Tiens une copine vomito! J'ai vomi tout au long de ma dernière grossesse et même pendant que j'accouchais!  on va faire peur aux futures mamans!

NastassiaC a écrit:

 on va faire peur aux futures mamans!

Hihi, mais non, je n'ai pas dit le quart de la moitié du cinquième de ce que je pense de la grossesse et pourtant j'en ai trois   et toi tu en as deux.
Moi ça m'aurait fait du bien de rencontrer une maman dans mon cas, j'ai eu l'impression d’être entourée de femme à la grossesse merveilleuse, ça augmente le niveau d'angoisse.
Aujourd'hui c'est marrant, j'ai l'impression de ne jamais avoir été enceinte, et je me demande ce qu'on ressent quand on l'est !

Edit : la mise à jour du forum bug un peu !!

De mon expérience extérieure -en tant que mari, quoi,  les grossesses se sont toujours bien passées, et les nausées très limitées dans le temps. Les sautes d'humeur absentes. Mais chacune vit la chose à sa façon. Parmi les bons côtés, pour ne retenir qu'eux, il y a quand même cette vigueur redonnée à la chevelure, le passage au bonnet supérieur, le plaisir de créer la vie et... et... la libido débridée parfois

C'est vrai qu'on oublie toutes les sensations. On s'en souvient comme des faits, c'est tout. Je n'arrive plus du tout à savoir ce que ça fait de se balader avec un gros ventre, ou de sentir le bébé bouger, pourtant, ça ne remonte qu'à 16 mois. 

Sinon, Groët, tu as eu bien du courage à remettre ça, sachant ce qui t'attendait. De mon côté, j'étais finalement assez contente que la seconde grossesse ne soit pas aussi merveilleuse que la première car les semaines qui ont suivi mon premier accouchement ont été très rudes. 

Et David, tu ne t'es pas senti parfois un peu mis à l'écart ? C'est peut-être un sentiment que les pères ressentent davantage après la naissance, en observant la fusion maman-bébé.

@ Coline : mon expérience n'a pas valeur d'exemple mais non, je ne me suis pas senti à l'écart. Peut-être parce que l'on  a vécu la première ensemble les derniers mois (et je l'accompagnais à tous ses RV d'écho et autres...) et pour la seconde, le travail intensif (le taf, hein, pas les contractions) -qui a parfois ses bons côtés- a assuré cette tâche, de nous mettre mutuellement à l'écart et donc, d'harmoniser naturellement nos retrouvailles. M'enfin, je ne sais pas si je suis représentatif puisque j'ai un lien fusionnel avec mes enfants avant, pendant et après la grossesse

ben moi j'ai eu une sacrée envie de sucré avec mon fils et de salé avec ma fille ! Alors les "on dit"... ^^

Hello!

Allez, j'ajoute ma petite pierre à l'édifice. Mais je ne parlerai pas des symptômes apparents ou ressentis puisque le sujet a été largement traité.

Je vais plutôt raconter mon vécu (très rapidement, car si je mets neuf mois à te pondre le truc, tu vas t'impatienter).

1° Je suis enceinte! Pas besoin d'une prise de sang ou d'un test, je le sais. Il est là en moi, c'est une évidence. Je ne sais pas exactement ce qui a fait que je le savais, aussi certainement que le ciel est au-dessus de nous, mais c'est ainsi. Mon père aussi l'a senti de suite. Sans que je ne prononce un seul mot. 
Bref! Cette sensation de savoir, sans réellement savoir, était vraiment un truc absolument fantastique. Du coup, mon père et moi avons traversé un instant de connivence absolu... Le seul moment de mes trois grossesses où le monde m'appartenait!

Le test a été obligatoire, évidemment. Là, plus de doute permis: positif. Ma grossesse commençait réellement puisque tout le monde était dans la confidence; à cet instant, je me suis sentie enfin devenir femme. J'avais enfin le pouvoir féminin en mon ventre. La vie grandissait en moi, et seule une femme connait cette sensation d'aboutissement.
Bref! J'allais donner la vie. Un petit être allait venir au monde dans neuf mois et c'était magique.

2° Point de magie! Quelle galère! Je suis devenue un zombie en perdant plus de douze kilos. Je ressemblais à une anorexique, avec des cernes sous les yeux et un état de fatigue intense. Je me détestais et je détestais ce petit être, qui puisait toutes mes ressources, toutes mon énergie et qui avait, en plus, le toupet de faire fondre comme neige au soleil, toute la gaieté que je possédais.
Je ne supportais plus les odeurs (et en milieu hospitalier, faut s'accrocher!), je vomissais toutes les trentes secondes. J'étais vraiment au plus mal. J'ai vraiment détesté être enceinte à ce moment là! Mais pourquoi m'infliger cette torture? Tout cela pour assouvir mon besoin maternel. Pffff! 

Le pire est que je ne me suis pas arrêtée là! J'ai réédité la chose trois fois de suite, avec le même ressenti: un profond dégoût de moi-même! Zombie le premier trimestre, baleine le second, et impotente le troisième!

Alors, celles qui ont vécu une grossesse idyllique, franchement je les envie. Car avoir été enceinte en ce qui me concerne, c'était le parcours du combattant! 
Des difficultés à sortir du lit le matin, idem pour fauteuil et canapé. Une grue aurait été vraiment très utile. Pour prendre une douche, quel calvaire! Mon ventre proéminent m'empêchait de bouger , de me baisser. Alors se vêtir, je ne vous raconte même pas! 

Oui, j'ai vraiment eu la sensation de ne plus m'appartenir, je n'étais plus moi-même, mais une autre que je ne connaissais pas, que je ne reconnaissais plus. Je n'étais plus que l'enveloppe protectrice du petit être qui grandissait. Une génitrice! Berk!

Imaginez un peu: vous perdez une douzaine de kilos, puis l'instant d'après vous en prenez plus de vingt-six! Sans compter que vous pouvez largement fournir le PSG avec les deux ballons que vous portez sans cesse sous votre menton.

3° Un rayon de soleil. Celui-là, je l'adorais. Car malgré mes diverses mutations, je vivais aussi un truc intense avec mon "allien". Quand il bougeait, je gagnais les hautes sphères du nirvana. Mes mains se posaient sur la membrane qui nous séparait et nous jouions ensemble; ces instants de communion m'ont tenue longtemps en haleine. J'étais seule, mais nous étions deux!

4° Plus rapide qu'un colissimo! Là, j'ai vraiment été très fière de mes fils. Au moins, malgré des grossesses "merdiques", j'ai eu des accouchements parfaits. De vrais sportifs! En moins de trentes minutes, ils étaient déjà accrochés à leurs "ballons de foot" pour reprendre des forces.
Oui, la délivrance a été une réelle partie de plaisir. Enfin presque! Accouchement à l'ancienne, sans péridurale: le choc! Ben oui, avec des p'tits mecs pressés de faire leur sprint final, ils en ont oublié leur pauvre mère et sa maudite propension à souffrir. Mais bon, on pardonne vite quand leur petite main s'accroche à vous, que leur bouche cherche et tète goulûment ce sein gigantesque que vous avez peine à reconnaître.

Alors voilà! La grossesse c'est super... mais, chez les autres!

Je peux raconter l'expérience de ma maman.
Pour moi, ça c'est passé comme sur des roulettes, même si j'étais une surprise (espérée ). Vomissement les premiers mois, parait-il, et ça devenait un peu lourd à la fin comme je suis née en août (pleine cagna). Sinon, il parait que pendant sa grossesse elle mangeait beaucoup de lait, de tartines beurrées et j'adore ça ^^. Parait aussi que chez la coiffeuse, je donnais des coups dans le ventre et qu'on pouvait prendre mes pieds. Sinon rien de remarquable. Ma mère était très très jeune, donc aussi souci particulier.

Pour ma soeur, c'était beaucoup plus compliqué. Ma grand-mère est morte pendant la grossesse de ma mère, du coup ma soeur se cachait. Ma mère a mangé pas mal de saloperies (ma soeur aime ça ). A cause de l'impact psychologique, elle est née un mois à l'avance mais c'était un trèèès beau bébé. J'avais trois ans et je m'en souviens encore.

Et pour le (la? ) petit(e) dernièr(e) (si mes parents ont la chance d'aboutir un jour ... Elle n'est pas enceinte, c'est autre chose.