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 [Avis sur ME] Editions le chasseur abstrait

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Anastazia
   
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Anastazia  /  Star des wars


Ce qui me perturbe, c'est la contradiction que vous faites sans même vous en rendre compte. Par contre, si c'est volontaire, c'est encore plus aberrant...

Citation :
La notation ici s’étend de 0 minimum à 8 maximum.
0 ou 1, poubelle.
Donc 0 ou 1, soyons d'accord, si ça va à la poubelle c'est que c'est de la merde. Ça, je comprends ! Après, chacun sa technique, mais là n'est pas la question.

Citation :
- Est-ce que j'ai créé un personnage original? Si vous pensez que le vôtre vaut Madame Bovary, mettez-vous un 2. S'il ressemble à un autre, 1. Et à rien 0.
Déjà d'une, j'ai du mal à juger un livre par rapport à un autre, alors des personnages différents encore moins... De deux, si je suis bien votre raisonnement, 0 et 1 valant un aller direct dans la poubelle, vous êtes en train de dire, donc, que si ça ne ressemble pas à un personnage déjà connu, ou s'il n'est pas marquant, c'est de la merde. Je voudrais bien savoir sur quels critères vous jugez un personnage de roman pour dire qu'il vaut un Madame Bovary tiens...

Citation :
Mais publier des ouvrages qui n'arrivent pas à la cheville de Céline ou de Capote n'équivaut pas à publier de la merde.
Ah bah en l'occurrence, selon vous si, puisque ça vaudrait pas plus qu'un 0 ou un 1. Faudrait savoir.
 
Lo.mel
   
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Lo.mel  /  Troll hunter un jour, troll hunter toujours


Et chacun économisait son souffle ? Wink

Je crois qu'on est entré dans une phase où le débat est impossible.

Soit on reprend sur de bonnes bases, soit je ferme.
 
Pianitza
   
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Pianitza  /  Effleure du mal


patrickcintas a écrit:
J'ai estimé que Coline avait dépassé les bornes de la courtoisie et de la loyauté
Spoiler:
 
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patrickcintas  /  Homme invisible


Bonjour Gwenouille,

Question intéressante, en effet. J'ai fait des choix. Le chasseur abstrait a sept ans. Il est né de la RAL,M qui en a dix. Le catalogue est passé, en 7 ans, de 16 à 220 et quelques titres. C'est une bonne évolution. Et sans aide publique. Je souhaiterais maintenir un catalogue de 300 titres maximum, avec une bonne part de poésie et de littérature dite difficile. Avec 10 ou 15 nouveautés par an. Mais le temps presse! 60 bâtons bientôt!

Je ne me plains pas. Les difficultés ne sont pas économiques. La prestation de service, dite compte d'auteur, est frustante car ce n'est pas de l'édition. On n'y défend rien. On y gère souvent des sommes considérables. D'autant que les auteurs qui en ont les moyens ne manquent pas. Et quand on a les moyens, on ne se prive pas. L'édition "à compte d'éditeur" n'est pas purement à compte d'éditeur. Un exemple: Paul Auster (que je vénère) est publié en France "à compte d'éditeur" mais avec l'aide du CNL... Je l'ai déjà écrit dans une polémique passée: y a-t-il vraiment "compte d'éditeur" quand l'argent vient de papa, de l'État ou d'ailleurs? Certes, le travail éditorial est fait... ce n'est pas qu'une prestation de service... Mais... contrat "B"... Je suis dans la réalité...

Notre contrat "A" ne peut pas être constesté pour sa part d'impression à la demande. Par contre, il est établi sur le modèle conseillé, à nous éditeurs, par le Syndicat national de l'édition. Formule forcément éloignée, par idéologies contraires, du modèle beaucoup plus travaillé proposé par la SGDL. Encore que le projet abandonné sous le gouvernement de Jospin, dont il reste quelques traces, soit apparu comme ce qu'il fallait faire exactement.

Le contrat "B" pourrait rapporter gros si je ne limitais pas le rythme de publication. Je n'en ai personnellement pas besoin. C'est ainsi. Alors je peaufine mon catalogue, heureux de voir que les "B" deviennent souvent des "A"; mais je ne peux citer personne évidemment. Voyez le travail accompli par certains auteurs. Dommage que vous ne puissiez venir à Toulouse. Vous y rencontreriez Gilbert Bourson et Pascal Leray.

Je dois maintenant vous laisser. Bonne journée.

Cordialement.
Patrick Cintas.
PS: Enchanté, Anthony Guéchoum.
http://www.ral-m.com
 
monilet
   
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monilet  /  Fiancée roide


J'ai initié ce fil ; je suis heureux de voir que le ton s'apaise et souhaiterais, comme Lo.mel, qu'il reste apaisé. Cela me paraît plus constructif et aussi plus informatif, ce qui était mon souhait en ouvrant le fil.
https://claudecolson.wordpress.com/
 
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Invité  /  Invité


Citation :
Le Chasseur abstrait veut s'engager plus encore dans l'édition de la poésie dont les libraires, sans doute pour de bonnes raisons, ne veulent pas ou rarement. Pour cela, il faut prévoir un contrat "C" qui serait donc le "A", mais avec tirage initial. Et nous ne pouvons envisager ce type d'édition sans une aide publique.

Le hic, c'est que nous devons impérativement imprimer en France (nous imprimons habituellement en Allemagne), donc plus cher.

Et nous devons publier un poète jouissant d'une "certaine reconnaissance".

Résultat: le poète "en herbe" est exclu !
Ce passage est intéressant.
Pourriez-vous donner le lien vers l'article de loi qui impose ces conditions, s'il vous plaît ?
J'ignorais que les éditeurs touchaient des subventions pour éditer des poètes jouissant d'une "certaine reconnaissance".
Et qu'entend-on par là ?
J'imagine que gagner quelques concours, ce qui est mon cas, ne suffit pas pour avoir une "certaine reconnaissance" ? Mais dans ce cas, comment fait-on pour être reconnu poète ?
 
monilet
   
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   Pensée du jour  :   monilet= auteur Claude Colson
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monilet  /  Fiancée roide


Lectiole, je comprends que la poésie étant un genre peu vendable car peu vendu, l'édition ne peut se le permettre qu'avec quelques subsides. Or il semble qu'il y ait un cahier des charges - édition en France - et par conséquent vu le surcoût, pour équilibrer le budget seule une édition de poètes ayant quelque notoriété permet d'espérer des ventes. Mais je me trompe peut-être.
https://claudecolson.wordpress.com/
 
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Invité  /  Invité


Ah oui...ça peut se comprendre aussi comme tu le comprends.
Disons que j'incorpore le fait de publier des poètes reconnus dans le cahier des charges.

J'ai de fait compris qu'il fallait qu'un recueil soit imprimé en France et que son auteur soit un poète jouissant "d'une certaine reconnaissance" pour que l'éditeur touche une aide publique : "nous devons impérativement" / "nous devons".

J'y lirais une certaine contradiction : mécénat de la part de l'Etat uniquement si l'éditeur imprime en France (ce qui lui revient plus cher) et s'il publie un poète déjà connu ! Dès lors, quel soutien financier de l'Etat aux nouveaux talents qui sont paradoxalement ceux qui en ont le plus besoin ?

C'est pour cela que je demande des explications. Le "mal vient de plus loin", semble-t-il...
 
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patrickcintas  /  Homme invisible


Bonjour Lectiole,

Avec 4 contrats d'édition (stagiaire à la SGDL) et des prix reconnus, vous êtes la parfaite candidate aux aides distribuées par le Centre national du livre. Parlez-en à votre éditeur... Et contactez vous-même le CNL:

centrenationaldulivre.fr/fr/auteur-traducteur/presentation/

Patrick Cintas.
http://www.ral-m.com
 
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Invité  /  Invité


Merci pour le renseignement.
J'ai deux éditeurs pour mes albums jeunesse.
Et je suis en pleine discussion avec un troisième éditeur qui s'interroge justement sur les subventions et les aides par rapport à mon recueil de poèmes.
Donc votre conseil vient au bon moment !

:flower: 
 
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patrickcintas  /  Homme invisible


Bonjour,

Décidemment, alors qu'elle a du mal à se vendre et qu'elle ne paraît que rarement en librairie, dans les salons du livre elle est recherchée avec soin et prend même le dessus sur les productions de la paralittérature (terroir, policier, fantaisie, amours...).

Au Salon du livre de Midi-Pyrénées, à Toulouse, Le chasseur abstrait a été sollicité surtout pour la qualité des ouvrages de littérature. Gilbert Bourson et Pascal Leray ont bien voulu répondre aux questions:

http://www.ral-m.com/revue/spip.php?article8694

La situation de la paralittérature en France, malgré sa puissante présence en librairie, semble marquer le pas. Un Toulousain amusé par la "médiocrité" des productions policières et régionales qui forment le gros de la troupe nous a proposé de citer Quevedo, dans son Buscón:

"Nous jouâmes une comédie de la composition d’un de nos camarades et je fus fort étonné de voir que des farceurs fussent poètes, parce que je m’imaginais que cela ne convenait qu’à des hommes très savants et très éclairés et non pas à des gens si fort ignorants. Cependant les choses en sont au point aujourd’hui qu’il n’y a point de directeur de troupe qui n’écrive une comédie, ni d’acteur qui ne fasse sa farce de Maures et de Chrétiens. Je me rappelle qu’auparavant nous n’avions que les comédies du bon Lope de Vega ou de Ramon. Enfin, à la première représentation, personne n’entendit rien à la pièce et à la seconde, il fut fort heureux pour moi que Dieu eût permis qu’elle commençât par une guerre et que je fusse armé d’une rondache. Autrement, j’étais perdu: on m’assommait à coups de coings, de tronçons de fruits et de pelures de melons d’eau. L’on n’a jamais vu une pareille huée et la pièce la méritait certainement bien. On y faisait paraître, sans raison, un roi des Normands en habit d’ermite; on y introduisait deux laquais pour faire rire, et le dénouement n’était rien moins que le mariage de tous les acteurs. Que l’on juge du reste ! Enfin nous fûmes accueillis comme nous le méritions.

Nous nous en prîmes du mauvais succès au poète, notre camarade, et nous le traitâmes fort mal, moi-même le premier, en lui disant de considérer comme nous l’avions échappé belle, et de se corriger. Alors il m’avoua qu’il n’y avait rien de lui dans la comédie; qu’en prenant un lambeau de l’un et un lambeau de l’autre, il avait fait le manteau du pauvre, composé de pièces et de morceaux, et que tout le mal avait été qu’ils étaient mal cousus. Il ajouta que tous les farceurs qui faisaient des comédies étaient obligés à quantité de restitutions, parce qu’ils mettaient à contribution toutes les pièces qu’ils avaient jouées, ce qui était très facile, et que l’appât de gagner trois ou quatre cents réaux leur donnait cette tentation; que d’ailleurs, comme les uns et les autres leur lisent des comédies, ils les demandaient sous prétexte de les voir, puis les volaient et se les appropriaient en y ajoutant quelque bêtise, et en retranchant des choses bien dites. Enfin il m’assura qu’il n’y avait jamais eu de farceur qui sût faire un couplet d’une autre manière.

La ruse ne me parut pas mauvaise, et j’avoue que je conçus dès lors le projet d’en faire usage, parce que je me sentais une disposition naturelle pour la poésie, qu’en outre j’avais déjà la connaissance de quelques poètes, et que j’avais lu Garcilaso de la Vega. Ainsi résolu de me livrer à cet art, je passais ma vie à faire des vers, des comédies et à représenter; de sorte qu’au bout d’un mois que nous étions à Tolède, je m’étais acquis un renom en fabriquant de bonnes comédies et en évitant de tomber dans le défaut de mon camarade.

On en était venu à m’appeler Alonsète, parce que j’avais dit que je m’appelais Alonzo. On me surnommait aussi le Cruel, à cause d’une grimace terrible que j’avais faite et qui avait beaucoup plu à Messieurs du parterre et au bas peuple. J’avais déjà trois paires d’habits et les entrepreneurs de troupes de comédiens cherchaient à me débaucher. Je parlais en homme qui connaissait la comédie, je critiquais les comiques fameux, je blâmais la déclamation de Pinedo, j’approuvais la tranquillité naturelle de Sanchez, je traitais de passable Moralès. On me demandait mon avis sur la manière d’orner le théâtre et sur les décorations. Si quelqu’un venait lire une comédie, c’était moi qui l’entendais."

Qu'en pensez-vous?

Patrick Cintas.
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