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 La description d'un personnage

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Mardi
   
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Mardi  /  Didon de la farce


Chimère a écrit:
Pour moi, la nouvelle vague d'auteur.ices a déjà assez de boulot ; déconstruire les clichés, sortir des archétypes toxiques et / ou éculés, proposer des récits différents, nouveaux, offrant des points de vue et des personnages qui jusqu'alors n'étaient pas considérés, mener une inclusivité sincère, saine, ect.
Je ne vois pas du tout en quoi ce serait sociétal ou culturel de s'inquiéter de la gueule d'une création. Ce qui l'est plus, en revanche, c'est de faire en sorte que ses personnages rentrent systématiquement dans les canons de beauté en vigueur. Là, bien d'accord, il faut que ça évolue.
Justement, est-ce que ça ne relève pas de clichés et d'archétypes toxiques/éculés que de ressentir ce besoin de lire/écrire des descriptions physiques précises de personnages ? (je me pose vraiment la question hein, ce n'est pas rhétorique ^^)
Je veux dire, moi aussi j'aime bien distiller quelques particularités physiques de mes persos, je ne suis pas en train de dire qu'il faudrait bannir toute description de nos textes, mais mon problème c'est qu'on trouve encore trop souvent des descriptions qui justement véhiculent des messages un peu cringe, parce qu'on ne sait pas trop faire autrement, parce qu'il y a un genre de diktat de la description, ou tout simplement parce qu'on n'arrive pas à se défaire de la souveraineté de l'apparence que nous impose notre société (hors tout besoin biologique de se différencier pour se reconnaître). Pourquoi est-ce qu'on n'est pas capables de se concentrer sur l'essence même des personnages, à savoir leur être et leurs actes, sans avoir besoin de leur attribuer des traits précis et, soyons réalistes, la plupart du temps flatteurs (du moins dans le cas des protagonistes). Ça me ramène un peu à la tendance qu'on a dans la vraie vie à se faire une idée des gens sur la seule base de leur physique, au premier abord. Pourquoi ne pourrait-on pas profiter de l'écriture et de la lecture pour se détacher de cette habitude souvent toxique ? (oui, je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, ni dans toutes les situations, et qu'après le premier regard il y a souvent le truc qu'on appelle "discuter et faire connaissance", je généralise, me tapez pas :bum: ).
Bon. Je crois que je pars dans tous les sens, pardon Embarassed

Après, comme tu le dis bien Chimère, c'est une question de goûts personnels, mais je trouve dommage de me dire que mes textes vont potentiellement se faire descendre avec "amateuriiiiiiisme !" en fond sonore sous prétexte que je ne pratique pas la description classique en bonne et due forme, et ce par choix, pas seulement "esthétique", mais un peu militant, quelque part.


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Profsamedi
   
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Profsamedi  /  Didon de la farce


Pour être franc et honnête, quand je décris des personnages dans mes romans, je décris leur physique en fonction de l’idée que je m’en fais moi-même. Et aussi, je l’avoue, en fonction des goûts de ce qu’attend le public visé. Je n’écris pas de littérature engagée.
Comme je ne me les représente pas, je prends des "clichés" tout faits qui marchent bien :

— Un vieux sage magicien dans mon roman fantasy, c’est Gandalf. Mais je ne décris que la longue barbe, les cheveux blancs et longs, la tunique et le bâton. Je laisse le reste à l’imagination des lecteurs. Et j’ai une photo sous les yeux pour le décrire.

— La reine des Fées dans le même roman, je regarde les dessins que je trouve sur Pinterest et je fais un joyeux mélange que je décris, mais sans jamais de détails sur le vissage ou le corps, car dans l’histoire, on n’en a rien à faire.

Par contre, quand le physique a une véritable importance, comme dans "Le douzième coup de minuit" qui est très lié au physique des personnages, je détaille plus l’anatomie, mais sans jamais aucune vulgarité. J’ai horreur de ça. Du moins j’espère que c’est vu comme ça.  

Et dans tous les cas, puisque c’est quand même le sujet du Topic, je ne décris tout ça que lorsque c’est le moment, comme je l’ai déjà indiqué. Soit à l’entrée en scène, soit au moment où une caractéristique physique a de l’importance dans le récit.

Mais il est vrai qu’ayant moi-même du mal à m’en faire une image mentale, je n’approfondis pas plus que ça.

Je suis très partisan des clichés qui ont toujours marché depuis la nuit des temps, marchent encore et certainement marcheront encore longtemps. Quand ça ne marchera plus auprès du lectorat visé, ça se saura. (rire).

Désolé de ne pas faire dans "l’originalité" : mes "gentils" sont beaux, et mes "méchants" sont laids. Et je me base sur les clichés de la société dans laquelle évolue mon lectorat. Je sais, c’est très commercial, mais j’assume. Je ne cours pas après le Goncourt non plus.

Par contre, tient, pendant que j’y pense, puisqu’on en parle, je n’ai aucune difficulté à m’imaginer des animaux extraordinaires, comme des dragons, ou des chimères (sans jeu de mots Chimère) comme dans mon roman Fantasy, le compagnon de mon Gandalf à moi. Ces animaux extraordinaires, qui ont un rôle majeur, sont-ils considérés comme des personnages ou bien ne parlez-vous que des humains ?


En toute amitié, Philippe.
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fabiend
   
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Mardi a écrit:
Pourquoi est-ce qu'on n'est pas capables de se concentrer sur l'essence même des personnages, à savoir leur être et leurs actes, sans avoir besoin de leur attribuer des traits précis et, soyons réalistes, la plupart du temps flatteurs (du moins dans le cas des protagonistes).

Les descriptions aident le lecteur à se représenter le personnage tel que nous, nous nous le représentons (ça fait beaucoup de "nous" d'affilée). On peut évidemment se dire qu'on ne veut pas décrire et qu'on laisse au lecteur la liberté de se représenter les personnages comme il l'entend. Aucun problème avec ça.

Sauf que, une fois que l'on a donné cette liberté au lecteur, on n'a pas le droit de la lui reprendre.

Imaginons que j'écrive une histoire policière. Un roman cosy. L'histoire se déroule dans une petite bourgade rurale, et l'héroïne s'appelle Marthe, elle a 87 ans, et ses passions, ce sont le tricot et aider la police à arrêter les criminels qui assassinent régulièrement des gens dans ce paisible village.

Et là, on arrive à une section qui dit : "Alors que je me rendais à la boulangerie, je croisai Louise, qui habitait une vaste maison à l'autre bout du village. Elle revenait du marché, mais son vieux panier en osier était vide. Elle avait l'air pressée". Là je n'ai absolument pas décrit Louise, et je donne au lecteur le loisir de se la représenter comme il l'entend. Et la personne qui lit va sans doute aller au plus simple et s'imaginer Louise comme une petite octogénaire énergique et sympathique, qui a des cheveux blancs frisés impeccablement entretenus, maigre comme un clou, le dos voûté par le poids des années, tout un tas de trucs qu'elle imagine parce que je ne l'ai pas fait pour elle. Soit.

Sauf que, vingt pages plus loin, je dis "Alors que je me dirigeais vers le local du club de bridge, je vis Louise en pleur, assise sur son skateboard, au bord de la route. 'Eh bien, Louise, que t'arrive-t-il?' 'Mamie est morte', réussit-elle à me répondre entre deux sanglots".

Quoi ? Notre sympathique petite octogénaire est férue de skateboard ? Euh, OK, soit, admettons, c'est peut-être une octogénaire déconstruite et militante qui bouleverse les codes sociaux. Mais... Sa mamie est morte ? Euh, ça doit faire quelques décennies qu'elle est morte, sa grand-mère, non ? Alors pourquoi elle pleure ? Et là, on finit par comprendre que, en fait, l'image qu'il s'était faite de Louise était complètement erronée, en fait Louise était une ado de 14 ans. À ce stade-là, le lecteur est complètement sorti de l'histoire, exactement de la même manière que si, au milieu d'un film, on changeait un acteur qui incarne un rôle important.

Après on n'a pas besoin de détailler l'angle de la courbure des bouclettes de la chevelure chatoyante de Louise, mais dans l'extrait ci-dessus, il y a un strict minimum niveau description si l'on veut guider correctement le lecteur : "Alors que je me rendais à la boulangerie, je croisai Louise, une jeune collégienne qui habitait une vaste maison à l'autre bout du village. Elle revenait du marché, mais son vieux panier en osier était vide. Elle avait l'air pressée. J'eus à peine le temps de m'écarter. Une seconde de plus, et elle me renversait avec son skateboard."
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Haha on est d'accord, mais entre indiquer la tranche d'âge de Louise (qui a tout de même son importance dans un récit ne serait-ce que pour poser certains jalons interactionnels entre les personnages, plus que la couleur des cheveux ou des yeux) et dépeindre son portrait exact (ce que tu n'as pas fait, d'ailleurs, dans ton second exemple, et pourtant on a déjà une bonne indication globale sur l'apparence de Louise, sans avoir eu besoin de préciser qu'elle a de l'acné ou une peau de pêche spécifique à la jeunesse, ou un appareil dentaire, etc.) il y a quand même une grande différence ^^


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fabiend a écrit:

Dans le deuxième cas, on a à la fois une description physique et un peu de worldbuilding : dans ce monde post-apocalyptique ou cette société dystopique, les critères de beauté physique ne sont plus les mêmes que de nos jours : pourquoi ? Qu'est-ce qui a amené cette société à avoir des critères de beauté aux antipodes des nôtres ? Et qui est la personne point-de-vue en train d'émettre ce jugement ? Est-elle sincère ? Jalouse ?

Et bien justement, cette description n'apporte aucune réponse du pourquoi. (je reste sur le sujet de la simple description) C'est purement gratuit. Ce physique, qui est censé être dans nos canons de beauté, est vu comme très laid. Mais pourquoi la personne n'y a pas remédié? Pour tous les exemples que j'ai donné on a juste une appréciation du narrateur et c'est tout. Pourquoi, si le perso n'aime pas ses cheveux il ne les a pas teind/coupé/natté? Pourquoi la femme ne porte pas, je sais pas, de gros pulls ou un binder? C'est pour ça que j'avais relevé ses extraits. A aucun moment ils cherchent un remède à ce problème. Il faut être un minimum cohérent: c'est moche ou pas?
Dans presque toutes les histoires de ce genre, qui prétendent être à contre-courant, les héro-ines sont on ne peut plus classiques et ne font rien pour rentrer dans le moule alors qu’ils en souffrent et que ce n'est même pas expliqué par un caractère un minimum rebelle. Pour moi, s'en est presque un trope.

> Mardi : Je me suis laissé dire que l'on reconnaissait les primo-écrivains à la profusion de détails concernant les caractéristiques physiques de leurs personnages, comme quoi. N'aie pas peur de ce genre de critiques, elles ne sont pas forcément légitimes et tu risques plus d'un blocage.
Dans mon premier roman, j'ai décris des persos parce que je les voulais tous différents, couleur de peau, d'yeux...
Dans une de mes nouvelles zéro description, rien, nada, et personne n'a même relevé ce détail. Pour un roman en cours, il n'y la description, très succincte, que de deux persos, ceux qui importent au narrateur.

Tout ça, c'est extrêmement variable. Entre le genre du texte, sa longueur, il y a de la marge pour pas mal de différences.
 
Chimère
   
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Mardi a écrit:
mais je trouve dommage de me dire que mes textes vont potentiellement se faire descendre avec "amateuriiiiiiisme !" en fond sonore sous prétexte que je ne pratique pas la description classique en bonne et due forme, et ce par choix, pas seulement "esthétique", mais un peu militant, quelque part.

Pourquoi donc ?
Un parti pris n’est pas de l’amateurisme. Un livre où les personnages ne sont pas décrits ne veut pas dire qu’il est mauvais / mal écrit / amateur.
Je préfère même ça à un roman où lesdites descriptions sont toutes pétées, d’ailleurs le niveau des descriptions est un aussi bon révélateur de la qualité d’un roman que ses dialogues, par exemple.

Il n’y a pas de consensus à avoir sur le sujet, en fait. Les manières d’écrire diffèrent autant que les écrivain.e.s, aucune n’est plus légitime que l’autre ^^


Dernière édition par Chimère le Lun 23 Mai 2022 - 9:47, édité 2 fois
 
Kim Galé
   
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Je suis d'accord avec Chimère dans l'ensemble.
exemple: Tolkien le seigneur des anneaux... c'est très bien décrit rien à dire... cependant j'ai eu beaucoup de mal justement avec ses descriptions.

A côté de cela je trouve que Jane Austen ne décrit pas tout par le menu.... et pourtant personne ne viendra dire qu'elle écrit mal.
Non?
L'un est-il meilleurs que l'autre?
 
Paige_eligia
   
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Hello à tous,

Pour ma part, je déteste lire les descriptions et j'en écris du coup très peu.
Je me contente de marquer la couleur de peau (parce qu'un lecteur blanc en général s'imagine souvent les personnages blancs), la tranche d'âge rapidement (sans donner le chiffre exact, à part ceux qui se présentent vraiment je n'ai aucune idée de leur âge xD) parfois la taille si elle dénote ainsi que la corpulence si cela est important pour le récit.
Je me rends compte que quoi qu'on fasse le lecteur s'imaginera le personnage selon ses repères et ses propres représentations. Après, au delà de la description physique j'essaie de donner ce que le personnage dégage autour de lui. Qu'est-ce qu'il inspire aux autres ? C'est assez difficile et je suis pas sure d'y parvenir comme je voudrais mais c'est vers ça que je tends.

Donc pas de pavé pour décrire le bonhomme, que des indices par-ci par là. J'ai horreur du classique miroir de départ pour décrire le personnage principal et toutes ses descriptions qui s'enchainent au début des histoires. Je zappe et lit en diagonale. Je préfère les petits détails qui donnent un aperçu de la personnalité. Un tel a plein de bagues au doigt, un autre passe son temps à jouer dans ses cheveux, ou alors quelqu'un de très souriant, ou qui porte un béret... Ce genre de détail qui les sort de M. et Mme tout le monde.

Je m'arrête à ça, et je laisse le reste aux lecteurs !

Je concluerai en disant qu'il faut de tout pour faire un monde. Certains ont besoin de toutes ces descriptions, d'autres non... et c'est ce qui fait la particularité de chaque plume d'auteur.
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Ce que tu dis Paige me fait penser que, dans Les Aventuriers de la Mer, j'avais tendance à imaginer Althéa un peu bazanée, jusqu'à ce que je comprenne que pas du tout et ensuite j'ai eu beaucoup de mal à sortir de ça. Dans Le Cloître des Vanités, l'héroïne (j'ai oublié le nom, pardon) est elle bien décrite comme brune, mais j'sais pas, son caractère, ses actions, tout ce qui ressortait de sa personnalité, j'avais envie de l'imaginer comme une petite blonde avec des tâches de rousseurs, quant à Sernin, même si ça se passe au Moyen-Âge, je l'affublais d'un costard-cravate x) Donc parfois ben, même si c'est décrit, on se fait une autre idée, juste parce que dans la "vraie vie" on a pu "classer" les types de personnes qu'on a rencontrées, et du coup l'héroïne du Cloître me faisait penser à une petite blonde et j'étais toujours surprise de la lire brune x) Ça m'est arrivé avec Astérie dans L'Assassin royal, aussi, que j'ai imaginé blonde jusqu'à ce qu'on me précise noir sur blanc que c'était une petite brune (parce que quand j'étais gamine je jouais à Dragor le dragon et la ménestrelle est blonde, du coup il a dû se passer un truc dans mon esprit et pour moi une ménestrelle est forcément blonde xP). Ceci dit, ce genre de décalage n'arrive vraiment pas souvent, ce sont les seuls exemples (ensuite j'ai été dérangée par le visage trop précis de Gabrielle sur la couverture de 21 Lames et du coup ça me perturbait parce que moi je ne me la représentait pas comme ça – faut dire aussi que j'ai des images tellement précises des personnages que j'ai pas besoin qu'on me précise s'il fronce les sourcils : j'imagine l'expression en fonction de leurs émotions).
 
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Je te rejoins beaucoup là dessus Enir, car comme je zappe les descriptions de départ que je ne retiens de toute façon pas, je me fais toujours avoir à un moment ou un autre dans l'histoire et... je considère que l'auteur se trompe et je garde ma représentation mentale xD Mon cerveau refuse qu'on lui impose une image, ça fait longtemps que j'ai arrêté de lutter.
Ce qui est plus bizarre c'est qu'au delà des caractères ou des émotions moi c'est le prénom qui fait toute la représentation. Je suis du coup bien embêtée quand il y a plusieurs personnages qui ont des prénoms qui commencent par A par exemple parce que pour moi ça représente la même personnalité. Mais ça c'est encore une fonction bizarre de mon cerveau et un peu hors sujet ^^
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Chimère a écrit:
Pourquoi donc ?
Un parti pris n’est pas de l’amateurisme. Un livre où les personnages ne sont pas décrits ne veut pas dire qu’il est mauvais / mal écrit / amateur.
Je préfère même ça à un roman où lesdites descriptions sont toutes pétées, d’ailleurs le niveau des descriptions est un aussi bon révélateur de la qualité d’un roman que ses dialogues, par exemple.

Il n’y a pas de consensus à avoir sur le sujet, en fait. Les manières d’écrire diffèrent autant que les écrivain.e.s, aucune n’est plus légitime que l’autre ^^
Complètement d'accord. Le consensus serait ennuyeux de toute façon, il n'y aurait plus de discussion :mrgreen:


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Du coup, comme la question de est-ce culturel/social me perturbait j'ai demandé à une copine en études de Lettres Modernes. Plus que culturel ou social, ça a l'air d'être un effet de modes littéraires et de goûts. Les descriptions étaient peu développées dans les romans du Moyen-Âge mais aussi au XIXème avec le nouveau roman.

Elle m'a dit :
Citation :
Lors de la vague pour le Nouveau Roman, c'était surtout pour remettre en question les codes mêmes du roman (genre Les bouquins de JP Sartre, de Nathalie Sarraute ou de Marguerite Duras)

Mais ça allait plus loin que juste les descriptions des personnages.
Citation :
pas de personnage décrit, pas de temporalité, pas d'intrigue

Perso, je ne pourrais pas me passer des descriptions parce que, comme je disais, j'en ai besoin. J'ajoute à mon histoire de neurologie de l'autre jour que le visage c'est un marqueur fort de l'identité (les blessures au visage, quand elles sont graves, posent de gros problèmes psy aux victimes) mais aussi le moyen pour les autres de lire nos émotions. Et comme moi je vois les expressions des personnages dans ma tête, un personnage sans description, auquel je ne peux pas donner de visage, c'est aussi un personnage duquel je ne vois pas les émotions…

Et sur "comment décrire" j'ajouterais que je pense qu'il faut varier. Tartiner tous les personnages de manière exhaustive à leur première apparition et ça systématiquement ça peut créer une routine, donc je sais pas si c'est une bonne idée… De mon côté des fois je disperse et des fois je tartine, ou je fais les deux, ça dépend de mes besoins.
 
Chimère
   
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Je regrette tellement de ne plus avoir en ma possession mes tous premiers écrits, où je m’embourbais dans des descriptions horriblement cliché… Les relire occasionnerait de belles séances de ricanements.
Qu’on en fasse ou pas, qu’elles soient détaillées ou très succinctes, le tout est de les amener avec adresse et de ne pas sortir le lecteur du fil. Comme je le disais plus haut, les descriptions sont un très bon révélateur du « niveau » global d’un roman.

Et comme ça a l’air d’angoisser plusieurs personnes (pas seulement sur ce sujet), ça vaudrait peut-être le coup de faire des ateliers autour de ça, pour dédramatiser la chose et que chacun.e puisse trouver son équilibre dans ce domaine ?
D’ailleurs, ce n’est qu’un petit jeu, mais j’ai lancé un thread sur des exercices de description ici, au cas où !
 
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Clairement, quand on relit des anciens trucs, on a peur. J'ai repris pour le fun un projet de 2017, y avait des phrases qui n'avaient même pas de sens et d'autres qui le perdaient au fur et à mesure. Dans un autre projet, j'avais une scène similaire à un troisième projet beaucoup plus récent : même si j'ai voulu dire la même chose, la vieille scène ne marche pas.

La description des personnages c'est effectivement comme tout, faut doser.
 
Jimilie Croquette
   
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