cinéma, là où il y a 20 ans (donc quand j'étais ado), il fallait que tu commandes les livres que tu voulais lire faute de les trouver facilement en librairie.

(Merci au passage aux éditions Denoël avec leur collection "Présence du futur", aux editions Presse Pocket et j'ai lu qui, non content de publier de la SF, de la Fantasy et du fantastique, l'on rendu économiquement abordable avec des libres à 25 francs à l'époque)

Dans notre société, la recherche du profit conditionne les médias qui surfent donc sur ce qui rapporte sans prendre de risque.

Néanmoins, je suis surpris, et enchanté de constater que cet engouement pour la fantasy ou HP suscite chez les gens, et surtout les plus jeunes, l'envie de lire.

D'acord, ça casse pas des briques, ça ressasse toujours les mêmes choses, mais au moins, ces jeunes là, ils lachent un peu leur ordi, leur console de jeux et viennent se frotter à une réalité virtuelle très sympa : leur imagination, exacerbée par leur lecture.

Même la ménagère de moins de 50 ans, quand elle lit des harlequin (attention, là, je vais vomir), et ben, au moins, elle lit.
http://blogsperso.orange.fr/web/jsp/blog.jsp?blogID=554256&dub=1
 
Nox
   
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Nox  /  Vacher polyvalent


Pré S : j'ai créé le post pour lancer le débat. Alors tant qu'à faire autant ne pas y aller avec le dos de la cuiller. Au moins, ça suscite des réactions.

Je souhaitais juste pointer ce point important qui est le passage de "littérature jeunesse" à "littérature adulte" qui me semble tarder de plus en plus à être franchi.

Citation :
On peut lire Faulkner ou Lowry à dix ans, ça ne veut pas dire qu'on les aura compris. On peut trouver son compte dans Bilbo le hobbit ou dans La Fontaine sans être un mauvais lecteur.

Oui, mais ce n'est pas mon propos.

Mon propos, c'est de dire que le taux de conversion littérature jeunesse => littérature adulte est de plus en plus faible. Et de mettre en garde contre les "au moins comme ça il lit" qui si ils s'éternisent - et vous pourrez noter le facteur temps et stagnation - sont peut-être le témoin d'un passage à l'âge adulte qui s'éternise.

Mon propos était aussi de dire qu'il faut arrêter de prendre les ados pour des enfants (et là je m'adresse aux parents) et qu'ils sont très capables d'élever le niveau de leurs lectures si on les y accompagne.

Mon propos était aussi de dénoncer la "confortabilité" de la lecture jeunesse. Comme la confortabilité de la télé-poubelle. On tape sur l'un, mais pas sur l'autre.

Loin de moi l'idée de dire que la littérature jeunesse est une sous-littérature, mais plutôt que c'est une littérature qui ne remplit plus son rôle d'éveil.

Car finalement, sur ceux qui ont lu HP (je ne comprends vraiment pas où on peut y trouver son compte à tous âges, au passage, j'ai dû loupé des niveaux de lecture), combien convertir cette lecture et franchir le pas vers la littérature adulte ? Et parmi ceux-là, finalement, combien auraient été capables de commencer par des lectures plus intelligentes ?

Mais qu'on ne se méprenne pas : je ne pointais pas ces adultes qui se mettent tardivement à la lecture et franchissent rapidement les "paliers" vers des choses plus marquantes.
Je parlais de ces ados qui (et que leurs proches) enferment dans des schémas infantilisant (et oui, on a besoin de schémas infantilisant, mais pas sur une période prolongée).
 
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Je suis d'accord avec GabrielleTrompeLaMort et fredkrueger. Le principal c'est de lire. Pas tout le monde n'a la chance comme la plupart des personnes ici présente d'avoir été initié très tot à la lecture et d'avoir pu évoluer dans ces lectures durant son enfance. Oui j'ai lu les Alice ( je ne connais plus le nom de la série, bibliothèque verte je crois). Oui j'ai lu Eragon, oui j'ai lu 7 jours pour une éternité. Oui j'ai aussi lu Les liaisons dangereuses et les mots, et la peste et le songe d'une nuit d'été, l'écume des jours, le parfum et d'autres! Et tous ces livres m'ont énormément apportée. J'ai été heureuse de vivre avec Eragon est sa pauvre petite quête ridicule. Disons le! D'ailleurs il reste l'un de mes livres préférés. Je le sais c'est une bouse ambulante pour qui est habitué a mieux, mais j'ai grandis grâce à ce livre et il m'en reste un merveilleux souvenir. Maintenant si je l'ouvre à nouveau, je sais que ce sera une torture. Parce que j'ai changé. Je lis depuis que je suis haute comme trois pouces, alors forcement, j'ai de l'avance sur quelqu'un qui commence a 18 ans.)

De plus, les livres ( même ceux que l'on qualifierait de nul) nous apprennent à réfléchir, à mûrir. Excusez moi mais je préfère un gosse de 12 ans qui lit Eragon ( pour garder cet exemple) plutôt qu'un qui traînera dehors a faire des bêtises. Eragon apporte un peu de vocabulaire, fait travailler l'imagination...Je dirais meme que je préfère un gosse de 12 ans qui lit Eragon plutôt que le Parfum par exemple. Un très bon livre, mais qui peut en choquer plus d'un! Meme un adulte qui a entre les mains un livre pareil peut ne pas s'en remettre. Certaines personnes réagissent différemment. Certains craignent beaucoup les films à la télé qui font peur et d'autres c'est les livres. Je sais que tout ce qui est écrit, niveau émotion forte, je le ressens bien plus qu'un livre. Une scène de torture dans un film me fera ni chaud ni froid, mais dans un livre, je serais prête à faire une syncope si le livre est assez bien écrit et que je suis vraiment dans l'histoire. Eragon, niveau fantaisy peut parfaitement suffire à un adulte. Il lit et pour certains c'est déjà un exploit!

J'ai un ami, comme toi Gabrielle, que j'ai initié très tard à la lecture. Comme ton amie, il lit des Marc Levy, des Musso et pourtant il a fait d'énormes progrès. Bientôt, dès qu'il en sera capable je lui montrerais autre chose, il essaiera le Da vinci code, puis ensuite lorsqu'il se sera lassé des livres aussi médiatisés, je lui passerais un bon vieux classique ( plutôt facile) et ainsi nous en viendront aux mêmes lectures alors qu'il a vingt ans de plus que moi. Et je trouve ca super! Un livre, qu'il soit "nul" ou très bon, quoi qu'il arrive, il apportera toujours quelque chose en plus. Sans rire, 7 jours pour une éternité m'a appris des trucs, j'en suis ressorti moins bête et c'était plaisant. Je ne me suis pas prise la tête avec les liaisons dangereuses ( livre merveilleux et un tantinet fatigant disons-le. Vive Valmont). Chaque chose en son temps.
 
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Comment tu peux dire que HP&co exacerbe l'imagination ? C'est que du factuel, de la description cinématographique. Ça ne laisse aucune place à l'imagination. Je n'aime pas quand on dit " l'important c'est de lire ". Au fond, pourquoi on dit ça ? Lire Marc Levy fait de nous un homme meilleur ? Alors autant lire les ingrédients des céréales et le journal officiel, vu que l'important, c'est de lire. Tu dis " lâche leurs consoles "mais le fait que c'est un média actif (pour moi la fantasy jeunesse actuelle n'est pas un média actif, c'est comme la télé, pas de fond, pas besoin de réfléchir) et qu'au final, y a de la bouse et de la merveille dans les jeux vidéo, certains sont de véritables romans interactifs, ou l'enfant apprends à faire des choix, à réfléchir sur le conséquence. Après oui, y a des jeux d'abrutis, mais bon.
 
Nox
   
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Nox  /  Vacher polyvalent


Citation :
Pas tout le monde n'a la chance comme la plupart des personnes ici présente d'avoir été initié très tot à la lecture et d'avoir pu évoluer dans ces lectures durant son enfance.

Mes parents n'ont jamais ouvert un livre de leur vie, ni plus que mes grands-parents, ni plus que mon frère.

J'ai commencé à lire sérieusement quand j'ai eu 17-18 ans. Et je suis passé - rapidement - par la littérature jeunesse, puis de genre, puis générale (bien que je lise encore de la littérature de genre et l'apprécie beaucoup).

J'ai lu un Marc Levy - quasiment le premier livre qu'on m'a conseillé - quand j'avais 17 ans et il ne m'a fallut longtemps pour comprendre que c'était nul.

J'ai lu Bilbo le Hobbit et je ne trouve pas ça infantilisant - j'y ai vu plusieurs niveau de lecture.

J'ai lu HP jusqu'au 4 (tant que c'était de la litt jeunesse finalement, avant que ça ne tourne en grotesque) et ai apprécié la simplicité du truc.

J'ai lu Eragon avec stupeur. En me demandant comment on pouvait écrire quelque chose d'aussi mauvais.

Bref, je n'ai pas baigné dans la lecture depuis que j'ai 5 ans, avec quelqu'un pour me conseiller (et je le regrette parce qu'à l'heure actuelle, j'aurais sans doute une bien meilleure culture, et franchi pas mal de paliers de réflexion et de compréhension, et même d'écriture). Et je n'ai d'ailleurs toujours personne pour me conseiller.

Et pourtant, je n'ai jamais porté aux nues la littérature jeunesse.
 
Nox
   
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Nox  /  Vacher polyvalent


Citation :
Je dirais meme que je préfère un gosse de 12 ans qui lit Eragon plutôt que le Parfum par exemple. Un très bon livre, mais qui peut en choquer plus d'un !

Exemple parfait de l'infantilisation dont je parlais.
 
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Les temps changent. Même Nox se met aux topics polémiques maintenant ^^

Citation :
Mais c'est vide. C'est un jeu sur les stéréotypes qui satisfait l'ego et les schémas mentaux des ado, mais retarde aussi leur capacité à se construire et à raisonner.

Parfaitement d'accord.

Je regrette d'ailleurs le temps où la SF, même de série Z, pouvait tenir lieu de littérature jeunesse. Car au moins, même si c'était truffé de robots gagas, de ET baveux et autres clichés par forcément prompts à faire tourner l'imagination, ça avait le mérite d'ouvrir la réflexion sur la place de l'homme dans l'univers et la place de la technologie dans la vie de l'homme. Entre autres.
 
Sel
   
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Bien d'accord avec Nox et les autres.

En fait, certains n'arrivent plus à faire la différence entre les différents types de livres. Du coup, ils prennent HP&Co pour de la vraie littérature ... Lire cette sorte de livres, c'est normal et ce n'est pas le problème après tout, mais les prendre pour les meilleurs livres au monde, c'est ça se qui est alarmant, c'est vivre dans un carcan beaucoup plus qu'étroit. Et à moins qu'ils n'aient de révélation, assez de curiosité ou de bons conseils, he bien il ont de grandes chances de rester dans le même type de livre bêta, et surtout de les vénérer, pour trop longtemps hélas.
Mais à part essayer de pousser les gens de ce type que l'on connait à s'ouvrir littérairement, l'on n'y peut pas grand chose ...

A part : ma petite soeur détestait la lecture. Quand elle avait 9 ans, j'ai réussi à la faire lire des livres type Ewilan, etc. Elle a adoré, et maintenant elle est d'accord pour que je lui conseille d'autres bouquins, et je ne vais pas me priver pour lui faire découvrir autre chose (bon, maintenant elle a 10 ans, j'ai essayé de lui planquer Dumas dans les mains, elle a dit qu'elle attendrait un peu ...). Comme quoi, ça peut être très utile pour débuter, mais il ne faut pas s'y accrocher.
 
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L'élévation des livres de jeunesse à la littérature avec une grande aile est un problème. Ces livres deviennent des références, j'ai même lu, mes glottes carillonnant de stupeur, qu' "enfin les gens ouvraient les yeux et hurlaient leur joie de voir le retour du merveilleux en librairie en lisant Eragon, eux qui avaient été si longtemps tromper par leurs professeurs de français qui les forçaient à lire Vipère aux poings (c'est vrai que ça en plus c'est du lourd...) et Boris Vian" -le journaliste insinuait que ce dernier était une merde nauséabonde au talent parti en fumier-.


Mais il y a aussi ces déchets pollueurs comme Marc Lévy et les autres sus cités.


Et oui les copains, nous avons eu le terrible malheur d'être né au XXIe siècle, où le peuple ne voit la littérature que sous un parasol, à tourner d'une main les pages noircies de lignes qui n'apportent rien sauf une tentative de faire du bain de soleil un moment "intelligent" (pardonnez moi!), l'autre tenant un "beignet à la pomme, au chocolat, beiiiiiignet!".
Rimbaud et Hugo seraient des schnocks intellos neurasthéniques de nos jours et on se bidonnerait en lisant Mallarmé.
Mais essayons de ne pas faire du forum JE une maison de retraite remplie de mélancoliques frustrés regrettant le bon vieux temps ; la relève est là !
 
   
    
                         
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