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 [Format] Des majuscules pour donner le ton ?

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S.C.Boyer
   
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S.C.Boyer  /  Petit chose


Hello à tous,

Voilà je ne suis pas très au fait des règles imposées par les maisons d'édition quant à la mise en forme, mais je me demandais si c'était accepté ou au contraire complètement rédhibitoire d'utiliser les majuscules pour donner le ton (de manière tout à fait exceptionnelle, il ne s'agit pas d'en mettre à chaque dialogue).
En l'occurrence, c'est pour une réplique qui est tout au début du chapitre, et c'est pour vraiment donner le ton visuellement (en plus d'utiliser un verbe introducteur du genre "fulminer", "s'emporter", "s'écrier"...) - genre grosse grosse colère Evil or Very Mad

Merci d'avance pour vos retours !
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hodobema
   
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hodobema  /  Six-Cent-Team


Personnellement je n'aime pas du tout quand il y a des majuscules, encore pire si y a un verbe de parole à la suite et un point d'exclamation. C'est vraiment too much, pour moi, c'est soit l'un soit l'autre. Je dirais même que seul le point d'exclamation suffit
 
S.C.Boyer
   
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S.C.Boyer  /  Petit chose


hodobema a écrit:
Personnellement je n'aime pas du tout quand il y a des majuscules, encore pire si y a un verbe de parole à la suite et un point d'exclamation. C'est vraiment too much, pour moi, c'est soit l'un soit l'autre. Je dirais même que seul le point d'exclamation suffit

Oui enfin si on ne met que le point d'exclamation sans verbe introducteur pour le coup ça fait light, ça ne permet pas du tout de nuancer entre l'étonnement, la colère, l'explosion...
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hodobema
   
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hodobema  /  Six-Cent-Team


Normalement si tu as correctement mis du contexte ça devrait le faire... Les verbes de parole c'est quitte ou double, soit on déteste et on en met le moins possible, soit on adore et on en met partout. Personnellement, je déteste. Pour moi, on devrait comprendre l'intonation du dialogue sans en utiliser, rien que par la narration (et la règle du show don't tell)
 
S.C.Boyer
   
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S.C.Boyer  /  Petit chose


hodobema a écrit:
Normalement si tu as correctement mis du contexte ça devrait le faire... Les verbes de parole c'est quitte ou double, soit on déteste et on en met le moins possible, soit on adore et on en met partout. Personnellement, je déteste. Pour moi, on devrait comprendre l'intonation du dialogue sans en utiliser, rien que par la narration (et la règle du show don't tell)

Comme tu dis c'est une question de goût. Bon en l'occurrence dans mon cas je commence le chapitre par la réplique du coup le contexte il n'y en a aucun, c'est la première phrase du chapitre. Razz

Mais de manière générale, déjà les verbes introducteurs ne servent pas uniquement à donner le ton mais également à savoir qui parle, parce que dans certains dialogues, d'autant plus s'il y a plus de 2 personnages, on est vite perdu.
Ensuite, après c'est une question d'opinion comme tu dis, mais je trouve que ça donne du relief au dialogue, d'autant plus quand on fait suivre le verbe introducteur d'un petit passage narratif. Je te donne deux exemples de mon roman :

S.C.Boyer a écrit:
– Mais ce n’était pas ça qui était prévu, s’opposa-t-elle timidement, alors qu’une larme commençait à se former au creux de ses paupières inférieures.

S.C.Boyer a écrit:
– Je sais ce qu’on raconte, mais je veux dire pour quoi ? Répéta-t-elle en insistant sur la séparation des deux mots. Il avait forcément une raison de le faire.

Ensuite la règle du show don't tell, oui, mais pas systématiquement. Il y a des choses qui ne se voient pas mais qui se racontent ou s'expliquent. C'est aussi ce qui fait la profondeur des livres par rapport aux films. Après tout est une question de dosage. Parchemin
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Tsume
   
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Tsume  /  Pour qui sonne Lestat


Je rejoins Hodobema pour ce qui est de l'importance de la narration. Normalement, ton texte doit se suffire à lui-même, sans majuscules. Mais tu veux donner un genre, pourquoi pas. Après tout, il y a bien ça dans Harry Potter. :p
C'est suivant ce qui te parait le mieux; voici trois exemples, pour un début de texte.

- Qu'est-ce qu'il peut M’ÉNERVER ! (le verbe de parole est en trop)

- Qu'est-ce qu'il peut m’énerver ! s'exclama Machine.

- Qu'est-ce qu'il peut m’énerver !
Elle prit le vase sur la commode et le jeta contre le mur.

Dans les deux derniers cas, il n’y a pas de majuscule et pourtant, la colère est traduit de façon claire. Pour ma part, je trouve tes phrases un chouïa trop longues, trop descriptives. Que penses-tu de :

"s'opposa-t-elle timidement, tandis que des larmes perlaient dans ses yeux."
"répéta-t-elle en insistant sur ses mots."

Ce ne sont, bien sûr, que des pistes d’écriture  Smile
 
hodobema
   
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hodobema  /  Six-Cent-Team


Ah oui si c'est en début de chapitre, c'est un peu plus compliqué de donner du contexte... Le verbe de parole se justifie alors, après pour les majuscules comme je te disais moi je suis pas fan (mais je connais des gens qui en utilisent et ça n'a pas l'air de déranger leurs lecteurs)
 
S.C.Boyer
   
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Tsume a écrit:
Je rejoins Hodobema pour ce qui est de l'importance de la narration. Normalement, ton texte doit se suffire à lui-même, sans majuscules. Mais tu veux donner un genre, pourquoi pas. Après tout, il y a bien ça dans Harry Potter. :p
C'est suivant ce qui te parait le mieux; voici trois exemples, pour un début de texte.

- Qu'est-ce qu'il peut M’ÉNERVER ! (le verbe de parole est en trop)

- Qu'est-ce qu'il peut m’énerver ! s'exclama Machine.

- Qu'est-ce qu'il peut m’énerver !
Elle prit le vase sur la commode et le jeta contre le mur.

Dans les deux derniers cas, il n’y a pas de majuscule et pourtant, la colère est traduit de façon claire. Pour ma part, je trouve tes phrases un chouïa trop longues, trop descriptives. Que penses-tu de :

"s'opposa-t-elle timidement, tandis que des larmes perlaient dans ses yeux."
"répéta-t-elle en insistant sur ses mots."

Ce ne sont, bien sûr, que des pistes d’écriture  Smile

Je te remercie pour tes conseils, après c'est volontaire que mes descriptions soient un chouïa longues, ça correspond à mon style d'écriture. Razz Je n'écris pas que pour faire de la narration et que l'histoire avance, je suis attachée à la beauté de certains mots, à leur poésie, etc. Après c'est une question de goût.
Et quand j'écrivais "en insistant sur la séparation des deux mots" l'idée c'était de faire la différence entre pourquoi et pour quoi, c'est différent de juste insister sur ses mots.

Après ma question n'était pas trop de savoir comment éviter les majuscules dans la phrase mais plutôt de savoir si ça se faisait dans l'édition.
J'en suis à 197 000 mots dans l'écriture de mon roman, et j'utilise continuellement les techniques que tu as énoncées, sans majuscules. Mais là justement, je voulais marquer le coup, parce que c'est vraiment un degré de colère au-dessus, bien au-dessus de tout ce qu'on peut imaginer. Et en plus c'est au début du chapitre, donc je voulais le rendre encore plus percutant. Twisted Evil
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Dans le sixième (?)  tome de Harry Potter, tout un passage est en majuscule, donc, non je ne pense pas que se soit rédhibitoire. Very Happy
 
S.C.Boyer
   
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Tsume a écrit:
Dans le sixième (?)  tome de Harry Potter, tout un passage est en majuscule, donc, non je ne pense pas que se soit rédhibitoire. Very Happy

Cool, merci ! Very Happy
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Emsi
   
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Plutôt d'accord globalement avec Hodobena, même si on pourra toujours trouver une exception et arguer que "là oui en effet ça peut passer" Very Happy
Je ne suis pas sûre qu'Harry Potter soit une référence car c'est de l'écrit britannique, où les majuscules sont assez présentes, surtout en littérature jeunesse (on l'a aussi en France, mais plutôt dans les albums pour jeunes enfants, dès qu'on veut signifier qu'un personnage hurle, ou qu'on veut induire l'effet de surprise, d'inattendu. Il y a pléthore d'exemple, mais j'ai justement sur ma table le fameux et délicieux "Devine combien je t'aime" qui se termine par : "Moi je t'aime jusque la lune... ET RETOUR !"
Va pour les albums jeunesse, va pour la BD, mais dans un roman, ça me gêne un peu, sauf si c'est du grand public à la Nicole de Buron (que j'aime bien, par ailleurs !) quand sa fille lui hurle un " j'en ai marre, MARRE, tu comprends ?" où on est dans le "degré de colère" dont tu parles, S.C. Boyer. Mais même là, je préfèrerais l'italique.
Cela dit, c'est difficile de juger comme ça sur un extrait, quand on n'est pas avec le livre en dur entre les mains (euh oui moi c'est le livre papier), et donc pas dans l'état d'esprit de commencer à lire une histoire, telle que voudra bien nous la raconter l'auteur, avec sa façon d'écrire et donc les concessions qu'on fera (ou pas) à son style selon qu'on aura réussi ou pas à entrer dans l'histoire en question.
 
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Emsi a écrit:
Plutôt d'accord globalement avec Hodobena, même si on pourra toujours trouver une exception et arguer que "là oui en effet ça peut passer" Very Happy
Je ne suis pas sûre qu'Harry Potter soit une référence car c'est de l'écrit britannique, où les majuscules sont assez présentes, surtout en littérature jeunesse (on l'a aussi en France, mais plutôt dans les albums pour jeunes enfants, dès qu'on veut signifier qu'un personnage hurle, ou qu'on veut induire l'effet de surprise, d'inattendu. Il y a pléthore d'exemple, mais j'ai justement sur ma table le fameux et délicieux "Devine combien je t'aime" qui se termine par : "Moi je t'aime jusque la lune... ET RETOUR !"
Va pour les albums jeunesse, va pour la BD, mais dans un roman, ça me gêne un peu, sauf si c'est du grand public à la Nicole de Buron (que j'aime bien, par ailleurs !) quand sa fille lui hurle un " j'en ai marre, MARRE, tu comprends ?" où on est dans le "degré de colère" dont tu parles, S.C. Boyer. Mais même là, je préfèrerais l'italique.
Cela dit, c'est difficile de juger comme ça sur un extrait, quand on n'est pas avec le livre en dur entre les mains (euh oui  moi c'est le livre papier), et donc pas dans l'état d'esprit de commencer à lire une histoire, telle que voudra bien nous la raconter l'auteur, avec sa façon d'écrire et donc les concessions qu'on fera (ou pas) à son style selon qu'on aura réussi ou pas à entrer dans l'histoire en question.

Je comprends, bon déjà la version papier ce sera pas pour tout de suite lol
Ce n'est pas du tout un livre grand public, mais plutôt jeune adulte voir adultes je dirais, je suis sur un lectorat un peu similaire à Game of Throne par rapport à certaines scènes et à l'univers.
Par ailleurs là il s'agit vraiment d'une unique réplique qui apparait dans le chapitre 38. Du coup ça m'étonnerait que ça dérange vraiment le lecteur au point qu'il décide d'arrêter de lire mon livre après avoir lu les 37 premiers chapitres (plus de 190 000 mots). Mais bon, on ne sait jamais Razz
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Si la question concerne la typographie dans les règles, la réponse est non. Ce n’est pas autorisé. Par contre, l’usage dépasse effectivement largement la loi. Sauf que dans les exemples, tu remarqueras qu’il s’agit chaque fois d’un mot seul ou d’un groupe bref. Comme le dit EMSI, plus loin, ce sera plus dans la littérature jeunesse.

Je suis d’ailleurs surpris qu’il y ait un passage dans Harry Potter (@Tsume : As-tu une petite idée d’où se trouvent ces lignes ? J’aimerais bien y jeter un coup d’œil). Mais (je cite à nouveau EMSI), c’est une traduction et les règles de typo anglaise ne sont pas les mêmes. L’éditeur pourrait bien avoir choisi de faire une cote mal taillée.

Personnellement, tout comme ceux qui t’ont déjà répondu, je pense que ce serait une erreur y compris en début de chapitre. D’abord parce que cela définit un fort volume sonore, mais aucun sentiment à y rattacher.

Je vais prendre l’exemple le plus polyvalent que j’ai pu imaginer (il est tard, sois indulgente STP) :

NON ! (et pourquoi pas NOOOOOON !)
Même mot pour une mère qui voit son enfant mourir et pour quelqu’un qui refuse une énième requête et se laisse emporter par la colère (voire par la rage). Seul le contexte permet de se faire une idée. La technique n’est donc pas très probante.

Si c’est pour l’utiliser comme ça :
JE VAIS T’ASSASSINER !
(Ici normalement, on a un fort volume sonore et le lecteur projettera facilement une colère.)

RAMÈNE LA GRAND VOILE !
(Là, on a toujours le fort volume sonore, mais on pensera probablement beaucoup plus à quelqu’un qui veut se faire entendre par-dessus une tempête.)

Ces deux phrases définissent déjà le contexte. Bien sûr, elles peuvent être complétées par des incises avec des verbes choisis et des descriptions qui renforcent leurs sens. Mais les écrire en majuscule ne revient-il pas à ne pas faire confiance à la l’efficacité de ton texte ? Ou bien à la capacité de projection du lecteur ? Et (je force le trait, ne te froisse pas s’il te plaît, ce n’est de toute façon que mon point de vue et je reconnais toujours à l’auteur la liberté de faire ce qu’il veut avec ses mots) l’étape suivante serait d’utiliser une police plus grosse quand le cri est plus fort ? Comme le dit EMSI, cela se pratique… dans les livres pour enfants.

Je ne suis pas adepte de son travail (je vais me faire lyncher, mais au moins je serai lapidé droit dans mes bottes), mais Stephen King effraie ses lecteurs sans usage particulier des majuscules. Idem Shakespeare, qui n’est pourtant pas connu pour la tranquillité des caractères de ses rôles.

Dernier point qui me chiffonne…
Je comprends que tu sois restreinte en ce qui concerne le cotexte puisqu’il s’agit de la première ligne d’un chapitre, mais le contexte au chapitre 38, j’avoue ne pas concevoir que tu n’en aies pas. Tes personnages ont bien été évoqués auparavant (au moins évoqués) ?

Et si tu viens de transmettre à ces personnages une information que le lecteur n’a pas encore (parce que tu veux que la colère précède l’information du lecteur, c’est manipulateur et j’adore !), ton lecteur ne se douterait-il vraiment pas de la colère du personnage s’il avait cette information ?

Si la réponse est « oui, si le lecteur savait ce qu’il se passe, il comprendrait immédiatement la colère du personnage » alors tu envoies le lecteur dans le mur en ne lui donnant pas l’information. Il va lire ta phrase en l’imaginant autrement que ce que tu souhaites. Et le travail de l’écrivain (selon moi, en tout cas) c’est d’éviter de piéger involontairement le lecteur.

Si la réponse est « non, le lecteur ne peut pas savoir, même si je lui donne l’information, que cela mettra le personnage dans une grande colère » alors tu envoies aussi le lecteur dans le mur en ne lui donnant pas l’information, car il ne lira pas la phrase en l’imaginant colérique du premier coup.

Au cinéma, cela pourrait fonctionner avec la colère dans le jeu de l’acteur qui transmet l’information au spectateur sans qu’il doive l’imaginer. Mais en littérature, le sentiment est créé par le lecteur donc si tu n’as réellement pas d’informations avec le contexte ou le cotexte, l’utilisation des majuscules résoudra effectivement la difficulté (avec tous les problèmes que cela laisse cependant). Mais dans ce cas, il n’en reste pas moins vrai que je trouve (et cela n’engage que moi) que c’est une maladresse pour en cacher une autre.

Mais pour revenir à ta question, si l’histoire est passionnante durant 37 chapitres, j’ai peine à croire que la typographie d’une phrase au chapitre 38 relève du rédhibitoire.

À toi de voir et au plaisir de te lire.
 
S.C.Boyer
   
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S.C.Boyer  /  Petit chose


Je te remercie pour ton retour si détaillé.

Et je comprends ton point de vue, après il est vrai qu'on m'a beaucoup dit, mais pas forcément en mal, au contraire c'était plutôt apprécié, que quand on me lisait on avait vraiment l'impression de voir le film. Je suis très explicite dans mes descriptions et dans ma narration. Ce n'est pas pour autant que je ne laisse aucune liberté d'imagination au lecteur et que je le guide trop. C'est un peu compliqué à expliquer, je suis fan d'escape game, et j'écris mon livre un peu comme un escape game. Alors non ce n'est pas un thriller, ni un roman policier. C'est de la fantasy médiévale. Mais il y a une intrigue principale que je ne veux pas dévoiler tout de suite, je veux semer des petits indices tout au long de l'histoire. Entre temps il y a d'autres intrigues qui se créent bien sûr et ça va être pareil, je vais semer des indices. Du coup, c'est là-dedans que je vais rendre le lecteur actif, il va devoir comprendre ces indices, les analyser, faire un lien entre eux... à côté de cela, je vais être très descriptive, et beaucoup détailler les émotions des personnages qui seront donc moins sujettes à interprétation puisque j'en fais déjà presque une analyse dans mon texte.

Après ça plait à certains et pas à d'autres, j'en suis consciente.

Bref, tout cela pour dire que j'ai déjà une volonté d'être explicite sur la colère de l'Empereur (puisqu'il s'agit de lui en l'occurence).

Ensuite, il s'agit vraiment un début de chapitre, et à l'instar de Game of Throne (je cite celui-ci parce que c'est le plus connu mais de plus en plus de romans utilisent ce procédé), mon histoire est écrite sous des points de vues différents. Je n'ai pas un personnage principal, mais au moins 5 (si je ne compte vraiment que les plus importants), et à chaque chapitre je change de point de vue et de lieu.

Du coup, le chapitre 38 commence avec l'Empereur qui "explose" pour reprendre le terme que j'ai utilisé, parce qu'il vient d'apprendre quelque chose (que le lecteur sait, mais celui-ci apprend tout juste que l'Empereur l'apprend - c'est lourd dit comme ça). Bref...
D'autre part, la dernière fois que le lecteur a "vu" l'Empereur, la dernière fois que ce dernier a été actif dans l'histoire, c'était dans le chapitre 32, soit une centaine de pages auparavant. Raison de plus pour être vraiment très explicite et marquer le coup.
Enfin, l'Empereur est un personnage très orgueilleux, qui d'habitude est calme en apparence, agit avec un apparent sang froid mais quand-même de manière impulsive. Bon ça parait un peu compliqué comme ça mais pour donner un exemple, si un messager lui a vraiment manqué de respect (genre beaucoup), il va être capable de le tuer immédiatement (donc impulsivement) mais d'une manière extrêmement froide, sans s'énerver. Oui, on pourrait dire que c'est un psychopate, c'est une question de point de vue là encore. Du coup, son caractère n'est pas facile à interpréter et on ne s'attend pas à l'entendre crier, parce qu'il n'a jamais crié au-cours des précédents chapitres.
D'autant plus que la phrase qu'il crie est une question, qui pourrait tout aussi bien être énoncée de manière "naturelle".

Alors oui, je pourrais expliquer tout cela après, mais ce serait après. Et donc le lecteur aurait commencé à lire la phrase, normalement, puis il aurait lu le verbe introducteur "exploser", ah mince, bon bah il aurait relu la phrase mentalement en mettant le ton, s'il fait cet effort... Non vraiment, ce n'est pas ce que je souhaite.
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> Lul de Faltenin : de mémoire, l'extrait se trouve au début du tome : "l'Ordre du Phénix", quand Harry explose de colère (dans la maison de son parrain) parce que ses amis lui avaient caché la vérité sur leurs activités.
 
   
    
                         
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