PortailAccueilRechercherS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez
Aller à la page : 1, 2  Suivant
 

 Comment vivent les écraivain.e.s ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

 
Camille Lafrousse
   
    Autre / Ne pas divulguer
   Nombre de messages  :  287
   Âge  :  40
   Date d'inscription  :  30/01/2022
    
                         
Camille Lafrousse  /  Autostoppeur galactique


Bonsoir !
Pas génial ce titre, j'ai eu du mal, vous m'en excuserez j’espère !

Les écrivains... Qui sont-il ? comment vivent-ils ? Font-ils partie des gens normaux qu'on croise en faisant les courses ? Telle est ma question...

Je me demande souvent, au même titre que pour les musiciens, comment vivent les gens qui écrivent. Souvent, je veux dire. Ceux qui ont un projet, un but, une ambition, qui y consacrent du temps.
Pas ceux comme moi qui saisissent le moment au vol sans autre but que le plaisir de le faire de temps à autre.


Cette/ces question(s) adressée(s) à qui voudra bien y répondre pour éclairer ma lanterne..!

Par exemple, parmi les choses qui me taraudent....

Est ce que l'écrivain arrive à se dédier à un emploi à plein temps en plus de l'écriture ?
A plusieurs Job en lien avec le monde de l'écriture ?
Ou au contraire, cumulez-vous avec une ou des activités sans lien aucun ?

Est-ce que le JE y consacre la majorité de son temps, de ses loisirs ?

Le JE a-t-il souvent dans ses bagages un diplôme, une formation, une étude approfondie de la littérature ?
Une méga culture ?

Le JE lit-il forcément beaucoup ?

Le JE a-t-il un réseau de gens qui écrivent, critiquent, enseignent, publient... en dehors des espaces du type forum, In real life ?

Ou alors comme tout à chacun l'écrivain écrit-il tard le soir une fois tout le reste de la vie normale fait et bien fait ?

Le JE qui a un manuscrit sur le feu a-t-il en plus une vie amoureuse ? Une vie familiale ? Si oui, et si en plus il a une vie de salarié lambda, d'ami, de militant ou de randonneur, comment gère-t-il ça ?


Je me pose ces questions là parce qu'il me semble que si un jour j'écrivais de manière assidue, je me laisserai complètement aspirer par ça. Je n'imagine pas écrire ET avoir une vie à côté... pourtant, ça doit bien être possible !?

Mais alors, la vue d'un écrivain, c'est quoi ?

C'est quand même pas comme dans les films, la vie en solitaire avec une grande maison au bord d'un lac, la recherche d'inspiration en regardant un super paysage et plein de café bus devant son clavier pendant trois mois pour finalement achever un Best-seller, si ?
 
avatar
   
    
                         
Invité  /  Invité


je lis et j'écris beaucoup
il n'y a pas d'écrivain "en soi", et je ne comprends pas ce qu'il y a d'inconcevable dans ce que tu décris, puisque chacun dispose de ses propres capacités
 
avatar
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  3704
   Âge  :  26
   Date d'inscription  :  15/11/2015
    
                         
Noxer  /  Au nom de l'Abeille – Et du Papillon – Et de la Brise – Amen !


Citation :
Mais alors, la vue d'un écrivain, c'est quoi ?

c'est plus ce qu'elle était...!

on dirait une enquête en mode sociologie, avoue tu t'es inscruste dans la communauté pour la déguiser en topic !!

blague à part, ça peut être intéressant de voir les réponses, mais je ne pense pas que les résultats surprendront grand-monde ni porteront un quelconque intérêt pour répondre à la question des 'écrivain.e.s', sachant que le temps passé sur JE ou notre pratique n'a pas tout le temps grand chose à voir avec l'écriture en tant que telle, je veux dire telle que tu la décrit, comme activité solitaire.
https://letombeaudespaquerettes.wordpress.com/
 
Pasiphae
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  10023
   Âge  :  31
   Localisation  :  Paris
   Pensée du jour  :  nique la miette
   Date d'inscription  :  22/06/2010
    
                         
Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Pour une étude plus poussée de la question, je te conseille La condition littéraire. La double vies des écrivains du sociologue Bernard Lahire, qui a mené une grande enquête sur les conditions de vie matérielles des écrivain·es en France aujourd'hui ! (bon, j'avoue ne pas l'avoir encore lu mais, déjà, cette constatation : les écrivain·es sont la profession artistique la plus touchée, fonctionnement du circuit économique oblige + absence d'intermittence, par l'exigence d'un double métier, souvent prof + écrivain·e)

Pour un panel d'entretiens, donc un livre moins scientifique, il y a le très chouette Les artistes ont-ils vraiment besoin de manger (pas que des écrivain·es, mais surtout), réuni par Coline Pierré et Martin Page.

Sinon, pour répondre plus personnellement (je préviens, je suis un cliché) : j'ai fait des études littéraires (master + thèse en cours de route), enseigné les lettres deux ans (mais tellement épuisée que je n'écrivais presque plus), là depuis le doctorat (financé) j'ai pu reprendre l'écriture, car ça rentrait en harmonie avec ce que j'étudiais et le rythme très libre d'organisation de la thèse. Je cherche, pour l'après-thèse, un mode de vie qui permettrait de concilier écriture et survie matérielle... donc du temps et de l'énergie à côté d'un boulot / mode de revenu ni trop chronophage ni trop énergivore. J'ai quelques pistes : libraire, rédactrice web, animer des ateliers d'écriture... bref, rien de très concret (c'est je crois le nerf de la guerre pour les écrivain·es, réussir à créer cet équilibre ; sur le long terme, si on y réussit bien, on peut vivre d'un mélange RSA / résidences d'écriture / animation d'ateliers / missions ponctuelles de toutes sortes / droits d'auteurice, mais ça reste très précaire)

Ma socialisation littéraire est longtemps passée par le forum ; je dirais qu'elle ne s'en écarte pas, mais que j'ai rencontré beaucoup de membres IRL + que je commence un peu à socialiser via d'autres types de trucs (publier des poèmes en revues, aller aux salons de l'édition indépendante ou de la revue, assister aux événements organisés par mon libraire, écrire dans un média en ligne de critique littéraire, j'ai aussi rencontré quelques personnes qui font de la "vidéopoésie" sur youtube, et quelques personnes encore grâce à mon travail de thèse qui porte sur les écritures numériques sur forum – ahah). Par ailleurs je commence à avoir un certain nombre d'ami·es / connaissances, voire liens numériques, qui publient, fabriquent des revues... je dirais que la construction de ce tissu social est beaucoup passé par internet ET le fait d'habiter à Paris (j'aurais pu dire une grande ville) conjugués.

Au quotidien : je lis beaucoup (des livres, et sur internet), à la fois de la poésie, de la fiction, des essais (pour la thèse ou non). J'essaie de lire des choses diverses, aussi bien en terme de genre que d'époque ou d'aire culturelle. Les moments d'écriture ont le plus souvent lieu dans mon bureau, le soir, au cours de montées d'inspiration ou d'ateliers d'écriture sur skype avec des ami·es – j'aimerais avoir plus de discipline, notamment pour continuer le roman jeunesse initié il y a deux ans, mais travailler sur un texte long à côté de l'écriture d'une thèse, ce n'est pas vraiment facile. Donc ce sont plutôt des textes fragmentaires, poèmes ou proses... ça n'interfère en rien avec la vie affective – je dirais plutôt que ça la nourrit, car mon copain écrit aussi, et la plupart de mes ami·es de même. C'est donc un sujet d'échanges (l'écriture, mais aussi la lecture !) Pour le temps que ça prend, je dirais que c'est très variable : d'une à dix heures par semaine ? mais là, je n'évoque que l'écriture au sens le plus strict (donc pas les lectures, les commentaires de textes d'autres personnes, les recensions critiques, etc, qui pourtant nourrissent pleinement l'écriture).

Depuis que j'envoie des textes à des revues, je constate aussi une chose : la partie "auto-promotion" du métier d'écrivain·e n'est pas la moindre. Dénicher des appels à textes, écrire pour leurs thèmes, respecter leurs contraintes, lire les revues pour comprendre lesquelles sont en phase avec notre écriture, et quelles sont leurs lignes éditoriales... cela prend beaucoup de temps et d'énergie. Mais c'est quasiment indispensable en terme de visibilité : de fait, en tout cas en poésie, il est presque impossible qu'un recueil soit accepté par la voie traditionnelle, c'est-à-dire l'envoi spontané de manuscrit.

Voilà, j'espère avoir répondu à tes questions ! c'est un sujet passionnant en tout cas (et qui a de quoi réveiller les ardeurs militantes, hélas)
En ligne
 
Camille Lafrousse
   
    Autre / Ne pas divulguer
   Nombre de messages  :  287
   Âge  :  40
   Date d'inscription  :  30/01/2022
    
                         
Camille Lafrousse  /  Autostoppeur galactique


Naaaaaaan je ne mène pas d'étude socio, sinon je le dirai tout franco ! hannn VUE ! quoique dans la phrase, ça passe, ça pourrait presque être fait exprès !

Bon, en fait, je suis surtout affreusement curieuse des autres.
Je me doute bien qu'il n'y a pas de réponse, ni de profil type de l'écrivain.e, mais je me demande qui se balade par ici et comment chacun se dépatouille avec ça dans son quotidien. Quand je parle "des écrivains" c 'est en réalité le vécu propre à chacun qui m’intéresse.

Je ne connais personne, dans le privé (ha si, un) qui se soit dédié à l'écriture avec l'ambition d'être publié. Je connais des musiciens, des théâtreux, des circassiens, amateurs investis ou pro, mais pas vraiment d'écrivain.

Je vois bien parmi les gens qui s'adonnent à ces "professions-passion" ou l'on évolue dans la sphère de la création, de l'intime et avec l'ambition de partager ce qu'on a mis des mois à mettre sur pied, que certains se consacrent à leur art quand la vie quotidienne les laisse tranquilles (genre le we en et le soir, après le boulot et le coucher des enfants), tandis que d'autres aménagent leur vie en fonction pour y laisser le plus d'espace possible.

J'imagine bien qu'il y a la même diversité de vécu et d'organisation chez les écrivains que chez les autres artistes. A la différence que ceux que je cite travaillent souvent en groupe, sont portés, motivés et organisés par une énergie collective, un cadre, une asso, et ont vocation au spectacle vivant, avec des dates, des réservations de salle, tout ça.

Alors qu'effectivement, l'écriture est une activité plus solitaire, plus intérieure qui ne repose que sur la volonté et l'organisation d'une seule personne, et ce cadre, vu d'ici, me paraît plus intime, plus abstrait et donc plus compliquée (pour quelqu'un comme moi) à cadrer dans une vie "conventionnelle". Je pourrai poser les mêmes question à des peintres, par exemple.

Ce qui me donne l'impression, à tord sans doute, que c 'est encore une autre manière d'organiser sa vie, de penser les choses, et je suis curieuse de savoir qui sont ceux qui se baladent ici.

Pour ma part, me connaissant, je sais que si j'avais profondément envie de mener un projet d'écriture, je serai plutôt encline à arrêter de bosser pour le faire, par exemple. Enfin, je crois. Sois je procrastine, soit je suis à fond. J'ai la sensation que mener un projet d'écriture d'une certaine envergure me demanderai une auto-discipline de dingue, ou alors, il faudrait que je me fonde dedans en fermant les écoutilles au reste du monde pendant un temps.
Et du coup, ça me rend très curieuse de savoir comment font les autres, les gens.. !
 
BoiséeNoire
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  2141
   Âge  :  23
   Localisation  :  Québec
   Date d'inscription  :  22/02/2020
    
                         
BoiséeNoire  /  Crime et boniment


Après avoir publié plusieurs romans, je pense pouvoir me définir comme autrice (même si je ne pense pas que le terme "auteur" soit réservé à ceux qui ont publié).

Néanmoins, l'écriture ne me permet pas encore d'en vivre (même si c'est un rêve que je caresse pour les prochaines années peut-être).

J'ai occupé des emplois en lien avec les livres : j'ai travaillé comme commis dans une bibliothèque, puis dans une librairie.
J'ai aussi occupé des emplois qui n'avaient rien à voir : j'ai été guide touristique, j'ai fait du babysitting, de l'animation culturelle, tutrice en français... etc.
Le seul lien entre les divers emplois, c'est le milieu culturel (de près ou de loin).

Sinon... ma vie est plutôt tout à fait normale.
Je vais à l'université durant le jour (à temps plein), je vois des amis, occupe parfois un emploi à temps partiel et, le soir, je garde toujours un moment pour écrire (j'essaie de faire au moins 1000 mots chaque jour). Je m'astreint à une discipline assez régulière. Pour plus d'infos là-dessus, j'ai fait un post Instagram sur le sujet.

C'est de l'auto-discipline, c'est tout. Mes projets d'écriture m'animent et je les prend au sérieux, car j'espère en faire ma principale activité de subsistance. Je suis guidée par les deadlines de mes éditeurs et celles que je m'impose à moi-même, les AT et les concours. Je n'ai pas besoin d'un groupe autour de moi pour me motiver, mais certains auteurs font des séances d'écriture de groupe, des rush, des groupes pour se motiver et s'entraider... etc.

J'ai aussi développé une activité d'infographiste freelance où je réalise majoritairement des couvertures de livre pour des auteurs auto-édités et certaines maisons d'édition.

Donc, voilà, rien de spéciale en soit... ou de bien différent de n'importe qui qui, le soir, s'octroie un peu de temps pour n'importe quelle autre passion Smile
J'aurais aussi bien pu faire du scrapbooking ou des vidéos YouTube 😂

J'ai BEAUCOUP lu avant de me mettre à écrire.
Aujourd'hui, je ne lis beaucoup moins (car j'ai la mauvaise tendance à être un peu éponge) sauf mangas, BD (car ça s'éloigne de ce que j'écris et donc moins susceptibles de m'influencer) et ultimes coups de cœur. Je préfère écrire que lire.

J'ai auparavant étudié en lettres/création littéraire deux ans.

Comme tu t'y attends, je pense que tu auras des tonnes d'expériences et de profils différents x)
Et que l'auteur... bah c'est pas un genre d'animal ultra spécial ou différent des autres 😂
 
Mardi
   
    Autre / Ne pas divulguer
   Nombre de messages  :  3010
   Âge  :  39
   Pensée du jour  :  /kick lundi
   Date d'inscription  :  19/03/2018
    
                         
Mardi  /  Didon de la farce


Allez, j'apporte ma petite contribution au melting-pot ^^

Est ce que l'écrivain arrive à se dédier à un emploi à plein temps en plus de l'écriture ?
Je ne dirais pas que j'y arrive, je dirais que c'est la base, et que c'est l'écriture qui vient se greffer en plus, quand le temps, l'inspiration, le moral et plein d'autres paramètres le permettent. Évidemment l'idéal serait que mon emploi du temps tourne autour de l'écriture mais bon...

A plusieurs Job en lien avec le monde de l'écriture ?
Nope. Sauf si taper des devis d'électricité et répondre à des mails désagréables ça compte What a Face

Ou au contraire, cumulez-vous avec une ou des activités sans lien aucun ?
Oui, donc ^^

Est-ce que le JE y consacre la majorité de son temps, de ses loisirs ?
ça dépend des périodes. Mon temps de loisirs hors animaux (ceci incluant mon animal à deux pattes) se partage entre la lecture et l'écriture. Quand je suis en phrase écriture je lis moins et vice-versa.

Le JE a-t-il souvent dans ses bagages un diplôme, une formation, une étude approfondie de la littérature ?
Nope

Une méga culture ?
Nope Laughing

Le JE lit-il forcément beaucoup ?
Oui !

Le JE a-t-il un réseau de gens qui écrivent, critiquent, enseignent, publient... en dehors des espaces du type forum, In real life ?
J'ai découvert assez récemment qu'une de mes amies écrit un peu, quand elle trouve le temps. Je lui avais proposé qu'on se fasse des soirées écritures mais c'est pas allé plus loin. Mais j'aimerais bien côtoyer des auteurices irl.

Ou alors comme tout à chacun l'écrivain écrit-il tard le soir une fois tout le reste de la vie normale fait et bien fait ?
C'est ce que je faisais avant... bah, avant d'être mariée (pas merci le mariage). Maintenant j'essaie de caser ça en rentrant du boulot et le week-end (et parfois un peu la journée mais chut).

Le JE qui a un manuscrit sur le feu a-t-il en plus une vie amoureuse ? Une vie familiale ? Si oui, et si en plus il a une vie de salarié lambda, d'ami, de militant ou de randonneur, comment gère-t-il ça ?
Comme elle peut XD En vrai il y a des jours où je regrette le célibat, pour ça (enfin, pas que pour ça...  Comment vivent les écraivain.e.s ? 1f62c ). Et encore, j'ai de la "chance", je n'ai pas d'enfant...

Je me pose ces questions là parce qu'il me semble que si un jour j'écrivais de manière assidue, je me laisserai complètement aspirer par ça. Je n'imagine pas écrire ET avoir une vie à côté... pourtant, ça doit bien être possible !?
Il n'y a pas vraiment le choix en fait, ne serait-ce que pour gagner un peu d'argent pour se nourrir et se loger, à moins d'avoir de l'argent de côté ou des revenus de type immobilier qui tombent tout seuls tous les mois ! Ou à moins, évidemment, de vendre des livres suffisamment bien pour en vivre, ce qui constitue l'objectif ultime de la majorité des auteurices, je crois ^^

Mais alors, la vue d'un écrivain, c'est quoi ?
Moi en tout cas, je suis très très myope.


Comment vivent les écraivain.e.s ? Tarepa10
Ta gueule, c'est cosmique.
https://www.instagram.com/mardi.mardiii/
 
Camille Lafrousse
   
    Autre / Ne pas divulguer
   Nombre de messages  :  287
   Âge  :  40
   Date d'inscription  :  30/01/2022
    
                         
Camille Lafrousse  /  Autostoppeur galactique


haaaa merci pour ces retours ! ça c 'est du concret ! Merci d'avoir pris le temps !

Bon, j'entends, précarité assez présente pour beaucoup, difficulté à en vivre comme activité seule, voir multi-activité,  projets intenses et énergivore, rigueur et auto-discipline,  besoin de créer du réseau, d'être "proactif" comme on dit !  Je n'entends pas d'enfants crier derrière, ou alors ils sont discrets ! héhé !

Bon, du coup,boiséenoire, l'auteur n'est pas un animal si étrange mais... c'est pas la vie de tout le monde quand même ! c'est joli je trouve d'occuper sa vie comme ça !

Pasiphae, merci beaucoup pour les ref et te précision, mon message est parti en simultané avec le tien, je ne l'ai pas lu sur le coup. Je ne sais pas si je prendrai le temps de lire l'étude mais je vais sans doute aller lire à droite à gauche sur le sujet, ou trouver des extraits ! Ou alors, tu le lis et tu me racontes après ?! Laughing

Merci à vous !
 
absolute
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  492
   Âge  :  42
   Localisation  :  Strasbourg
   Date d'inscription  :  28/07/2020
    
                         
absolute  /  Pour qui sonne Lestat


Hello,

Personnellement j'ai la chance d'avoir un boulot (alimentaire, certes) qui me laisse du temps libre pour pratiquer d'autres activités : l'écriture et la musique.

Je dirais que j'y consacre entre 1 et 2 heures, rarement davantage. Ce cumul d'activités ne me pose pas de problème, même si j'ai dû lever le pied sur les loisirs les moins constructifs (séries, jeux-vidéo) et que ma vie de couple en a sans doute pris un coup (ma compagne ayant ses propres activités artistiques, cet éloignement est consenti par elle comme par moi). Bref, en termes de gestion du temps, l'écriture est une activité presque comme les autres : les passions sont chronophages et elles s'accaparent notre esprit. Mais le cerveau humain s'adapte et permet de gérer tout ça.
L'aspect le plus contraignant de l'écriture (pour moi), c'est qu'elle exige une certaine intimité.

Je précise que j'ai commencé à écrire tout récemment, je n'ai donc qu'une maigre expérience. Pire, je n'ai aucun bagage universitaire dans le domaine et ma culture littéraire est limitée (je n'ai jamais lu Maupassant, Balzac, Proust, Zola... imagine le sacrilège, on doit pas être nombreux sur JE). Je lis en outre assez peu, faute de temps (mais tous les jours quand-même). J'avoue que la discipline que je m'impose pour travailler sur mon roman me paraît de fait un peu ridicule, parfois. J'ai vraiment peur qu'on me dise un jour : tout ça pour ça ? Rolling Eyes Dans ces moments là, je suis content d'avoir un boulot et d'autres centres d'intérêts auxquels me raccrocher. C'est rassurant.

Et il y a un point que je voudrais développer. Je connais des personnes qui cherchent à vivre à 100% de leur activité artistique, et elles galèrent toutes : musicien, photographe, illustratrice... Le souci quand tu vis de ta passion, c'est que les impératifs économiques peuvent t'amener à dénaturer la pratique de ta passion. Par exemple, en rendant ton travail plus consensuel, en cédant à des pratiques commerciales (démarchage), etc. J'ai été photographe "pro" pendant un temps (comprends que j'avais un statut professionnel, non que j'étais le Man Ray du 21e siècle). Eh bien, j'ai vite compris que l'essentiel des débouchés portaient sur la photographie de mariage, de naissance, etc. Or, ça ne m'intéressait pas du tout. Ce n'était pas ainsi que je concevais la pratique de la photographie, donc j'ai arrêté. Les musicien.nes pro c'est pareil : ils sont souvent contraints de donner de cours de musique pour vivre. Pas très gratifiant, quand on joue 3 à 5 heures par jour depuis l'âge de 6 ans.

Vivre uniquement de ta passion, c'est aussi renoncer à une certaine liberté dans ton approche. Il faut bien manger. Le compromis idéal serait pour moi de réduire mon temps de travail alimentaire pour dégager davantage de temps à mes passions. Ma compagne l'a fait, elle a tous ses vendredis pour elle. Moi je ne peux pas, je ne gagne pas suffisamment :mrgreen:
https://www.flickr.com/photos/jonathan_martz/
 
Plumerose
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  2246
   Âge  :  104
   Localisation  :  Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... )
   Pensée du jour  :  Demain, ça ira mieux !
   Date d'inscription  :  29/11/2017
    
                         
Plumerose  /  Tentatrice Alopécique


J'aimerais, en un sens, faire partie des auteurs qui "sortent" un roman par an, ou tous les deux ans, dans une bonne ME, en sont contents, et ont une vie avec beaucoup de temps... 

LA REALITE : chez moi, l'écriture est prioritaire, de plus en plus, et mange mon emploi du temps. 

DONC : pas mal de choses réduites à peau de chagrin, dont entre autres : la lecture. 

Je pense que c'est un mauvais équilibre, mais il s'impose ainsi pour le moment.
 
Fiction
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  385
   Âge  :  28
   Localisation  :  Lyon
   Pensée du jour  :  Déterminé
   Date d'inscription  :  15/05/2020
    
                         
Fiction  /  Tapage au bout de la nuit


Hello ! Allez, tes questions sont sympa, je vais y répondre avec ma petite expérience d'auteur, mais je pense que des milliers de réponses différentes sont possibles.


Est ce que l'écrivain arrive à se dédier à un emploi à plein temps en plus de l'écriture ?
A plusieurs Job en lien avec le monde de l'écriture ?
Ou au contraire, cumulez-vous avec une ou des activités sans lien aucun ?
Personnellement mes autres activitées n'ont aucun lien avec l'écriture, ce qui est bien et mal à la fois. Bien parce que je puise énormément d'inspirations de mes autres activités. Mal car je n'ai pas accès à des connaissances pratiques pour écrire, comme quelqu'un qui travaillerais dans l'édition par exemple.

Est-ce que le JE y consacre la majorité de son temps, de ses loisirs ?
Quand je ne travaille pas dans un restau ou dans un bar, j'écris forcément un livre, donc j'y consacre beaucoup de temps oui.

Le JE a-t-il souvent dans ses bagages un diplôme, une formation, une étude approfondie de la littérature ?
Une méga culture ?
Franchement non, j'ai pas une énorme culture, et pas envie d'en avoir une démesurée, pour moi c'est pas essentiel : il faut écrire sur ce que l'on aime ou ce qui nous passionne Smile Pas de diplomes non plus !

Le JE lit-il forcément beaucoup ?
J'ai des phases où je lis pas mal, des phases où je lis pas du tout.

Le JE a-t-il un réseau de gens qui écrivent, critiquent, enseignent, publient... en dehors des espaces du type forum, In real life ? J'ai la chance d'avoir une petite amie qui écris elle aussi, donc c'est cool. Sinon je pense qu'avoir un réseau est essentiel quand on se lance dans l'autoédition Smile

Ou alors comme tout à chacun l'écrivain écrit-il tard le soir une fois tout le reste de la vie normale fait et bien fait ? Le matin perso hehe

Le JE qui a un manuscrit sur le feu a-t-il en plus une vie amoureuse ? Une vie familiale ? Si oui, et si en plus il a une vie de salarié lambda, d'ami, de militant ou de randonneur, comment gère-t-il ça ?
Heureusement qu'on peut avoir une vie amoureuse, on y a droit nous aussi Laughing On peut être salarié et écrire en même temps, mais je préfère largement faire soit l'un, soit l'autre.

J'espère que mes réponses t'aideront, en tout cas certaines sont la preuve que tout le monde peut être écrivain, que ce n'est pas une histoire de talent ou de diplôme ou d'entourage Smile
 
Aquae
   
    Autre / Ne pas divulguer
   Nombre de messages  :  1024
   Âge  :  25
   Localisation  :  le plus près possible d'une forêt
   Date d'inscription  :  01/12/2016
    
                         
Aquae  /  Amazone du Dehors


Coucou ! Je me prête aussi au jeu des questions / réponses Smile

Est ce que l'écrivain arrive à se dédier à un emploi à plein temps en plus de l'écriture ? A plusieurs Job en lien avec le monde de l'écriture ? Ou au contraire, cumulez-vous avec une ou des activités sans lien aucun ?
Pour ma part, j’ai choisi de travailler dans l’édition, donc concrètement… je passe mes journées à lire et travailler des textes. Je ne me voyais pas travailler en-dehors du monde du livre !

Est-ce que le JE y consacre la majorité de son temps, de ses loisirs ?
Oui, mais pas toujours pour moi : j’écris pour les études et le boulot (je suis en alternance dans un master d’édition), pour mes activités militantes, et je passe pas mal de temps aussi à relire les textes d’ami‧es. Finalement, dans tout ça, l’écriture « juste pour moi » ne représente qu’une toute petite part qui vient trop souvent après tout le reste…

Le JE a-t-il souvent dans ses bagages un diplôme, une formation, une étude approfondie de la littérature ? Une méga culture ?
Toutes mes études ont été orientées en ce sens, du bac L jusqu’à mon cursus actuel Razz Je suis aussi passée par un master de recherche et création littéraire.

Le JE lit-il forcément beaucoup ?
Comme pas mal de monde j’ai l’impression, ça dépend des périodes, il y en a où l’écriture prend le pas et où je lis beaucoup moins (quand je repense à la période primaire / début collège, où l’écriture ne prenait pas encore beaucoup de place, je lisais facilement deux fois plus qu’aujourd’hui). Mais j’ai toujours plusieurs bouquins en cours et je peux difficilement passer une journée sans en ouvrir un, ne serait-ce que cinq minutes avant de dormir !

Le JE a-t-il un réseau de gens qui écrivent, critiquent, enseignent, publient... en dehors des espaces du type forum, In real life ?
Oui : déjà, un bon nombre de personnes rencontrées sur divers espaces d’écriture en ligne sont aujourd’hui des ami‧es irl… Et j’ai surtout rencontré beaucoup de monde en participant à des concours, ou pendant mes études.

Ou alors comme tout à chacun l'écrivain écrit-il tard le soir une fois tout le reste de la vie normale fait et bien fait ?
En général, c’est soit ça, soit dans les transports Embarassed

Le JE qui a un manuscrit sur le feu a-t-il en plus une vie amoureuse ? Une vie familiale ? Si oui, et si en plus il a une vie de salarié lambda, d'ami, de militant ou de randonneur, comment gère-t-il ça ?
J’ai laissé de côté la vie amoureuse pour l’instant, et je ne veux pas d’enfants donc ça résout tout de suite certaines questions. Par contre le militantisme me prend énormément de temps (et les balades en forêt aussi). Mais des liens se sont créés assez facilement entre ces différentes sphères, donc je fais d’une pierre deux coups, en quelque sorte : je travaille dans une maison d’édition militante, j’anime des ateliers d’écriture avec des assos écoféministes et animalistes, je corrige la newsletter d’un mouvement écolo… J’ai tout mélangé, en fait. Et jusqu’ici j’y trouve mon compte, même s’il y a des périodes épuisantes où j’ai l’impression d’écrire pour tout le monde sauf moi. J’ai encore du mal à poser mes limites mais je progresse Smile

Je me pose ces questions là parce qu'il me semble que si un jour j'écrivais de manière assidue, je me laisserai complètement aspirer par ça. Je n'imagine pas écrire ET avoir une vie à côté... pourtant, ça doit bien être possible !?
Si on parvient à réduire les 35 heures… :mrgreen:

Mais alors, la vue d'un écrivain, c'est quoi ? C'est quand même pas comme dans les films, la vie en solitaire avec une grande maison au bord d'un lac, la recherche d'inspiration en regardant un super paysage et plein de café bus devant son clavier pendant trois mois pour finalement achever un Best-seller, si ?
Hormis les résidences d’écriture, je ne vois pas ! (Et encore, en général il y a une contrepartie, on ne passe pas tout son temps à écrire au bord du fameux lac, on fait aussi de l'animation)
 
Memento
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  34
   Âge  :  24
   Date d'inscription  :  24/01/2022
    
                         
Memento  /  Petit chose


Salut Camille ce sont de superbes questions que tu nous pose ici. Pour résumer un peu ma pensée sur le sujet, je pense qu'il y a autant de types d'écrivains que de personnes. Chacun a sa façon d'aborder l'écriture, et selon moi personne n'a besoin de se consacrer entièrement à l'écriture pour être écrivain.

Pour répondre à tes questions :

Citation :
Est ce que l'écrivain arrive à se dédier à un emploi à plein temps en plus de l'écriture ? A plusieurs Job en lien avec le monde de l'écriture ? Ou au contraire, cumulez-vous avec une ou des activités sans lien aucun ?

Personnellement, je passe mes journées à travailler et à finir mes études, et le soir j'écris. Je n'avance pas très rapidement, mais avec le temps de transport le matin et le soir j'ai des moments qui me permettent de me vider la tête et de faire le plein d'idées. Ce mode de vie me convient. Je ne compte pas me consacrer un jour à plein temps à l'écriture car j'envisage de développer une carrière scientifique à côté. Mais ça ne veut pas dire que je vais arrêter d'écrire pour autant (d'autant plus qu'on pourrait qualifier la rédaction d'articles scientifiques d'écriture également), surtout car je tire une grande partie de mon inspiration de ce que je fais de mes journées.

Citation :
Le JE a-t-il souvent dans ses bagages un diplôme, une formation, une étude approfondie de la littérature ?
Une méga culture ?

Je n'ai aucun diplôme ni formation en littérature, seulement le strict minimum enseigné jusqu'au bac. Mais de mon côté, je m'oblige à découvrir plusieurs classiques de la littérature. Pour autant je ne dirais pas que j'ai une méga culture en littérature. Je m'y connais un peu dans mes thèmes de prédilection (fantasy et historique) et c'est tout. Mon voyage de lectrice étant loin d'être terminé, je ne perds pas espoir de m'améliorer.

Citation :
Le JE lit-il forcément beaucoup ?

Oui et non. J'ai écris la plupart de mes textes alors que je ne lisais pas du tout. J'avais en revanche énormément besoin de transcrire ce que je ressentais et mes idées. J'ai commencé à me replonger dans la lecture sérieusement il y a 2 ans, et je sens que cela m'aide tant du côté de l'inspiration et du style.

Citation :
Le JE a-t-il un réseau de gens qui écrivent, critiquent, enseignent, publient... en dehors des espaces du type forum, In real life ? Ou alors comme tout à chacun l'écrivain écrit-il tard le soir une fois tout le reste de la vie normale fait et bien fait ?

L'écriture pour moi c'est une activité solitaire. J'écris avant tout pour moi et j'ai un peu de mal à partager ce que je fais en dehors de certains forum. Je n'ai aucun contact avec le monde de l'édition. Je suis un peu une ermite dans sa grotte qui écris la nuit  Laughing

Citation :
Le JE qui a un manuscrit sur le feu a-t-il en plus une vie amoureuse ? Une vie familiale ? Si oui, et si en plus il a une vie de salarié lambda, d'ami, de militant ou de randonneur, comment gère-t-il ça ?

Ma vie d'écrivain passe après ma vie familiale. Je n'ai pas la pression de devoir absolument produire un manuscrit pour vivre, alors je reste proche de ma famille et de mes amis. Je n'ai pas de vie amoureuse mais ce n'est certainement pas à cause de l'écriture  Razz

Enfin bref, tout ça pour dire qu'être écrivain c'est une notion très large pour moi. Dans ma tête je suis écrivaine, certainement pas très douée voire très banale, mais j'écris tout de même.
 
Camille Lafrousse
   
    Autre / Ne pas divulguer
   Nombre de messages  :  287
   Âge  :  40
   Date d'inscription  :  30/01/2022
    
                         
Camille Lafrousse  /  Autostoppeur galactique


Merci à vous d'avoir pris le temps de ces retours détaillés !
C'est très chouette pour moi de découvrir vos profils, vos intérêts, quelle place chacun de vous donne à son écriture, comment vous organisez votre vie autour de ça.
Pour ma part, loin de me considérer autrice, j'avoue que c'est une activité à laquelle j'aimerai donner plus de place, un jour. Surtout les mois d'hiver ! Ce n'est pas le moment pour moi mais je me dis qu'un jour, peut-être...!

En tous cas c'est chouette de lire cette diversité de parcours et cette envie commune !

A bientôt !
 
s.tupido
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  561
   Âge  :  33
   Date d'inscription  :  26/12/2017
    
                         
s.tupido  /  Gloire de son pair


A mon tour !

Est ce que l'écrivain arrive à se dédier à un emploi à plein temps en plus de l'écriture ?
A plusieurs Job en lien avec le monde de l'écriture ?
Ou au contraire, cumulez-vous avec une ou des activités sans lien aucun ?
Je suis un cas particulier car je suis actuellement en congé parental. Mais j'ai écrit un roman complet ainsi que 2 premiers jets tout en étant employé à temps plein (j'écrivais pendant mes heures de boulot, mais chuuuuut). Actuellement je travaille à temps partiel et je trouve toujours le temps d'écrire.

Est-ce que le JE y consacre la majorité de son temps, de ses loisirs ?
Je m'astreins à 1000 mots par jour en période de production (quand je fais avancer un manuscrit) mais ça ne m'empêche pas d'avoir d'autres loisirs. C'est difficile à quantifier par contre.

Le JE a-t-il souvent dans ses bagages un diplôme, une formation, une étude approfondie de la littérature ?
Une méga culture ?
J'ai fait des études de journalisme, mais l'écriture littéraire n'a rien à voir.

Le JE lit-il forcément beaucoup ?
Je lis environ 1 heure par jour (pas 1h d'un coup, mais par petites touches).

Le JE a-t-il un réseau de gens qui écrivent, critiquent, enseignent, publient... en dehors des espaces du type forum, In real life ?
Pas du tout.

Ou alors comme tout à chacun l'écrivain écrit-il tard le soir une fois tout le reste de la vie normale fait et bien fait ? Un peu n'importe quand, ça dépend du temps et de l'énergie disponibles.

Le JE qui a un manuscrit sur le feu a-t-il en plus une vie amoureuse ? Une vie familiale ? Si oui, et si en plus il a une vie de salarié lambda, d'ami, de militant ou de randonneur, comment gère-t-il ça ?
En principe quand on est motivé par quelque chose on trouve toujours le temps de le faire. L'écriture a aussi un aspect fluctuant (je ne suis pas aussi assidu selon que je débute un manuscrit ou que je suis en pleine bourre parce que toutes mes idées se sont imbriquées et que je n'ai "plus qu'à" rédiger), ce qui permet d'aménager son temps sur la durée. Parfois plus d'écriture, parfois moins.
https://edewilmer.wordpress.com/
 
   
    
                         
Contenu sponsorisé  /  


 

 Comment vivent les écraivain.e.s ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum des Jeunes Écrivains :: Dépendances :: Discussions générales-