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 Reportage Arte sur l'auto édition via Amazon

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Mikaroman
   
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Mikaroman  /  Jeune et fringant retraité


On s'éloigne du sujet. Vous pouvez poursuivre cette discussion en MP ou créer un topic dédié.
http://romainmikam.free.fr/
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


OK. En même temps il y a un certain lien entre tout ça.

Poster un roman sur Amazon ==> Le faire relire et corriger car on n'a pas les prestations d'un éditeur qui se charge de ça normalement => Trouver un lecteur pro ici ou à un autre endroit

Mais c'est vrai: on s'éloigne du sujet. En tout cas si qq peut me dire en MP s'il connaît de bons lecteurs/lectrices pro avec des tarifs si possible raisonnables, merci.


Allez on revient au sujet!!!
 
Zetta
   
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Zetta  /  Effleure du mal


J'ai regardé le reportage, qui m'a semblé très partial "anti-amazon". Pas que je sois spécialement pro-amazon, mais bon... En fait ce qui me gêne avec amazon c'est la situation de quasi monopole. le jour où ils auront le monopole total, ils pourront faire ce qu'ils voudront, et ça c'est toujours mal.
Pour le reste, je ne lis pas de livres numériques mais peut-être que ce n'est qu'une question de temps, après tout faut jamais dire jamais. Je trouve les livres papier très chers, je trouve aussi que les auteurs ne gagnent pas assez... où est la solution ?
Pourquoi le livre est-il un objet aussi sacré ? Doit-il le rester... ?
Voilà ce que ce reportage m'a inspiré, le débat peut être vaste !
http://zettamarino.wix.com/romances-comme-ca
 
gilles
   
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gilles  /  Autostoppeur galactique


J'avais peur que ce soit un reprortage vantant l'édition numérique comme la solution miracle de l'écrivain.

Ce n'était pas le cas. Même si les quelques exemples de réussite vont encore faire du mal dans l'imaginaire fragile de l'écrivain ignoré.

Honnêteté louable du journaliste qui a su allier présentation d'un principe méconnu et risques des éditeurs classiques sans imposer une vue sur un avenir à moyen terme.
http://www.hancotte.com
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Un jour j'ai cherché un livre des années 70 et j'ai trouvé sa référence sur Amazon. Je l'ai commandé et 48h après, il m'est parvenu à mon domicile. Il venait d'un libraire de Grenoble. Et j'habite Paris ! Comme quoi le capitalisme a du bon !

Sinon il y a eu un procès en Angleterre dans lequel le directeur d'Amazon-UK a été obligé de venir s'expliquer devant une cour de justice britannique. Pourquoi avec autant de gains et un chiffre d'affaire aussi colossal ne payent-ils que si peu d'impôts en Angleterre, a demandé la juge ?
La réponse est simple: le centre névralgique d'Amazon pour toute l'Europe se trouve... au Luxembourg.
À Seattle, où se trouve le siège social, ils ne possèdent pas un étage d'un building, ni un building entier mais carrément tout un quartier: quand on connaît la taille des quartiers aux USA (plusieurs blocs), ça donne une idée de leur puissance financière!
 
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Comme Zetta, j'ai trouvé le reportage très "anti-amazon", mais vu la matière qu'ils avaient en main, finalement, je crois qu'ils n'ont pas trop eu le choix.
Ce que je retiens, en quelques mots, c'est qu'Amazon ne cherche en aucun cas à publier de chefs d'oeuvre mais bien à faire du chiffre et uniquement du chiffre. Je retiens aussi que tous les auteurs publiés chez Amazon et dont il est fait mention dans le reportage ont tous publié des livres de qualité très médiocre (c'est explicitement dit).
Amazon a t-il un intérêt pour un auteur écrivant autre chose que des "romans de gare" ? La réponse est non.
Si vous avez accepté d'être cet auteur de "roman de gare" (posture acceptable, aucun cynisme dans ma phrase), Amazon est-il plus intéressant qu'un Edilivre, ou un TheBookEdition ? Je pense que oui. Les nouvellement fameux algorithmes travaillent plutôt bien.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Ce que tu dis est vrai: sauf que le jour où sortira un bon roman refusé partout et qui sera publié sur Amazon, les gens changeront peut-être d'avis.
Pour le moment c'est loin d'être le cas. Peut-être ça n'arrivera jamais d'ailleurs, pour déjà une raison: ils n'ont pas de lecteurs ni CL, et ils doivent ne rien connaître à la littérature en général sauf celle qui se vend: leur principal critère en l'occurrence!
Peut-être notre amie Agnès Martin-Lugand sortira-t-elle un deuxième bouquin qui sera meilleur que le premier ? Et qu'elle deviendra une Anna Gavalda ?
J'ai pas lu son livre je l'avoue mais d'un autre côté si on est gêné par ce côté exploitation-capitalistique de la culture (comment y échapper d'ailleurs?) ça permet à des tas de gens (dont moi voir post précédent) de se procurer des bouquins quasi-introuvables sur Paris et qu'un libraire a en réserve à Grenoble. Ou alors il faut le commander et ça prend 3 semaines alors que là je l'ai eu en 48h chrono!
Pourquoi ça marche si bien Amazon ? Parce qu'ils ont un tel réseau de diffusion, sont tellement connus du grand public que les libraires mettent leurs invendus ou des bouquins vieux de 3 décennies sur Amazon qui ne sont plus au goût du jour, ce qui leur permet (parfois) de les vendre comme dans mon cas. Après, vous avez dû le constater dans votre cas si vous avez déjà acheté sur Amazon, Amazon fait une espèce de fiche type, une sorte de profiling psychologique de celui ou celle qui a acheté chez eux, et ils t'envoient une compilation de bouquins, de disques ou de jeux video ou de marque de canapé qui correspond -ou correspondrait- à ta fiche et à tes "goûts". Même ton orientation politique doit figurer quelque part sur ta "fiche"...
Tant mieux sinon pour  Agnès Martin-Lugand qui se voit éditée format papier par Michel Lafon!
C'est pourquoi je disais que le capitalisme a du bon parfois!!
 
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Que tu sois capable d'acheter un livre rare et de l'obtenir rapidement n'est pas vraiment le fait du capitalisme mais le fait de l'existence d'internet. Le capitalisme en est le côté sombre, c'est-à-dire toutes les choses que tu auras acheté alors que tu n'avais même pas pensé à les posséder. En achetant un livre rare sur Amazon, tu peux dire merci à internet, mais en aucun cas au capitalisme.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Ah bon ? Pas de lien entre Internet et le capitalisme ??? Internet serait de la science pure et sans tache alors , au service et uniquement au service des gens sans concept de marchandise ni de merchandising nulle part ?

Si la culture ne peut échapper à la ou aux déterminations capitalistiques (je pense que beaucoup seront d'accord avec moi!), comment Internet le peut ou le pourrait ?

Just a question
 
gilles
   
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gilles  /  Autostoppeur galactique


Shub a écrit:
Ah bon ? Pas de lien entre Internet et le capitalisme ???

Si la culture ne peut échapper à la ou aux déterminations capitalistiques (je pense que beaucoup seront d'accord avec moi!), comment Internet le peut ou le pourrait ?

Just a question

Euh ! Shub tes leçons de politique à deux balles, ce n'est peut-être pas utile ici ?
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Je reprends précisément tes mots pour te répondre oui : Internet est un outil de science pure et sans tâche, tout comme la scie sauteuse l'était avant que quelqu'un ne s'en serve pour assassiner sa femme en petites lanières. Il y a l'objet et la main qui le manipule. Et l'objet n'est pas coupable de ce que la main lui fait subir.
 
Shub
   
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Shub  /  Roberto Bel-Agneau


Il n'y a pas plus de "leçons de politique" que de beurre en branche. Juste un constat!
Nous vivons dans un système et l'écriture échappe ou échapperait au système ? Qu'est-ce que ça veut dire "pas de politique ici" ? D'accord ce n'est pas un forum de politique mais la politique est partout et le système capitaliste est une détermination, peut-être la plus forte parmi toutes les déterminations!
Lorsqu'on envoie un texte ou un roman à des éditeurs, qu'est-ce qu'ils font?
Je vais vous dire: ils lisent en général les 5 premières pages, plus qq pages de ci de là et se déterminent fonction de qq critères simples. Savoir si le roman est lisible est compréhensible par le + grand nombre, et ce qui en découle, savoir si ce sera un succès en librairie ce qui engendrera des ventes ET DES PROFITS!! Qui peut leur reprocher ? Moi ou vous ?
Certes non, parce qu'on vit dans un système où la culture est prise et complètement imbriquée  dans le système marchand et libéral, même si elle en est parfois (souvent!) une critique!!! La culture est source de revenus même à Avignon, où des metteurs en scène et acteurs montent des pièces provocatrices et "scandaleuses" à l'égard du système capitaliste-libéral et de la culture "judéo-chrétienne" , système et culture dont nous faisons partie et sommes issus!
Maintenant la remarque de Pandemonium évoque la possibilité (réelle sinon réaliste voire cynico-réaliste , j'en suis convaincu!) de profiter du système et de sa justification, la démocratie, qui est la justification et l'emblème du capitalisme, pour essayer de se faire publier et éventuellement de percer.
Aucun mal à cela, cynisme élémentaire à l'égard d'un système qui nous enserre et détermine nos choix de vie (souvent basiques et élémentaires) à tous les niveaux!
Il faut remplir son frigo et payer ses factures EDF-GDF non ? Nécessité, nécessité de survie dirais-je même .
Nécessité, même si on est le plus anarchiste de tous les anarchistes.

Ce qui n'est pas mon cas je le précise: trop vieux pour cela...
 
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Pourquoi l'écriture n'échapperait-elle pas au système ? Avec force et conviction personnelle, bien sûr qu'elle peut y échapper ! Il n'est nul besoin d'un gouvernement, d'une maison d'édition ou de je ne sais pas quoi pour écrire un chef-d'oeuvre et le répandre dans les têtes.
Et être âgé de plus 30 ans est la plus ridicule des excuses à ne plus vouloir être anarchiste ou révolutionnaire. La couardise, le renoncement, la pantouflardise, le manque d'ambition, l'égoïsme, oui, mais pas l'âge.
 
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Flotte en Mai  /  Petit chose


Shub a écrit:

Tant mieux sinon pour  Agnès Martin-Lugand qui se voit éditée format papier par Michel Lafon!
C'est pourquoi je disais que le capitalisme a du bon parfois!!
Heu, parce que Michel LAFON, c'est de la qualité ? Amazon a du bon aussi on dira. Même les éditeurs papier qui vendent du médiocre passent pour des mécènes ou des artisans.

J'ai vu aussi le doc, c'est pas mal insupportable. Amazon se fait juste le relais d'auteurs, probablement, médiocres, qui tout en sachant qu'ils sont médiocres, sont heureux de voir leurs œuvres diffusées et lues. Proust devait payer de sa poche pour se faire éditer. Aujourd'hui, il suffit de poster et de faire allégeance à un vendeur de soupe. Tout le monde est content. Oui, c'est une avancée.

Quant à la critique des éditeurs, elle ressemble à celle des diffuseurs de disque. Ils défendent leur pomme, pas les auteurs. Dans un monde idéal (ou pas) sans éditeur, sans libraire, il restera toujours des auteurs de qualité. Il y a les tuyaux et les contenus. Changer de tuyaux n'a jamais changé la nature du contenu. Et c'est pas Amazon qui fera la loi. Le futur Proust, pourra, peut-être, se faire d'abord éditer par Amazon, pis voyant qu'il se fait connaître, il sort la suite tout seul en inventant son propre contenu. La seule différence, c'est qu'après les éditeurs, devenus inutiles (et qui se recaseront dans les pages numériques de Elle.fr), les auteurs devront faire une croix sur le rêve de gagner beaucoup de blé sur des œuvres. Alors, ils pourront toujours rêver le vendre pour le cinéma par exemple, à moins que le cinéma devienne également une affaire de gratuité, mais on en finira au moins avec cette monstruosité de voir des auteurs gagner de millions (ça vaut pour tous les artistes) non pas en se produisant, mais en multipliant les petits pains. On ne fait pas de l'art pour devenir Crésus. Pourtant, les trois quarts des auteurs ou artistes rêvent de ces millions, et ce sont ceux qui abandonnent au bout de quelques années. Mêmes des auteurs médiocres écrivent toute leur vie, pour l'amour de l'art. Le chanteur de rue, le joueur de viole, l'écrivain, avant le XIXe, pouvaient en vivre, ça pouvait même être leur profession principale ; mais il n'y avait aucun espoir de devenir le roi comme on peut secrètement l'espérer aujourd'hui. On se dit, "ah si Marc Levy peut le faire..." Oui, 100% des gagnants ont tenté leur chance, c'est vrai. L'époque est à l'audace et au quart d'heure de gloire. La démocratie, c'est avoir le droit d'y croire...

Oui oui oui. Heureusement, Internet, c'est tout sauf le capitalisme. Il s'agit bien d'une invention purement gratuite, scientifique. Par et pour les scientifiques. C'est naturellement devenu un outil, pour le peuple, par le peuple. Les instances de gouvernance de l'Internet sont démocratiques, et sans but lucratif. C'est un outil mis à la disposition des tous. Donc... aussi, du capital. Internet, ce n'est rien d'autre qu'un tuyau, qui remplace les relais d'autrefois. La malle-poste est morte, et alors ? Y a même pas de musée dédié à la malle-poste, tout le monde s'en fout. Si ceux qui en vivaient n'ont pas senti le vent tourner et ne se sont pas adaptés aux nouveaux moyens de relais, ils crèvent. Il en est de même pour les éditeurs de contenus qu'ils soient maisons de disques ou éditeurs. Ils peuvent toujours jouer de la corde sensible, ou prétendre qu'eux font de la qualité, il n'est pas question de la nature du contenu, mais de l'obsolescence de leurs tuyaux. On nous met bien dans le crâne par ailleurs qu'il faut accepter l'obsolescence et faire avec... Bah, c'est bien, en voilà de la démocratie. Au lieu d'avoir des rentrées littéraires imposées, forme d'obsolescence programmée et assumée comme telle, la rentrée se fera au rythme des auteurs. Qui pourra s'en plaindre ? Proust, qu'il publie aujourd'hui sur Amazon ou sur son compte Facebook, il publie, c'est encore le principal, puisque le principal, c'est d'être lu, pas d'être porté dans la hotte du Père Noël. Alors les correcteurs automatiques ne sont sans doute pas encore très au point, et avant de faire appel à des robots, Proust2000 devra bien passer par un correcteur courageux pour se farcir sa prose un peu contraire à l'ère du temps, mais Proust restera Proust. Éditeurs ou Internet, ce sont des tuyaux, des relais, pas des créateurs.

Désolé pour les libraires, qui se targuent, comme certains éditeurs, de faire du conseil. Mais ils devront choisir. Entre être à la gestion d'un relais colis (Kiala, Mondial Relay...) ou faire valoir leur talent de conseil à travers un blog ou une rédaction. Et oui, ce pauvre cocher a disparu en même temps que la malle-poste. Quel désastre.
 
   
    
                         
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