Citation :

Toute chose faisant partie du spectre de l'existence est, à partir d'un certain degré d'atomisation, n'sorte d'autruche.

Le Condor

Citation :

Laisse le ciel aux oiseaux, mon fils.

"Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi"
Le Bossu, de Paul Féval

C'est pas une phrase issue d'un livre, elle ne vient pas d'un écrivain. C'est une réponse à un psychiatre de Rudolf Hess, directeur du camp d'Auschwitz. J'ai du faire des recherches là-dessus et j'ai été choqué par la phrase. Ça montre a quel point certaines personnes savent totalement se déresponsabiliser de leurs actes, pour peu qu'ils ne viennent pas de leur propre initiative.

« Je croyais bien faire, j’obéissais aux ordres, et maintenant, je vois que c’était inutile et mal. Mais je ne vois pas ce que vous voulez dire quand vous parlez d’être bouleversé, parce que, personnellement, je n’ai tué personne. J’étais juste le directeur du programme d’extermination à Auschwitz ».

Pomcassis a écrit:

Citation :

J’avais envie de répondre à Nayadja Aghatourane, de hurler à travers la nuit chaude que l’étrange est la forme que prend le beau quand le beau est sans espérance, mais je restais bouche close, et j’attendais.

Des anges mineurs, Antoine Volodine

 

Pour moi c'est définitivement celle-là, wow...
Ma réaction :

Pomcassis a écrit:

Citation :

J’avais envie de répondre à Nayadja Aghatourane, de hurler à travers la nuit chaude que l’étrange est la forme que prend le beau quand le beau est sans espérance, mais je restais bouche close, et j’attendais.

Des anges mineurs, Antoine Volodine

 

Pour moi c'est définitivement celle-là, wow...
Ma réaction :

https://www.youtube.com/watch?v=OQSNhk5ICTI

Évoquant la fonte de la Neva :

« C’était du granit, disiez-vous ; voyez, cela se fend comme une vitre ! c’est la débâcle, vous dis-je ! c’est la vérité qui revient, c’est le progrès qui recommence, c’est l’humanité qui se remet en marche et qui charrie, entraîne, arrache, emporte, heurte, mêle, écrase et noie dans ses flots, comme les pauvres misérables meubles d’une masure, non seulement l’empire tout neuf de Louis Bonaparte, mais toutes les constructions et toutes les œuvres de l’antique despotisme éternel ! »

— Victor Hugo

"Chaque homme est un abîme, on a le vertige quand on se penche dessus"

Woyzeck, de Georg Büchner.

Citation :

Mais alors ils s'en allaient, dansant dans les rues comme des clochedingues, et je traînais derrière eux comme je l'ai fait toute ma vie derrière les gens qui m'intéressent, parce que les seules personnes qui existent pour moi sont les déments, ceux qui ont la démence de vivre, la démence de discourir, la démence d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller ni sortir un lieu commun mais qui brûlent, qui brûlent, pareils aux fabuleux feux jaunes des chandelles romaines explosant comme des poêles à frire à travers les étoiles et, au milieu, on voit éclater le bleu du pétard central et chacun fait: "Aaaah!"

Sur la route, Jack Kerouac

Je suis justement en train de le lire Pohore et je dois avouer qu'il y a des phrases qui valent de l'or. Celle là en fait partie.

ce bouquin me donne juste une envie : partir sur la route

Gros-Câlins est plein de phrases qui m'ont un peu sauté au visage pour me secouer violemment sur l'air de "je-sais-à-quoi-tu-penses".
Mais comme je n'arrive pas à retenir ce genre de chose, débrouillez-vous