... c'est bien mon avis. Et si nous étions tous d'accord je ne sais même pas si tout ça ne serait pas fondu dans un seul moule, un seul outil sans autre étiquette qu'une même foi.

Pourquoi vous mettez au moins un point à Dieu? Moi, j'en met à p...n, b...l de p....n de m...e, mais je savais pas que Dieu c'était une injure...

... c'est tout l'inverse ! C'est là la marque des croyants qui ne citent pas D-ieu (oui, ça marche aussi avec des tirets) autrement que dans le cadre d'une prière. Blasphème, tout ça...

Ha? Je connaissais pas... C'est juif et chrétien? Les musulmans, autant que je sache, ils peuvent, mais faut toujours rajouter une formule de politesse.

Mer...fouin!

(je le savais pas aussi pointilleux... (pardon, fallait que ça sorte))

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le zèle c'est de se placer en autorité de la foi des autres. Et D.ieu, D-ieu ou D. quel que soir la langue employée signifie la même entité, avec le même respect qui s'y attache.

C'est comme V*ldemort, "celui-dont-on-ne-dit-pas-le-nom"

Citation :

En théorie la censure du nom de Dieu dans la religion hébraïque n'est censée s'appliquer qu'au tétragramme "YHWH". Appliquer cette censure aux autres mots de Dieu, dans d'autres langues, c'est du zèle.

Pour le coup c'est déplacé, oui. David a raison.

Sinon merci pour vos réponses, j'irai voir un rabbin en été et je vous dirai ce qu'il m'a répondu

Etre le peuple élu signifie-t-il des responsabilités vis à vis de Dieu ou du reste de l'humanité ?

Ne connaissant que peu la religion judaïque, c'est la réflexion que je me pose. Lorsqu'on est élu dans un système démocratique, on l'est pour assumer une tâche nécessaire à la collectivité, avec les responsabilités qui vont avec.

Est-ce le cas pour le peuple juif ? Dans ce cas, c'est un aspect intéressant car il établit une contre-partie vis à vis de la faveur qui lui est faite par Dieu. Certes, il distingue un peuple des autres mais, en échange, attend plus d'eux qu'il n'attend des autres.

Est-ce le cas ?

Intéressant, Faust. Mais je n'en ai pas l'impression (en fait, je suis persuadé que non) Car si le peuple élu devait transmettre la parole de D-ieu, il y aurait dans l'histoire du peuple Juif des épisodes sanglants comme on les retrouve dans les Croisades ou les tentatives d'instaurer l'islam dans certaines régions du monde (plus ou moins réussies d'ailleurs). Il n' y a à ma connaissance aucun principe de prêcher la "vraie" parole dans le judaïsme. J'irai même jusqu'à avancer que c'est plutôt l'inverse dans la mesure où, à contrario des autres religions où un baptême ou une prière suffit à se convertir, le processus de conversion est ardu, il peut durer sur plusieurs années, et ceux qui en ont fait l'expérience peuvent témoigner des tentatives de dissuasion répétée par leur guide. Il s'agit donc d'une communauté religieuse assez exclusive, loin du brassage que peuvent créer les autres. D'ailleurs, si l'on trouve des musulmans ou des chrétiens de toutes origines ethniques, le patrimoine génétique du peuple Juif est assez restreint, entre Afrique et Europe (à voir les travaux d'un chercheur démontrant que 48 % des Cohen portent dans leur génome un schéma quasi identique à celui d'une tribu d'Afrique noire).

Donc quant aux responsabilités déduites de la qualification de peuple élu, à défaut de le lire ou le déduire des textes, on peut raisonner de manière empirique et dans la perspective de l'Histoire, c'est non.

Ok, merci pour cette réponse. En effet, le judaïsme se distingue nettement des deux autres religions du Livre (christianisme et islam) par sa volonté, ou plutôt sa non-volonté d'imposer ses croyances aux autres, ce qui est tout à son honneur.

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Faust Federel a écrit:

Ok, merci pour cette réponse. En effet, le judaïsme se distingue nettement des deux autres religions du Livre (christianisme et islam) par sa volonté, ou plutôt sa non-volonté d'imposer ses croyances aux autres, ce qui est tout à son honneur.

Mais n'est-ce pas justement parce qu'ils s'estiment élus ? Si on voit son peuple, sa religion, comme élu de dieu, alors effectivement, ce n'est pas aux croyants de convertir.