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 Peut-on être autrice ET chroniqueuse en même temps ?

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Mikaroman
   
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Mikaroman  /  Jeune et fringant retraité


Dans le domaine de l'artisanat, c'est assez régulier de critiquer le travail des confrères/concurrents. Il est assez fréquent dans le milieu du bâtiment de donner un avis très critique sur le travail que les autres ont fait en amont, voir carrément de leur casser du sucre sur le dos.

J'imagine que la concurrence participe à cette ambiance au  sein d'une corporation.

(Je crois que ça se fait moins dans le milieu du compagnonnage, mais ça reste à vérifier.)

Dans les métiers du soins, et tout particulièrement chez les médecins, il est même interdit de critiquer un collègue devant un patient. (serment d’Hippocrate, tout ça, tout ça)

Entre ces deux extrêmes.... où devons nous nous situer ?

Finalement, une question qu'on pourrait se poser serait la suivante  :
Si je suis auteur-autrice, suis je en concurrence avec les autres auteurs-autrices ? Et dans ce cas là, à quel point la critique est-elle une pratique loyale-déloyale ?
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Aconitum
   
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Kavanaugh a écrit:
Pour Bleuenn Guillou, peut-être que le fait qu'elle soit également éditrice lui permet une plus grande liberté dans la publication de critiques négatives car elle a aussi une "légitimité" en tant que lectrice critique, elle peut se targuer d'un regard professionnel sur le travail d'un·e auteurice (et de celui de son éditeurice) ?
En plus, ça aide aussi peut-être les auteurices qui voudraient faire appel à elle (en tant qu'éditrice freelance ou en tant que correctrice) à mieux cerner le genre d'ouvrage qu'elle attend ?
Bon, tout ça, ce ne sont que des hypothèses, mais le fait qu'elle soit autrice-éditrice la place dans une catégorie un peu différente, je trouve.

Et pourtant, à part elle, je ne me souviens pas du tout d'avoir vu ou entendu un éditeur critiquer publiquement le travail d'un autre éditeur/auteur! C'est assez délicat! (Je ne sous entend pas qu'elle a nécessairement tort de le faire cela dit, j'ai aussi du mal à trancher)

Après, si on veut prendre un exemple concret avec Bleuenn Guillou de "est-ce que ça t'attire de l'animosité dans le milieu?", justement l'éditrice de Lizzie Felton c'est Cécile Guillot du Chat Noir, et en ce moment elle travaille directement avec Bleuenn, qui vient de signer un de ses manuscrits, donc bon, pas de rancune, apparemment !

Kavanaugh a écrit:
- Si l'on se permet des critiques négatives, ne faut-il pas ensuite soi-même être irréprochable ? (Si je critique un roman pour ses descriptions ratées, mais que moi-même, mon point fort n'est pas les descriptions, on pourrait se dire qu'on va encore plus me le reprocher ensuite, non ? En mode, juste retour de bâton).

Vraie question ça, tu as raison c'est hyper intéressant.
Ça m'interpelle parce que je trouve que dans la vraie vie, les défauts qui nous énervent le plus chez les gens, c'est ceux qu'on a du mal à accepter chez nous-même. Est-ce qu'il en va de même inconsciemment pour les écrits des autres VS les nôtres ? Ou, à l'inverse, est-ce qu'on critique le plus de que l'on pense réussir le mieux dans nos propres écrits ? Pour moi, j'ai clairement l'impression que c'est la deuxième option, mais je me gourre peut-être complément. (la paille et la poutre dans l'œil...)

Kavanaugh a écrit:
J'essaye de réfléchir à ce que ça donnerait dans un autre milieu. Par exemple, je suis enseignante, je pourrais voir comme un devoir de critiquer les cours de mes collègues auprès des parents et des élèves qui en sont les premiers "consommateurs", pour que mes collègues puissent "s'améliorer", mais en fait, ça me semble tellement absurde et un manque d'éthique total... Peut-être parce que ce n'est pas un milieu "marchandisé" ? (Je fais cette comparaison à la volée, mais je ne pense pas que ce soit vraiment pertinent en fait).
Un·e vendeur·se de poteries qui critiquerait le magasin de poteries de la rue d'en face ?

Moi je travaille dans un milieu au contraire très marchandisé, où c'est assez rare de se faire féliciter par sa hiérarchie, et où la plupart du temps soit on pinaille sur tes livrables, soit on te dit cash "Ça ne va pas du tout, refait tout." Ça m'est arrivé plein de fois.
Du coup, forcément, je suis plus dans l'acceptation de toute cette logique de critique/amélioration permanente. Ou en tout cas, ça me choque moins.
 
Blackmamba
   
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Blackmamba  /  Crime et boniment


Page de Bâtons

Sur l'honnêteté, je crois que je l'ai mis entre guillemets ? Désolé si je ne l'ai pas fait. Dans l'idée, c'était parce que je n'avais pas d'autre terme sur ce point, sans pour autant prétexter de la malhonnêteté. J'ai parlé de transparence aussi, peut-être que c'est un terme qui est plus approprié ?

Mais il y a peut-être une incompréhension aussi : "parler des livres que l'on aime", ce n'est pas la même chose que "ne parler que du positif", tu vois ? Ou alors le fil de ma pensée que j'ai déroulé n'était pas assez clair (c'est possible, les aléas de mes pavés rédigés la tête dans le guidon...) Est-ce que même dans les œuvres qu'on aime, on n'en dit que du positif ?

Léger écart,mais moi qui adore Naruto par dessus tout, numéro 1 indétrônable dans mon cœur à tout jamais, ben certains de ses défauts sont là. La Grande guerre et la conclusion... Puis le traitement général des persos féminins dans leur écriture... Ça n'empêche que je la qualifie de masterclass absolue alors que je suis conscient de certains défauts.

Chroniqueur, même si on reste subjectif, implique une approche assez globale sur un tas de compartiments non ? Ou pas ? C'est premier degré, peut-être que ça ne l'est pas tant que ça, je ne le sais pas avec certitude.

Mais du coup, en tant que chroniqueur, on peut aussi aborder des livres qui ne nous attirent pas d'emblée, mais vu que c'est le succès du moment, ou en tout cas un livre dont l'avis lâché dessus provoquera du trafic et du passage, s'y mettre aussi ? Et c'est tout aussi ok de le faire. Et dans le même esprit en poussant à l'inverse, certains chroniqueurs font peut-être le choix de passer sur le bouquin dont il est à la mode de bien le fracasser en critique juste par motivation intéressée, peu importe ce qu'on en pense ? Ça s'écarte un peu, donc je ne vais pas pousser en ce sens.

Dans l'idée, ne pas te lancer dans telle critique car tu sais que tu n'auras pas du positif à en dire, et donc tu n'en parleras pas, peu importe ton choix, il reste aussi que tu as perdu un temps non rentabilisé pour ton activité de chroniqueuse ? Est-ce que c'est le genre de questionnement que tu prends en compte dans tes choix ? Après, j'ignore comment tu gères et organises la répartition de ton emploi du temps. Car c'est ça aussi, si tu entreprends cette activité, c'est pour obtenir une plus value, donc te taper un 700 pages pour au final te dire que tu ne vas pas en parler vu que tu n'as pas que du bien à en dire... Du coup tu ratures la liste des "choses que j'ai moins aimé", ou carrément ne pas poster ta chronique ? Mais du c'est dommageable pour toi car tu as "perdu du temps que tu ne vas pas rentabiliser...

Bon, je ne fais rien avancer, juste je réfléchis tout en rédigeant... Lol c'est là où je suis limité sur la question, à proposer plus d'interrogations qu'autre chose.

Sinon, pour le côté critique qu'on étend à d'autres métiers, je pense que c'est différent. À mon sens, c'est un peu propre aux métiers liés à l'artistique, avec de la création, d'être soumis au poids de l'image, le regard de ses semblables en général. Il y a le même procédé dans le monde du sport, ou à partir de l'existence d'une forme de compétition.

Pour ma part en terme de jugement critique, je suis très exigeant envers moi-même et mon travail, donc je ne fais aucune remarque que je ne me ferais pas. Bon, ça ne dit pas grand chose en vérité... Lol mais sachant que les descriptions sont un gros axe de progression chez moi, je me vois mal donner des leçons ou être très dur. En revanche, sur tout ce qui touche aux scènes d'action et la castagne par exemple... Le truc, c'est que mon niveau de connaissance parle de lui-même, je n'ai pas besoin de me poser en donneur de leçon. À chaque fois que j'ai apporté suggestions ou conseils, c'est écouté, car j'ai une sensibilité assez peu répendue dans le monde littéraire, en tout cas ici tout du moins.

Je me suis étalé un peu car c'est cela qui m'a interpellé, "les défauts qui nous énervent le plus chez les gens, c'est ceux qu'on a du mal à accepter chez nous-même." Je ne suis pas tant d'accord,je trouve que ça dépend ? Pour autant, j'opte pour la deuxième option comme toi... Lol pas pour créer un débat parallèle, mais je pense qu'il y a de tout ? Et tout dépend des gens ?
 
Mika
   
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Mika  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Kavanaugh a écrit:
J'essaye de réfléchir à ce que ça donnerait dans un autre milieu. 

Dans le milieu de la recherche, ça se tape pas mal dessus et nos articles sont souvent critiqués, on y cherche la petite bête. J'ai un meeting tous les lundi rien que pour ça, pour décrire puis faire la critique d'un article. Pour autant, je ne publierai jamais quelque chose publiquement, sur internet ou en convention, sur un confrère. Pourquoi le ferais-je ? Pour moi, ce serait de la calomnie et il y aurait possibilité de revanche (c'est-à-dire qu'il parle mal de moi et de mes recherches en retour, ce serait de bonne guerre). Comme le monde de l'édition, c'est un petit milieu et c'est important à mes yeux de se respecter entre confrères et consœurs. 

Idem pour l'écriture. Si l'on n'écrit pas soi-même, je n'aurais aucun soucis à poster des avis positifs ou négatifs. Il ne faut pas oublier qu'il y a un but derrière la critique (et le mot est le bon), soit faire rire, soit informer, soit comparer, mais le plus important, c'est que le lecteur rachète son journal, revienne voir sa prochaine critique, ou mette un like, donc y a un aspect distraction à la critique. Un critique en vit, c'est son métier. Dans le cas des réseaux, ils reçoivent des livres gratuits ou casent des posts sponsorisés. Qu'on se le dise, une critique n'est pas du tout postée pour aider l'auteur/l'autrice, j'en suis convaincue. En quoi elle l'aiderait ? Le livre est publié, ce n'est pas une BL. Que quelqu'un se moque de son livre n'aide en rien (ni au moral de l'auteur ni à sa pub, car avoir une note basse sur un site ne pousse pas à l'achat non plus, comme j'ai pu le lire plus haut. Par exemple quand je choisis d'acheter une BD, il faut qu'elle ait minimum 3 étoiles sur les sites que je consulte. Je ne lis même pas les critiques des 1 et 2 étoiles. Idem sur Canard PC, c'est minimum 7/10 ou je n'achète pas le jeu), alors que pour le critique, ça peut l'aider à se faire connaître et se constituer son lectorat. Donc pour nous, auteurs et autrices, est-ce divertissant de bâcher un collègue ?

Je pense que poster des critiques de livres sur les réseaux en tant qu'autrice n'a d'intérêt que pour présenter son propre travail, en montrant ses inspirations, positives ou négatives. Par exemple, si je présente un auteur en disant que je n'aime pas son style et que c'est précisément ça qui m'a poussé vers l'écriture, pourquoi pas. Si je dis que je m'inscris dans la lignée de Bidule ou que je dis que tel aspect de tel roman m'a inspiré, clairement, car ça montre ce que j'aime et donc ce que je fais moi-même et ça peut donc pousser à l'achat. En gros, quand je fais un post à propos d'un livre, ce ne sont pas des critiques en tant que telles, mais des présentations de livres qui gravitent autour de moi et m'ont construite en tant qu'autrice.

Edit : une critique et une beta-lecture, ce n'est pas la même chose, tant dans le contenu que dans l'objectif visé. Quand j'écris une BL, je peux être assez dure, car je veux aider l'auteur/autrice (paradoxalement !). En fait, je veux lui éviter une critique négative par la suite. Idem pour mes collègues scientifiques lors de la correction du manuscrit. On est les pires possibles entre nous, comme ça l'article passe nickel la suite, le stade de l'édition. On vise zéro erreur, zéro incohérence, zéro question débile. Comme ça, on évite le maximum de commentaires négatifs lors des critiques, une fois publié. Car à mon sens, rien de pire pour un auteur qu'une critique négative de son oeuvre !
 
Mardi
   
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Mardi  /  Didon de la farce


J'y ai re-réfléchi hier soir What a Face Hier j'ai répondu avant tout en tant que chroniqueuse wannabe autrice et du coup j'ai répondu à côté et je sentais bien que j'avais raté quelque chose Laughing
Donc j'ai essayé de m'imaginer ouvrir un insta autrice (à la base j'avais ouvert mon insta pour commencer à me faire deux-trois abonné.es au cas où, un jour, j'en viendrais à parler de mon propre bouquin, et... bon, voilà, ça a tourné en booksta pur et dur Laughing - bref). Donc je me suis dit, j'ouvre un insta autrice, j'ai quand même envie de parler d'autres bouquins que le mien et : en fait, non, je ne crois pas que je trouverais vraiment pertinent de proposer, en parallèle de mon contenu autrice quel qu'il soit (promo, vie perso, tips, jsp), du contenu chronique. Enfin, si j'avais un RS autrice, je parlerais sûrement de mes inspirations, ou peut-être je ferais des genres de reco "regarde ma copine a écrit un livre qui a tel thème en commun avec le mien lolilol", mais trouverais-je vraiment pertinent de descendre le dernier Werber après avoir parlé des personnages principaux de ma fantasy à base de sorcières ? I think not ^^
Donc en fait, j'ai en quelque sorte changé d'avis, je crois ? clown En tout cas, peut-être qu'être chroniqueuse ET autrice en même temps, en tout cas sur le même compte/réseau social n'est pas la meilleure idée marketing, même en ne postant que des chroniques sympa (par contre je reste sur ma position, si sur un RS autrice je décide de poster des chroniques, je continuerai de poster tous types de chroniques. Mais peut-être que je ferai attention à être moins acide sur certaines What a Face ).
Après, je suis abonnée à pas mal d'autrices qui font une grosse part de chroniques sur leur compte et ça choque pas plus que ça, mais j'ai l'impression que quelque part, ça les pénalise peut-être un peu, parce que peut-être qu'une partie de leurs abonné.es est là pour les chroniques et se fiche de leur contenu autrice, et qu'une autre part est là pour l'autrice et se fout des chroniques, et peut-être que ça dilue un peu l'engagement, du coup ? (genre, sur mon booksta j'alterne chroniques et photos de nature/animaux, et clairement j'ai les deux publics dans mes abonnements (même si une minorité apprécie les deux types de contenu) et je sens bien qu'il y a un moment où ça coince. Après, dans le cas des autrices/chroniqueuses, ça reste un public booksta dans l'ensemble mais je sais pas, j'ai l'impression qu'il y a quand même une frontière entre les deux types de publis.

Voilà l'état de mes réflexions du jour, nouvel épisode demain ? clown


Peut-on être autrice ET chroniqueuse en même temps ? - Page 4 Tarepa10
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Jimilie Croquette
   
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C'est un peu un autre sujet, (peut-être à raccrocher à un topic sur instagram plus spécifiquement ?) : quant au contenu de nos instas auteur·ice

En ce qui me concerne, j'ai constaté me lasser assez vite des comptes d'auteurs et autrices qui ne parlent que d'eux-mêmes. Leurs livres, leurs projets, leurs méthodes, leurs publications... Si les gens ne parlent que de leurs livres, ça me donne une impression un peu égotique/autocentrée avec un bonus "publicité permanente" que je trouve pénible.  Mon ressenti est une sorte de saturation. Je les zappe désormais.

Ma conclusion, vu que mon ressenti est exactement inverse à celui de Mardi, c'est qu'il n'y a pas de règle universelle. Certaines personnes préfèrent un compte autrice qui ne parle que des livres de l'autrice (team A) ; d'autres préfèrent un compte qui varie un peu (Team B).
Je suis définitivement dans la team B.


Dernière édition par Jimilie Croquette le Mer 10 Avr 2024 - 4:44, édité 1 fois
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Mika
   
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Ce serait bizarre pour moi de ne voir un compte qu'avec les travaux des autres, sans mettre le sien en avant. Par exemple sur insta, je suis des comptes d'artistes (j'adore le dessin), des photographes animaliers et des gens qui postent leurs avancées sur leurs maisons de poupées (oui je like nimp mais là n'est pas la question 😄 l'algorithme ne me propose même plus de compte d'auteurs de romans !!). Je trouve normal qu'ils parlent de leur travail, c'est pour ça que je les suis. Si le gars qui poste ses belles photos de renard dans la neige se met soudain à poster des puddings à la vanille, tout de suite ça m'intéresserait moins. Je serais donc plutôt la team A. Je suivrais un auteur ou une autrice pour voir dans quel bain elle baigne, ce qu'il ou elle aime, quelles sont ses influences (littéraires ou autres), ce genre de choses. Mais en effet, il n'y a rien d'universel, c'est juste un constat que je me fais, d'autant que j'ai débarqué sur les réseaux sociaux pour la première fois il y a peu donc c'est tout nouveau ce monde-là pour moi.
 
Mardi
   
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Mardi  /  Didon de la farce


Je ne parlais pas vraiment de supprimer tout contenu sans rapport avec soi sur un compte autaire, mais je me posais la question de la pertinence d'y insérer des chroniques pures et dures, sans forcément de rapport avec ce qu'on écrit en l'illustrant par mon exemple un peu extrême chronique de Werber vs ma fantasy sorcières ^^
Moi non plus je n'apprécie pas beaucoup les comptes autocentrés, j'essaie juste de pousser la réflexion et il ne me semble pas avoir édicté de règles ou prôné une appartenance à la "team A" (??) Peut-on être autrice ET chroniqueuse en même temps ? - Page 4 1f605


Peut-on être autrice ET chroniqueuse en même temps ? - Page 4 Tarepa10
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   Pensée du jour  :  CI-GÎT TENGAAR QUI SUCCOMBA À UNE SURDOSE DE FANFICTION Elle ne l'a pas volé, on l'avait prévenue, déjà que la fantasy c'est pas de la littérature, alors la FF, bon... enfin, c'est triste quand même
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Flora a écrit:
Oui ! Et que d'autres avis seront là pour contrebalancer. Les petits auteurs vont avoir plus de mal à avoir de nombreux avis, si bien qu'une seule critique négative va beaucoup les impacter, alors que c'est peut-être juste "pas de bol" : ça me fait penser au concours des ML, sur 4 juges, 3 ont adoré, 1 a trouvé ça nul. Je doute que ce soit un échantillon harmonieux de la population des lecteurs, les résultats auraient été beaucoup plus contrastés si on avait eu 20, 50, 100 juges. Si ça se trouve, la personne qui a détesté était une exception... ou alors, ce sont les trois qui ont aimé qui étaient exceptionnels, c'était possible aussi Laughing

Souvent, ce n'est pas la qualité du livre qui pêche mais juste sa visibilité.

Personnellement, ce que je vois de plus en plus, ce sont des critiques avec des super notes (genre 4/5 ou 5/5) mais avec un texte assassin derrière. Ce qui permet en première approche de ne pas faire baisser la sacro-sainte note mais de quand même poser tout ce qui ne va pas dans le texte.
Ce qui est une approche particulièrement hypocrite, il faut bien l'avouer (franchement, j'ai vu qqs critiques à 4/5 d'un fameux livre de fantasy que je prends comme échelle personnelle du livre mal bêta-lu qui n'étaient pas piquées des hannetons).


Mais sinon, en lisant les qqs pages qui précèdent, cette situation, ça me fait aussi penser aux autaires qui donnent des conseils d'écriture. Il y a eu une trend youtube de critiquer les bouquins des autaires très célèbres pour donner des conseils et une grosse majorité avaient produit des bouquins très mauvais.
Du coup, quel crédibilité de ces autaires dans leurs propres écrits s'il n'appliquent pas leurs propres conseils ?
Et je me demande aussi du coup, si il n'y a pas des risques que les lecteurs, en voyant la PAL de leur autaire chroniqueu.se.r, se disent "aaaah c'est de là, qu'iel sort telle ou telle idée" et si là encore ça ne peut pas se retourner contre l'autaire.

(Déso, mes idées sont très fouilli ce matin)


Dernière édition par Tengaar le Mer 10 Avr 2024 - 5:16, édité 1 fois
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Je n'ai pas dit que tu avais donné une règle ni rien. J'ai simplement l'impression que moi je préfère les comptes plus ecclectiques, même d'autrices, plutot que ceux strictement thématiques. Ce qui m'amène à penser... qu'il n'y a pas de solution magique, uniquement des gens différents avec des envies et des ressentis différents.
Et que du coup en faisant un truc on va s'attacher telle partie du public et s'écarter telle autre partie, et en faisant un autre truc, idem. Finalement, c'est comme on le sent, tout ça.

(le Team A / team B était dans un souci de simplification, pas de polarisation. Pardon si j'ai mal choisi mes mots Smile )

Citation :
mais je me posais la question de la pertinence d'y insérer des chroniques pures et dures, sans forcément de rapport avec ce qu'on écrit
Typiquement ça, moi j'apprécie.

(j'aimerais bien la formule magique pour percer, mais j'ai cessé de la chercher. A défaut de percer, au moins je m'épagne de stresser  Peut-on être autrice ET chroniqueuse en même temps ? - Page 4 1f601 )
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Je vais parler de moi (déso pas déso).
Mon compte booksta est principalement un compte de lecture mais j'y parle aussi de mes écrits, des envois etc.

Pour moi, ne parler que des livres qu'on a aimé, ce n'est pas être chroniqueur ; c'est discuter avec sa communauté et c'est très chouette, mais ce n'est pas la même chose. Tu le fais comme tu pourrais parler d'autre chose qui te plaît, comme la pâtisserie ou ta collection de grenouilles en porcelaine, pour créer du lien, mais ce n'est pas de la chronique. Déjà chronique, c'est un minimum régulier, et je ne suis pas sûre qu'il y ait tant de livres que ça que tu aies envie de mettre en avant du coup.

Je rejoins BM sur certains points : si je ne poste pas sur tous les livres, d'une part mes avis positifs perdent de leur valeur mais je me retrouve aussi à ne plus poster grand-chose, parce que c'est ce qui fait vivre mon compte ; je n'ai rien publié, pas grand monde qui reposte mes actus d'autrice, donc j'en ai besoin de cette visibilité. Et c'est comme ça que j'ai des chances d'attirer des lecteurs sur mon activité d'autrice, parce que mon nom n'existe pas. Page tu es de l'autre côté du miroir dans ta position : tes followers sont tes lecteurs et vont voir ce que tu aimes en mode "Les amis de mes amis sont mes amis", alors que je suis dans la posture "j'ai à peu près les mêmes goûts littéraires qu'elle, peut-être que ce qu'elle écrit va me plaire". Mine de rien le paradigme est très différent mais les deux sont valables.

J'ai envoyé récemment à une ME un manuscrit, avec mon nom de plume qui est mon nom insta ; entre temps, j'ai lu pas mal de livres de cette ME et je n'ai pas été convaincue du tout (j'en avais lu d'autres que j'avais aimé avant, j'avais pas envoyé au hasard), j'en ai même abandonné un dès le début. J'ai posté mes avis quand même, avec cette petite arrière-pensée parce que je sais que cette ME regarde les réseaux. J'ai été refusée très vite ; est-ce pour ça ou pour autre chose ? Je ne saurai jamais ! Mais tant pis. Ce sera pour une autre ME, ou pour une AE.

Donc est-ce qu'on peut, est-ce qu'on doit... j'ai envie de dire que ça dépend. Je suis une lectrice avant tout. Je peux m'arrêter d'écrire mais je ne peux pas m'arrêter de lire, donc mon choix est fait.
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C’est intéressant ce que tu dis Volte sur le fait que de ne parler que du positif, ce n’est pas une activité de chroniqueuse. Je pense que ça illustre bien que si on choisit d’être aussi (ou de rester) chroniqueur, cela « oblige » à parler aussi du négatif. Et à l’inverse si on décide de ne mettre en avant que le positif, cela devient incompatible avec une activité de chroniqueur.

Donc la question est peut-être plus générale : la position de chroniqueuse est-elle compatible avec celle d’autrice ?

Et oui il y a peut-être la différence quand même entre chroniqueuse qui n’a pas encore publié de roman, et ensuite les auteurices qui ont des romans publiés. Et si tu es une lectrice avant tout, bien avant d’être autrice, ça a du sens que ton activité de chroniqueuse reste première et prioritaire.

Je réagis aussi aux commentaires plus haut sur les comptes auteurs qui postent des chroniques : je suis assez comme Mika, moi je suis quelqu’un pour un type de contenu. Si je suis une autrice c’est pour voir du contenu sur ce qu’elle écrit, si je suis un illustrateur c’est pour voir ses illustrations à lui, si je suis une chroniqueuse c’est pour lire ses chroniques. D’ailleurs il m’est déjà arrivée d’être frustrée quand une chroniqueuse que j’aimais bien commence à switcher en parlant de ses écrits, car moi j’étais là pour les chroniques à la base ! Après, parfois le changement se fait très bien, cela dépend bien sûr de plein de facteurs.

Aussi un autre point qui m’a déjà freinée, c’est lorsque je tombe sur le profil d’une autrice, qui semble écrire dans un genre que j’aime, je vais sur sa page Insta… et je ne vois que des photos d’autres livres. Cela rend plus galère de trouver des infos sur ce qu’elle écrit, et j’ai parfois abandonné car je n’avais rien trouvé de substantiel.

Après peut-être faut-il donc être bien certain de ce que l’on préfère mettre en avant : son activité de chroniqueuse ou son activité d’autrice ? Et si c’est l’activité d’autrice que l’on priorise, la question de la pertinence de garder une activité de chroniqueuse se pose, au regard de tout ce qui a déjà été relevé. Mais chacun y répond comme il le préfère.

Je termine en évoquant les débats de ces derniers jours sur le Threads anglophone à ce sujet (qui m’ont poussée à poster ici). Je suis tombée aujourd’hui sur une autrice qui évoquait le fait que oui les auteurs sont « petty » et que oui on peut se voir refuser des opportunités ou des « panels » si quelqu’un refuse de travailler avec nous car on aurait trashé son livre publiquement. En tout cas, cela semble être le consensus qui se détache du débat dans la sphère anglophone (même si une petite minorité n’est pas d’accord).
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Sanelle
   
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Sujet très intéressant. Je crois que c'est très difficile d'être les deux à la fois. De mon côté, j'ai un blog sur lequel j'ai chroniqué chaque vendredi des livres pendant 3 ans. J'ai toujours refusé les "Services presse". A l'époque, je n'écrivais pas (en dehors de mes articles). J'avais du mal à tenir le rythme d'un livre par semaine, si bien que même si un livre ne m'avait pas plu, je le finissais (pour pouvoir poster ma critique) et j'en faisais une critique - négative - mais toujours argumentée et expliquée car je suis bien consciente qu'un livre qui me déplaît peut plaire à d'autres et vice-versa. J'avais créé un compte Instagram pour mon blog.
Quand j'ai commencé à écrire mon roman, je n'ai plus eu le temps des faire des chroniques, j'ai mis en pause mon blog mais il est toujours visible. J'ai créé un autre compte Instagram sous mon nom où je parle un peu de littérature (mais je ne fais plus de chronique développée) et autres choses. Je vais être publiée et je pense que je vais utiliser ce compte pour parler de mon travail d'autrice et de mon roman. Cependant, je pense que je ne pourrai plus faire de chroniques ni sur mon blog ni sur mon compte Insta-blog, car je me retrouve dans une position inconfortable. Je ne voudrais pas qu'on croie que je dégomme un livre pour promouvoir le mien : ce ne serait pas du tout le cas. Je pense même à fermer ce premier Insta-blog alors que j'y ai davantage d'abonnés que sur celui que j'ai créé plus récemment. Être sur le point de passer de l'autre côté m'oblige à reconsidérer les choses.
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Sanelle

Petit écart sur le sujet, mais fermer ton compte où tu as plus d'abonnés ? Vu que ton livre va être édité, c'est le moment d'en parler et de faire la promo, donc ton compte et les abonnés déjà existants pourraient constituer des futurs lecteurs potentiels qui aimeraient découvrir ce que tu proposes une fois "passée de l'autre côté", tu vois ?

Enfin, ça ne me regarde peut-être pas, mais ce serait dommage de te priver de ces abonnés, public que tu as construit au fil du temps, non ? Même si tu arrête les chroniques, tu pourrais faire un rebranding de ce compte ? Tu perdrais peut-être quelques abonnés, mais en gagnerais de nouveaux ? Enfin c'est toi qui vois, mais ton message m'a poussé à t'écrire ça, pour ce que ça vaut.
 
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Merci BM, je ne l'ai pas encore fait et quelqu'un d'autre m'a dit la même chose que toi. J'y réfléchis, j'ai encore un peu de temps mais tu as sans doute raison. Il faut que je me penche sérieusement sur la question mais en tout cas, je ne me sens plus de faire des chroniques et je n'en fais plus depuis que j'ai commencé vraiment l'écriture. Merci pour ton avis qui m'aide à réfléchir.
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