Coline a écrit:

Citation :

Si je dis "Le vieux caissier avait-il mis les voiles ?", je me pose la question dans le présent. .

Non, en employant l'imparfait, tu te remets au moment où le personnage s'est posé la question... C'était son présent à lui, à ce moment-là.

Si tu te posais la question dans ton présent... tu emploierais le présent.

Et non, parce que s'il fallait employer le présent, ça donnerait : Le vieux caissier a-t-il mis les voiles ? (pour le passé composé, dans un récit au présent). Acte qui se déroule dans le présent. Or, l'acte se déroule dans le passé. Donc au passé : Le vieux caissier avait-il mis les voiles ? (je suis en train de m'embrouiller toute seule en fait ), c'est pour un récit qui se déroule. Mais là on parle de souvenirs. En gros : de "plus-que-parfait". La question en elle-même fait partie du passé. Il ne se la pose plus, il se la posait avant.

Un autre exemple (pour justifier l'exemple xD) :

Au présent : Je me promène sur la plage. Une fille me regarde. Devrais-je aller la voir ?

Il raconte ce souvenir à quelqu'un d'autre, donc au passé composé pour garder le présent comme base du texte : Je me suis promené sur la plage. Une fille m'a regardé. Je me suis demandé si je devais aller la voir.

Pourquoi ? Parce que si je mets "Aurais-je dû aller la voir ?", il se pose la question là, maintenant.

Je suis complètement perdue en fait...

Je peux employer tous les temps, dans le même roman.
Je passe du passé simple au présent, quand je le sens comme ça.
Le présent permet de jouer la scène comme si on y était. Contrairement à ce que j'ai lu, ça permet de rajouter du suspense, ou bien de changer de rythme (plus rapide ou au contraire plus lent).
En revanche, il faut bien vérifier que le lecteur ne se perde pas, et de bien indiquer par quelques pirouettes, le moment où l'on se situe.

Anastazia a écrit:

Au présent : Je me promène sur la plage. Une fille me regarde. Devrais-je aller la voir ?

Il raconte ce souvenir à quelqu'un d'autre, donc au passé composé pour garder le présent comme base du texte : Je me suis promené sur la plage. Une fille m'a regardé. Je me suis demandé si je devais aller la voir.

Pourquoi ? Parce que si je mets "Aurais-je dû aller la voir ?", il se pose la question là, maintenant.

Je suis complètement perdue en fait...

Je me promène sur la plage. Une fille me regarde. Est-ce que je dois aller la voir ? (ou : dois-je aller la voir)

J'aime bien écrire au présent. Je trouve au contraire qu'il apporte beaucoup plus d'émotion, les descriptions sont beaucoup "sensitives" au présent. Le présent est plus libre, le passé simple est plus (trop ?) formel.

Après, c'est sûr, on est plus limité au niveau "raconter", mais justement, ça fait partie du défi^^ Mais bon, j'écris aussi principalement au passé simple, par habitude.

Sinon, Ana et Coline, j'ai l'impression que vous tournez en rond, que vous dites sensiblement la même chose et que vous chipotez pas mal sur un exemple qui n'était rien de plus qu'un exemple. Vos réflexions sont intéressantes, certes, mais je vois pas où vous pouvez aller encore^^ Cela dit, je n'ai pas la vocation de faire ma Mlle Je sais tout, mais vous faites un débat public, alors je donne mon avis ! Aussi, désolée si ça vous froisse.

Oui, c'est exactement ça Volte ! Le passé simple est plus formel ! Puis, Marionde, ça je ne sais pas faire !^^ Je pense qu'il faut que je m'entraîne ! Puis vous deux, j'ai l'impression que vous vous embrouillez (Anastazia et Coline) ! ^^

Pas de souci Volte.

Anastazia, je pense que tu confonds type de discours et concordance des temps. Mais ce n'est pas grave.

Je crois que Benji a eu la confirmation qu'il pouvait écrire au présent. Et s'il veut faire référence au passé, le passé composé me semble une bonne voie.

Personnellement, je préfère écrire au passé, c'est ce qui vient naturellement sous ma plume. Je crois qu'il ne faut pas contraindre son envie de départ, ce serait le meilleur moyen de s'embrouiller.

Benji a écrit:

! Puis, Marionde, ça je ne sais pas faire !^^

Je ne savais pas non plus que je savais.

En écrivant mon premier roman, je passais de l'un à l'autre. Même si je prenais une décision, je ne m'y tenais pas, ça changeait.

Je m'en suis ouverte à la personne qui m'avait encouragée à écrire, et qui lui-même a publié pas mal. Il m'a donné le conseil que j'ai donné plus haut : peu importe, l'essentiel est de l'indiquer au lecteur d'une façon ou d'une autre, qu'il sache où il se situe dans le temps de l'histoire.

Merci à tous vos conseils ! Je verrais bien Marionde !