HORTENSE a écrit:

Est-ce qu'on est obligé d'aborder la dimension politique ? Pas si on parle de la vie quotidienne d'une poignée de personnages, de leurs joies et de leurs peines, de leurs angoisses et de leurs espoirs.

Oui, tout à fait, au fond... on peut très bien l'intégrer "dans la vie quotidienne" de la façon dont tu le décris. 

Je l'ai fait pour plusieurs nouvelles légères où c'est intégré, d'autres ont une dimension plus dense, mais je n'ai pas encore pu/su l'intégrer dans du long, tout simplement parce qu'on est encore en plein dedans et qu'on ne sait pas si on en sortira, ni comment... (entre autres, mais ce peut être pour toutes les autres raisons énoncées par d'autres auteurs).

Ce qui serait intéressant : l'avis d'une ME à ce sujet.

Moi s'il y a bien un truc que je n'aime pas c'est mettre des éléments du monde réel dans un monde fictif.

Donc je m'explique; si on met un truc du monde réel dans une histoire, il faut que ce soit fait de façon métaphorique. Dans un sens où l'événement ou la chose semble s'imbriquer parfaitement dans la narration de l'histoire.

un exemple dans mon histoire est une scène où il y a un bain de sang pour des papiers essuie-tout, genre 5 morts et 20 blessé. On peut faire le parallèle avec l'hystérie du papier-Q au début de la pandémie.

Donc pour résumer, on peut intégrer des éléments de la vie réelle dans nos histoire, à condition que ce ne soit pas un collage à la légère qui ne sert aucunement à la trame