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 [Inspiration] Besoin de conseils pour se remettre à l'écriture

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Je dirais que, en fait, c'est dresser son cerveau et le conditionner pour qu'il n'attende pas l'état propice mais que ce soit toujours l'état propice. Un peu comme s'endormir sur commande. Mais je pense que ça demande beaucoup de contrôle quelque part, d'une certaine manière, et pour ma part l'écriture est un aspect de ma vie, l'un des seuls pour ne pas m'hasarder à dire que c'est le seul, où j'accepte de lâcher prise, donc si je commence à dresser mon cerveau et à le forcer on va pas être amis tous les deux x) Mais je comprends les avantages qu'on peut en retirer, ils sont certains une fois qu'on a passé la "bascule" et que le cerveau est conditionné.
 
Nedjma
   
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Nedjma  /  Bile au trésor


Fabre a écrit:
C'est surtout qu'une fois qu'on se force c'est plus facile.

Un peu comme les heures de lever/coucher.

Je crois plus du tout à l'inspiration/état d'esprit propice.

C'est sûr, c'est plus facile bien nourri et l'esprit clair

Mais j'ai fait mon taf fatigué, encombré par une peine de coeur, un décès, enrhumé, en colère, triste, heureux, etc.

Ca marche. Faut juste y aller.

Pas pour moi.
Je ne crois pas non plus à l'inspiration ni à l'esprit propice. Mais je crois par contre au fait d'avoir bien laissé décanter l'idée dans sa tête, mûrir, d'avoir bien réfléchi (plutôt rêvassé) avant d'y aller.
C'est le fameux "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, etc". Du coup je ne me force jamais : si je bloque sur la rédaction, c'est que l'idée n'est pas assez bien conçue dans ma tête encore. Retour à l'étape du plan pour apporter des précisions, visualiser la scène - c'est là que la musique peut aider, ou une lecture, une recherche d'images, ou un vagabondage dans le dico : whatever works.

Pour ma part, je ne crois donc pas à l'inspiration spontanée, mais je crois par contre que l'imagination se travaille, et qu'il faut parfois du temps pour approfondir les idées. Parfois j'ai passé des heures sur mon roman mais je n'ai pas écrit une ligne (j'ai fait une recherche nécessaire, j'ai pensé à des morceaux de dialogues juste à l'oral, etc). C'est pas grave : le lendemain ça coule tout seul, et puis voilà. M'obliger à noircir la page quand je n'avais pas la scène en tête n'a jamais fonctionné en ce qui me concerne (j'ai bien noirci la page, mais tout est à jeter dans ce cas-là).

Après on est tous différents, sans aucun doute. C'est pour ça que je rejoins Melgane : il faut trouver ce qui marche pour soi. Smile
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Pareil : je pense beaucoup avant, je retourne l'idée dans tous les sens, souvent la nuit, quand on pense sans penser (en gros, je laisse bosser mon inconscient et j'en fous pas une xD).

Il y au un problème aussi à se forcer, j'y pensais, c'est que... Bon, déjà ça ne fonctionne pas pour tout le monde, peuvent se greffer les questions techniques de lâcher-prise, etc. Mais en plus ça pourrait j'imagine avoir des conséquences sur la confiance en soi dans la mesure où tu vas te forcer à écrire des pages et des pages et des pages puis trouver ça nul puis tout jeter. Donc peut-être que, au moment où tu as de l'inspiration, tu vas te rappeler de tout ce que tu as jeté, et tu vas te dire que tu es nul, etc. C'est aussi pour ça que chacun doit pouvoir trouver la méthode qui lui convient : qui convient à sa méthode de travail, à la faisabilité dans sa vie,
mais aussi avec laquelle il ou elle sera en accord.
 
Nedjma
   
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Nedjma  /  Bile au trésor


Melgane, je fonctionne comme toi. Moi aussi je laisse le truc se faire la nuit, souvent. D'ailleurs ce n'est pas seulement vrai pour l'écriture, mais pour n'importe quel travail intellectuel (à l'école, je dormais toujours sur mes devoirs, le lendemain ils s'écrivaient tout seuls).

Je suis aussi d'accord sur l'histoire de la confiance : pour écrire, j'ai besoin d'être en confiance, de croire à mon truc, d'être pleinement convaincue que c'est une bonne histoire pour communiquer mon enthousiasme au lecteur. Du coup si je remplis la corbeille, je finis par en douter ! Laughing
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Mh.

Et le temps où vous n'écrivez pas vous faites quoi?

Comme si je ne murissait rien!

Je le fais sous la douche, en faisant caca, en dormant, en coupant des légumes, en marchant, en metro, en train, en tram, au café, en lisant etc.

La confiance non plus c'est une gropsse connerie. J'ai la trouille comme un gosse tous les matins, je ne sais pas ce que vaut ce que je fais avant de l'avoir fait. Ce qui donne confiance, c'est le retour à la fin, ou son regard sur son travail après l'avoir fait.

Mais oui, chacun sa méthode. Après je parle pour ceux qui veulent en vivre un jour; là pas le choix, on a pas toujours l'esprit dessus, le collaborateur adéquat, ou le temps de bien faire.

Cette vidéo m'a pas mal aidé:



Ca a mis des mots sur ce que je présentais, ressentais. Et j'ai cru toute mon adolescence à Bukowski mais je crois maintenant que c'est joli mais du gros bullshit.

Après, oui, ça marche pour moi, peut être pas pour d'autres.
 
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Tu ne peux pas avoir confiance en ton truc avant de l'avoir fait mais c'est précisément ce que je disais : si tu te forces à faire ton truc et que ça ne te plaît pas... pas de confiance. Il faut aussi prendre en compte un "effet placebo". Si tu crois dur comme fer que te forcer sera la bonne solution alors ça le deviendra (magie de l'esprit humain).

Quand je n'écris pas je fais quoi ? Bonne question ! Actuellement je suis en Service Civique, donc j'ai un peu de boulot, quand même. Je lis aussi, j'écris sur mon blog de temps en temps... Je ne passe pas mes journées à écrire (si seulement... !).

J'entends l'argument de dire "c'est comme ça que font les pros" mais faut pas oublier non plus que certains, beaucoup, un peu, la majorité (j'en sais rien du tout) n'ont que ça à faire (même s'ils peuvent reprendre des études dans des domaines qui les intéressent, faire du bénévolat, que sais-je) donc que ça à penser (je schématise, évidemment faut aussi payer le loyer, les factures, remplir tout un tas de papiers et payer ses impôts, régler les problèmes de santé et familiaux éventuellement). Les mondes sont complètement différents. Un artiste qui vit de son art peut ne penser qu'à son art. Un artiste qui n'en vit pas doit aussi penser à écrire des cours pour ses élèves s'il est prof, aux entretiens d'embauche qu'il fera passer aux candidatas la semaine prochaine, etc. C'est aussi plus facile de "se forcer" quand on a que ça à penser et que l'esprit est, disons-le, libre (en gros).

Maintenant faut aussi voir ce que l'on dit quand on dit "se forcer". Un déclencheur c'est se forcer. Quand je bugue mais que je sais ce que je veux raconter et que je mets de la musique pour me mettre dans l'ambiance et occuper "l'arrière-plan" de mon esprit je me force, en quelques sortes. Quand je me dis "dans J+7 j'écris" et que je me répète ça toute la semaine, évidemment, à la fin de la semaine, que se passe-t-il ? J'écris. C'est un déclencheur, un truc qui "force" le mouvement. Maintenant c'est clair que si j'ai rien à dire je ne vais pas noircir des pages et des pages juste pour dire que j'ai écrit mon quota de cinq pages. Tout ça c'est une histoire de conditionnement (ce que je disais tout à l'heure).

Pour finir, la confiance est fondamentale. La confiance c'est ce qui fait que l'on avance. Mais ça ne veut pas dire que l'idée qu'on a en tête c'est "ce que je fais c'est génial" ça veut dire que l'on a conscience ne notre potentiel et que "ce que je fais peut devenir/sera génial". Ce qui n'a à peu près rien à voir.
 
Nedjma
   
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Nedjma  /  Bile au trésor


Fabre a écrit:
Mh.

Et le temps où vous n'écrivez pas vous faites quoi?

Par exemple, hier, j'ai passé au moins deux heures à faire des recherches sur "l'âme russe", et sur le fonctionnement des diminutifs en russe, parce que j'ai un personnage russe donc, et que je voudrais qu'il s'exprime en français à la façon de quelqu'un dont ce n'est pas la langue maternelle. Je voudrais aussi marquer une empreinte culturelle dans son caractère. Mon personnage est croyant, orthodoxe : pas moi. Alors je me suis instruite sur cette religion, j'ai passé du temps à regarder des icônes de Marie parce qu'il y aura une référence dans l'histoire.
C'est un roman de SF. Ces jours-ci, j'ai énormément lu sur l'espace, j'ai un manuel de physique sur les trous noirs que j'ai fiché, j'ai consulté des plans de vraies fusées, j'ai fait un plan des lieux visités, calculé les distances vraisemblables et les temps de trajet. Après j'ai dessiné une trame temporelle : avec la relativité, ça faisait une frise à quatre lignes.
Un de mes personnages est médecin, j'essaye de pas raconter n'importe quoi sur l'aspect médical non plus.
Bref, je m'occupe. Pour résumer : quand je n'écris pas, je lis. Ou bien je fais des documents de travail. Evidemment, je mûris aussi l'affaire en coupant mes légumes, mais parfois j'ai besoin de me mobiliser complètement sur ça.


Sur la confiance, on s'est mal compris, parce que sur le fond on est d'accord. Tu dis :
Citation :
Ce qui donne confiance, c'est le retour à la fin, ou son regard sur son travail après l'avoir fait.
Bah là, je suis d'accord. C'est bien pour ça qu'un passage bien fait, donc je suis satisfaite, même s'il m'a pris du temps, m'aide à écrire le suivant. Et donc je n'aime pas noircir des pages bof qui m'énervent. Mais après évidemment, tu t'énerves peut-être pas, toi Smile

Citation :
Après je parle pour ceux qui veulent en vivre un jour; là pas le choix, on a pas toujours [...] le temps de bien faire.
Je n'ai pas l'intention d'en vivre dans l'immédiat, mais mon rendement n'est pas si mauvais, je t'assure. C'est sans doute juste une formulation, mais pour moi si on n'a pas le temps de bien faire, bah y a un problème...
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Citation :
non plus que certains, beaucoup, un peu, la majorité (j'en sais rien du tout) n'ont que ça à faire

Il y a dix auteurs qui vivent de leur plume en Belgique (c'est à dire du SMIC à plus) et une centaine en France (idem là du SMIC à plus)

Tous les autres, c'est à dire 99,9% ont un job à côté et/ou d'autres sources de revenus.

Sinon quand je parle de forcer, je ne dis évidemment pas de partir à l'aveuglette, ce serait stupide. Pouyr moi s'assoir X heures pour faire des recherches, ou préciser un truc, c'est aussi écrire. Mais gare à ce que ça ne devienne pas une excuse, un bouton snooze pour éviter de s'y mettre.

C'est pour ça que si une info me manque/est imprécise, je préfère écrire quand même et replacer après. Dans le fond c'est pas grave et facile à corriger, sauf si c'est structrurel/important absolument pour l'histoire.

Ce qu'il y a de professionnel, c'est aussi l'optique je pense. Vraiment voir ça comme un travail, avec l'objectif de faire du fric, d'en tirer quelque chose et de répondre à une certaine qualité. Pour ça que se "forcer" est important, plus dans le sens d'y consacrer beaucoup de temps de manière régulière, avec un objectif en tête. Etre porté par le projet plus que de le porter lui en quelque sorte.

Ca n'a rien à voir avec le temps disponible ou la situation. Ce n'est pas fixe non plus. On peut être pro un jour et plus du tout le lendemain. Dans ce sens G RR Martin du Trone de Fer n'est pas pro.

Pour le temps de bien faire, je parlais des travaux de commande, des collaborations, des concours, des textes en revue.
 
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D'accord Smile Je t'avoue que ce genre de trucs j'y connais rien du tout ! Smile

Je vois ce que tu veux dire. Du coup, je suis complètement différente : je préfère avoir mes infos de suite. Mais je cherche beaucoup mes informations pendant que j'écris, aussi.

Par contre ce n'est pas parce qu'on ne fait pas ça dans l'optique d'être pro que l'on ne cherche pas à répondre à une certaine qualité... ça revient à dire, en grossissant le trait, que les amateurs ne font que de la merde, ou alors je n'ai pas compris ce que tu entends pas qualité ? :/
J'ai du mal à voir comment on peut ne pas consacrer beaucoup de temps à écrire... surtout si tu considères que les recherches font partie de l'écriture...
 
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Ca n'a rien à voir. C'est juste qu'en tant qu'amateur, stricto sensu, il n'y a pas d'objectif de publication. Alors la qualité on s'en fout. Mais dès que l'objectif de se faire publier entre en compte, c'est un facteur à considérer.

Justement, c'est ce que je dis. Tout ça prend énormément de temps. Mais parfois, quand on a trois semaines pour écrire une biographie d'unb acteur mort récemment, etc bah même en y allant jour et nuit c'est dur de faire du Proust. Exemple de commande parmi d'autres. Ya les réécritures de romans à l'eau de rose, les réécritures de scénar etc.

Je parle d'une optique pro, cad des sousous et une certaine vision de son travail. L'amateur il fait ce qu'il veut, je parle pas de lui ici.
 
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Oula... mais on peut chercher la qualité pour soi, pour s'améliorer soi... je veux dire... en plus y'a de très bons livres qui seront jamais publiés parce que ce ne sont pas ce que les éditeurs cherchent et qu'ils pensent pas pouvoir vendre... j'avais lu l'anecdote (dans le livre d'une psy, donc a priori pas une légende urbaine) d'une surdouée ou d'une personne à raisonnement global, je ne sais plus, qui s'était vue répondre par un éditeur que son livre était super mais que le marché était pas prêt pour ça et qu'il le serait sans doute jamais. Alors évidemment, on voit rapidement les limites d'une telle anecdote très difficile à généraliser. Mais même sans parler de production en avance sur son temps y'a des livres qui ne seront pas publiés parce que les éditeurs ne cherchent pas ce genre de choses... Je trouve ça méga... condescendant dirais-je de dire/sous-entendre/considérer que "j'écris un truc de meilleur qualité que vous parce que je veux devenir pro". Si tu me dis que t'écris de meilleure qualité parce que t'écris plus souvent, donc tu pratiques plus, donc tu t'améliores plus vite je peux à la limite comprendre cet argument. Mais dire que, parce qu'elle veut devenir pro (dans la seule volonté, avant même de passer à la pratique, donc) qu'une personne écrit forcément mieux qu'une autre qui ne cherche pas spécialement à se faire publier ça me pose problème. C'est un sujet extrêmement intéressant, mais vraiment ça me pose problème. Si je prends mon cas personnel j'aimerais bien être publiée, mais si je ne le suis pas je ne vais pas pleurer toutes les larmes de mon corps à en détruire le monde comme Ogrest dans Wakfu. Est-ce pour autant que j'écris mal ? Que je ne produis pas quelque chose de qualité ? Bon... les goûts et les couleurs... du coup je vais objectiver ma question : est-ce pour autant que je ne cherche pas à atteindre une certaine qualité ? Un exemple très concret : mon problème c'est de bien faire comprendre mes intentions quand j'écris, les sujets sur lesquels je veux (faire) réfléchir. Même si je ne suis jamais publiée, je chercherai toujours à régler ce problème avec le plus de précisions possible, et à faire encore mieux à chaque fois. Prenons un exemple dans un autre art : le dessin. Est-ce qu'une personne qui ne veut pas en faire son métier ne va pas chercher à atteindre une certaine qualité ? Un meilleur trait ? A acquérir de nouvelles techniques ? Soyons sérieux !

Je ne nie pas que l'état d'esprit d'une personne qui cherche à se faire publier soit différent de celui d'une personne qui ne le cherche pas forcément, ou pour laquelle ce n'est pas un objectif. Mais dire qu'une personne qui ne cherche pas à se faire publier ne cherche pas la qualité, qu'on "s'en fout" comme tu dis, ça me pose problème.

Déjà ça suppose qu'il n'y a qu'une raison d'écrire (et raisons en dépendant, gravitant autour) : le plaisir, le loisir, se détendre, se vider l'esprit, sans exigence particulière. Bof. Il y a des tas et des tas de raisons d'écrire. L'une des miennes je pense c'est le contrôle : je contrôle tout de la vie de mes personnages. Ce n'est pas la seule, mais c'est pour te montrer le genre de raisons qu'on peut trouver. Il y a aussi exutoire, classique ; mais aussi la recherche artistique. Oui, tiens, d'ailleurs, quand on parle de qualité on parle aussi de recherche artistique, puisqu'écrire est le l'art. Donc dire que la personne qui ne cherche pas à se faire publier ne cherche pas la qualité ça veut dire aussi, en un certain sens, qu'elle ne cherche pas la qualité artistique, à faire quelque chose de fouillé... et donc c'est minorer le temps pris à faire des recherches, à se relire encore et encore et encore pour trouver le ton juste, le mot juste, la phrase juste...

J'écris deux types de choses. Des romans, et des "justes comme ça". Les deuxième c'est vrai j'écris très sans faire trop gaffe, je relis de temps en temps pour gommer les incohérences, mais c'est surtout juste pour me vider la tête, je ne cherche pas à éviter les clichés et même je prends plaisir à tomber dedans à pieds joins. Les premiers je fais attention, je construis plus... pourtant je ne cherche pas à me faire publier...

Ce que tu dis me pose vraiment problème. Pas juste parce que je fais partie des gens visés (si tu savais... j'ai assez de confiance en moi, et j'aime assez l'écriture pour ne pas me faire arrêter par ça et heureusement) mais parce que ça pose une vraie question de fond.

Parlons qualité. Si une personne qui cherche la publication écrit avec plus de qualité alors toutes les personnes publiées écrivent avec de la qualité... j'ai déjà dit "les goûts et les couleurs" donc mon argument/exemple a ses limites mais je vais y aller quand même : que fait-on de tout ce qui est sorti après Twilight, qui ont plongé dans la nouvelle mode des vampires, avec des histoires clichées, des relations entre personnages clichées, une écriture... bon, voilà... ? C'est de la qualité ? C'est ce que tu entends par qualité ? Je ne te connais pas mais je pense que tu ne répondras pas oui à cette question.

Enfin bref. Ce que tu dis, tu as le droit de le dire et plus encore de le penser, mais au-delà du fait que ça soit vexant ça pose un problème de "ségrégation" des gens, de... comment dire ça... il y aurait des écrivains "nobles" qui chercheraient à se faire publier et donc écriraient véritablement bien, et puis les autres, les médiocres, les minables, qui se courbent en deux sur leur ordi ou leur cahier pour pas grand-chose... ça me pose problème.
 
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Pas du tout!

La qualité, c'est la qualité de ce qui est publiable. Ca n'a rien à voir avec la qualité en soi. J'ai été un peu rapide.

Souvent, les deux concordent. Parfois pas du tout.

Et entre, qu'est ce qu'on entend par qualité? Levy est très doué pour des romans qui fonctionnent, mais la qualité symbolique est pas top. A l'inverse Moby Dick a fait un flop à sa sortie.

Il n'y a pas d'écrivains nobles ou non pour moi, il y a ceux qui publient et font plus ou moins de fric, plus ou moiuns de gloire, sont plus ou moins bons.

Et les autres, qui sont plus ou moins bons.
 
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D'accord, je vois ce que tu veux dire ! J'avais mal compris ton sens de qualité du coup.
 
Sun-Na
   
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Sun-Na  /  Pippin le Bref


    Merci pour vos contributions qui confirment le fait que finalement il faut juste que je trouve ce qui fonctionne pour moi et que je teste plein de choses.

    Peut-être que se forcer n'est pas la solution pour tout le monde. Mais je me dis que je peux tout de même essayer. Peut-être qu'en mettant en place un rituel d'écriture ça me permettra d'avancer un peu Smile.

    On s'éloigne un peu du sujet, mais Je n'ai pas pour objectif de devenir pro, et je ne m'estime pas comme suffisamment talentueuse pour prétendre le devenir (surtout que je n'ai rien écris en tant que tel depuis plusieurs années).

    Quand on est pro, certes on a que l'écriture à penser, mais je pense que cela doit être aussi assez stressant si un éditeur souhaite que l'on écrive un livre dans tels délais très rapides, etc.

    J'ai fais partie des lectrices de Twilight durant la fin de mon adolescence. C'est sur que cela ne vaut pas le talent d'écriture des grands auteurs, mais je trouve ça bien que cela puisse donner envie de lire à des jeunes qui sont souvent barbés par les lectures imposées au collège / lycée (ce n'était pas mon cas, mais beaucoup de personnes disaient à l'époque que cette saga leur avait donné le goût de la lecture).
    Et puis personnellement cela ne me dérange pas les clichés Razz.

    En réalité je pense que deux choses peuvent être prises en compte : la qualité (la forme), et les idées c'est-à-dire l'histoire s'il s'agit d'une fiction (le fond).
    Des auteurs écrivant de la qualité peuvent écrire des choses complètement inintéressantes.
    Et inversement des personnes sans vrai talent d'écriture peuvent avoir des bonnes idées.
    Le mieux est de d'être bon dans les deux domaines (le fond + la forme). Mais je pense que les éditeurs peuvent décider de publier quelque chose s'ils estiment que ça se vendra car l'histoire est originale.

    Personnellement, si je souhaite me remettre à l'écriture c'est essentiellement pour l'histoire. J'ai cette idée, et j'ai envie que mes personnages prennent vie, qu'ils me racontent leur histoire. Je pense un peu moins à la technique pour le moment. Ce n'est pas forcément que je m'en fou, mais pour l'instant c'est secondaire. Mais j'entends bien les arguments de @melgane et bien évidemment que tout le monde n'est pas forcément comme moi Smile.

    Si j'arrive au bout de mon histoire (ce qui pour l'instant est loin d'être le cas), j'essayerai peut-être de la faire publier. Mais pour l'instant j'aimerai déjà passer la première étape de l'écriture Smile.
 
Nedjma
   
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Sun-Na, tu nous diras ce que ça a donné Smile

Fabre a écrit:


Sinon quand je parle de forcer, je ne dis évidemment pas de partir à l'aveuglette, ce serait stupide. Pouyr moi s'assoir X heures pour faire des recherches, ou préciser un truc, c'est aussi écrire. Mais gare à ce que ça ne devienne pas une excuse, un bouton snooze pour éviter de s'y mettre.

C'est pour ça que si une info me manque/est imprécise, je préfère écrire quand même et replacer après. Dans le fond c'est pas grave et facile à corriger, sauf si c'est structrurel/important absolument pour l'histoire.

Je vois ce que tu veux dire quand tu parles de trouver une excuse pour retarder le moment de s'y mettre, mais en fait je n'ai pas du tout ce problème avec l'écriture. Je ne cherche pas d'excuses pour éviter d'écrire, en général, au contraire, j'ai envie. Ce n'est jamais une corvée ou un truc fastidieux. Même quand je galère, quand c'est difficile, il y a toujours le plaisir et l'envie de le faire (c'est peut-être parce que ce n'est pas mon métier, justement).

Quant aux recherches, ça ne se résume pas à un truc à vérifier vite fait, en général je trouve de nouvelles idées au fil des recherches, je m'appuie dessus pour construire le texte.
L'autre jour, je cherchais juste le trajet d'une ligne de chemin de fer (pour une nouvelle policière), histoire de voir quel pouvait être le décor par la fenêtre, et j'ai découvert que cette ligne compte 39 tunnels, et là je suis partie sur l'alternance jour/nuit dans le wagon, et je m'en suis servie pour dissimuler des indices au lecteur : bref maintenant, on ne peut plus du tout changer la ligne et son parcours, c'est devenu partie intégrante de l'histoire.

On n'écrit pas tous de la même façon, et c'est vrai que ma façon de faire ralentit la rédaction elle-même puisqu'elle est toujours entrecoupée de phases de recherches (dont parfois je ne me sers pas, finalement) ou de rêverie, mais c'est juste une question d'ordre des tâches, en fait. Tu fais tes recherches avant et après, moi pendant.

Citation :
Ce qu'il y a de professionnel, c'est aussi l'optique je pense. Vraiment voir ça comme un travail, avec l'objectif de faire du fric, d'en tirer quelque chose et de répondre à une certaine qualité. Pour ça que se "forcer" est important, plus dans le sens d'y consacrer beaucoup de temps de manière régulière, avec un objectif en tête. Etre porté par le projet plus que de le porter lui en quelque sorte.

En effet, là, on n'est pas du tout sur les mêmes problématiques. Je souhaite être publiée, certains de mes textes le sont d'ailleurs depuis peu. Je n'écris pas que pour moi, j'essaye de convaincre un éditeur, des lecteurs. Mais côté "fric", je suis très loin de rentabiliser le coût des timbres pour l'envoi du manuscrit Laughing et je ne pense jamais à tout ça pendant que j'écris, en fait. Ce sont deux approches complètement différentes.
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