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 [Avis sur ME] Editions le chasseur abstrait

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monilet
   
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monilet  /  Fiancée roide


Monsieur Cintas, je vais donc peut-être vous écrire afin d'avoir les informations complètes. Je ne jugerais qu'alors, en pleine connaissance de cause.
https://claudecolson.wordpress.com/
 
Manfred
   
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Manfred  /  Pouyoute (© Birdy)


patrickcintas a écrit:

Je vous souhaite le bonsoir. Je ne pourais revenir ici que dimanche en quinze, car en semaine, je travaille chez les libraires et autres bibliothèques, et dimanche prochain, on va le savoir! c'est le salon du livre de Midi-Pyrénées à Toulouse. Nous aurons ensuite l'occasion de parler technique. Cette perspective ne me déplaît pas, après tout.
Bien sûr, j'ai rien d'autre à faire que de me déplacer sur Toulouse pour avoir des réponses que vous ne souhaitez pas donner sur cet espace spécialement prévu pour le dialogue.
patrickcintas a écrit:
Mais attention, les soit-disant professionnels de la librairie et de la communication: il va falloir mettre carte sur table. Et décliner votre identité et votre véritable rôle.

Patrick Cintas
Tout à fait.
Tu veux mon numéro de sécu, aussi? Laughing
 
monilet
   
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monilet  /  Fiancée roide


@Gwenouille :
90% du prix. Et selon certaines publications (fiables ?) la fabrication coûte de 15 à 18%.
https://claudecolson.wordpress.com/
 
Gwenouille
   
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Gwenouille  /  Roland curieux


J'ai été super sympa, alors... Parce que ça signifie que l'auteur paye presque entièrement son petit tirage !!!

A ce prix, et sans diffuseur, autant éditer toi-même tes 50 ouvrages.

J'ai oublié de demander s'il corrige les fautes...
 
Lo.mel
   
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Lo.mel  /  Troll hunter un jour, troll hunter toujours


J'aimerais que tout le monde baisse d'un ton, ici.

Les membres, allez-y doucement, gardez à l'esprit que M. Cintas est seul contre vous tous, et comprenez que multiplier les interventions peut être ressenti comme une agression.

M. Cintas, nous vous serions reconnaissant d'être un peu moins condescendant avec les membres qui s'interrogent et expriment leur avis sur votre maison d'édition. C'est tout à fait normal.

Le point de vue de l'auteur et de l'éditeur sont parfois difficiles à concilier, mais nous sommes entre personnes courtoises et raisonnables.
 
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patrickcintas  /  Homme invisible


Bonjour,

Une maison d'édition définit sa propre politique éditoriale. La nôtre est clairement exprimée dans nos pages, sans aucune espèce de tentative de dissimulation:

1) Nous imprimons à la demande parce que nous pensons que c'est la meilleure solution pour notre petite maison d'édition (224 titres actuellement) qui ne peut pas se permettre le tirage initial de plusieurs milliers d'exemplaires nécessaires pour assurer un stock circulant crédible. De plus, comme je l'ai dit plus haut, l'obtention d'aide (à l'écriture par exemple) est conditionnée par un tirage initial de 500 exemplaires minimum (moins pour la poésie). Sans compter que ce type de tirage nous contraint à chartériser les commandes à l'imprimeur, ce qui explique les retards qu'il faut bien supporter.

2) Nous avons prévu un "compte d'éditeur limite" pour les auteurs qui ne souhaitent pas partager avec nous le travail d'écriture et de promotion, notamment dans la RAL,M. Le travail éditorial n'en est pas moins fait. Comme je le précisais plus haut, il arrive aussi qu'il soit mal fait, mais cela se discute à l'intérieur de la maison dans un esprit de collaboration qui lui ne connaît jamais de défaut ni de ma part, ni de celle des auteurs.

Chacun est libre d'en penser ce qu'il veut, mais quand on envoie un manuscrit à un éditeur, la moindre des choses est de se renseigner en lisant les propositions de contrats et en consultant le catalogue et ses collections. L'une des participantes à ce forum avoue n'avoir pas tout lu! Une maison d'édition n'est pas un service public. C'est un commerce.

Concernant les deux professionnels, respectivement de la librairie et de la communication, j'ai bien compris, à les lire, que ce ne sont pas des créatifs, ni des commerciaux, ni des gestionnaires. Cela ne les empêche pas d'avoir une vue professionnelle sur leur activité. Je veux bien participer à un débat sur les questions de la messagerie et de la publicité (essentiel!), mais à la condition que les entrepreneurs de ce débat déposent leur petit carton devant eux comme c'est l'usage. Nous disposons d'ailleurs dans ce forum d'une messagerie privée où un ordre du jour peut-être conçu avant toute proposition de nouveau forum. J'aimerais en effet paraître dans ce débat comme témoin à la fois des difficultés que nous éprouvons tous parce que le monde change presque sans nous, mais aussi des découvertes d'oeuvres et de personnes qui motivent la poursuite de ces activités somme toute marginales aujourd'hui.

J'ai estimé que Coline avait dépassé les bornes de la courtoisie et de la loyauté en donnant à lire des courriers d'éditeurs qui n'étaient pas prévus pour ça. Ou bien c'est une maladresse de débutante. C'est en tous cas un manquement manifeste aux convenances, une impolitesse que je tiens à critiquer.

Il n'en reste pas moins que l'ensemble des lettres d'éditeurs qu'elle nous donne à lire fait paraître clairement que son manuscrit manque de souffle et qu'elle n'atteint pas le degré d'intérêt qu'on est en droit d'exiger d'un prétendant au statut d'auteur. Elle ferait bien de rejoindre une revue ou autre groupe de travail où elle pourra mesurer les qualités et les défauts de son entreprise littéraire. Je peux l'y aider si elle le souhaite. Quel que soit le genre qu'on pratique, petit, moyen ou grand, on a besoin des autres pour juger de la valeur de son propre travail. Ceci afin de ne pas sombrer corps et biens dans ce que j'ai appelé de la naïveté. Notre déjà ancienne revue en ligne et en papier RAL,M est accueillante et disposée à la création comme à la promotion, le tout gratuitement. C'est à la fois un brain storming et un petit outil de promotion personnelle. Je suis d'ailleurs prêt à recevoir le livre de Coline en service de Presse.

Je comprends que le refus constant des éditeurs interdit toute conversation constructive avec les auteurs refusés qui, au terme de la Loi, ne sont pas des auteurs, puisque c'est le contrat d'édition qui détermine ce statut en France comme toute aide ou subvention lui est impérativement soumise. Il n'en reste pas moins que les professionnels de la chaîne du livre ne peuvent en aucun cas agir anonymement sur un forum.

Quant à moi, je suis disponible, et notamment lors du prochain salon du livre de Midi-Pyrénées à Toulouse. C'est mon travail. Si vous ne pouvez pas vous y rendre, j'ai un mail et un numéro de téléphone. Et si vous avez le temps, une petite lettre classique me fera le plus grand plaisir. Cette vieille pratique me manque beaucoup.

Cordialement.
Patrick Cintas.
http://www.ral-m.com
 
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Invité  /  Invité


bonjour Monsieur,

nous sommes sur un forum d'échange... d'entraide... de communication... nous nous donnons nos infos... nous sommes libres de publier ce que nous voulons sur ce forum. pour que tout le monde se fasse une idée de chaque maison d'éditions... c'est d'ailleurs un forum de jeunes écrivais â la base pas de professionnels du métier !!

quel ton condescendant !! c'est irrespectueux envers des auteurs qui croient en leurs bouquins.
vos propos me consternent. oui vous faites du commerce mais vous êtes avant tout un service public destiné aux lecteurs !! il faut sortir de votre égo et vous rebaser sur les vrais valeurs !!! c'est ce qu'il manque à beaucoup d'éditeurs de nos jours : l'humilité.
vous n'êtes pas plus important que n'importe qui d'autres sur ce forum ou ailleurs. vous êtes là avant tout pour guider les auteurs dans leurs aventures !! les plus anciens comme les nouveaux !! je trouve scandaleux la démarche de 2 contrats différents que l'on soit écrivain débutant ou plus confirmé. c'est de la descrimination. et je trouve ça lâche. que l'on assure ses arrières ok, c'est normal mais que l'on mette des battons dans les roues parce que ce sont de jeunes auteurs: c'est juste odieux !! tout ça parce que ce n'est pas le copain, un membre du même réseau ou que sais-je d'autres et qu'il doit rentrer dans la moule de MA maison.

mais sérieux qui êtes vous pour pensez ça ?

Ouvrez vous un peu Monsieur, et vous verrez surement les choses autrement !! soyez passionné avant tout et sortez de votre monde de béni oui-oui qui se la pètent parce qui'ils savent aligner 2 mots !!

moi ça me sidère un tel discours et qu'en plus des auteurs rentrent dans votre jeu.

Vos propos concernant coline et les membres de ce forum sont très déplacés.


 
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Invité  /  Invité


Votre message ne me déplairait pas sans l'attaque envers Coline.

Il ne vous appartient pas de distribuer les bons ou les mauvais points sur un forum où vous êtes un membre comme un autre. C'est aux modérateurs d'en décider et si Coline avait dépassé les bornes, comme vous l'affirmez, ne pensez-vous pas qu'ils seraient intervenus ?

Il est vrai que les interventions de Coline sur ce forum ne manquent ni de souffle, ni de piquant, sans doute parce que notre communauté l'aide à progresser.

Cordialement.
 
Irkan
   
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Irkan  /  Roland curieux


Patrick Cintas a écrit:
Je comprends que le refus constant des éditeurs interdit toute conversation constructive avec les auteurs refusés qui, au terme de la Loi, ne sont pas des auteurs, puisque c'est le contrat d'édition qui détermine ce statut en France comme toute aide ou subvention lui est impérativement soumise.
Ce sont des auteurs au regard du Code de la Propriété Intellectuelle (et donc de la Loi), dès lors que leur production entre dans la définition d'une œuvre de l'esprit, même s'ils ne le sont pas socialement ou fiscalement.


Dernière édition par Irkan le Mar 19 Nov 2013 - 11:11, édité 2 fois
 
monilet
   
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monilet  /  Fiancée roide


Monsieur Cintas, Coline a, tout autant que vous, estimé - je pense- que vous dépassiez les bornes de la courtoisie, pour d'autre motifs.
Sachez par ailleurs que tous les intervenants de ce forum ne sont pas des refusés de l'édition, loin de là.
https://claudecolson.wordpress.com/
 
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Invité  /  Invité


monilet a écrit:
Monsieur Cintas, Coline a, tout autant que vous, estimé - je pense- que vous dépassiez les bornes de la courtoisie, pour d'autre motifs.
Sachez par ailleurs que tous les intervenants de ce forum ne sont pas des refusés de l'édition, loin de là.
Mais nous l'aurions souvent été si nous n'avions pas reçu un "oui" au milieu des refus.
Bien qu'ayant signé quatre contrats, je me considère comme une refusée de l'édition. Laughing J'ai une moitié de moi auteur et l'autre qui aimerait l'être : je suis schizo-auteur à mon coeur défendant. What a Face

Par exemple, en tant qu'auteur et par définition, je n'existe pas chez Gallimard. :Electricité: 
VDM
 
Aredhell
   
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Aredhell  /  Déesse rousse des koalas, éleveuse de panda roux et trolleuse d'Elfe


Après avoir parcourus le poste, je me permet de rebondir sur un post en particulier, car il y a un certain nombre de chose dance celui-ci qui me fait comprendre la position de certains autre membres

Mes interventions, en italique :

patrickcintas a écrit:
Si, avant d'envoyer votre manuscrit, et dépenser une somme assez rondelette, pour rien! si vous vous notiez vous-même? Le roman n'a peut-être pas de règles, mais il est fondé. Posez-vous les bonnes questions:

- Est-ce que j'ai créé un personnage original? Si vous pensez que le vôtre vaut Madame Bovary, mettez-vous un 2. S'il ressemble à un autre, 1. Et à rien 0.

=> Ah, oui, parce que Madame Bovary est LA référence ultime, évidemment, le meilleur personnage de tout les temps. Et si on ne connait le personnage que de noms ? Notre personnage ne peut donc pas y ressembler. Et si il ne ressemble "à rien" justement parce qu'on a réussi à créer un personnage du début à la fin, sans aucune référence ? Il ne ressemble à rien d'existant, mais il est original. Pourtant il vaudrait 0 ?

- Est-ce que mon écriture arrive à la cheville de Céline ou de Capote? Oui? Alors 2. Pas tout à fait, 1.

Là aussi, si l'on ne connait, pas qu'on a pas lu ? Cela fait-il de nous des incultes ? Ou des "pseudo auteur" sans la moindre possibilité d'avoir une once de talent ?
Voyez vous, moi, j'écris parce que j'ai envie d'écrire, pour le plaisir, parce que je veux faire rêver les gens. Le but n'est en aucun cas d'amasser du fric, comme c'est le cas pour la plupart des éditeurs qui ne laissent pas leur chances aux jeunes, préférant publier des traduction d'auteur qui ont réussi ailleurs. Mais pour eux aussi, à la base, il a fallut qu'un éditeur leur donne leur chance.


- Est-ce que les lieux, le terroir, la géographie de mon roman relèvent du guide touristique, de l'Histoire, de la poésie...?

- Enfin, de quoi est fait ce temps dont j'ai parlé? 2, 1 ou 0?

=> pour ces deux questions, je ne comprend pas l'intérêt... Qu'on m'explique, c'est possible ?

Autres questions:

- Le souffle: il en faut. Le souffle de Mallarmé, celui de Céline... Certes, certes...! Mais aussi celui de Nothomb: écrire trois ou quatre romans tous les ans, pour en choisir un! Et le souffle des auteurs de séries, hein?

Oui, comme d'autre membre, j'aimerais en savoir plus sur ce "souffle" dont vous nous parlez tant ! Car pour l'instant, vous ne faites que dire qu'il faut du souffle. Mais vous n'expliquez pas ce qu'il est, ce qu'il doit représenter, ou que sais-je !

- La générosité: c'est une question d'engagement. Dans quoi? Participer à une revue... À une action sociale ou autre... À une entreprise pédagogique... Etc. Vous ne dites rien de tout cela. On ne sait même pas qui vous êtes!

On ne dit rien de cela ? Ce n'est pas comme si il y avait sur ce forum un grand nombre de projet visant à aider les membres à avancer dans leur projet : constante, nuit d'écriture, amicale des commentateurs, bêta-lecture...
Ah, quoi ? S'engager à lire un roman complet pour traquer la moindre incohérence n'est pas de la générosité ? Ah, bon...


Autres questions:

- La loyauté: à la place de l'amertume... Et m'interpeler (je suis depuis près de 20 ans sur l'Internet), en journaliste ou en écrivain, en auteur, avant prendre pour argent comptant les bêtises de monsieur Gaillard.

A la base, on ne vous connaît pas. Si on ne sait pas qu'il existe un moyen de vous contacter, y'a pas 36 moyen de se faire une idée hein... Alors parlé d'amertume et de loyauté... Comment être loyal envers quelqu'un qu'on ne connaît pas, franchement ?

Et après les réponses que vous avez eu soutenant Coline, vous persisterez, sans doute à dire qu'il nous manque cette loyauté ? Comme je l'ai dit, il est difficile d'être loyal envers quelqu'un qui nous est inconnu.


- Et puis cette naïveté... C'est qu'il en faut des années pour arriver à pondre quelque chose de publiable! Ou alors il faut du génie.

Cette naïveté comme vous dîtes, je ne la vois pas. Moi, ce que je vois, c'est de la perséverance, de la croyance. Si on était aussi naïf que vous le sous-entendez, On ne serait même pas là, à essayer de progresser, on écrirait notre bouquin dans notre coins avant de l'envoyer aux editeurs.
Cela fait des années que je me bats pour avancer, malgré les coups que je me prends. Car j'y crois. Je crois qu'un jour, j'aurais suffisamment travaillé pour que, peut être, mon roman soit en librairie. Et si ça n'arrive pas, et bien, j'aurais au moins la satisfaction d'avoir mené mon projet à terme, sans jamais avoir baisser les bras.
Ca fait de moi quelqu'un de naïf ? Peut-être devriez-vous revoir vos relations avec les gens, et descendre de ce qui semble être votre trône... (sans vouloir vous agresser, hein...)



Mon métier d'éditeur est entièrement tourné vers la librairie. Et le libraire est seul juge. Alors on papaute, pas tous les jours mais presque. Elle est longue la tournée! Et on parle toujours des mêmes choses. Générosité... Souffle... Naïveté... Loyauté... Vous en parleriez vous aussi si vous êtiez du métier. Et vous en serez le jour où vous cesserez de vous raconter des histoires.

Chouette, chouette tout ça ! Heureusement que les LECTEURS permettent l'existence des librairie :facepalm:.
On en parlerais si on était du métier ? Oui, mais voilà, on est pas, du métier. Justement parce que notre but n'est pas de nous remplir les poches, sans doute...
Franchement, dire que le libraire est seul juge... Il n'est pas en position pour connaître les goûts de 7 milliards d'habitants susceptible d'acheter un livre. Il est là pour vendre, pour conseiller les clients, les LECTEURS que vous sembler tant reléguer au dernier rang... Mais pensez bien que sans eux, que ça soit vous, un Editeur, ou lui, le Libraire, vous n'auriez pas plus d'argent que ne peux en gagner l'auteur.


Patrick Cintas.
 
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patrickcintas  /  Homme invisible


Bonjour,

La politique éditoriale du Chasseur abstrait est certes discutable... J'aimerais savoir en effet ce que vous en pensez, mais à la condition que vous le fassiez en bon français et toujours dans le cadre d'une argumentation sérieuse. Quand à ma perception du bon usage à faire des échanges épistolaires de l'auteur avec les éditeurs, ce n'est qu'un point de vue. Si je ne le partage pas avec les responsables de ce site, c'est parce leur point de vue a aussi son intérêt. Notamment, il engage à la polémique, ce qui neutralise les effets de tout pamphlet... C'est la bonne méthode!

Je soumets ici à votre attention la Charte des éditeurs:

Éditer c'est :

- choisir ses manuscrits dans le cadre d'une politique éditoriale ;
- être responsable des ouvrages que l'on publie. Garantir à l'auteur, qui l'accepte, un travail éditorial visant à assurer la qualité du manuscrit et à l'inscrire dans le cadre d'une collection, d'un catalogue ;
- être responsable de la mise en forme graphique et du suivi de fabrication du livre ;
- travailler à compte d'éditeur, ce qui implique la signature, avec l'auteur, d'un contrat à compte d'éditeur, prévu par le code de la propriété intellectuelle. Rémunérer l'auteur selon le pourcentage prévu par le contrat signé préalablement, calculé sur le prix public du livre, et ce dès le premier exemplaire vendu. Une rémunération forfaitaire peut être négociée dans les cas prévus à l'article L131-4 dudit Code ;
- attribuer un numéro d'ISBN à chaque ouvrage que l'on publie et satisfaire aux obligations du dépôt légal ;
- publier et mettre à jour régulièrement un catalogue de ses productions, et le distribuer auprès des réseaux appropriés (librairies, bibliothèques, particuliers) ;
- disposer d'un système de diffusion-distribution organisé pour la vente en librairie de ses ouvrages, le plus large possible et a minima régional ;
- s'engager à promouvoir ses ouvrages par le référencement dans les bases bibliographiques et commerciales, par l'envoi d'informations aux médias et aux réseaux concernés, par la présence dans les salons du livre et autres manifestations professionnelles ou par tout autre moyen de communication et d'animation ;
- fixer et imprimer, en conformité avec la loi du 10 août 1981, sur chacun de ses ouvrages, le prix de vente au public. En situation de détaillant, appliquer une remise maximum de 5% pour la vente aux particuliers et de 9% pour la vente aux collectivités (loi du 18 juin 2003) ;
- respecter les usages de la profession dans les relations avec les auteurs, les autres éditeurs, les circuits de diffusion et de distribution, les libraires et les bibliothécaires.

Je ne crois pas déroger à aucune de ces règles de comportement. Ce qui ne veut pas dire que je fais mon travail parfaitement, hélas.

Si vous souhaitez mesurer l'importance du Chasseur abstrait sur le marché du livre, divisez le nombre de ses publications annuelle (env 25) par celui des 150 publications quotidiennes (x 365) au niveau national. Ainsi, il apparaît clairement que les petites maisons d'édition servent d'exutoire aux poubelles des Grandes.

En France on a beau être auteur-propriétaire, comme le signale un intervenant, on est auteur tout court si on a signé un contrat d'édition. Et encore... Si l'on souhaite accéder aux aides et aux subventions, il faut nécessairement que le contrat prévoit un tirage initial d'au moins 500 exemplaires. Quant à la diffusion classique, 3500 exemplaires y suffisent tout juste...

Exemple:
Le Chasseur abstrait veut s'engager plus encore dans l'édition de la poésie dont les libraires, sans doute pour de bonnes raisons, ne veulent pas ou rarement. Pour cela, il faut prévoir un contrat "C" qui serait donc le "A", mais avec tirage initial. Et nous ne pouvons envisager ce type d'édition sans une aide publique.

Le hic, c'est que nous devons impérativement imprimer en France (nous imprimons habituellement en Allemagne), donc plus cher.

Et nous devons publier un poète jouissant d'une "certaine reconnaissance".

Résultat: le poète "en herbe" est exclus!

Vous pouvez tourner et retourner la question autant de fois que vous voulez, il n'y a pas de solution. Il n'y a que des problèmes, comme disait Duchamp (ou l'inverse).

Cordialement.
Patrick Cintas.
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Irkan  /  Roland curieux


Patrick Cintas a écrit:
En France on a beau être auteur-propriétaire, comme le signale un intervenant, on est auteur tout court si on a signé un contrat d'édition.
Vous insistez pour qu'on ne se cache pas derrière l'anonymat, et je deviens "un intervenant". Pas cool ça, pas cool. Le CPI dit bien "auteur" et pas "auteur-propriétaire". Bref. Anthony Guéchoum. Enchanté.
 
Gwenouille
   
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Gwenouille  /  Roland curieux


Petite question : vous êtes une petite structure et cela fait 10 ans que vous pratiquez votre métier d'éditeur. Votre structure a-t-elle grossi de manière considérable ? Est-ce que vous pouvez dire que l'évolution – ou la non-évolution – de votre maison d'édition est un choix ? Ou plutôt une conséquence que vous subissez ?
Dans le cas où vous ne souhaiteriez pas répondre, demandez-vous si votre politique éditoriale n'est pas elle-même la raison qui vous freine dans l'évolution de votre métier. Car je n'ai encore jamais vu une moyenne ou grosse maison avoir ce genre de contrat B. Les maisons qui évoluent le plus, proportionnellement parlant, sont soit 100% dans l'auto-édition (ou à peu de choses près), soit à 100% dans l'édition à compte d'éditeur.
 
   
    
                         
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