ça donne envie d'être incanté, mantras nouveaux ! j'y vois une forme de cette "tradition primordiale" dont parle Guénon, quoiqu'il en était éloigné malheureusement par sa conception manichéenne de la modernité - lui-même, pourtant, insiste sur le système cyclique qu'aurait omis l'occident, et point l'orient (du moins, la tradition qu'il en subsiste peu ou prou). des petites gemmes quoi, qu'on a envie de répéter, qu'on a envie de réciter, qu'on a envie de chantonner pour soi, en se levant le matin, en se couchant le soir - en espérant que les penser, peut-être, participe un peu à rendre belles les choses, du quotidien et par-delà.

parce que Guénon, forcément, a considéré cette tradition sans voir qu'elle était, en réalité, la contre-réforme d'une tradition antérieure, véritablement primordiale, que peut-être nos mères arrivaient dans leurs douleurs et nos naissances, par l'habilité de la voix et des doigts,  à nous conter, à nous transmettre - fresques lumière fertilisante des faces (connaître ses visages, les voir). lui-même pourtant insiste sur l'importance des transmissions orales, l'opacité des prismes de l'époque faisant. il parle pourtant de cette caverne comme lieu de rite initiatique, où la seconde naissance des initié·es prend place dans un mouvement inverse : resurgir dedans le coeur sombre de la montagne. où, si la montagne est le corps exotérique, triangle ascendant, la caverne est le corps descendant - transmission que le corps incarne, finalement, qui descend de cette seconde naissance analogique - puisque nous finissons, après le fond de la caverne, par sourdre à la surface.

et puis, juste, ça swing en fait ! c'est entraînant ! et ça a envie de rester dans la tête !

Quoi, une scène de crime solaire ou simple suicide ? Immolation par l'eau - si discrète ?

52 me parle beaucoup, je veux bien la suite ! (je vais numéroter les commentaires, alors. )