J'ai tenté de lire deux livres en ce moment :
Ken Follet - Les Piliers de la Terre : trop de personnage dès le début, assez cliché : le héros rentre en ville après une absence d'un an et s'empresse de retrouver son amoureuse malheureusement déjà promise à un autre... Forcément ça découle en bagarre avec le frère de l'amoureuse etc... y'a toute une intrigue politique avec qui ne m'emballe pas. Bref je laisse de côté, je retenterai plus tard.

Les furtifs - Alain Damasio : Je l'ai acheté parce que j'avais adoré la horde du contrevent (là aussi des tas de personnages mais ça ne m'avait pas gêné) et j'y ai retrouvé le style de l'auteur, assez poétique, tranché, avec du passé du présent et du futur. L'ambiance du départ m'a beaucoup plu, mais ensuite pareil, j'ai trouvé qu'il fallait énormément de concentration pour suivre le fil de l'histoire et j'ai décroché. De même, je pense que l'ambiance confinement pâti sur ma lecture de ce genre d'ouvrages. Je retenterai plus tard.

Je me suis donc rabattu sur Artémis. J'avais déjà lu ce livre quand je devais avoir 12 ans (donc ça date xD), et j'ai eu envie de redécouvrir ce jeune surdoué qui veut voler l'or des fées. L'intrigue est simple, les personnages décapants, ça me convient très bien. En un mois j'ai lu 4 tomes de la série, ça se lit assez vite.

Nouveau défi : lire les livres de ma PAL en commençant par les plus anciennement ajoutés. J'ai bon espoir que ça me permette de l'écluser un peu tout en continuant à ajouter de nouveaux titres quand l'envie m'en prend. Peut-être aussi que j'arriverai ainsi à faire le tri entre la pulsion de lecture, et la réelle envie de lire le livre en question.

Du coup, j'ai terminé Ainsi résonne l'écho infini des montagnes de Khaled Hosseini. Pas de la grande littérature, mais ça fait le job. Je l'ai trouvé moins percutant que Les cerfs-volants de Kaboul, et ça avait été le cas aussi quand j'avais lu Mille soleil splendides. Malgré les thèmes durs qu'il aborde, j'ai l'impression qu'il reste assez en surface pour que la lecture soit un peu plaisante, mais pas vraiment au-delà du niveau d'un roman estival, pour moi. Cela dit, j'ai passé un bon moment, je me suis évadée pendant quelques heures, et c'est bien le principal !

Pour mes prochaines lectures, je rattrape mon retard sur les œuvres de Virginie Despentes avec Les chiennes savantes et Mordre au travers. La trilogie Vernon Subutex est prévue aussi, mais pas pour tout de suite. Avec ça, j'aurais enfin lu tous les romans de l'autrice.

DC a écrit:

Alors mes dernières lectures:

Anna Hope - Nos espérances.

Je n'ai jamais pu m'attacher aux personnages, qui sont un peu des archétypes d'urbaines connectées, un peu bobos... Entre la directrice d'ONG mariée à un maitre de conférence en anthropologie, l'actrice ratée... A la limite la jeune mère de famille à côté de ses pompes m'a touchée mais pour le reste... On voit que l'autrice est une bobo (pour ce que ce terme veut dire vraiment)...

Cherise Wolas - La résurrection de Joan Ashby

C'est l'histoire d'une femme, écrivaine prometteuse, qui se promet de ne mettre aucun obstacle à sa carrière littéraire... Et qui finalement a deux gosses précoces, deux garçons. Elle met tout sur la touche pour s'en occuper pendant que son mari continue sa carrière brillante de médecin... Enfin au moment où elle peut revenir dans le game littéraire, c'est le drame... J'ai aimé la première moitié, voire un peu plus, après le bouquin devient super laborieux...

Maintenant j'alterne entre:

Elisabeth Gilbert - Au bonheur des filles

Alors ça c'est feel good, c'est pas de la grande littérature mais ça fait du bien ça vide la tête, surtout en comparaison du livre suivant?

Andrea Dworkin - Coïts

Andrea andrea andrea andrea <3 Par contre c'est dur à lire pour tout ce que ça peut remuer...

Fini le Elisabeth Gilbert, j'attaque Rebecca Makkai - Les optimistes, un livre sur les années SIDA

Les chiennes savantes de Virginie Despentes : Trash, crade, violent... Récit très court, au début j'ai eu un peu de mal à entrer dedans, il y a des scènes d'une violence assez dingue, mais la fin relève tout ça. Pas son meilleur cela dit.

Impossible de trouver son recueil Mordre au travers en e-book, et les librairies étant à l'arrêt... J'attends que le secteur reparte pour me le commander.

Du coup, j'ai changé de style et poursuivi ma liste avec L'hibiscus pourpre de Chimamanda Ngozi Adichie : premier roman de l'autrice, et j'ai adoré. Une histoire nigériane sur fond de religion, colonialisme, violence domestique... Plutôt maîtrisé, l'autrice me transporte à chaque fois dans ses récits, c'est devenu pour moi une valeur sûre. J'avais déjà lu Americanah, un roman sur l'immigration et les racines africaines, et L'autre moitié du soleil, sur la guerre du Biafra, qui m'avaient tous deux vraiment beaucoup plu. Le style est simple, pas pompeux, il y a de jolies images, mais il y a surtout un travail sur les personnages assez incroyable, avec toujours une trame de fond qui apporte de la réflexion, sans compter un véritable apport culturel.

Je continue ma lancée avec Autour de son cou, son recueil de nouvelles.

Leasaurusrex a écrit:

Du coup, j'ai changé de style et poursuivi ma liste avec L'hibiscus pourpre de Chimamanda Ngozi Adichie : premier roman de l'autrice, et j'ai adoré. Une histoire nigériane sur fond de religion, colonialisme, violence domestique... Plutôt maîtrisé, l'autrice me transporte à chaque fois dans ses récits, c'est devenu pour moi une valeur sûre. J'avais déjà lu Americanah, un roman sur l'immigration et les racines africaines, et L'autre moitié du soleil, sur la guerre du Biafra, qui m'avaient tous deux vraiment beaucoup plu. Le style est simple, pas pompeux, il y a de jolies images, mais il y a surtout un travail sur les personnages assez incroyable, avec toujours une trame de fond qui apporte de la réflexion, sans compter un véritable apport culturel.

Paige_eligia a écrit:

Les furtifs - Alain Damasio : Je l'ai acheté parce que j'avais adoré la horde du contrevent (là aussi des tas de personnages mais ça ne m'avait pas gêné) et j'y ai retrouvé le style de l'auteur, assez poétique, tranché, avec du passé du présent et du futur. L'ambiance du départ m'a beaucoup plu, mais ensuite pareil, j'ai trouvé qu'il fallait énormément de concentration pour suivre le fil de l'histoire et j'ai décroché. De même, je pense que l'ambiance confinement pâti sur ma lecture de ce genre d'ouvrages. Je retenterai plus tard.

J’ai dû le reposer pour quelque temps moi aussi.
J’aime beaucoup l’analyse socio-politique qui sous-tend l’intrigue (comme c’était le cas dans La Zone du dehors), mais j’ai fait une over-dose du langage technico-imaginaire pour parler des furtifs, ou de la traque, notamment quand Saskia prend la parole.

Je le reprendrai plus tard.

En confinement j'ai lu :
- Les raisins de la colère : un classique et a raison. Un bon livre anti capitaliste toujours autant d’actualité.
- La fille qui tressait les nuages : un livre français fantastique/horreur/japonisant. Original, une fin un peu trop tirée par les cheveux alors que tout le récit se tenait sans, dommage, mais ça reste une très bonne lecture.
- D'après une histoire vraie : Un livre qui fait réfléchir sur le concept de fiction/réel dans les romans et qui parle de relations toxiques. Très intéressant, très bien fait.
- Les nuages de Magellan : SF space opera français encore. De bons persos, un bon univers, mais l'histoire va beaucoup trop vite pour moi et je ne suis pas du tout rentrée dedans.
- L'autre Coté de Henry Léo : un roman de SF court qui fait le parallèle avec la situation des réfugies. Intéressant.
- Les noces de la renarde : Encore un livre français, encore un livre autour du Japon. Du fantastique YA. Histoire très sympa, un bon page turner.
- A face like glass : Roman anglais, pas encore traduit. GROS coup de cœur pour celui-ci. Livre de fantasy librement inspiré d'Alice au pays des merveilles. Un univers super original où les personnages n'ont pas d'expressions faciales et sont obligés de passer par des Facesmiths pour apprendre à les simuler. C'est bien écrit, construit, tout est super bien ficelé, c'est original, ça sonne "neuf". Bref j'ai adoré.

J'ai attaqué le dernier livre de ma bibliothèque, l'intégrale des Chroniques de Nightshade.

Je me souviens pas m'être autant ennuyée devant un livre d'aventures fantasy

Il va falloir que je trouve quelque chose de nouveau...

DC a écrit:

DC a écrit:

Alors mes dernières lectures:

Anna Hope - Nos espérances.

Je n'ai jamais pu m'attacher aux personnages, qui sont un peu des archétypes d'urbaines connectées, un peu bobos... Entre la directrice d'ONG mariée à un maitre de conférence en anthropologie, l'actrice ratée... A la limite la jeune mère de famille à côté de ses pompes m'a touchée mais pour le reste... On voit que l'autrice est une bobo (pour ce que ce terme veut dire vraiment)...

Cherise Wolas - La résurrection de Joan Ashby

C'est l'histoire d'une femme, écrivaine prometteuse, qui se promet de ne mettre aucun obstacle à sa carrière littéraire... Et qui finalement a deux gosses précoces, deux garçons. Elle met tout sur la touche pour s'en occuper pendant que son mari continue sa carrière brillante de médecin... Enfin au moment où elle peut revenir dans le game littéraire, c'est le drame... J'ai aimé la première moitié, voire un peu plus, après le bouquin devient super laborieux...

Maintenant j'alterne entre:

Elisabeth Gilbert - Au bonheur des filles

Alors ça c'est feel good, c'est pas de la grande littérature mais ça fait du bien ça vide la tête, surtout en comparaison du livre suivant?

Andrea Dworkin - Coïts

Andrea andrea andrea andrea <3 Par contre c'est dur à lire pour tout ce que ça peut remuer...

Fini le Elisabeth Gilbert, j'attaque Rebecca Makkai - Les optimistes, un livre sur les années SIDA

J'ai lâché "Les optimistes" au bout de quelques chapitres, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, qui comme trop souvent, sont friqués, ont des galeries d'arts...

Je lis tout autre chose, à savoir "Naissance d'un Goncourt" de Yann Queffelec, qui raconte sa rencontre et sa relation avec Françoise Verny

Quel livre(s) lis-tu en ce moment ? Un petit résumé ?

Pour ma part : Iphigénie de Jean Moréas. Cette pièce s'inscrit dans la tradition théâtrale d'Euripide et de Racine (je vous passe les trois opéras traitant du sujet). Iphigénie en Aulide est la première partie du mythe qui parle de la fille d'Agamemnon (avant sa carrière de prêtresse en Taurine).


Pour le moment, je n'ai lu que le premier acte. Je me fais chier comme un rat mort. C'est pas Racine. Dans la forme, par contre, on renoue avec quelque chose qui fut peut-être la tragédie d'Euripide : des chœurs, de l'hétérométrie dans ces chœurs, etc. Fin 19e, voire début 20e, on n'en est plus aux systématiques rimes suivies de Racine non plus ; parfois ça se croise ou s'embrasse. Pour le moment, la pièce est très, ou trop, narrative ; pas d'images frappantes à mes yeux, ni d'images qui retienne l'attention.

Après, c'est intéressant d'un point de vue culturel : à part Cyrano, que je n'ai lu que récemment, je ne connais absolument pas la production théâtrale de cette époque.

Sujets fusionnés pour éviter le doublon.

Merci ! Tu as raison !

Je viens de relire le sujet en entier.

J'ai repéré quelques titres à ajouter à ma PAL, d'autres y figurent déjà mais me titillent encore plus.
Et ça m'a fait sourire aussi de voir les suggestions et les entrecroisements de certains titres.

Cette année j'ai beaucoup de mal à me mettre à la lecture, j'ai l'impression que chaque bouquin lu est assez poussif, je dois me forcer à les terminer.

Depuis mon dernier passage, voici ce que j'ai lu :

- Sur les ossements des morts d'Olga Tokarczuk : Déçue. A l'origine, tout me plaisait : le titre, la couverture et même le pitch. La narratrice a certaines convictions très proches des miennes, ce qui aurait dû me la rendre un minimum sympathique... Mais non.
Non, ce roman ne m'a finalement pas touchée comme il aurait dû. J'ai trouvé la narratrice excessivement énervante, le roman met beaucoup de temps à se mettre en place et je ne parvenais pas à m'immerger dans l'ambiance qui avait pourtant tout pour me plaire. Le style n'y est pas étranger, à mon avis, tout comme l'obsession de la narratrice pour une discipline que je ne comprends et que je trouve très obscure.
Le rythme s'intensifie sur le dernier quart, comme tout bon roman du genre, mais si j'ai trouvé la fin ratée dans plusieurs de ses aspects, je l'ai trouvée aussi plutôt intéressante dans d'autres.
Bref, un roman qui me laisse une impression ambigüe et qui ne m'aura pas enthousiasmée autant que j'aurais aimé.

- Autour de ton cou de Chimamanda Ngozi Adichie : Recueil de nouvelles qui ne m'ont pas toutes enthousiasmée. J'ai du mal avec les nouvelles sans chute, et la plupart n'en ont pas. J'ai trouvé aussi une espèce de redite de certains thèmes suite à la lecture de ses trois romans. Mais certaines nouvelles m'ont un peu plus marquée, elles ont quelque chose de fort et d'intéressant, de prégnant.

- Le secret des abeilles de Sue Monk Kidd : Ce n’est pas de la grande littérature. Ce n’est pas non plus le livre du siècle. Mais c’est un roman qui fait son job de livre feel-good. Je ne m’attendais pas à ça en entamant ma lecture, j’attendais un autre genre de roman. Il faut dire qu’il était depuis longtemps dans ma pile à lire et j’en avais oublié le pitch et pourquoi je l’avais mis là. Mais j’ai été happée par l’histoire de Lily. Son insolence m’a fait rire à plusieurs reprises, et certaines réflexions m’ont paru intéressantes même si un peu survolées.
La fin m’a laissée un peu en-dehors, cela dit. Trop de bons sentiments et de facilité.

J'ai entamé La Guerre des Salamandres de Karel Čapek et j'ai beaucoup de mal, ça m'ennuie. Le style me gonfle aussi, et le ton m'énerve. Il est assez court, je vais essayer de le finir.

Et il faut absolument que je termine Stone Butch Blues de Leslie Feinberg et Bullshit Jobs de David Graber.