L'imagination est plus importante que le savoir

« Peu importe ce qu’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde.  »
de Peter Weir
Dialogue du film américain Le Cercle des poètes disparus

"Tout ce que je peux vous promettre c'est du sang, de la sueur et des larmes."

(Churchill pendant la seconde guerre mondiale)

"Les hommes ne pleurent pas parce qu'ils sont faibles, mais parce qu'ils ont été forts trop longtemps."

Me demandez pas de qui c'est, je ne m'en souviens pas du tout. Mais à l'époque ou je l'avais entendu, ça m'avais beaucoup marqué, à raison.

En vérité, l'homme est un fleuve impur. Il faut être devenu océan pour pouvoir, sans se salir, recevoir un fleuve impur.
Voici, je vous enseigne le Surhomme : il est cet océan ; en lui peut s'abîmer votre plus grand mépris.

Nietzsche - Zarathoustra
Oui, trois phrases

Tsss, rebelz, va !

Même si y en a trois, elles sont jolies toutes les trois !

"Accomplir sa légende personnelle est la seule et unique obligation des hommes."
Paulo Coelho dans L'Alchimiste.

"Il incombe au survivant de raconter l'histoire."
Tom Spanbauer, Dans la ville des chasseurs solitaires

Le personnage est au milieu d'une route et on lui tire dessus :

Au-dessus de nos têtes, à deux millimètres, à un millimètre peut-être des tempes, venaient vibrer l’un derrière l’autre ces longs fils d’acier tentants que tracent les balles qui veulent vous tuer, dans l’air chaud d’été.
Louis Ferdinand Céline : Voyage au bout de la nuit.

Tout le voyage m’a éblouie il y a bien trente-cinq ans de ça, mais cette phrase est restée dans ma mémoire. C’est une pure merveille. Il y a là les ralentis du film Matrix avec des décennies d’avance la poésie en plus. Poésie de la mort, certes. Tout est dans ce tentants, toute la guerre, on aimerait mourir pour en sortir.

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La peau, d’un pigment très serré, ne garde pas longtemps sa pâleur native ; l’éternel jeu de Nedjma est de réduire sa robe au minimum, en des poses acrobatiques d’autruche enhardie par la solitude ; sur un tel pelage, la robe est un surcroit de nudité ; la féminité de Nedjma est ailleurs ; le premier mois d’école, elle pleure chaque matin ; elle bat tous les enfants qui l’approchent ; elle ne veut pas s’instruire avant d’apprendre à nager ; à douze ans, elle dissimule ses seins douloureux comme des clous, gonflés de l’amère précocité des citrons verts ; elle n’est toujours pas domptée ; les yeux perdent cependant de leur feu insensé ; brusque, câline et rare Nedjma !

Nedjma, Kateb Yacine.

C'est-à-dire que ce sujet est très sympathique, faut le ressusciter.

"La fin de l'automne sut s'étirer comme un chat au soleil, mais l'hiver regagna le fief dès qu'il le put et le saisit à la gorge."

Justine Niogret, Chien du heaume

"Aujourd'hui, il n'y a pas de demain." (Alain)
Colette, dans La Chatte

Emma ou les aventures d'une jeune frivole de Alexander McCall Smith a écrit:

Je peux vous assurer qu'on ne court pas de plus grand danger que quand on se sent parfaitement en sécurité.

Cette phrase n'est pas franchement esthétique, mais elle est si réelle...

Raven a écrit:

“Body and soul can never be married”
— 4.48 Psychosis, Sarah Kane.

C'est-à-dire que ce sujet est très sympathique, faut le ressusciter.

Ma phrase préférée de Sarah Kane est justement la suivante :
"...I need to become who I already am and will bellow forever at this incongruity which has committed me to hell”