Citation :

Après je n'ai pas vraiment de prénom que je déteste, je suis simplement incapable de donner à un de mes personnages un prénom banal et commun.

Ce constat me plaît énormément et je dirais continue ainsi !
Je ne veux pas dire que tout le monde ois faire ainsi, mais agit selon des convictions.
Dans mes histoires fanstatiques et sci-fi, je n'ai pas de prénom commun (sauf personnages secondaires). Sauf un, mais le truc c'est que le perso déteste son nom officiel pour cela.

Alacala a écrit:

Ce constat me plaît énormément et je dirais continue ainsi !
Je ne veux pas dire que tout le monde ois faire ainsi, mais agit selon des convictions.

Merci, c'est gentil.

Alacala a écrit:

Dans mes histoires fanstatiques et sci-fi, je n'ai pas de prénom commun (sauf personnages secondaires). Sauf un, mais le truc c'est que le perso déteste son nom officiel pour cela.

ça m'a fait sourire parce que je connais quelqu'un qui déteste son prénom pour la même raison.

Citation :

ça m'a fait sourire parce que je connais quelqu'un qui déteste son prénom pour la même raison.

Mon chéri est bizarre, il aime bien son prénom pour cette raison.

l'AèdeAveugle a écrit:

Moi je travaille avec des enfants, et dans l'école où je suis il y a un gosse qui s'appelle N'Tai (se prononce Hentai), je n'oublierais jamais la première fois que j'ai fait l'appel et j'ai commencé à écrire H.E.N... WAIT A MINUTE! Ce n'est pas un prénom que je déteste en soi, mais ce pauvre gosse pourra le détester d'ici quelques années, et avec une bonne raison.

Zut !

Ce n'est pas si rare que cela quad un prénom voyage d'une langue à une autre. Le premier exemple qui me vient spontanément c'est le film des studio Ghibli avec la petite fille Chia (cela se prononce Tchia), mais ils l'ont changé pour Kya.
Ah et je pense soudain à Con qu'on prononce cone (ah bon ce n'est pas mieux ?). Le diminutif de Connor.

Généralement, mes personnages se nomment seuls. Ils naissent dans mon cerveau avec un prénom déjà attribué, qui peut être original ou banal... je n'ai pas de règles à ce niveau ! Je mets simplement mon veto pour les noms de personnes proches de moi, mais ça ne m'est encore jamais arrivé, donc bon...

Par contre, les rares fois où les prénoms ne s'imposent pas d'eux-mêmes, je choisis selon le genre du bouquin. Quand j'écris de la SFFF, je vais avoir tendance à chercher dans les vieux prénoms ayant des significations marquées (des végétaux, des pierres, des astres...). Je voue limite un culte aux prénoms celtes et gaéliques, donc... ouais, on retrouve des sonorités écossaises/irlandaises, souvent.
Et quand j'écris de la blanche/du contemporain/de la romance ou autre truc un peu réaliste, j'éprouve une passion féroce pour les prénoms mixtes. Genre, appeler un mec Lou ou Alix (déjà fait pour les deux ), ou appeler une meuf Maxence (déjà fait aussi x)). Ça, j'adore. Mais c'est pas systématique, une fois encore.

Aliénor a écrit:

Et quand j'écris de la blanche/du contemporain/de la romance ou autre truc un peu réaliste, j'éprouve une passion féroce pour les prénoms mixtes. Genre, appeler un mec Lou ou Alix (déjà fait pour les deux ), ou appeler une meuf Maxence (déjà fait aussi x)). Ça, j'adore. Mais c'est pas systématique, une fois encore.

C'est marrant parce que moi en tant que lectrice c'est quelque chose qui va vraiment me gêner. Mon cerveau va avoir besoin d'un tiers du roman pour ne pas avoir le réflexe d'associer le personnage au mauvais genre à chaque fois que je vais croiser son prénom, ce qui va me sortir régulièrement de mon immersion.

Intéressant ! Du coup je me sens encouragée à prendre des prénoms mixtes, plus les auteurs le feront et moins les lecteurs accorderont d'importance au genre.

Une anecdote prénom que je voulais partager avec vous (et les enfants dorment donc je peux taper à l'ordi) :

Ma mère rend son manuscrit à sa ME, sa lectrice habituelle lui répond : "Super ! Je crois que je n'aurai quasiment rien n'a changer cette fois. Juste un truc : c'est quoi la danielisation ?"

"En effet qu'est-ce ?" Se demande ma mère pendant un instant, avant d'éclater de rire.
Elle avait changé le nom d'un personnage, de Christian à Daniel.Tout chercher, tout remplacer, tout bon.

(C'était pour que le lecteur allemand ne se pose pas la question de la prononcer an ou ane à la fin, le roman joue en France).

Christianisation ?

Ah oui ça faut faire attention. J'ai remplacé TOM par BEN, et ça a demandé un suivi pointu pour remplacer les "benber", comme dans "benber amoureux".

Il y a une option dans le "chercher et remplacer" dans word qui permet d'éviter ça, d'ailleurs "mots entiers uniquement". ;-)

Tous les prénoms en -tin -tine -in -ine, c'est insupportable et surtout pour les filles ça évoque plus la pharmacopée qu'autre chose: aspirine, amphétamine, morphine Pas pour rien que c'est devenu une sorte de même sur certains forums.

Les prénoms à consonnance américaine aussi: Bryan, Dylan, etc désolé mais j'ai l'impression de sentir d'ici la mauvaise graisse d'un McDo.

Je suis prof et chaque année, j'ai mon petite florilège... J'ai eu des Djasonne, Djovanni, Djonny, Britney, Drucilla, Ange-Divine, Jean-Marie ( à 15 ans c'est raide...), Shun-Romain, Vincent-Mouloud... A force on s'habitue !

Perso, j'ai du mal avec les orthographe " originales ". Type Cloé, Ema... Pour moi, ça revient à s'appeler " CloésansH" ou "EmaavecunseulM"....

J'aurais du mal avec un long prénom composé bien bourge du style : "Jean-Ancelme"
Ou certains prénoms de la génération de mes parents comme "Marc" ou "Véronique" qui ne m'évoquent rien (ni dans le bon sens, ni dans le mauvais sens).

Pour répondre à la question “donneriez-vous à un personnage un prénom, bien qu’ils vous déplaisent ou parce qu’il vous rappelle quelqu’un que vous ne pouvez pas piffer ?
Ma réponse est oui. Pourquoi ? Car parfois nous n’avons pas le choix. Et c’est mon cas. Mon histoire se déroule aux États-Unis. Aussi, je me vois mal donner le prénom Pierre ou Michel. (Sauf si la famille est française ou québécoise) donc j’ai bien une Beverly (je vous le donne en mille, blonde, pom-pom girl, futile… vive les préjugées). J’ai aussi un Dylan, un Kevin, un Bradley. Prénom neutre et assez répandu aux USA. Je n’apprécie pas forcément non plus les prénoms russes. Mais j’en ai besoin.
Bien sûr, il y a aussi des prénoms que j'ai inventés de toute pièce. Mais en général, je m’arrange pour choisir des prénoms qui me plaisent… ou du moins qui me déplaisent le moins.
Néanmoins, je pense qu’à la fin, si tes personnages sont attachants ou détestables, on s’en moque. Si Gervaise devient une tueuse professionnelle agréable, drôle, on en oubliera que son prénom est burlesque ou d’une autre époque. Ceci n'est que mon point de vue rien de plus.

Alors il y a un prénom que je déteste (bon je regarde... l'heur...ça va les enfants sont couchés, je ne risque pas de leurs  faire peur). Ce prénom, c'est Emanuel. Brrrr... rien qu'à l'écrire ça me fait froid dans le dos.
Bon allez zou.

Antoinette.

Par contre, des prénoms bizarres comme Claudius, j'aime bien.