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 Écrire pour guérir ?

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Chimère
   
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Chimère  /  Constamment Fabulous


Tout est dans le titre.

Avez-vous déjà écrit dans le but avéré de guérir, de réparer, vous-même ou quelque chose ?

Était-ce un roman, une nouvelle, une lettre ?
Escomptiez-vous publier le résultat, ou bien le boucler dans l'obscurité d'un tiroir ?

Est-ce que cela a fonctionné, ou est-ce que l'inverse s'est produit ?


Précisions :

- Vous n'êtes pas obligé.e de donner le détail de vos traumas / souffrances / failles / échecs. Ils sont personnels et n'appartiennent qu'à vous.

- Mais vous pouvez les donner dans un souci de contexte (gardez toutefois à l'esprit que c'est un forum public, au regard de votre tranquillité & sécurité personnelles)

- Tout commentaire visant à dénigrer / juger / invisibiliser le vécu d'un.e membre s'apparente à un chien dans un jeu de quilles et n'est donc pas le bienvenu. Prière de les laisser à la niche.
 
Madpenguin
   
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Madpenguin  /  Clochard céleste


Je ne dirais pas que "guérir" était le but, mais j'ai écrit mon dernier roman sur un coup de tête pour parler de dépression chronique. J'ai eu quelques gros passages à vide dans les mois avant (alors que, objectivement, tout va bien pour moi), plus mon entourage qui est très (très) touché et ce depuis longtemps. Donc j'ai construit mon histoire autour de tout ça sans vraiment savoir ce que je cherchais.

Question résultats ça a été intéressant, dirons-nous ahah. Ça n'a pas changé ma vie mais ça m'a forcé a repenser à beaucoup de choses que j'avais totalement oublié. Finalement le plus instructif a été ce dont je n'avais pas prévu de parler mais qui est ressorti en cours de route et qui explique beaucoup de choses sur ce qui coince aujourd'hui dans ma façon de penser.

En plus de ça, j'ai écrit en sachant que j'allais mettre les pieds dans des trucs pas très joyeux, mais je me suis forcé a alléger l'ambiance dès que possible, à raconter des blagues qui ont au moins le mérite de me faire rire moi, et a tourner même les trucs les plus moches de la façon la plus positive possible. Je voulais que le message de toute l'histoire soit "ok c'est moche mais on fera avec et ça va aller" et... Bah à force de penser comme ça pendant des mois je crois que ça m'a un peu contaminé ahah

Bref, maintenant je comprends l'origine de certains problèmes, je sais que ma façon de penser est biaisée et je sais que je ne suis pas objectif dès que je commence à refaire une phase de déprime. Du coup j'arrive à peu près a me dire que c'est rien et que ça va passer, et... Bah c'est rien et ça fini par passer.

Je dis pas que ça a réparé quoi que ce soit et que ça vaut un suivi chez le psy, mais ça aide.
T'as une idée particulière en tête en demandant ça ou c'est uniquement par curiosité ?
https://flic.kr/p/2niDP5V
 
Azaby
   
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Azaby  /  Effleure du mal


Coucou !

J'ai commencé à écrire (disons, à avoir la furieuse envie de terminer des projets d'écriture) vers l'âge de 10 ans, justement pour guérir d'un stress post-traumatique lié à des violences dont je ne pouvais pas parler à l'époque.

Je crois qu'initialement, je n'écrivais que pour guérir. J'écrivais sur des bêtes, j'écrivais sur des pulsions et des émotions que je ne comprenais pas. Avec le recul, ça me semble évident. Mais c'était la façon qu'avait mon petit cerveau de mettre ses petits points d'interrogations sur des "pourquoi" trop grands.

Je n'ai aucun tabou là-dessus, puisque la plupart de mes textes abordent le sujet directement ou non.

J'ai toujours vu l'écriture comme un contre poids. Comme si j'avais une palanche sur le dos et que le trauma avait rempli l'un des seaux de sa saleté, et que pour conserver un équilibre, j'avais besoin d'alourdir l'autre.

Tout comme le trauma, je crois que mon "feu" pour l'écriture ne disparaîtra jamais vraiment. Que ce sont deux flammes qui se lèchent et se conditionnent l'une l'autre.

Bien sûr, ça n'est pas la seule chose que j'ai faite pour gérer ce trauma, mais quand j'étais gamine je n'avais que ça. Puisque disons que c'est le genre de d'expérience qui mure dans un silence au sein duquel on se sent étouffer. C'est cette libération qui m'a fait aimer écrire, c'est en aimant écrire que j'ai décidé d'être écrivain, c'est en publiant pour la première fois au collège que je me suis promis d'en faire mon métier.

Pour répondre à ta question, je n'ai pas écrit "un texte" avec l'intention d'y déverser une souffrance particulière (quoique, je pense qu'on peut dire que le Roi des Hyènes aborde peut-être la question de façon frontale). J'ai écrit pour canaliser une énergie, une foudre qui ne devrait pas s'abattre sur les enfants.

Et je crois que je ne suis pas seule dans ce cas. À mon avis, beaucoup d'artistes ont besoin de hurler du vrai en écrivant du "faux". Laughing

 
Memere_chartron
   
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Memere_chartron  /  Pippin le Bref


Oh, je crois que oui.
Je me suis réveillée en pleine nuit à revivre des événements vécus 14 ans plus tôt, qui n'avaient plus aucune importance depuis 13 ans, avec une intensité toute neuve. L'idée m'envahissait, au bout de deux mois j'ai fini par vouloir tout mettre par écrit, cela m'a permis de me remettre à l'écriture que je délaissait.
Puis, après réflexion et discussion avec une personne concernée, j'ai eu envie de tout réécrire d'un tout autre point de vue.
Si je réussis, ce sera sombre, sensible et un peu déprimant. Laughing

Et si je peux me débarrasser de ce fardeau par cette occasion, ce sera un soulagement...
 
Chimère
   
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Chimère  /  Constamment Fabulous


Madpenguin a écrit:
Je dis pas que ça a réparé quoi que ce soit et que ça vaut un suivi chez le psy, mais ça aide.

C'est très vrai.

Madpenguin a écrit:
T'as une idée particulière en tête en demandant ça ou c'est uniquement par curiosité ?

Pas d'idée particulière, juste de la curiosité. C'est avéré que l'écriture est thérapeutique, que beaucoup de gens commencent pour se soigner ou que des personnes qui écrivent de longue date utilisent l'écriture pour aller mieux, mais c'est difficile de savoir à quel point, comment, pourquoi... Le sujet de la guérison par l'écriture est tellement prégnant que je voulais forcément en parler.


Azaby a écrit:
Et je crois que je ne suis pas seule dans ce cas. À mon avis, beaucoup d'artistes ont besoin de hurler du vrai en écrivant du "faux".  Laughing

C'est parfaitement dit !


Memere_chartron a écrit:
Et si je peux me débarrasser de ce fardeau par cette occasion, ce sera un soulagement...

Je te le souhaite de tout ♥

**

Me concernant, jusqu'ici, je n'ai pas écrit pour me guérir de quelque chose en particulier ; davantage pour me réconforter, m'offrir une fuite de la réalité, mais avant tout parce que j'aime vraiment ça et que la création de personnages, c'est toute ma vie. Bien sûr, l'écriture m'a toujours permis de développer des réflexions, des monologues avec moi-même, qui m'aidaient à décortiquer des thèmes complexes qui me tourmentaient ou m'intriguaient. Mon goût pour les aspects psychologiques, philosophiques parfois, qui se retrouvent dans mes histoires, provient de là.

Mais. j'ai dit jusqu'ici, car les choses ont changé depuis presque deux ans. J'ai vécu quelque chose de très complexe et difficile, dont je ne suis toujours pas sortie (n'imaginez pas un truc ultra cringe, de la drogue ou une déception amoureuse, on respire), et tout le négatif de cette histoire - car il y a aussi eu beaucoup de positif - a provoqué la nécessité de l'écrire, couplé à d'autres thèmes qui s'entrelacent parfaitement avec. Ce sera un récit très allégorique pour évoquer ce qui s'est passé (j'aime bien la phrase d'Azaby ; écrire du faux pour hurler du vrai), et je le vois un peu comme le remède de la dernière chance. Si ça ne fonctionne pas, si ça ne me guérit pas, j'ose au moins espérer produire quelque chose à partir de toute cette douleur. Peut-être pour la sublimer, quelque part.
 
Weekenda
   
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Weekenda  /  Homme invisible


Coucou,

J'ai vécu des choses moches, et je les ai mises par écrit.

Ça a commencé en étant absolument identique à la réalité. Ça m'horrifiait de me relire, ça me mettait une claque à chaque fois, comme si j'étais quelqu'un d'extérieur à réagir "Mais non ?!", ça faisait mal. D'un autre côté ça apportait une sorte de reconnaissance de le voir devant mes yeux. Si d'autres me considéraient comme folle, moi je le savais, en lisant tout ça, que ça a avait du sens, que tout ce qui en a découlé avait du sens. Si d'autres ne pouvaient pas comprendre ce que je ressentais, moi, je me comprenais, j'avais de la compassion pour moi-même en me lisant.

Mais le plus embêtant est venu après. Mon vécu m'a inspirée. Alors, j'ai transformé mon histoire. Et depuis, et ça en est très douloureux, je n'arrive plus à démêler ce qui est réellement arrivé et ce qui a été imaginé. Il faut dire que j'avais déjà un peu cette faiblesse de base : ma mémoire sait me jouer des tours.

Maintenant que je vais bien, à chaque fois que je veux penser un peu à mon passé, je ne m'y attarde pas car je sais que tout est écrit quelque part. Donc je ne me force pas à me rappeler tout, j'y repense qu'en gros, sans les détails. je pense que le mal-être que ça réveille est amoindri. Parfois j'arrive même à croire que j'ai oublié, que ça n'est pas arrivé, et ça fait parfois du bien.

Il n'y avait pas de but à cet écrit. La première version c'était le tiroir, même plus, le trou dans le jardin il aurait fallu ! La deuxième version aurait peut-être été utile pour les futurs psychologues ce genre de choses, mais je ne pense pas montrer ça à quelqu'un un jour.

Weekenda
 
Ackerman
   
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Ackerman  /  Barge de Radetzky


Je ne sais pas si je suis "guéri" mais je peux affirmer que l'écriture m'a sauvé la vie. Après deux TS pour tout un ensemble de traumatisme, j'ai décidé de mettre par écrit tout ce que je ressentais. J'ai muselé mes démons et je les ai posés sur une feuille.

Ça a avait marché. ça m'avait plus aidé que toutes les séances de thérapies, relaxation et autres choses. Avant ce qui était pour moi un simple divertissement est devenu un moyen de m'exorciser.
J'ai donc un recueil de nouvelles (qui ne verra jamais le jour haha) dans mon drive.

A présent, j'ai recommencé à écrire pour mon plaisir et c'est très bien. Mais j'espère ne jamais devoir recommencer à  écrire pour m'en sortir, c'était très dur et  ça aurait pu ne pas marcher.
 
Lylle
   
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Lylle  /  Barge de Radetzky


Déception amoureuse aromatisée à l'amitié bafouée, saupoudrée d'études difficiles sur un nuage de bullying.

J'aurais pu revoir un psy, comme je l'avais fait quelques mois plus tôt cette année-là mais je n'ai pas sauté le pas. J'ai laissé mûrir plusieurs mois un chagrin et une tristesse avant de craquer un matin. J'ai déniché un vieux cahier d'école et j'ai commencé à écrire ce qui me passait par la tête.

Est-ce que ça m'a aidé ? Je ne sais pas vraiment. Je me suis fait d'autres amis durant cette période qui m'ont permis de sortir de mes idées noires. Mais sur le coup, quand j'écrivais, je pensais qu'un jour, j'aurais le courage de transformer tout ça en lettre pour l'envoyer à ceux qui m'avait fait du mal. Mais je suis lâche. Je le suis toujours d'ailleurs.

Je me souviens être tombée sur ces pages quelques années plus tard et le regard adulte que j'ai eu dessus a été si dur, je me suis jugée avec beaucoup d'aigreur. J'aimerais bien les redécouvrir à présent, avec le recul d'être une autre femme à présent. Je suis persuadée de retrouver des moments que j'ai oubliés, enfouis dans une mémoire sélective et défaillante.
 
hodobema
   
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hodobema  /  Six-Cent-Team


Personnellement, étant bipolaire, mes périodes down m'ont inspiré et mes périodes up m'ont permise d'écrire vu que j'étais motivée. L'écriture était une sorte d'echapatoire au reste de ma vie, la seule chose que je pouvais contrôler. Donc oui j'écrivais beaucoup pour guérir, parce que ça donnait un sens à ma vie. C'était aussi un exutoire ou toutes mes pensées sombres allaient dans mes écrits, d'où pourquoi je n'écris que des dystopies ahah. Mais à côté de ça, l'écriture est aussi ce qui me provoquait des phases up et down : j'avais ce besoin d'écrire 4k mots par jour, le reste du temps de penser à mon scénario, mes personnages etc, je consacrais 100% de ma vie à mes romans. De plus, les échecs éditoriaux me replongeaient dans mes phases down. Bref, je dirais que c'est un cercle vicieux. Ça me soulageait d'écrire mais ça me tuait aussi. Mais c'est clair que ça m'aidait beaucoup durant mes phases parce que depuis que j'ai un traitement, et donc je n'ai plus de phases up et down, je ne ressens plus le besoin d'écrire parce que tout va bien dans ma vie
 
MichelleA
   
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MichelleA  /  Homme invisible


hello! Je viens de lire un bouquin de Boris Cyrulnik qui parle avec maestria de ce qu'est d'écrire. ( La nuit, j'écrirai des soleils. Chez Odile Jacob)
Voilà un tout petit extrait:
"Tout récit est donc une bienfaisante trahison du réel, car le réel est fou. Si nous pouvions tout percevoir, nous serions confus, bombardés d'informations insensées, impossibles à associer. Dans un réel chaotique nous ne pourrions adopter une conduite cohérente. Incapables de nous adapter, nous serions éliminés. C'est pourquoi nous faisons le ménage, nous agençons des morceaux de réel pour en faire une fiction qui plante dans notre monde intime une image cohérente et oriente notre chemin de vie..."

si je pouvais résumer, je dirais un peu comme lui: que c'est avec la lumière du présent qu'on éclaire le passé.

Je suis therapeute et j'écris mon premier livre, à 68 ans....c'est pas pour guérir, mais cela éclaire d'un autre prisme mon histoire. Et quand on peut conscientiser ça, c'est tout simplement jouissif.

Voili voilou. Very Happy
 
Daeyco
   
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Daeyco  /  Clochard céleste


Bonjour,

Alors oui, j'écris pour plusieurs raisons, dont celle de guérir.
J'écris pour éviter de fondre en larmes quand j'ai des périodes creuses, je m'écris des lettres "à ouvrir si ça va pas" (par exemple quand j'ai des moments durs au travail ou dans mon couple), j'écris pour expier mes fautes du passé (du mal que j'ai pu faire), j'écris pour me donner confiance en moi avant un entretien ou un repas de famille (la pression familiale n'est-ce pas...). Mais je pense aussi que ce qui est important c'est de relire. Relire mon journal intime c'est extrêmement dérangeant mais ça me permet de voir ce que j'ai traversé et à quel point certaines choses ont pu me marquer

J'ai beaucoup trop tendance à surréagir dans des situations parfois banales de la vie : une dispute, une recette ratée, une parole blessante... J'ai déjà pleuré pour un rôti au four raté Shocked
Donc je dirais que j'écris pour me maintenir à flot, dans le quotidien. Je ne pourrais pas faire sans je pense, enfin si mais c'est une mauvaise idée d'arrêter. Si j'ai commencé à le faire instinctivement depuis gamine, c'est que j'en ai besoin.

Le sport m'aide aussi.
 
josephcurwan
   
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josephcurwan  /  Bile au trésor


c'est surtout lire qui guérit. écrire pas trop.
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Scarlet Dream  /  Tentatrice chauve


Ecrire pour guérir, ou du moins me sentir mieux, et comment !

J'ai commencé par me raconter des histoires dans ma tête. Du plus loin que je me souvienne, j'ai subi le harcèlement scolaire, avec une nette aggravation au collège. Ca a été plus loin que ça. Un de mes romans vient de cette époque, l'autre je l'ai écrit au lycée, où ça se passait un peu mieux. J'estime qu'ils m'ont permis de tenir, alors j'ai comme une dette envers eux. Ce sont juste des histoires, avec des personnages fictifs, mais pour moi ils sont réels, je veux dire importants. Ils ne sont pas parfaits, et même bourrés de défauts, je suis prête à les corriger et à les améliorer tant qu'il le faudra, du moment que leur essence, l'idée de départ, les personnages, sont respectés.
J'aime tous mes textes, et ceux-là sont mes bébés, j'y tiens, ils sont une partie de moi, mon seul moyen d'expression.

Il y a quelques années, j'ai aussi écrit un témoignage sur le harcèlement, et je l'ai fait publié sous pseudo par Edilivre. J'ai aussi fait une page FB dessus, et à mon grand étonnement, des personnes ont liké, pas énormément, mais c'est bizarre de se dire que des inconnus ont trouvé mes publications pas trop mal. Je n'ai pas récupéré mes droits pour le livre, je le ferai quand je serai décidée à le réécrire (la fin n'est plus d'actualité). C'est en effet très difficile de se replonger dans cette période et sa prose, le genre de chose qu'on voudrait jeter loin de soi avec dégoût. Alors que mes romans, je m'y replonge avec un plaisir de dingue. Il n'y a vraiment que grâce à eux que j'ai l'impression de valoir quelque chose, et je ne me suis jamais sentie aussi fière de moi qu'après avoir corrigé, modifié ou ajouté un passage.
 
josephcurwan
   
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josephcurwan  /  Bile au trésor


quand on est malade (en dépression, par exemple), je crois qu'il est difficile, voire impossible d'écrire, et la lecture est alors un excellent passe-temps. un de mes meilleurs souvenir de lecture "en temps de détresse" reste l'Iliade.
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Ed.n
   
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Ed.n  /  Tapage au bout de la nuit


Chimère a écrit:

Avez-vous déjà écrit dans le but avéré de guérir, de réparer, vous-même ou quelque chose ?

oui => https://www.jeunesecrivains.com/t61642-le-prix-de-la-douleur

écrire m'a fait du bien, lire également
 
   
    
                         
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