Bonjour lecteurs et auteurs

Ayant jusqu'à aujourd'hui écrit pour le plaisir, et sans aucune prétention d'être publié, voilà qu'il me prend l'envie à la fin de mon tapuscrit de franchir un cap.
Peut-être est-ce parce que j'y ai mis du temps, des milliers d'heures et un paquet de nuits blanches, allez savoir.
Toujours est-il que j'ai fait le choix de l'auto-édition pour pouvoir en faire profiter la famille et les amis proches, mais surtout pour prouver ( à moi-même surtout ) que je suis capable d'aller au bout de quelque chose que j'ai commencé.

Comme je veux que le travail soit le plus propre possible, j'ai décidé de faire appel à un correcteur professionnel après avoir moi-même corrigé autant que j'ai pu mes écrits ( 5 jets au total ).
Après avoir jeté mon dévolu sur plusieurs sites, trois ont retenu mon attention. J'ai cherché des avis sur le net à leur sujet, mais impossible d'en avoir le coeur net.
Je tiens à préciser que les tarifs sont élevés, bien que tout est relatif, mais qu'ils sont en adéquation avec la masse de travail à accomplir : 699 pages et 176000 mots.

Je note ci-dessous les mails de retours pour donner un ordre d'idées en sachant que je voulais une correction approfondie :


Correcteur A : Calista correction ( le plus cher, mais il a ma préférence )

Correction approfondie : la correction simple est complétée par la réécriture des maladresses de style, fautes de langage, pléonasmes, barbarismes, solécismes.
2100 € et pas d'avis sur mon tapuscrit

Correcteur B : D'un trait de plume
Monsieur,

Nous avons regardé attentivement l'extrait de votre manuscrit.
Il ne nous semble pas nécessiter de réécriture (c'est plutôt une bonne nouvelle pour vous parce que le devis d'un tel travail serait monté vraiment très haut !).
Nous vous proposerions donc volontiers un devis pour une simple correction, qui d'ailleurs nous amènera peut-être, çà et là, à proposer des reformulations de phrases. Ce devis s'élèverait donc à 1272 euros.

Nous restons à votre disposition.

Correcteur C : Jardin secret

Votre texte ne me semble pas nécessiter une correction approfondie. Ce que je nomme ainsi consiste en un travail comprenant plusieurs lectures différentes (syntaxe, grammaire, orthographe, typographie), dont une par un autre correcteur. C’est évidemment très cher, et votre texte est déjà bien écrit.
Je propose donc ce que j’appelle une relecture soigneuse. Il s’agit d’une seule lecture du texte (voire deux si je sens que je suis trop « happée » par l’histoire, ce qui gêne ma concentration), très soigneuse, comme son nom l’indique.
Sur une telle quantité de signes, mon devis s’élèverait à 1 400 € hors TVA. Si je ne fais que la correction, la TVA est de 20 % (1 680 € TTC). Si je devais par la suite faire la mise en page et servir d’interface pour l’impression, je pourrais appliquer une TVA à 5,5 %. Je suppose cependant que vous destinez ce roman à des éditeurs et ne souhaitez pas vous autofinancer pour sa publication.
Je reste à votre disposition pour toute précision,
Cordialement.
Voilà. Je tiens à préciser que même si le tarif peut paraître élevé, ça vaut la peine pour sortir un roman abouti et de qualité, ne serait-ce que par correction pour le lecteur. De plus, après tant d'années à l'écrire, je trouverai dommage et un peu idiot de ne pas mettre une touche finale de qualité.

Bref, si des personnes ici ont déjà eu affaire à un de ses sites de corrections, je suis preneur de toute info qui pourrait être pertinente.

Merci pour ceux qui auront eu le courage de lire jusqu'ici.
L'homme qui murmurait à l'oreille de son clavier

Félicitations pour avoir terminé ton roman !!
Je ne peux pas t'aider car je n'ai jamais fais appel à un correcteur (je compte tenter d'envoyer à des maisons d'éditions), je m'excuse. J'utilise le logiciel Antidote, même si je sais que ce n'est pas excellent à 100%.
Mais peut-être que des gens ayant fait appel à des correcteurs pourront t'aider (:
Si tu as besoin d'aide pour recevoir des avis sur ton texte (pas pour le corriger), tu peux toujours faire appel à des bêta-lecteurs via ce forum.
Voilà bon courage ^^

Salut Gadacu,

Ton message date un peu mais je suis tellement choquée par ce que je lis que je devais laisser un commentaire.

Tout d'abord, sache qu'il existe un vrai business de l'écriture, et pas au sens noble du terme. Juste des gens qui profitent du manque de confiance des auteurs pour leur soutirer ce qu'ils peuvent. Les maisons d'édition à compte d'auteur en font partie mais beaucoup de correcteurs/relecteurs peuvent les rejoindre au panthéon des pompes à fric.

Cela se remarque direct dans leurs discours. Même s'ils reconnaissant que ton manuscrit est très bien, il y aura toujours un truc en plus à faire. Eh oui, manuscrit parfait = pas d'argent à se faire.

Leurs argumentaires sont dignes d'un vendeur de téléachat avec une palme spéciale pour le dernier qui avance d'abord une prestation très chère dont tu n'as pas besoin pour te proposer une correction soigneuse pour la modique somme de 1680 euros

Un conseil Gadacu : fuis !

Tu veux t'auto-éditer, tu veux un truc propre, c'est normal. Investis dans un logiciel de correction qui fera très bien le job genre Antidote et c'est tout. Aie confiance en toi.

Je le répète, c'est un business qui capitalise sur les angoisses des auteurs et tu sembles vraiment inquiet quant à la qualité de ton manuscrit. Stop ! Garde tes sous.

Et si tu veux investir, surtout en auto-édition : contacte un graphiste si tu veux une belle couverture, un imprimeur qui te fera un beau livre que tu pourras offrir et si tu veux aller plus loin et espère attirer les lecteurs, investis dans la communication.

C'est ça le succès en auto-édition: pas un livre parfait sans faute (franchement va lire des extraits des meilleures ventes auto-éditées, ça fait peur niveau écriture), mais un livre promu.

Bon courage !

Heu, alors autant je conçois qu'il faille éviter les arnaques, autant je ne vois pas en quoi confier son travail à un correcteur compétent serait une mauvaise chose. Ce n'est pas parce que les auto-édités pondent des livres bourrés de fautes d'orthographe à tour de bras qu'il faut que cela devienne le standard de l'édition.
Aussi, si tu veux faire un livre professionnel, oui, engage un correcteur, il sera beaucoup plus efficace que n'importe que logiciel, pour autant que ce soit un professionnel efficace.
Essaie de voir avec eux si tu peux avoir par exemple, une page d'essai pour voir quel type de correction ils font dessus et demande leur leurs références (voire leurs diplômes), si tu peux checker un des livres qu'ils ont corrigé par exemple .
Dans tous les cas, fais un contrat. C'est une somme importante, ce serait dommage de mal choisir.

Je ne voudrais pas que mon message soit mal interprété. Je ne critique pas toute la profession des relecteurs/correcteurs, j'appelle juste à la réflexion face à des tarifs aussi prohibitifs.

J'ai l'impression que le recours à un relecteur dans ce cas (roman abouti et bien corrigé) est superflus et que ces personnes profitent quelque part du manque de confiance de l'auteur pour lui faire payer des prestations dont il n'a pas besoin.

Quant à l'auto-édition, loin de moi l'idée de dire qu'il faut bâcler son roman, juste que le succès tient plus à une bonne communication qu'à un bon texte. Ça me désole que ça se passe comme ça, de voir des horreurs en top des ventes mais c'est la réalité...

Alors déjà, je tiens à tous vous remercier Pour vos réponses, vos commentaires et vos avis. En ce qui concerne la correction du manuscrit, ce n’est pas une question de confiance, mais de niveau de langue. Même si je suis certain de m’en être pas trop mal sorti ( merci Antidote qui a l’air d’avoir le plus d’adeptes ), je préfère qu’un professionnel formé à cet exercice fasse une dernière vérification. La langue française étant ce qu’elle est ( aussi riche que complexe ), je le dois aux futurs lecteurs qui investiront du temps et de l’argent pour espérer s’évader l’espace d’un bon livre. Et je suis à 100% avec Scrubolitain quand tu dis que les livres auto-édités qui ont le plus de succès sont ceux dont l’´auteur arrive à mettre en place un plan marketing aux petits oignons. Ainsi va le monde et tant pis pour la qualité. De mon côté, je refuse de céder aux sirènes de la facilité ;-)

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Merci Keanu.
Je te remercie pour tes encouragements. On partage tout les deux le même point de vue quant à la correction, même si je comprend les remarques de Scribolitain. Tout le monde ne peut pas se permettre de mettre une telle somme dans la correction.
De mon côté, la correction et la couverture étaient une évidence avant même la fin de mon premier jet. L'écriture de celui-ci à été très erratique et J'ai mit plus de 10 ans à le finaliser. La faute au manque de volonté ( un peu ), au doute ( beaucoup ) ou a la flemme ( souvent   ). C'est pourquoi je tient à mettre cette dernière couche de vernis pour prétendre à un minimum de qualité même si je sais que l'histoire et l'intrigue priment.
J'ai fini par choisir le correcteur en me basant sur des recherches approfondies sur le web et en me fondant sur divers avis. Je mettrai ici mon propre ressenti une fois que j'aurais récupéré le manuscrit corrigé et relu ( encore   )
En attendant, bonne écriture à tous et ne lâchez rien  

Pas de soucis Gadacu, le plus important c'est que tu aimes ton manuscrits et que tu n'aies aucun regret. Dix ans d'écriture c'est long alors je comprends que tu veuilles que ce soit parfait.

Je serai toujours méfiante vis à vis de ces prestations mais chacun fait comme il veut Ton retour m'intéresse en tout cas.

Bon courage dans cette aventure !

Évidemment que ces devis sont "chers", ce sont de grosses sommes d'argent. Mais ça n'en fait pas des devis outranciers pour autant.

Du coup, puisque Scribolitain est choquée des sommes demandées, je vais essayer d'expliquer pourquoi c'est aussi cher.

Corriger un manuscrit de cette longueur, suivant la difficulté du texte et le type de correction (purement ortho-typographique ou reformulation) c'est entre 100 et 200 heures de travail. Soit entre 3 et 6 semaines de travail à temps plein.
Déjà, faites le calcul de ce que coûte 3 semaines de travail au SMIC... Mais un correcteur professionnel, souvent, ça a un bac + 5 en lettres/linguistique, assorti de quelques formations professionnelles spécialisées (et payantes !) par-dessus. Ce niveau d'étude et cette expertise, ça se paie, et donc il est logique que le correcteur ait un tarif supérieur au SMIC.
Enfin, le correcteur est un travailleur indépendant, si bien que son tarif et sa rémunération sont deux choses différentes : sur la somme qu'il facture, il faut qu'il paie ses cotisations sociales, qu'il prévoie de quoi épargner puisqu'à la différence d'un salarié il n'a ni congés payés, ni congés maladie, ni assurance chômage et qu'il paie ses heures consacrées à du travail administratif. Enfin, il doit également financer son matériel (ordinateur, logiciels, impression s'il travaille sur papier...) et son espace de travail. Si vous avez fait l'expérience du télétravail forcé pendant le confinement, vous vous serez vite rendu compte que travailler sur son lit ou sur un bout de la table de la cuisine, ce n'est pas tenable sur le long terme, et les travailleurs indépendants se retrouvent donc à soit avoir des frais de logement plus importants afin d'avoir chez eux une pièce réservée à leur travail, soit à louer un bureau à l'extérieur.
Les cotisations sociales obligatoires, avec le statut le plus "facile", celui d'auto-entrepreneur, c'est autour de 25%, et on peut y ajouter 25% supplémentaire pour couvrir le reste (épargne congés, chômage, frais de matériel et espace de travail).
Grosso modo, on peut donc diviser par 2 la somme qui revient réellement au correcteur sur les devis établis. Le correcteur qui facture 2000 € touche donc 1000€ pour 100 heures de travail (si on prend la fourchette basse), soit 10 € de l'heure. Le smic horaire net étant à 8,11€, ça ne me semble pas être un tarif abusif pour un travail qualifié qui nécessite des compétences précises.

Là où il faut se montrer méfiant, à mon avis, c'est plutôt du côté des "correcteurs" qui proposent des prix improbablement bas. Je vois passer des fois des trucs genre 50 ou 100 € la correction d'un roman, c'est juste hallucinant. Parce que clairement, un tarif pareil ne peut signifier que deux choses : d'une part, le travail est bâclé, d'autre part, la personne n'a pas un statut professionnel (elle ne paie pas de cotisations, TVA, etc.). Si elle peut se permettre des tarifs pareils, c'est qu'elle ne compte pas sur la correction pour vivre : c'est un loisir, quelque chose qu'elle fait à côté de son vrai métier, celui qui paie son loyer. Or aimer lire et avoir un petit niveau en orthographe, ce n'est pas la même chose qu'être un professionnel de la correction : cette personne vous fait donc payer pour un service pour lequel elle ne possède probablement pas les compétences nécessaires. Un service que, pour le coup, vous pouvez remplacer par Antidote et/ou des collègues auteurs bienveillants prêts à relire votre manuscrit.

Je rebondis sur plusieurs choses qui ont été dites :
Le recours à un correcteur professionnel n'est pas du tout une mauvaise chose, surtout si tu comptes auto-publier ! Le soucis est plutôt culturel chez nous, et vient de notre relation à l'écriture et au métier de l'écrivain. Je m'explique : chez nous, dépenser de l'argent pour publier un roman, c'est un big no no. On le dit souvent ici, on ne devrait rien avoir à payer pour se faire éditer...mais cela ne vaut que pour un parcours traditionnel. Oui, une maison d'édition à compte d'auteur ne devrait rien nous faire payer, mais ça s'arrête là. Or, je sais que ce principe se retrouve à tous les niveaux, souvent : c'est "mal vu" de payer pour un correcteur, et c'est "bizarre" d'investir de l'argent dans de la mise en page, ou une couverture, pour les auteurs auto-publiés...et c'est absolument absurde ! L'idée, c'est d'avoir la meilleure version de notre texte,  et un produit attrayant qui puisse se vendre. A contrario, dans le milieu littéraire anglo-saxon, c'est très courant de passer par un correcteur professionnel, qu'on cherche à se faire publier ou à s'auto-publier, et ce serait presque bizarre de ne pas l'envisager.
Les maisons eux, ont des correcteurs. Pourquoi zapper cette étape en auto-édition ? C'est justement ça qui pêche souvent dans les romans auto-édités : l'auteur.e n'a rien investi, ni dans le texte, ni dans la mise en page, ni dans la couverture, ou la promotion et ça se sent.
Donc, embaucher un correcteur professionnel, je vois ça comme une vraie nécessité quand on s'embarque dans l'auto-édition.
Tu parles de faire partager ça avec ta famille et tes amis, mais quitte à investir pas mal dans un produit propre, je pense que tu peux viser un peu plus haut et vraiment essayer de publier pour un public plus large !

Les devis présentés ne me choquent pas vraiment, pour avoir moi même faits des petites recherches sur les prix du marché, on est dans les clous. A toi de voir.

De toutes façons, mon choix était déjà fait avant même afin de mon premier Jet. Et après avoir reçu le avoir reçu le premier jet de correction, bien m'en a pris. Pas de grosses fautes, mais d'innombrables petites ( "rentrer" au lieu de "entrer", beaucoup de "ses" au lieu de "ces"). Quelques reformulerions bienvenues. Des incohérences révélés sur certaines phrases que j'ai du réécrire. Par contre, quelques suggestions que je n'ai pas retenues, ou mêmes des erreurs d'inattention de la part de la correctrices qui je suis sur vont êtres corrigés lors de la deuxième correction ( mais que j'ai moi même corrigé ). Mais avec 175 999 mots, rien d'étrange à cela. En tout, le travail nécessite 8 semaines. Donc, effectivement, un gros travail. Mais je ne regrette pas. Après tant de temps à l'écrire, je ne voulais pas sauter ce qui va être la dernière touche finale pour avoir un roman de qualité.
Je posterai mon avis définitif après la fin du travail.

Radischat a écrit:

c'est "mal vu" de payer pour un correcteur, et c'est "bizarre" d'investir de l'argent dans de la mise en page, ou une couverture, pour les auteurs auto-publiés...et c'est absolument absurde ! L'idée, c'est d'avoir la meilleure version de notre texte,  et un produit attrayant qui puisse se vendre.

Ce qui me gêne, c'est que j'ai l'impression qu'aujourd'hui, on fait payer pour tout et n'importe quoi. Je ne remets pas en question l'activité de correcteur, mais je ne perçois pas cela comme un passage obligé.

Je constate qu'un business s'est créé autour de l'écriture où chacun propose des prestations plus ou moins sérieuses avec comme argument ''attention jeune auteur, si tu ne fais pas ça, ton livre sera tout pourri et tu ne réussiras jamais". Je suis allée sur les sites de correcteurs par curiosité et ils avancent tous le même argument. Je comprends qu'ils gagnent leur vie en corrigeant des textes et il faut bien attirer les clients mais je trouve ça malhonnête d'insinuer que c'est indispensable pour un avoir un bon texte.

Après concernant les tarifs, je comprends que c'est un travail titanesque et tout travail mérite salaire. J'estime juste qu'un auteur sachant écrire doit pouvoir être capable de le faire lui-même pour avoir un texte acceptable (pas parfait, mais au moins dénué de fautes). S'il ne sait pas écrire, alors qu'il prenne le temps d'apprendre. Beaucoup voudraient que leur premier roman soit déjà parfait sans avoir rien à faire si ce n'est payer. Je comprends dans ce contexte que l'activité de coach en écriture se développe. Mais où est la gratification d'avoir écrit un roman si on a payé pour se faire motiver, payé pour trouver des idées, payé pour construire un plan efficace, payé pour réécrire le roman ?

Bien entendu, je n'englobe pas tout ce qui gravite autour de l'édition et nécessite des compétences spécifiques que n'a pas forcément l'auteur comme une jolie couverture ou une campagne de promo. Payer pour des prestations annexes ne me semble pas déconnant non plus. Parce que bon, les couvertures des romans autoédités piquent vraiment les yeux

Bref, chacun fait comme il veut. Je voulais juste donner proposer un autre point de vue sur ces activités. Si tout le monde est content, c'est le principal

Déjà je vois une différence entre "avoir un texte acceptable" et avoir un texte complètement corrigé. De une, il est très difficile même en ayant régulièrement 0 faute aux dictées de Pivot, de voir ses propres fautes (parce que les erreurs de frappes et les fautes d'inattention, sur un manuscrit aussi long cela arrive) et de deux, parce que le français est une langue difficile et si je sais la différence entre ces et ses, le pluriel de mots composés par exemple me pose encore question. J'estime avoir une orthographe et une grammaire relativement correctes, il n'en reste pas moins que ma nouvelle publiée et passée entre les mains d'un correcteur était plus rouge que mes disserts de grec ancien. Et ce n'était qu'une nouvelle
De plus, la correction est totalement différent des autres "métiers" que tu cites : c'est une "science" dans le sens où il y a une réelle expertise, c'est juste ou c'est faux, cela n'a rien à voir avec réécrire le manuscrit dans un sens ou un autre, apporter des idées, coacher le temps d'écriture etc.

Personnellement, je comprends tout à fait les tarifs, mais jamais je n'aurai les moyens de passer ça. C'est une réalité pour beaucoup de monde malheureusement.