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 Indices et traque - Pasifaea

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Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Merci Moïra !

Aomphalos, ta première lecture est dingue ! c'est trop trop bien (ça donne envie de prendre l'exercice un peu plus au sérieux), mais tu n'as pas vraiment réussi à clasher Sad en vrai ça fait juste trop plaisir (et j'étais parfaitement sobre en écrivant èé )
La mère de la poésie mexicaine, c'est ce que se proclame Auxilio Lacouture au tout début d'Amuleto que je suis en train de lire ! ça m'a donné envie de renouer avec ces histoires de filiations de poétesses, que je trouve vraiment très belles et importantes. Je te jure que je ne faisais pas référence à toi pour le raisonnement verbeux ; en fait ce poème était une réponse au sujet de dissertation qu'a dû résoudre rodé (la première question), je voulais l'aider ! du coup les raisonnements verbeux ou limpides c'est les raisonnements type dissert ! Les réal-viscéralistes je ne connais pas bien non plus, je crois que c'est avec elleux que Bolaño a commencé à écrire, et je les clashe un peu parce qu'iels ont longtemps été l'un des modèles imaginaires de la communauté JE (même si je sais que tu n'aimes pas qu'on emploie ce mot). Achimboldi c'est le pseudonyme de l'écrivain mystérieux au cœur de l'enquête que mènent les universitaires qui en sont spécialistes dans 2666 (encore une enquête !) et effectivement je crois qu'à un moment on apprend que son pseudonyme a été choisi en référence au peintre italien (désolée de démystifier à ce point). Si je faisais référence à Acanthe aussi un peu, c'est parce qu'il y a ce petit jeu d'une enquête sauvage à l'autre, de tisser de petits liens discrets. J'aime bien penser, au moins dans le cadre des enquêtes, que la diégèse ne s'arrête pas aux bords de mon topic mais qu'elle s'ouvre à la sous-section temporaire entière, et que les participant·es sont les personnages d'une même et grande histoire d'enquête (puisqu'après tout une ligne évoquait peut-être l'idée d'en faire quelque chose ensuite !) Mais je comprends que tu puisses être agacé parfois. Je trouve que tu t'auto-bolosses davantage que tu ne me bolosses quand tu dis que les nouveaux mots sont moches, désolée. "web" c'est très très joli ! La grande (C)atastrophe, si tu avais lu le poème précédent, et encore celui d'avant, et encore celui d'avant, n'aurait pas été si mystérieuse ! en fait les poèmes de mon enquête (désolée c'est très présomptueux mais c'est vrai) fonctionnent les uns avec les autres et du coup c'est peut-être difficile de les comprendre isolément. La grande (c)atastrophe c'est la fin du monde ! j'avais envie de lier tout ça à la collapsologie (côté plouf du monde) et à l'écoféminisme (côté Aquae du monde) puisqu'il y a des fins du monde dans les romans de Bolaño. En fait je trouve ça vraiment trop chouette de concevoir un projet où chaque petite partie est liée de plein de façons aux autres, et la toile qui se dessine (oui le mot web n'est peut-être pas innocent !) finit par résoudre, peut-être, une question qu'on ne posait pas très clairement au début. En tout cas, merci encore !
 
Hiver
   
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Hiver  /  La Papesse


je lirai ça attentivement très vite !
(je venais saluer la belle première lecture d'aomphalos qui était ma première lecture enjouée via sa lecture)

Belano dans le réal-viscéralime, et Bolano dans l'infra-réalisme !
 
Scezelivo
   
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Scezelivo  /  Crime et boniment


Et quelles bases solides ! I love you Embarassed J'ai bien aimé comme t'as excusé ma lecture très approximative de l'article que tu avais partagé et qui m'a fait confondre Auxilio et Cesarea !
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


merci Hiver pour ton passage ! ahah oui en effet, fiction et réalité se confondent un peu !

Scezelivo hihi, je suis un peu coupable parce que je me suis AUSSI demandé dans mon enquête si Cesarea n'était pas la mère de la poésie mexicaine..
 
Scezelivo
   
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Scezelivo  /  Crime et boniment


Je n'ai pas encore regardé la vidéo mais, déjà, je trouve le titre très fort, voire sexy (j'entends sexy comme en mathématiques ou en physique). Le Soleil est mon père, derrière l'apparente simplicité de l'énoncé révèle, me semble-t-il, et à la suite des poèmes et de la traque qui précèdent, d'une formidable synthèse mystique.

Avec cette absence viscérale de la mère, dont on cherche (éperdument ?) à retrouver le corps, comme s'il nous fallait absolument qu'une mère existe. Et puis, cette assertion « le Soleil est mon père ». Pas de recherche, le Soleil est cette chose lointaine qui n'est au fond pas si grand sur ce qu'on en voit de la voûte céleste, et qui ne semble n'être là qu'à titre semenciel. De la chaleur et de la lumière – et de l'information, du moins en permet-il l'expérience.

Il y a quelque chose de terrible, quand on se répète « le Soleil est mon père, le Soleil est mon père, le Soleil est mon père », c'est qu'il semble que ça soit tout à fait vrai. En fait, marchant à reculons, il nous semble voir qu'effectivement, tous les rais mènent au Soleil – du moins dans la journée. Tandis qu'il semblerait qu'au contraire, la mère nous apparaisse toujours tout à fait singulière.

Ce serait un peu comme dire que les papas du monde ont usurpé leur paternalité, pas qu'un pair semenciel ne puisse éveiller en soi l'instinct maternel ; mais que les pères sont sévères, parce qu'ils tiennent de Machiavel. J'aime bien, chez les mamans, quand c'est un frère ou un oncle qui nous éduque, comme des émissaires paternels plus que comme des pères.

Je te disais plus tôt qu'il me semblait que « l'absence » était ce principe féminin primordial, mais je me suis trompé. La mère porte en elle la manifestation du père, et de même que tout ait été conçu en face(s) d'une seule et même absence, le père est cette pièce absente qui détermine le sexe. Je crois que ce n'était pas si faux, à la fin, de parler de matrice ou d'œuf cosmique – et nous sommes toustes des lucifères.

Si le Soleil est mon père, alors c'est vrai qu'il est cette chose vague et lointaine dans le ciel ; tandis que je sens qu'une chaleur et qu'une lumière tout à fait maternelles me caressent la peau, et chauffent mes cheveux ; la mère fait voir et à trop rapprocher le Soleil, on s'y brûle les yeux.

Bon, visionnage maintenant ! bounce  
 
Pattrice
   
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Pattrice  /  Effleure du mal


Ta voix dans la vidéo. 💕 Je n'ai pas encore lu tes derniers textes en revanche, je m'y mets.
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Scezelivo, si un titre tout seul t'inspire autant, que dire du vidéopoème ? (je crois que Le Soleil est mon père, il ne faut pas chercher beaucoup plus loin que le fait que Pasiphae soit dans la mythologie fille du soleil hihi, mais bien sûr il y a quelque chose avec ces histoires de filiation)

Pattrice, merci I love you j'essaie de la travailler comme un instrument, mais pour l'instant c'est balbutiant. J'aimerais m'extirper de la diction un peu stéréotypée qu'on trouve d'ordinaire dans la poésie sonore / la vidéopoésie.
 
Jezebeth
   
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Jezebeth  /  Guère épais


tu as l'art de découper les vers
souvent je trouve ta poésie trop peu poétique, mais c'est parce que je confonds lyrisme et poésie
mais du seul point de vue de la fabrication, je t'ai trouvée pleine de technique sur les derniers (depuis début décembre)
je me souviens quand je te lisais il y a quelques années et on sent une forme de sagesse dans la production à présent, c'est admirable
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Ça me fait bizarre, un commentaire de toi, comme un voyage temporel ! Et très plaisir ! Certains poèmes postés dans mon topic de poésie général sont plus lyriques que ceux de la Traque solaire Wink
Je te remercie beaucoup pour cette lecture !
 
Jezebeth
   
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Jezebeth  /  Guère épais


my pleasure
oui c'est vrai (pour le lyrisme), je pense donc que je te préfère ce réalisme un peu mainstream (désolé si je charcute avec des mots inappropriés) ; je trouve que ce que tu postes ici te """va""" davantage !
et puis le rapport avec JE est chouette-rigolo aussi (a posteriori je viens d'écouter le commentaire audio d'Aomphalos et je suis d'accord avec pratiquement tout)
 
Pattrice
   
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Pattrice  /  Effleure du mal


J'aime ce que tu écris ici, les deux derniers m'ont frappée. L'aveu de tristesse pourrait être une chute assez banale dans le 32, et pourtant, dans sa simplicité et sa brièveté, il touche.
 
plouf
   
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plouf  /  Crime et boniment


Citation :
Plongeur mort, poésie,

Lourdes têtes sur les rivages : ma montagne est si

Triste quand j'y pense.
ces trois vers sont géniaux !
Tout le poème est très beau de toute façon avec un rythme terrible. Chapeau.


Pour ce qui est de l’histoire autour de la mère de la poésie que l'on trouve dans les autres poèmes, j'avoue y être beaucoup moins sensible. Ca me fait un peu penser aux égotrips présent dans le rap ou Boobaragon. Je sais que c'est de l'autodérision etc., et que c'est pour rire. Mais je crois que je ne suis pas quelqu'un de très drole. Ca me laisse toujours un peu de marbre ces choses là Embarassed
Tout ce que je peux dire, c'est qu'ici en tout cas c'est très bien réalisé !
http://lefauxrhum.forumactif.org/
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Merci toustes !

plouf, ce n'est pas un egotrip, c'est une écriture à partir des textes de Bolaño ! dans Amuleto, Auxilio Lacouture explique qu'elle est la mère de la poésie mexicaine – elle le dit à une dizaine de reprises au cours du roman. Dans beaucoup de textes de Bolaño, on a l'image de la poésie comme un plongeur mort, et des lacs de montagne qui reviennent de façon lancinante (comme les patrons des métaphores). De manière générale, Bolaño pose beaucoup la question de l'origine de la poésie (le mal, la violence ? avec La Littérature nazie en Amérique, ou le personnage d'Archimboldi dans 2666). Cesarea Tinajero est un autre personnage de poétesse matricielle (à l'origine du réal-viscéralisme), et le premier poète mexicain est en réalité une poétesse (Sor Juana Ines de la Cruz). Toute cette mythologie innerve fortement son œuvre, et j'y suis nécessairement sensible parce que pour moi la question de filiations au féminin est fondamentale pour permettre aux femmes d'écrire. On l'a déjà abordé avec Majan, il faut savoir que le premier texte poétique jamais écrit (et en tout cas retrouvé) dans l'histoire de l'humanité est l'œuvre d'une princesse sumérienne, Enheduanna. Pour renouer tous ces fils, il suffisait de passer par Sappho... et réécrire une histoire mythique qui désamorce l'invisibilisation progressive des poétesses (des autodafés de textes de poétesses antiques au Moyen-Age en passant par la suppression des terminaisons féminines à autrice ou poétesses plus récemment), c'est nécessaire et important. Bref j'ai un peu de mal avec l'analogie boobaragonienne Laughing

edit : je joue les vexées mais au fond, si j'ai besoin de préciser la nature de mon travail pour que le/la lecteurice le comprenne, c'est que quelque chose pèche dans mon texte ! en dernier ressort, tout ça devrait être "visible" sans explication après coup

et merci encore pour les commentaires !
 
plouf
   
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plouf  /  Crime et boniment


Désolé, l'analogie était peut-être un peu forte. Pour ce commentaire, j'avais surtout en tête le texte 36. qui personnellement m'avait un peu ennuyé. Je comprends le besoin de l'empowerment et de cette question de filiation au féminin. Cependant, j'ai trouvé que le discours était quand même très appuyée sur ce texte et moins fin que d'habitude, avec une opposition homme/femme assez basique. Après, étant un homme, je ne reçois pas du tout ce texte comme une femme pourrait le recevoir, et je n'étais sans doute pas le public visé.
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Scezelivo
   
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Scezelivo  /  Crime et boniment


Hmm, d'un côté je te rejoins parce qu'effectivement, ça fait cet effet-là et en même temps, je crois que c'est nécessaire qu'on ait, nous, à se poser cette question : en quoi différons-nous des femmes ? Je veux dire, qu'on se la pose vraiment, et qu'on s'aide du miroir (fêlé hihi, ça me fait penser du coup au verre de Pattrice lu par Noxer) qu'elles nous tendent. Enfin, c'est comme ça que je prends la traque solaire et ce qu'elle propose dans sa recherche filiale, voire généalogique. Je pense que pour Enheduanna, d'ailleurs, il est tout aussi important de soulever qu'elle était (haute-)prêtresse, ce qui en dit long, mais très long, mais très très long sur toute l'histoire des religions qui la suive, voire l'histoire-même ; quand on se penche sur ses textes, via les récits d'Inanna majoritairement, on se rend compte du phénomène d'inversion des principes qui portaient les sociétés humaines primaires jusque là, et la Mère qui était toute puissante, petit à petit, s'efface devant l'arrogance grandissante des héros — par exemple, lorsque Gilgamesh l'éconduit, Inanna demande à son père Anu le taureau céleste pour demander réparation (Inanna n'est pas encline au mariage, mais visiblement, pas fan non plus de la fausse vertu des hommes nouveaux) ; le taureau fini tué par Gilgamesh et son ami, Enkidu. Plus tôt, on imaginait mal qu'un homme, si puissant soit-il, puisse de la sorte se glorifier de vaincre les élans de la déesse. Et même ici, c'est encore contradictoire, vu qu'Enkidu est lui-même envoyé par les dieux pour ramener Gilgamesh à la raison, et que lui-même est séduit et « civilisé » par les charmes et les mystères de la Déesse (qui le détournent de sa sauvagerie première)...

Il me semble, du coup, que cette traque solaire et ces filiations ne sont pas anodines ; et, maintenant que j'y repense, quand Pasiphaé titre : le soleil est mon père, c'est si lourd de sens et de vérités ! À savoir qu'Enheduanna était l'une des filles de Sargon d'Akkad, le premier "empereur" de l'histoire ; qui l'a consacrée grande prêtresse pour asseoir l'autorité de son nom, et auquel elle-même a survécu. Ce procédé, s'arroger les pouvoirs féminins, est assez commun : César, descendant de Iule descend donc d'Aphrodite, Muhammad, dont la mère est la fille du seigneur des Banu Zuhrah, les « descendants de "Vénus" » (les principes généralement liés à Vénus sont traduisibles aussi : brillance, splendeur, beauté, vertu, élégance...), Jésus qui se présente comme « l'étoile du matin », ...

Donc, on se rend compte que l'époque est excitante parce que, non seulement les sorcières sont revenues (et donc les pouvoirs avec), mais qu'elles hurlent, et crient, et parlent, et qu'elles témoignent ; et qu'on ne comprendra jamais tout à fait l'histoire sans avoir saisi cet élément essentiel et constitutif de toute autorité : le pouvoir féminin (la Marianne, la Jeanne, ...).

Après, en soi, la traque n'est pas finie, tout n'est pas toujours visible ou vu de suite ; et je pense que c'est essentiel, finalement, du moins en tant qu'homme, de rencontrer des textes qui nous secouent, et qui semblent nous mettre ou nous laisser de côté ; je trouve que ça incite à un effort, et que ce dernier (la réconciliation), n'a en vérité peut-être pas à venir ni de la poétesse ni de sa poésie, mais du lecteur. Enfin, c'est comme ça que je ressens la cinétique de la Traque solaire, du moins, je sais pas si c'est à ce point justifié mais ça me semble pas dénué d'intérêt ni de sens !

zoubi !
 
   
    
                         
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