Citation :

Oui, je pense que le recours, au minimum, à un "proofreader" pro (je ne connais pas la traduction exacte en Français, mais je veux parler d'un relecteur qui se focalise uniquement sur la forme, pas sur le fond) s'impose avant de publier quelque chose.

Un correcteur. Un correcteur s'occupe de la forme et pas du fond. Le fond, c'est le rôle d'un éditeur, par ex.
C'est pourquoi on distingue corrections éditoriales et corrections ortho-syntaxiques.

Une bonne maison d'édition propose les deux, parce qu'on est certes jamais à l'abri d'impairs de langue, mais pas non plus d'incohérences, de soucis de focalisation, de lourdeurs et de d'incompréhension, quand bien même on aurait relu 40 fois son histoire.

Merci pour la précision, Coline.

Bonjour,

Grand débat ce sujet.
Je vous donne mon avis très personnel

Je trouve que l'auto-édition est une bonne chose, surtout pour les versions numériques.
On peut tester son roman facilement grâce à ce support et trouver un petit lectorat. Cela permet d'avoir quelques commentaires positifs et négatifs. On peut alors faire quelques corrections.
Je pense que dans ce cas, l'auto-édition est vraiment un choix. Ça ne doit pas être une solution de repli. Passer par ce système est un bon tremplin.

Par contre, pour une version papier, je serais plutôt pour une maison d'édition. Ils ont des moyens et des réseaux bien rodés pour mettre en avant une œuvre.

Voilà pour mon humble avis

Bonne journée à tous et toutes.

Citation :

Je trouve que l'auto-édition est une bonne chose, surtout pour les versions numériques. 
On peut tester son roman facilement grâce à ce support et trouver un petit lectorat. Cela permet d'avoir quelques commentaires positifs et négatifs. On peut alors faire quelques corrections. 

Ça revient à dire que tu te sers de tes lecteurs (qui donc ont acheté ton roman) comme bêta-lecteurs et correcteurs = ils paient pour te corriger, alors que c'est à toi d'investir dans un travail de correction. 

C'est assez moyen, comme procédé. Autoédition ou édition à compte d'éditeur, numérique ou papier, le texte que tu présentes à tes lecteurs doit être le mieux possible. C'est un peu ce genre d'attitude qui décrédibilise l'autoédition, à mes yeux.

Le roman, on le teste avant la publication.

Coline,
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire ! Et tu n'as pas complètement tort

Même si tu présentes une œuvre la plus correcte qui soit, tu n'es pas à l'abri de quelques oublis, surtout quand tu es tout seul et que tu n'as pas beaucoup de moyens ! (il y aussi parfois des erreurs dans des romans édités par des maisons d'édition) !
L'idée n'est pas de se servir des lecteurs comme correcteurs mais de se servir de leurs commentaires pour t'améliorer et éviter les mêmes erreurs pour les prochains romans (lorsqu'il doit y en avoir d'autre évidemment). Au moins, pour voir si ton style peut plaire ou pas du tout !  

De toute façon, une œuvre non aboutie et bourrée de fautes ne se vendra pas.  

Et je suis même carrément d'accord avec toi : un roman doit être testé avant d'être publié.

D'accord, je comprends mieux. En effet, on n'est jamais à l'abri d'une coquille, et en effet, on s'améliore avec le temps. 

Mais je pense aussi que si on manque de moyens, c'est une raison supplémentaire de passer par un éditeur qui prendra à sa charge les corrections, même pour du numérique.

C'est vrai aussi !

Aux plaisirs de te lire